Lot-et-Garonne jusqu’au 9 mai 2025 : consultation publique blaireau

Lot-et-Garonne jusqu’au 9 mai 2025 : consultation publique sur le projet d’arrêté préfectoral instaurant une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 15 mai au 14 septembre 2025

Le Projet d’arrêté

La préfecture du Lot-et-Garonne propose à la consultation du public un projet d’arrêté autorisant une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 15 mai 2025 jusqu’au 14 septembre 2025.

La préfecture a publié une note de présentation.

AVES Francevous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté jusqu’au 9 mai 2025.

Important : pour que votre avis soit pris en compte, utilisez nos arguments pour rédiger une réponse personnalisée.

Modalité de réponse à cette consultation : 

  • par e-mail : ddt-se-fcn@lot-et-garonne.gouv.fr
  • objet : consultation arrêté portant autorisation d’une période complémentaire de l’exercice de la vénerie sous terre du blaireau dans le département de Lot-et-Garonne jusqu’au 14 septembre 2025
  • jusqu’au 9 mai 2025

Précision importante : tout le monde a le droit d’exprimer son avis sur ce projet d’arrêté, quel que soit son département de résidence.

La Direction Départementale des Territoires du Lot-et-Garonne propose à la consultation du public un projet d’arrêté autorisant l’exercice de la vénerie du blaireau pour une période complémentaire qui débutera à la signature de cet arrêté. Vous demandez aux contributeurs de donner un avis sur votre projet d’arrêté alors que vous ne fixez même pas clairement sa date d’ouverture, ce qui ne semble pas correspondre aux exigences des textes sur le dialogue environnemental. Si on regarde les habitudes de votre préfecture, on peut imaginer que vous souhaitez ouvrir la période complémentaire du 15 mai 2025 au 14 septembre 2025.

Je souhaite donc déposer un AVIS DÉFAVORABLE à votre projet d’arrêté.

SUR LA FORME :

  • Comme chaque année, votre administration souhaite adopter un arrêté ouvrant une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau pour satisfaire les 9 équipages qui pratiquent cette chasse dans votre département.  Vous vous hasardez à faire des estimations de populations à partir de données transmises par la fédération départementale des chasseurs pour démontrer que la vénerie sous terre n’est pas de nature à mettre en danger les populations de blaireaux de votre département. Si vos méthodes de calcul sont contestables, la principale illégalité de votre projet d’arrêté repose sur le fait que vous n’êtes pas en capacité de démontrer que l’ouverture d’une période complémentaire de vénerie sous terre est indispensable dans votre département. Je vous rappelle que la vénerie sous terre peut être pratiquée de mi septembre au 15 janvier chaque année, et que son ouverture anticipée doit être justifiée par autre chose que l’envie d’un petit groupe de chasseurs de pratiquer une chasse de loisir avant l’ouverture générale de la chasse.
  • Dans votre note de présentation, vous consacrez de larges développements sur la biologie et les moeurs du blaireau, en vous appuyant sur les écrits du Dr Philippe Mourguiart. Celui-ci travaille en tant que « Conseiller scientifique à la Fédération Régionale des Chasseurs de Nouvelle-Aquitaine ». Monsieur Mourguiart n’est pas un chercheur indépendant, mais un consultant payé par une fédération de chasseurs. Ses publications sur le blaireau n’ont jamais été produites dans des revues soumises à comité de lecture. L’indépendance de Monsieur Mourguiart doit être remise en cause et la validité de sa conclusion avec elle. Sa synthèse conclut par le fait que la période d’émancipation des blaireautins s’achèverait à la fin du mois d’avril, alors qu’aucune des sources qu’elle mentionne ne comprend cette information. Au contraire, toutes les sources de Monsieur Mourguiart affirment qu’un blaireau ne peut être considéré comme adulte qu’à compter de sa première année d’existence. D’ailleurs, de l’avis de l’ensemble de la littérature scientifique, le blaireau est un « petit » tout au long de sa première année de vie. Le sevrage des blaireautins n’est que le passage d’une alimentation lactée à une alimentation solide, généralement fournie par la mère blairelle. Cette étape alimentaire n’a aucun rapport avec le passage à l’âge adulte des blaireautins, lesquels demeurent pleinement dépendants de leur mère jusqu’à la fin de leur premier automne. Autoriser la période complémentaire de vénerie sous terre est une infraction qui conduit de plus en plus de tribunaux administratifs à suspendre et annuler les arrêtés concernés.
  • Concernant le risque pour la santé publique, la présence de foyers de tuberculose bovine dans votre département devrait être un argument pour interdire la vénerie sous terre sur l’ensemble de votre territoire, et non un argument pour en autoriser l’ouverture anticipée. En effet, la vénerie sous terre met en danger les chiens qui sont envoyés dans les terriers et qui peuvent être blessés, répandre des zoonoses ou être tués par les animaux sauvages qui se défendent d’une agression extérieure. D’ailleurs, la Suisse a interdit la vénerie sous terre du blaireau pour protéger les chiens.
  • Toujours concernant la tuberculose, le Sénateur Arnaud Bazin a interrogé l’ANSES suite à la publication du rapport du Sénat sur le déterrage du blaireau et la vénerie. Dans sa réponse, l’ANSES a rappelé que la lutte contre la tuberculose bovine ne justifie pas l’élimination préventive du blaireau. La Dordogne expérimente actuellement la vaccination des blaireaux pour lutter contre la tuberculose bovine, suite au succès de ce programme en Irlande.
  • En ce qui concerne les estimations de populations de blaireaux, les chiffres issus de sources officielles que vous relayez dans votre note de présentation datent de 1993 (32 ans !) pour les estimations à l’échelle européenne et de 2012 (13 ans !) pour les estimations à l’échelle nationale. Vous affirmez que l’évolution à la hausse est valable pour votre département en vous appuyant sur les données transmises par la fédération départementale des chasseurs, à la fois juge et partie, qui vous fournit des données pour justifier l’ouverture anticipée d’un mode de chasse réclamée par ses adhérents.
  • Tout en reconnaissant que la méthode de comptage sur circuit par échantillon n’est pas adaptée, vous utilisez l’indice kilométrique d’abondance pour prétexter une forte présence de l’espèce dans tout le département. Or, le comptage IKA ne peut pas être considéré comme un élément de preuve pouvant démontrer l’abondance du blaireau, cette méthode de comptage n’ayant aucune valeur scientifique. Selon la période de l’année, les conditions météo, l’heure, le parcours et bien d’autres paramètres, les observations peuvent varier considérablement. Je vous rappelle aussi que ces comptages sont réalisés par les chasseurs, et qu’ils ont tout intérêt à déclarer l’observation de nombreuses espèces lors de ces sorties, puisqu’elles permettent de justifier la chasse qu’ils vous réclament.
  • L’enquête sur les blaireautières réalisée par la fédération départementale des chasseurs n’est pas recevable. Rien n’est précisé quant à la méthodologie du comptage réalisé. Les cartes et leurs légendes sont illisibles, ce qui montre le peu d’intérêt que vous portez aux consultations publiques et aux contributeurs. Encore une fois, vous reconnaissez vous même les limites de cette méthode en écrivant que ces enquêtes « ne permettent pas de déterminer avec précision les effectifs de blaireaux présents en Lot-et-Garonne », mais les experts auto-proclamés de la fédération de chasse ont réussi à vous convaincre que leurs données étaient suffisamment fiables pour estimer à 11418 le nombre de blaireaux dans votre département et 2778 blaireautières. Une autre évaluation de densité réalisée par la fédération départementale des chasseurs de Lot-et-Garonne estime qu’il y aurait au moins 18.000 blaireaux sur votre territoire. Votre petit département accueillerait ainsi 12% des blaireaux de France, ce qui est totalement irréaliste.
  • D’une façon générale, tous les éléments que vous citez vous sont transmis par les chasseurs eux-mêmes, ce qui pose la question du conflit d’intérêt.
  • L’article 9 de la Convention de Berne n’autorise les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées qu’« à condition qu’il n’existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété ». Pour être légales, les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux blaireaux doivent être justifiées par trois conditions, devant être cumulativement vérifiées : la démonstration de dommages importants aux cultures notamment ; l’absence de solution alternative ; l’absence d’impact d’une telle mesure sur la survie de la population concernée. L’exercice récréatif de la chasse est exclu. Or, la note de présentation n’apporte aucun élément pour justifier cette période complémentaire. Elle ne fournit aucune estimation fiable des populations de blaireaux, ni aucune estimation des dégâts qui pourraient être attribués à l’espèce. Par ailleurs, il n’est pas fait mention de mesures préventives qui pourraient solutionner les rares dommages causés par ces animaux. Dans ces conditions, rien ne justifie la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau et le projet d’arrêté est donc entaché d’illégalité.
  • Concernant les supposés dégâts aux infrastructures, la vénerie sous terre ne peut en aucun cas répondre à une problématique de terrier sous une voie ferrée, une route ou à proximité d’une digue. Vous reconnaissez d’ailleurs que dans de pareilles circonstances, votre administration prend des arrêtés de destructions administratives. Ce n’est donc en aucun cas un argument pour permettre l’ouverture anticipée de la vénerie sous terre du blaireau.
  • Concernant la contradiction entre l’article R. 424-5 du Code de l’environnement et l’article L. 424-10 du même code, la DDT de l’Ardèche reconnait que l’autorisation de la période complémentaire est préjudiciable à la survie des jeunes : « L’exercice de la vénerie sous terre du Blaireau s’exerçait précédemment pendant une période de chasse complémentaire ouverte du 15 mai à l’ouverture générale. Il apparaît que cette période de chasse peut porter un préjudice à des jeunes pas encore émancipés. Le projet d’arrêté prévoit de différer le début de cette période complémentaire au 1er août 2022. » La préfecture du Lot-et-Garonne doit tenir compte de cette notification sur la période de dépendance des jeunes, qui est valable pour tous les départements.
  • Pour rappel, la vénerie sous terre est une technique de chasse aveugle qui consiste à envoyer un chien dans le terrier pour acculer les blaireaux, puis détruire leur habitat pour les en extraire avant de les tuer. Dans plusieurs départements, la transmission par l’administration des chiffres des prises de blaireaux a prouvé que la vénerie sous terre conduit à la destruction des terriers et de l’ensemble de ses occupants, y compris des jeunes de l’année, dépendants et qui n’ont évidemment pas pu se reproduire. Le pourcentage de jeunes tués lors des opérations de vénerie sous terre peut dépasser 45% ! Elle s’ajoute à une mortalité déjà élevée chez les blaireautins. C’est la raison pour laquelle l’ouverture anticipée de cette pratique est particulièrement encadrée.
  • Dans les Vus du projet d’arrêté, on peut lire : « Vu l’avis de la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage en date du 11 avril 2025″. Or, aucun compte-rendu de la CDCFS n’est annexé à la note de présentation permettant au contributeur de savoir quelle a été la nature des débats et les éventuelles oppositions soulevées contre votre projet d’arrêté. On sait juste que la commission a rendu un avis favorable, ce qui n’apporte rien au contributeur, puisque chacun sait que ces commissions sont déséquilibrées et que les représentants d’intérêts cynégétiques y siègent en majorité.
  • De plus en plus de tribunaux reconnaissent que les arrêtés autorisant la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau précoce mettent en danger les petits et prononcent des suspensions ou des annulations. En réclamant l’ouverture de la période complémentaire de vénerie sous terre au 1er juin, la FDC47 et la DDT47 montrent leur méconnaissance de l’espèce et prouvent qu’elles défendent les intérêts des chasseurs au mépris de l’intérêt général.
  • Je me permets de vous rappeler qu’au moment de la publication de l’arrêté final, l’article L 123-19-1 du code de l’environnement stipule qu’ « au plus tard à la date de la publication de la décision et pendant une durée minimale de trois mois, l’autorité administrative qui a pris la décision rend publics, par voie électronique, la synthèse des observations et propositions du public avec l’indication de celles dont il a été tenu compte, les observations et propositions déposées par voie électronique ainsi que, dans un document séparé, les motifs de la décision. » Je vous remercie donc de bien prévoir la publication d’une synthèse des avis qui vous ont été envoyés.

LES JURISPRUDENCES EN FAVEUR DU BLAIREAU : 

Suite aux recours en justice déposés par les associations, les juges des tribunaux administratifs donnent de plus en plus souvent raison aux associations.

Dans leurs ordonnances, les tribunaux administratifs justifient la suspension ou l’annulation des arrêtés pour les motifs suivants :

  • Insuffisance de démonstration de dégâts
  • Illégalité destruction « petits » blaireaux
  • Défaut de recours à des mesures alternatives à l’abattage
  • Insuffisance de justifications dans la note de présentation
  • Méconnaissance de l’état des populations de blaireaux
  • Défaut de fixation d’un nombre maximal d’animaux susceptibles d’être prélevés
  • Irrégularité de la convocation des membres de la CDCFS
  • Risque sanitaire lié à la tuberculose bovine
  • Illégalité de l’article R. 424-5 du code de l’environnement
  • Non respect de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique
  • Maturité sexuelle des petits non effective
  • Insuffisance de démonstration de dégâts aux infrastructures

SUR LE FOND : 

  • Suite aux recours des associations, de plus en plus de départements reconnaissent l’illégalité des périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau et ne les autorisent plus.
  • Cette pratique, appelée « vénerie sous terre », est particulièrement barbare et cruelle. Elle inflige de profondes souffrances aux animaux puisqu’elle consiste à acculer les blaireaux dans leur terrier à l’aide de chiens, puis, pendant plusieurs heures, à creuser afin de les saisir avec des pinces. Les animaux, dans un état de stress très important, sont ensuite achevés à la dague.
  • La vénerie sous terre met en danger les chiens qui sont envoyés dans les terriers et qui peuvent être blessés, répandre des zoonoses ou être tués par les animaux sauvages qui se défendent d’une agression extérieure. D’ailleurs, la Suisse a interdit cette pratique dans le but de protéger les chiens.
  • La vénerie sous terre n’est pas sans conséquences pour d’autres espèces sauvages. En effet, une fois l’opération terminée, les terriers, souvent anciens, se trouvent fortement dégradés. Or ces derniers sont régulièrement utilisés par d’autres espèces, dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne, comme le Chat forestier (Felis silvestris) pour les départements concernés ou des chiroptères lorsque certaines espèces sont en phase d’hibernation pendant la période de septembre/octobre à fin avril : « Le Petit rhinolophe hiberne dans des gîtes souterrains (mines, caves, sous-sols ou même terriers de Renard ou de Blaireau) »source : Atlas des Mammifères de Bretagne éd. 2015.
  • Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »

À PROPOS DU BLAIREAU :

  • Les populations de blaireaux sont fragiles et souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.
  • Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».
  • La dynamique des populations de blaireaux est extrêmement faible (moyenne de 2,3 jeunes par femelle et par an).
  • Cette espèce n’est jamais abondante (mortalité juvénile très importante (de l’ordre de 50% la 1ère année).
  • Une mortalité importante de blaireaux est liée au trafic routier.
  • Les opérations de vénerie peuvent affecter considérablement les effectifs de blaireaux et peuvent entraîner une disparition locale de cette espèce.
  • Les dégâts que le blaireau peut occasionner dans les cultures de céréales sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt. Selon l’Office National de la Chasse ONC bulletin mensuel n° 104 : « Les dégâts que peut faire le blaireau dans les cultures ne sont gênants que très localement (…) Et il suffit de tendre une cordelette enduite de répulsif à 15 cm du sol pour le dissuader de goûter aux cultures humaines. »
  • En ce qui concerne les éventuels dégâts causés sur les digues, routes ou ouvrages hydrauliques par le creusement des terriers, la régulation du blaireau a montré son inefficacité, voire même un effet contre-productif du fait de la place libérée par l’animal éliminé qui est très vite occupée par un autre individu.
  • Une méthode simple et pérenne consiste à utiliser des produits répulsifs olfactifs sur les terriers posant problème, ceci accompagné de la mise à disposition à proximité de terriers artificiels. Les avantages de cette solution sont que les animaux continueront d’occuper un territoire sur le même secteur et ne permettront pas l’intrusion d’un nouveau clan. (source : LPO Alsace)

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20 réflexions au sujet de « Lot-et-Garonne jusqu’au 9 mai 2025 : consultation publique blaireau »

  1. Il faut laisser les blaireaux tranquilles, qu’ils vivent leur vie en famille, leur habitat s’est déjà beaucoup rarifié. Le chasser est criminel, le déterrage est odieux; digne des plus grands sadiques. Les chasseurs ne relèvent pas leur image en faisant cela !

  2. Je ne comprends pas cette malveillance contre certains animaux sauvages. La planète a besoin de biodiversité. Il ne faut pas éliminer des espèces sous des prétextes stupides.
    Laissez-les vivre ! Surtout qu’ils sont beaux et discrets !

  3. Halte au déterrage, c’est ignoble, cruel …. La sauvagerie des hommes s’exprime là sans retenue!!!
    On nous parle de biodiversité?… Allons, soyons cohérents, foutons leur la paix…. Blaireaux, comme renards et bien d’autres mammifères qui peuplent nos campagnes ou ce qu’il en reste (des corridors sont créés pour que ces faune ce déplace) mais ce n’est pas de corridor dont elle a besoin, c’est d’espace libre, sans contrainte, ou le moins possible!!!
    C’est mal barré!!!!!!!!!!!!

  4. Je comprends les risques par rapport à l’élevage bovin, mais il vaut mieux prélever un blaireau et analyser si il est porteur que de décimer toute la colonie.

  5. STOP, il faut sortir le blaireau de la liste des animaux considérés nuisibles, il n’y en a pas d’ailleurs. S’il existe un animal nuisible c’est peut-être bien l’homme.
    Protégeons notre planète sans équivoque, il en va de la santé pour les futurs générations.

  6. Cet acharnement contre les blaireaux est pathologiques. Ces chasseurs ne savent pas quoi inventer pour satisfaire leur soif de sang.

  7. La vénerie sous terre est abominable. Le traitement fait aux animaux dans ce genre de “tradition” est inacceptable et détruit autant les animaux, blaireaux et chiens, que notre propre humanité.
    Aucune tradition ne peut valider des attitudes et des actions qui plébiscitent la violence.
    Je suis contre ce projet d’arrêter.
    Je pense qu’il faut au contraire raccourcir petit à petit la durée de ces chasses tout en faisant de la pédagogie pour les faire disparaitre complètement.

  8. avis défavorable
    un dégât quelle que soit son importance causée par un animal entraîne la qualification de son espèce de “nuisible” et permet son éradication .La quantification des dégâts est subjective ;le rôle dans la biodiversité est ignoré…

  9. avis DÉFAVORABLE !
    chaque animal dans la Nature a son utilité même si vous ne la connaissez pas ! la chasse en général est un “loisir” destructeur et cruel. Les animaux ont une sensibilité aussi importante que les humains (voire plus que certains, dont les chiasseurs).

  10. AVIS DÉFAVORABLE

    Bonjour

    Hormis l’être humain, il n’y a pas d’animal nuisible.
    Les blaireaux font partie de la biodiversité. Ils ne méritent en aucun cas d’être tués et d’autant moins de manières ignobles, dont certains humains se délectent.
    Je vis à la campagne depuis toujours, et n’ai jamais constaté aucun dégât de ce sympathique animal.
    Et d’ailleurs, hélas, je ne l’aperçois que très rarement ! Il est loin de pulluler…

  11. Avis défavorable, défavorablement vital !
    Nous sommes au 21ème siècle et nous vivons une extinction de masse, la biodiversité est mise à mal partout !
    à quoi sert cette chasse si ce n’est à assouvir le plaisir sanguinaire de quelques-uns ?
    merci d’interdire cette chasse !
    andré damois

  12. On parle beaucoup des dégâts occasionnés par certains animaux (dont les blaireaux), mais les dégâts faits par l’homme, on en parle ?
    On élimine des humains pour cette raison ???

  13. je suis révoltée contre cette cruauté inutile contre un animal inoffensif et qui fait partie de notre biodiversité en voie de disparition. De grâce, laissez-les tranquilles !

  14. Je suis CONTRE ce projet d’arrêté.
    Les blaireaux font partie de la biodiversité et chaque animal dans la Nature a son utilité ! Ils ne méritent en aucun cas d’être tués et d’autant moins de manières ignobles. La vénerie sous terre n’est pas seulement cruelle pour les blaireaux mais aussi pour les chiens qui sont souvent gravement blessés par la pauvre bête acculée dans son terrier pour se défendre. STOP au massacre !!!

  15. AVIS TRES DÉFAVORABLE
    Mais en fonction de quoi les chasseurs s’arrogent-ils le droit de tuer sinon par simple cruauté ? Ils déséquilibrent la biodiversité, car chacun a son rôle dans la nature et donc le droit de vivre, sauf peut-être les chasseurs qui détruisent tout ce qu’ils touchent …

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