Monsieur le Préfet de l’Eure,
La Direction départementale des territoires et de la Mer de l’Eure propose à la consultation du public un projet d’arrêté relatif à l’exercice de la vénerie sous terre du blaireau (Meles meles) pour une période complémentaire du 28 mai au 15 septembre 2025.
Je souhaite déposer un AVIS DÉFAVORABLE à votre projet d’arrêté.
SUR LA FORME :
- Alors que le tribunal administratif de Rouen a suspendu puis annulé l’arrêté du 8 juin 2023 autorisant une période complémentaire du 15 mai au 15 septembre 2024 dans le département de l’Eure, la préfecture propose à la consultation du public un projet d’arrêté autorisant la mise à mort de 400 blaireaux pendant une période complémentaire de vénerie sous terre du 28 mai au 15 septembre 2025. Je ne peux que vous encourager à ne pas reconduire cette période complémentaire de vénerie sous terre dans votre département, sans quoi les associations de protection de l’environnement attaqueront de nouveau votre arrêté, et votre préfecture sera une nouvelle fois condamnée.
- Vous rappelez en introduction à votre note de présentation que l’article R. 424-5 du Code de l’environnement permet au Préfet, sur proposition du directeur départemental de l’agriculture et de la forêt et après avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage et de la fédération des chasseurs, d’autoriser l’exercice de la vénerie du blaireau pour une période complémentaire à partir du 15 mai. Toutefois, vous omettez de rappeler que l’article L. 424-10 du Code de l’environnement dispose qu’il est interdit de détruire, d’enlever, de vendre, d’acheter et de transporter les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée, sous réserve des dispositions relatives aux animaux susceptibles d’occasionner des dégâts. Or, le tribunal administratif de Rouen a déjà sanctionné votre précédent arrêté en ce qu’il mettait en danger les petits. Peut-être votre administration n’a pas reçu l’ordonnance 2302775 du Tribunal administratif de Rouen. Auquel cas, je me permets d’en citer quelques lignes : “Compte tenu de la corpulence des jeunes blaireaux et à leur comportement, pouvant être comparables à ceux des adultes en particulier entre juin et septembre, et aux modalités d’exercice de la vénerie sous terre de cet animal, qui ne saurait ainsi être considérée comme présentant un caractère sélectif, l’arrêté attaqué doit dès lors être regardé comme favorisant la méconnaissance, par les chasseurs, de l’interdiction légale de destruction des petits blaireaux prévue par l’article L. 424-10 précité. Par suite, ce moyen doit être accueilli.”
- Vous écrivez : “Le présent projet d’arrêté préfectoral n’a pas pour objectif d’autoriser ou d’interdire le principe de la vénerie sous terre du blaireau mais seulement de permettre une période complémentaire de mise en œuvre de cette technique de chasse.” Ma contribution a justement pour objectif de m’opposer à l’autorisation de cette période complémentaire. L’illégalité de votre projet d’arrêté repose sur le fait que vous n’êtes pas en capacité de démontrer que l’ouverture d’une période complémentaire de vénerie sous terre est indispensable dans votre département. Je vous rappelle que la vénerie sous terre peut être pratiquée légalement de mi septembre au 15 janvier chaque année, et que son ouverture anticipée doit être justifiée par autre chose que l’envie d’un groupe de chasseurs de pratiquer une chasse de loisir avant l’ouverture générale de la chasse.
- Vous publiez une carte de l’évolution des densités de blaireaux sur l’ensemble de la France métropolitaine dont les données datent de plus de 24 ans pour les plus anciennes et 13 ans pour les plus récentes. Quant à la carte de répartition du blaireau en France, chaque point correspond aux communes dans lesquelles ont été vus au moins un blaireau en l’espace de 5 années ! Ces données ne permettent en aucun cas d’estimer l’abondance de cette espèce sur votre territoire. Même la carte interactive de l’OFB a été réalisée avec des données recueillies entre 2001 et 2010 en ce qui concerne la densité de blaireaux, donc des données qui ont entre 13 et 24 ans ! Ces données anciennes ne permettent en aucun cas d’estimer les effectifs de blaireaux dans le département.
- Pour estimer le nombre de blaireaux présents dans votre département, vous vous basez sur les données qui vous sont fournies par la fédération départementale des chasseurs, laquelle fait pression sur votre administration pour obtenir l’ouverture anticipée de la vénerie sous terre du blaireau, malgré votre précédente condamnation. Or, au-delà du risque d’insincérité des données remontées par les chasseurs, ni le comptage nocturne, ni le recensement de blaireautières, ne permettent d’estimer la densité de blaireaux. L’estimation de 1200 blaireautières et de 4320 blaireaux dans le département de l’Eure est une pure spéculation.
- Concernant le risque pour la santé publique, la présence de foyers de tuberculose bovine sur votre territoire devrait être un argument pour interdire la vénerie sous terre sur l’ensemble de votre territoire, et non un argument pour en autoriser l’ouverture anticipée. En effet, la vénerie sous terre met en danger les chiens qui sont envoyés dans les terriers et qui peuvent être blessés, répandre des zoonoses ou être tués par les animaux sauvages qui se défendent d’une agression extérieure. D’ailleurs, la Suisse a interdit la vénerie sous terre du blaireau pour protéger les chiens.
- Toujours concernant la tuberculose, le Sénateur Arnaud Bazin a interrogé l’ANSES suite à la publication du rapport du Sénat sur le déterrage du blaireau et la vénerie. Dans sa réponse, l’ANSES a rappelé que la lutte contre la tuberculose bovine ne justifie pas l’élimination préventive du blaireau. La Dordogne expérimente actuellement la vaccination des blaireaux pour lutter contre la tuberculose bovine, suite au succès de ce programme en Irlande.
- Dans l’argumentaire de la fédération des chasseurs annexée à votre projet d’arrêté, il est écrit : “La vènerie sous terre du blaireau est une « chasse de loisir » n’ayant pas à être justifiée par l’existence de dégâts et/ou de risques de dégâts.” Pourtant, l’article 9 de la Convention de Berne n’autorise les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées qu’« à condition qu’il n’existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété ». Pour être légales, les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux blaireaux doivent être justifiées par trois conditions, devant être cumulativement vérifiées : la démonstration de dommages importants aux cultures notamment ; l’absence de solution alternative ; l’absence d’impact d’une telle mesure sur la survie de la population concernée. L’exercice récréatif de la chasse est exclu. Or, la note de présentation n’apporte aucun élément pour justifier cette période complémentaire. Elle ne fournit aucune donnée fiable permettant de vérifier l’estimation des populations de blaireaux dans le département réalisée par la fédération de chasse. Vous ne fournissez aucune donnée pour vérifier les déclarations de dégâts rapportées par l’AFVST de l’Eure. Par ailleurs, il n’est mentionné nulle part la mise en place de mesures préventives qui pourraient facilement solutionner les rares dommages causés par ces animaux. Dans ces conditions, rien ne justifie la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau et le projet d’arrêté est donc entaché d’illégalité.
- Dans votre note de présentation, vous énumérez une liste de dommages qui selon vous peuvent être attribués aux blaireaux. La FDC27 affirme que le montant des dégâts attribués à l’espèce en 2024 s’élève à 247860€ sans fournir la moindre donnée permettant de vérifier la véracité de cette affirmation, la fréquence et la criticité de ces supposés dégâts.
- La FDC27 tente de justifier l’ouverture anticipée de la vénerie sous terre du blaireau par les risques de collision routière ou les dommages aux infrastructures. Pourtant, votre administration rappelle dans sa note de présentation que : “dans l’Eure, des arrêtés sont pris régulièrement en vue d’assurer la sécurité publique afin de protéger les infrastructures (terrasses qui menacent les fondations des bâtiments, la stabilité des chaussées ou des voies ferrées, etc…)”. La vénerie sous terre ne peut en aucun cas répondre à ce genre de problématique, ne pouvant pas être réalisée à proximité des voies ferrées ou des routes. Seules des solutions permettant un renforcement des ouvrages et la création de terriers artificiels permet de résoudre ces cas précis. Concernant les collisions routières, les blaireaux comme les autres animaux sauvages en sont les principales victimes. Il convient de diminuer la vitesse de circulation dans les zones concernées, et non de les tuer préventivement, ce qui est une aberration totale. L’augmentation du nombre de collisions recensées s’explique par le lancement d’une application permettant de déclarer plus facilement le nombre d’animaux victimes de collisions.
- Comme vous l’a rappelé le tribunal administratif de Rouen, la vénerie sous terre n’est pas une pratique sélective. C’est une technique de chasse aveugle qui consiste à envoyer un chien dans le terrier pour acculer les blaireaux, puis détruire leur habitat pour les en extraire avant de les tuer. Dans plusieurs départements, la transmission par l’administration des chiffres des prises de blaireaux a prouvé que la vénerie sous terre conduit à la destruction des terriers et de l’ensemble de ses occupants, y compris des jeunes de l’année, dépendants et qui n’ont évidemment pas pu se reproduire. Le pourcentage de jeunes tués lors des opérations de vénerie sous terre peut dépasser 45% ! Dans l’Eure, c’est environ 30%. Elle s’ajoute à une mortalité déjà élevée chez les blaireautins. Votre projet d’arrêté sera donc une nouvelle fois contesté devant le tribunal administratif.
- Dans votre département, il n’y a que 22 équipages de vénerie sous terre actifs. Cela interroge quant aux moyens mis en oeuvre par votre administration pour autoriser une pratique récréative, les chasseurs affirmant eux-mêmes qu’elle n’a aucun objectif de régulation.
- Alors que durant les 5 dernières années, une moyenne de 223 blaireaux ont été tués par la vénerie sous terre, les chasseurs vous réclament cette année de les autoriser à en tuer 400, alors qu’ils savent que cet arrêté est illégal. Si vous adoptez cet arrêté, il sera contesté par les associations de protection de l’environnement, et votre administration risque d’être poursuivie pour faute.
- Dans l’introduction de votre projet d’arrêté, on peut lire « Vu l’avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage en date du 10 avril 2025. » Tout le monde sait que la composition de ces commissions est déséquilibrée et que les représentants des intérêts cynégétiques y siègent en majorité. Il n’est donc pas étonnant que ceux qui vous réclament l’ouverture anticipée de la vénerie sous terre du blaireau pour leurs propres intérêts votent en faveur de cette mesure. Il aurait été plus pertinent de publier un compte-rendu de la CDCFS pour permettre au contributeur de savoir quelle a été la nature des débats et les éventuelles oppositions soulevées contre votre projet d’arrêté. L’avis de la CDCFS est seulement consultatif, et il est de votre responsabilité de faire respecter la loi et de ne pas céder aux chasseurs, alors que vous savez que votre arrêté sera une nouvelle fois attaqué devant le tribunal administratif.
- Je me permets de vous rappeler qu’au moment de la publication de l’arrêté final, l’article L 123-19-1 du code de l’environnement stipule qu’ « au plus tard à la date de la publication de la décision et pendant une durée minimale de trois mois, l’autorité administrative qui a pris la décision rend publics, par voie électronique, la synthèse des observations et propositions du public avec l’indication de celles dont il a été tenu compte, les observations et propositions déposées par voie électronique ainsi que, dans un document séparé, les motifs de la décision. » Je vous remercie donc de bien prévoir la publication d’une synthèse des avis qui vous ont été envoyés.
LES JURISPRUDENCES EN FAVEUR DU BLAIREAU :
Suite aux recours en justice déposés par les associations, les juges des tribunaux administratifs donnent de plus en plus souvent raison aux associations.
Dans leurs ordonnances, les tribunaux administratifs justifient la suspension ou l’annulation des arrêtés pour les motifs suivants :
- Insuffisance de démonstration de dégâts
- Illégalité destruction « petits » blaireaux
- Défaut de recours à des mesures alternatives à l’abattage
- Insuffisance de justifications dans la note de présentation
- Méconnaissance de l’état des populations de blaireaux
- Défaut de fixation d’un nombre maximal d’animaux susceptibles d’être prélevés
- Irrégularité de la convocation des membres de la CDCFS
- Risque sanitaire lié à la tuberculose bovine
- Illégalité de l’article R.424-5 du code de l’environnement
- Non respect de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique
- Maturité sexuelle des petits non effective
- Insuffisance de démonstration de dégâts aux infrastructures
SUR LE FOND :
- Suite aux recours des associations, de plus en plus de départements reconnaissent l’illégalité des périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau et ne les autorisent plus.
- Cette pratique, appelée « vénerie sous terre », est particulièrement barbare et cruelle. Elle inflige de profondes souffrances aux animaux puisqu’elle consiste à acculer les blaireaux dans leur terrier à l’aide de chiens, puis, pendant plusieurs heures, à creuser afin de les saisir avec des pinces. Les animaux, dans un état de stress très important, sont ensuite achevés à la dague.
- La vénerie sous terre met en danger les chiens qui sont envoyés dans les terriers et qui peuvent être blessés, répandre des zoonoses ou être tués par les animaux sauvages qui se défendent d’une agression extérieure. D’ailleurs, la Suisse a interdit cette pratique dans le but de protéger les chiens.
- La vénerie sous terre n’est pas sans conséquences pour d’autres espèces sauvages. En effet, une fois l’opération terminée, les terriers, souvent anciens, se trouvent fortement dégradés. Or ces derniers sont régulièrement utilisés par d’autres espèces, dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne, comme le Chat forestier (Felis silvestris) pour les départements concernés ou des chiroptères lorsque certaines espèces sont en phase d’hibernation pendant la période de septembre/octobre à fin avril : « Le Petit rhinolophe hiberne dans des gîtes souterrains (mines, caves, sous-sols ou même terriers de Renard ou de Blaireau) »source : Atlas des Mammifères de Bretagne éd. 2015.
- Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »
À PROPOS DU BLAIREAU :
- Les populations de blaireaux sont fragiles et souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.
- Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».
- La dynamique des populations de blaireaux est extrêmement faible (moyenne de 2,3 jeunes par femelle et par an).
- Cette espèce n’est jamais abondante (mortalité juvénile très importante (de l’ordre de 50% la 1ère année).
- Une mortalité importante de blaireaux est liée au trafic routier.
- Les opérations de vénerie peuvent affecter considérablement les effectifs de blaireaux et peuvent entraîner une disparition locale de cette espèce.
- Les dégâts que le blaireau peut occasionner dans les cultures de céréales sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt. Selon l’Office National de la Chasse ONC bulletin mensuel n° 104 : « Les dégâts que peut faire le blaireau dans les cultures ne sont gênants que très localement (…) Et il suffit de tendre une cordelette enduite de répulsif à 15 cm du sol pour le dissuader de goûter aux cultures humaines. »
- En ce qui concerne les éventuels dégâts causés sur les digues, routes ou ouvrages hydrauliques par le creusement des terriers, la régulation du blaireau a montré son inefficacité, voire même un effet contre-productif du fait de la place libérée par l’animal éliminé qui est très vite occupée par un autre individu.
- Une méthode simple et pérenne consiste à utiliser des produits répulsifs olfactifs sur les terriers posant problème, ceci accompagné de la mise à disposition à proximité de terriers artificiels. Les avantages de cette solution sont que les animaux continueront d’occuper un territoire sur le même secteur et ne permettront pas l’intrusion d’un nouveau clan. (source : LPO Alsace)
La vénerie sous terre est abominable. Le traitement fait aux animaux dans ce genre de “tradition” est inacceptable et détruit autant les animaux, blaireaux et chiens, que notre propre humanité.
Aucune tradition ne peut valider des attitudes et des actions qui plébiscitent la violence.
Je suis contre ce projet d’arrêter.
Je pense qu’il faut au contraire raccourcir petit à petit la durée de ces chasses tout en faisant de la pédagogie pour les faire disparaitre complètement.
avis défavorable
un dégât quelle que soit son importance causée par un animal entraîne la qualification de son espèce de “nuisible” et permet son éradication .La quantification des dégâts est subjective ;le rôle dans la biodiversité est ignoré…
avis DÉFAVORABLE !
chaque animal dans la Nature a son utilité même si vous ne la connaissez pas ! la chasse en général est un “loisir” destructeur et cruel. Les animaux ont une sensibilité aussi importante que les humains (voire plus que certains, dont les chiasseurs).
Que la France redevienne un pays accueillant pour les blaireaux! Ne les tuez pas.
Bonjour
Hormis l’être humain, il n’y a pas d’animal nuisible.
Les blaireaux font partie de la biodiversité. Ils ne méritent en aucun cas d’être tués et d’autant moins de manières ignobles, dont certains humains se délectent.
Je vis à la campagne depuis toujours, et n’ai jamais constaté aucun dégât de ce sympathique animal.
Et d’ailleurs, hélas, je ne l’aperçois que très rarement ! Il est loin de pulluler…
Avis défavorable
Sous de faux prétextes, les blaireaux (et d’autres animaux) sont persécutés, blessés, tués, sans nécessité réelle, sans égard pour leur sensibilité animale, sans respect pour la biodiversité . Le rôle des autorités administratives devrait être d’empêcher cette violence gratuite, pas de la favoriser.
Avis très défavorable. Un seul animal peut être vraiment nuisible : l’être humain. Un seul l’est à coup sûr : le chasseur !
Avis défavorable, défavorablement vital !
Nous sommes au 21ème siècle et nous vivons une extinction de masse, la biodiversité est mise à mal partout !
à quoi sert cette chasse si ce n’est à assouvir le plaisir sanguinaire de quelques-uns ?
merci d’interdire cette chasse !
andré damois
AVIS TRES TRES TRES DEFAVORABLE
La chasse n’a aucune raison d’être aujourd’hui ! Coutume d’un autre âge pour personnes immatures !
Avis défavorable
CONTRE
Qu’est ce que c’est que cette chasse médiévale, cruelle et injustifiée contre un pauvre animal inoffensif ? A l’heure où notre biodiversité disparait il convient de réagir vivement contre cet acharnement imbécile.
Je suis CONTRE ce projet d’arrêté.
Les blaireaux font partie de la biodiversité et chaque animal dans la Nature a son utilité ! Ils ne méritent en aucun cas d’être tués et d’autant moins de manières ignobles. La vénerie sous terre n’est pas seulement cruelle pour les blaireaux mais aussi pour les chiens qui sont souvent gravement blessés par la pauvre bête acculée dans son terrier pour se défendre. STOP au massacre !!!
Avis défavorable, il n’y a pas de nuisibles si ce ne sont les chasseurs.
Supprimer la chasse est aujourd’hui nécessaire, il s’agit d’une activité perverse qui n’a plus sa place. Le blaireau est éliminé avec des pratiques barbares qui sont réellement perverses.
Avis très défavorable, la vénerie sous terre est une des pratiques les plus barbares utilisé par les chasseurs; ces pratiques montrent un certain côté de la déchéance de ces gens.