Pyrénées-Atlantiques jusqu’au 29 avril 2025 : consultation publique sur 13 arrêtés relatifs à la chasse,

Pyrénées-Atlantiques jusqu’au 29 avril 2025 : consultation publique sur 13 arrêtés relatifs à la chasse, prévoyant une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau

Le Projet d’arrêté

Lapréfecture des Pyrénées-Atlantiques propose à la consultation du public 13 projets d’arrêtés dont deux autorisant une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 1er juillet 2026 à l’ouverture de la chasse.

La préfecture a publié une note de présentation qui n’apporte aucun élément pour justifier cette période complémentaire, ainsi qu’une annexe totalement ubuesque listant les dégâts dont serait responsable le blaireau.

AVES Francevous invite à vous opposer à ces projets d’arrêtés jusqu’au 29 avril 2025.

Important : pour que votre avis soit pris en compte, utilisez nos arguments pour rédiger une réponse personnalisée.

Modalité de réponse à cette consultation : 

Précision importante : tout le monde a le droit d’exprimer son avis sur ce projet d’arrêté, quel que soit son département de résidence.

Monsieur le Préfet des Pyrénées-Atlantiques,

La Direction Départementale des Territoires des Pyrénées-Atlantiques propose à la consultation du public treize projets d’arrêtés préfectoraux dont deux autorisant une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 1er juillet 2026 à l’ouverture de la chasse.

Je souhaite déposer les avis suivants sur vos projets d’arrêtés :

  • Arrêté relatif à l’ouverture générale et à la clôture de la chasse en plaine pour la campagne 2025-2026 : AVIS DÉFAVORABLE
  • Arrêté relatif à l’ouverture générale et à la clôture de la chasse dans le massif montagnard pour la campagne 2025-2026 : AVIS DÉFAVORABLE
  • Arrêté portant ouverture anticipée de la chasse au sanglier, chevreuil et cerf en zone de plaine en 2025 : AVIS DÉFAVORABLE
  • Arrêté portant ouverture anticipée de la chasse du sanglier jusqu’à l’ouverture générale 2025 dans le massif montagnard : AVIS DÉFAVORABLE
  • Arrêté fixant les modalités d’exécution du plan de gestion sanglier pour la campagne 2025-2026 : pas d’avis ou selon vos convictions
  • Arrêté fixant un plan de chasse triennal cerf pour la période 2025-2028 : AVIS DÉFAVORABLE
  • Arrêté fixant un plan de chasse triennal chevreuil pour la période 2025-2028 : AVIS DÉFAVORABLE
  • Arrêté fixant un plan de chasse isard pour la campagne 2025-2026 : AVIS DÉFAVORABLE
  • Arrêté fixant un plan de chasse mouflon pour la campagne 2025-2026 : AVIS DÉFAVORABLE
  • Arrêté relatif à la chasse de la bécasse des bois pour la campagne 2025-2026 : AVIS DÉFAVORABLE
  • Arrêté fixant un plan de chasse lagopède alpin pour la campagne 2025-2026 : AVIS FAVORABLE
  • Arrêté portant interdiction de commercialisation de certaines espèces de gibier pendant la campagne de chasse 2025-2026 : pas d’avis ou selon vos convictions
  • Arrêté préfectoral portant prolongation du plan de gestion cynégétique départemental pour le lièvre adopté pour la période 2019-2025 : pas d’avis ou selon vos convictions

SUR LA FORME :

  • Alors que le tribunal administratif de Pau a suspendu et annulé les arrêtés de 2022 et 2023 prévoyant des périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau et qu’une procédure est en cours pour obtenir l’annulation de la période complémentaire en 2024, la préfecture s’entête à proposer une nouvelle période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau à partir du 1er juillet 2026 dans l’article 7 de son Projet d’arrêté relatif à l’ouverture générale et à la clôture de la chasse en plaine pour la campagne 2025-2026 et dans l’article 11 de son Projet d’arrêté relatif à l’ouverture générale et à la clôture de la chasse dans le massif montagnard pour la campagne 2025-2026.
  • En complément de sa note de présentation lacunaire qui ne justifie absolument pas l’ouverture d’une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau, la préfecture a annexé une liste totalement fantaisiste de dégâts attribués aux blaireaux, sans apporter la moindre preuve de la véracité de ces déclarations. On apprend dans ce document que le blaireau aurait tué 100 poulets dans la même commune et serait capable de détruire jusqu’à deux hectares de maïs ! Ces déclarations sont une fois de plus fantaisistes, basées sur des déclarations invérifiables et montrent le manque de transparence de la préfecture sur ce dossier.
  • L’article 9 de la Convention de Berne n’autorise les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées qu’« à condition qu’il n’existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété ». Pour être légales, les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux blaireaux doivent être justifiées par trois conditions, devant être cumulativement vérifiées : la démonstration de dommages importants aux cultures notamment ; l’absence de solution alternative ; l’absence d’impact d’une telle mesure sur la survie de la population concernée. Or, la note de présentation n’apporte aucune information sur la présence du blaireau dans le département. Le public n’a accès qu’à des chiffres relatif aux dégâts causés aux cultures agricoles sans pouvoir vérifier leur véracité. Par ailleurs, il n’est mentionné nulle part la mise en place de mesures préventives qui pourraient facilement solutionner les rares dommages causés par ces animaux. Dans ces conditions, rien ne justifie la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau et le projet d’arrêté est donc entaché d’illégalité.
  • Dans les Vus des projets d’arrêtés, on peut lire : « VU l’avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage qui s’est tenue
    le XXXXX 2025 ». Il est demandé au public de donner son avis sur un projet d’arrêté alors qu’il n’a pas été présenté à la CDCFS. Si les membres de la CDCFS n’ont pas pu débattre des dispositions des projets d’arrêtés mis à la consultation du public, alors seul le directeur de la DDTM a été décisionnaire des dispositions mises à la consultation du public.
  • Le détail des dégâts déclarés aux cultures sur le maïs fait état de surfaces endommagées très importantes. Compte-tenu de la taille de l’animal, des blaireaux ne peuvent pas être responsables de destructions de cultures étendues sur 1 ou 2 hectares. Il y a certainement confusion avec des dégâts commis par des sangliers.
  • De plus en plus de tribunaux reconnaissent que les arrêtés autorisant la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau mettent en danger les petits et prononcent des suspensions ou des annulations. Le tribunal administratif de Pau ne fait pas exception. En réclamant l’ouverture de la période complémentaire de vénerie sous terre au 1er juillet, la FDC64 montre sa méconnaissance de l’espèce et prouve qu’elle défend ses propres intérêts au mépris de l’intérêt général.
  • Vous ne fournissez aux contributeurs aucune donnée suffisamment précise pour leur permettre de vérifier la véracité des dégâts attribués aux blaireaux. Pourtant, l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement précise : « Sous réserve des dispositions de l’article L. 123-19-6, le projet d’une décision mentionnée au I, accompagné d’une note de présentation précisant notamment le contexte et les objectifs de ce projet, est mis à disposition du public par voie électronique et, sur demande présentée dans des conditions prévues par décret, mis en consultation sur support papier dans les préfectures et les sous-préfectures en ce qui concerne les décisions des autorités de l’Etat, y compris les autorités administratives indépendantes, et des établissements publics de l’Etat, ou au siège de l’autorité en ce qui concerne les décisions des autres autorités.» Plusieurs tribunaux ont suspendu et annulé des arrêtés dont les notes de présentation étaient incomplètes. Soit ces éléments existent et vous refusez de les transmettre aux contributeurs, en contrevenant à l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, soit vous ne possédez aucun chiffre et votre projet d’arrêté est alors entaché d’illégalité. La période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau devrait être supprimée dans l’arrêté final, pour éviter un recours devant le tribunal administratif.
  • Je me permets de vous rappeler qu’au moment de la publication de l’arrêté final, l’article L 123-19-1 du code de l’environnement stipule qu’ « au plus tard à la date de la publication de la décision et pendant une durée minimale de trois mois, l’autorité administrative qui a pris la décision rend publics, par voie électronique, la synthèse des observations et propositions du public avec l’indication de celles dont il a été tenu compte, les observations et propositions déposées par voie électronique ainsi que, dans un document séparé, les motifs de la décision. » Je vous remercie donc de bien prévoir la publication d’une synthèse des avis qui vous ont été envoyés.

LES JURISPRUDENCES EN FAVEUR DU BLAIREAU : 

Suite aux recours en justice déposés par les associations, les juges des tribunaux administratifs donnent de plus en plus souvent raison aux associations.

Dans leurs ordonnances, les tribunaux administratifs justifient la suspension ou l’annulation des arrêtés pour les motifs suivants :

  • Insuffisance de démonstration de dégâts
  • Illégalité destruction « petits » blaireaux
  • Défaut de recours à des mesures alternatives à l’abattage
  • Insuffisance de justifications dans la note de présentation
  • Méconnaissance de l’état des populations de blaireaux
  • Défaut de fixation d’un nombre maximal d’animaux susceptibles d’être prélevés
  • Irrégularité de la convocation des membres de la CDCFS
  • Risque sanitaire lié à la tuberculose bovine
  • Illégalité de l’article R.424-5 du code de l’environnement
  • Non respect de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique
  • Maturité sexuelle des petits non effective
  • Insuffisance de démonstration de dégâts aux infrastructures

SUR LE FOND : 

  • Suite aux recours des associations, de plus en plus de départements reconnaissent l’illégalité des périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau et ne les autorisent plus.
  • Cette pratique, appelée « vénerie sous terre », est particulièrement barbare et cruelle. Elle inflige de profondes souffrances aux animaux puisqu’elle consiste à acculer les blaireaux dans leur terrier à l’aide de chiens, puis, pendant plusieurs heures, à creuser afin de les saisir avec des pinces. Les animaux, dans un état de stress très important, sont ensuite achevés à la dague.
  • La vénerie sous terre met en danger les chiens qui sont envoyés dans les terriers et qui peuvent être blessés, répandre des zoonoses ou être tués par les animaux sauvages qui se défendent d’une agression extérieure. D’ailleurs, la Suisse a interdit cette pratique dans le but de protéger les chiens.
  • La vénerie sous terre n’est pas sans conséquences pour d’autres espèces sauvages. En effet, une fois l’opération terminée, les terriers, souvent anciens, se trouvent fortement dégradés. Or ces derniers sont régulièrement utilisés par d’autres espèces, dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne, comme le Chat forestier (Felis silvestris) pour les départements concernés ou des chiroptères lorsque certaines espèces sont en phase d’hibernation pendant la période de septembre/octobre à fin avril : « Le Petit rhinolophe hiberne dans des gîtes souterrains (mines, caves, sous-sols ou même terriers de Renard ou de Blaireau) »source : Atlas des Mammifères de Bretagne éd. 2015.
  • Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »

À PROPOS DU BLAIREAU :

  • Les populations de blaireaux sont fragiles et souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.
  • Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».
  • La dynamique des populations de blaireaux est extrêmement faible (moyenne de 2,3 jeunes par femelle et par an).
  • Cette espèce n’est jamais abondante (mortalité juvénile très importante (de l’ordre de 50% la 1ère année).
  • Une mortalité importante de blaireaux est liée au trafic routier.
  • Les opérations de vénerie peuvent affecter considérablement les effectifs de blaireaux et peuvent entraîner une disparition locale de cette espèce.
  • Les dégâts que le blaireau peut occasionner dans les cultures de céréales sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt. Selon l’Office National de la Chasse ONC bulletin mensuel n° 104 : « Les dégâts que peut faire le blaireau dans les cultures ne sont gênants que très localement (…) Et il suffit de tendre une cordelette enduite de répulsif à 15 cm du sol pour le dissuader de goûter aux cultures humaines. »
  • En ce qui concerne les éventuels dégâts causés sur les digues, routes ou ouvrages hydrauliques par le creusement des terriers, la régulation du blaireau a montré son inefficacité, voire même un effet contre-productif du fait de la place libérée par l’animal éliminé qui est très vite occupée par un autre individu.
  • Une méthode simple et pérenne consiste à utiliser des produits répulsifs olfactifs sur les terriers posant problème, ceci accompagné de la mise à disposition à proximité de terriers artificiels. Les avantages de cette solution sont que les animaux continueront d’occuper un territoire sur le même secteur et ne permettront pas l’intrusion d’un nouveau clan. (source : LPO Alsace)

À PROPOS DES AUTRES ESPÈCES :

  • L’agrainage du sanglier devrait être interdit. Alors qu’il est mis en place pour maintenir les sangliers dans le domaine forestier, l’agrainage a pour effet de fournir de la nourriture aux sangliers et d’augmenter le nombre de portées par an, en augmentant sa population et donc le risque sur les cultures.
  • La chasse à la marmotte est une chasse de loisirs totalement inutile, à laquelle vous devriez renoncer. Le tableau de chasse 2024 montre qu’aucune marmotte n’a été prélevée. Ce serait un signal positif d’en interdire la chasse.
  • Vos projets d’arrêtés permettent la chasse d’espèces en déclin ou dont les effectifs sont très faibles. Si je salue l’interdiction de chasser le lagopède alpin, je considère que vous devriez interdire la chasse de la perdrix grise, de la bécasse des bois, du lièvre, du mouflon, de l’isard, du faisan et de la perdrix rouge, tout comme l’interdiction de relâcher des animaux issus d’élevages et qui pourraient être responsable d’une pollution génétique et de transmission de maladies. Relâcher des animaux nés dans des élevages pour le simple plaisir de les chasser est une totale aberration à laquelle il faut mettre un terme immédiatement.
  • L’ouverture anticipée de la chasse du renard est une tradition qui montre que les chasseurs ne comprennent rien à la régulation des espèces. Le renard est un prédateur naturel de nombreux rongeurs qui s’attaquent aux récoltes. Abattre des renards contribue à faire exploser les populations de rongeurs. Il est donc totalement aberrant de permettre une ouverture anticipée de la chasse du renard. Si les chasseurs défendaient l’intérêt général plutôt que leurs intérêts particuliers, ils s’opposeraient à cette ouverture anticipée.
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53 réflexions au sujet de « Pyrénées-Atlantiques jusqu’au 29 avril 2025 : consultation publique sur 13 arrêtés relatifs à la chasse, »

  1. Avis défavorable. Le déterrage des blaireaux et la vènerie sus terre ne servent qu’à amuser ceux qui prennent plaisir à tuer. Avis défavorable.

  2. Hier soir, vers 23 heures, rentrant chez moi, j’ai eu le plaisir de croiser un. jeune blaireau en compagnie … d’un chat. Tous deux cheminaient tranquillement, tout à leur découverte du territoire et de ses senteurs. Alors évidemment, la beauté de cette rencontre paisible ne peut se conjuguer avec des autorisations de chasse qui n’ont aucun intérêt et aucun sens. Les blaireaux sont nécessaires aux écosystemes et doivent être protégés, particulièrement au printemps.

  3. Avis défavorable : Chasser et tuer les blaireaux n’ont aucun intérêt si ce n’est contenter le sadisme de ceux qui participent à ce massacre. Les blaireaux ne provoquent pas de dégats importants comme les “chasseurs” veulent le faire croire pour se livrer à leurs bas instincts de massacreurs.

  4. Avis très défavorable. Ces animaux ne causent pas de dégâts particuliers, et tout ce cirque ne vise qu’à contenter des tarés de chasseurs à qui la surface ne suffit plus. Quand viendront-ils nous traquer à la cuisine ????

  5. Avis très défavorable. Les blaireaux ne sont pas nuisibles ! Quand à la tuberculose bovine, en Angleterre on a tué quasiment tous les blaireau et la tuberculose a continué de sévir. Quand aux blaireaux humains, ceux qui portent un fusil, tirent sur des cyclistes, chassent dans nos jardins, et coupent les clôtures de nos chevaux, là, on pourrait peut-être réfléchir .

  6. Il serait temps, vu l’état de la planète et du monde vivant d’arrêter de massacrer les animaux sauvages. L’humain ne comprend pas la nature et son fonctionnement. Tout est lié, tout est nécessaire et utile. Les blaireaux font partie de l’harmonie de la vie, l’humain peut-être pas.

  7. Savez vous que nous sommes au 21ème siècle et que la biodiversité recule de façon dramatique et inéluctable !
    Le plaisir de tuer me semble répréhensible !
    Interdisez cette chasse et toutes les chasses d’ailleurs. le Loup s’occupera de réguler !

  8. L’ instinct meurtrier de certains humains m” attriste et me révolte. Les espaces naturels protégés nous montrent que l’ équilibre du vivant se fait naturellement sans intervention humaine.

  9. Avis défavorable.
    L’ instinct meurtrier de certains humains m’ attriste et me révolte. Les espaces naturels protégés nous montrent que l” équilibre du vivant se fait naturellement sans intervention humaine.

  10. Le déterrage des blaireaux et la vènerie sous terre ne servent qu’à amuser ceux qui prennent plaisir à tuer. Avis complètement défavorable ! Interdiction pure et simple.

  11. Avis complètement défavorable ! Interdiction pure et simple. Le déterrage des blaireaux et la vènerie sous terre ne servent qu’à amuser les sadiques qui prennent plaisir à torturer et à tuer.

  12. Quand on sait qu’actuellement 2 hommes fous et pervers jouent avec le devenir des populations terriennes sans aucun respect où seule la notion de pouvoir et l’appât du gain n’ont d’intérêt, il est urgent que l’HOMME prenne conscience que toutes formes de vie sur la Terre méritent également le respect. Sans eux, l’homme ne serait rien !
    La chasse est un honteux privilège hérité de la révolution !

  13. Avis très défavorable. Les blaireaux ne sont pas nuisibles ! Quand à la tuberculose bovine, en Angleterre on a tué quasiment tous les blaireaux et la tuberculose a continué de sévir. Quand aux blaireaux humains, ceux qui portent un fusil, tirent sur des cyclistes, chassent dans nos jardins, et coupent les clôtures de nos chevaux, là, on pourrait peut-être y réfléchir .

  14. A force d’éliminer tous les “nuisibles” , c’est lui-même que l’humain dans son inconscience/ignorance finira par éliminer. Le plus difficile à accepter est le feu vert que donnent trop souvent les préfectures à ces tueries. Ces énarques n’ont-ils donc reçu aucune formation scientifique relative à la biodiversité? Même les cours de SVT de leur adolescence ont-ils été oubliés? Ambition/ cynisme quand vous nous tenez…

  15. Madame, Monsieur,

    Je tiens à exprimer ma plus grande opposition à la proposition de prolonger la période de vénerie sous terre du blaireau. Cette pratique est non seulement inutile, mais elle est également d’une grande cruauté envers les animaux.

    La vénerie sous terre, en particulier la chasse au blaireau, consiste à harceler et à tuer un animal qui se trouve dans un état de vulnérabilité extrême, au plus profond de son terrier. Cela constitue une forme de souffrance prolongée et insoutenable pour l’animal, qui n’a aucune échappatoire. Les méthodes employées par les chasseurs ne sont ni humaines ni éthiques, et cette pratique semble contraire aux principes de respect de la vie animale que nous devrions défendre dans notre société moderne.

    Au-delà de la souffrance infligée au blaireau, il est également crucial de s’interroger sur l’utilité réelle de cette chasse. Dans un contexte où les enjeux environnementaux et la préservation de la biodiversité sont primordiaux, la chasse sous terre semble être une pratique dépassée et en décalage avec les objectifs de conservation de la faune. La régulation des populations d’animaux ne doit pas passer par des méthodes cruelles, mais par des approches plus respectueuses, basées sur la compréhension de l’écosystème et sur des solutions durables.

    De plus, la vénerie sous terre suscite un profond malaise chez une grande partie de la population, qui rejette fermement la brutalité de cette pratique. Dans un monde où la conscience écologique et le respect des droits des animaux sont de plus en plus au cœur des préoccupations, il est impératif que des décisions politiques responsables soient prises pour interdire ces formes de chasse barbares.

    Je vous invite donc à ne pas prolonger cette période de vénerie sous terre du blaireau et à réfléchir à des solutions plus respectueuses de notre faune sauvage et de notre environnement.

    Je vous remercie de l’attention que vous porterez à cette question cruciale, et espère que vous prendrez en considération les voix de ceux qui s’opposent à cette pratique dégradante et inhumaine.

    Respectueusement,
    Antonio Picozzi

  16. Avis défavorable, tuer ne devrait pas être un loisir.

    Les blaireaux ne sont en rien nuisibles, terme auquel on les associe uniquement pour se donner le droit de les tuer.

  17. Absolument défavorable aux arrêtés concernant le déterrage des blaireaux qui tout au contraire d’être des animaux nuisibles apportent leur contribution à l’équilibre de la biodiversité dans les territoires où ils sont implantés.
    La vénerie sous terre est une pratique insupportable de cruauté indigne d’êtres qui se disent intelligents et civilisés.
    Aucun de ces arrêtés ne doit recevoir un début d’exécution, ce serait une infamie.

  18. Avis défavorable. Chasse inutile, injustifiée, et cruelle.
    « L’homme est la seule créature qui refuse d’être ce qu’elle est.

    Il vénère un Dieu invisible et massacre une nature visible, sans savoir que cette nature qu’il massacre est ce Dieu invisible qu’il vénère. »

    Hubert Reeves (1932-2023) astrophysicien, vulgarisateur scientifique et écologiste

  19. Contre les tortures infligées aux blaireaux par des malades qui prennent plaisir à tuer des animaux forts utiles aux équilibres de la faune. Une aide précieuse pour limiter les insectes qui détruisent les cultures. Le blaireau est essentiellement un insectivore. Dans le jardin, à la récolte des pommes de terre, j’en ai surpris retournant la terre pour magner les larves d’hannetons ou dans la prairie, déterrer et manger des guêpiers, … Je pourrai multiplier les exemples alors que l’on respecte simplement la vie. La nature n’en peu plus, les espèces disparaissent la chasse et les pesticides en sont les responsables. Il est plus que temps d’en prendre conscience au premier chef les responsables politiques et administratifs qui ne respectent pas les avis des enquêtes publiques.

  20. Je suis pour la cohabitation humains & blaireaux. Posons-nous au cas par cas la question, en conscience, de la régulation de l’une ou l’autre espèce. Nous nous rendrons alors compte que les plus grandes invasions de “nuisibles” viennent de l’activité humaine.
    Alors regardons d’abord nos moeurs, nos erreurs, nos appétits démesurés pour rétablir l’équilibre du vivant.

  21. Avis DEFAVORABLE – L’argument de régulation est un prétexte là où l’humain a complètement dérégulé la nature et la biodiversité dans son ensemble avec en plus, une diminution catastrophique de territoires d’animaux. La nature se régule très bien toute seule si on la respecte. Réapprenons à vivre avec les animaux et respectons leurs espaces.

    Pour ceux qui aiment la chasse, pourquoi ne pas faire comme les allemands : une chasse avec un leurre qui ne génère ni souffrance ni mort ! Plutôt que de semer de la violence et de la torture… avec un choc en retour collectif à terme car il y a des lois universelles. Pourquoi semer la mort plutôt que de protéger la vie ? Et le retour de toute cette violence avec le passage à l’acte sur l’humain (Rapport international de One Voice “Le Lien”) ?
    On pénalise ceux qui tuent. Mais pourquoi la chasse fait exception ?
    Et si les tueurs ressentaient dans tous leurs corps ce que ressent l’animal (Film “Powder”).
    Société profondément malade, traumatisée et zombie qui traite l’animal avec indifférence, voir mépris, comme s’il ne ressent rien, pour se défouler, aussi pour se prouver quoi à soi-même par rapport à … ? Connaissez-vous la citation de Gandhi ?
    La façon dont un individu traite un animal (blaireau ou autre) en dit long sur son regard, son manque de conscience et de sensibilité au vivant.
    Donc, STOP A LA CHASSE – FOUTEZ LA PAIX AUX BLAIREAUX
    Les animaux n’ont pas à être “utiles” ou “inutiles” aux yeux des humains pour avoir le droit essentiel de vivre libres et en paix sur la même terre que les humains. Et les nuisibles sont trop souvent ceux qui pointent le doigt sur eux.

  22. Avis très défavorable. Les blaireaux font partie de la biodiversité et les soi-disant dégâts qu’ils provoquent ne sont pas prouvés. Pourquoi tenir compte de l’avis des chasseurs qui ne pensent qu’à massacrer et pas de celui des scientifiques ? Et pourquoi encore autoriser la vénerie sous terre qui n’est que du sadisme inadmissible de nos jours ?

  23. Que les chasseurs arrêtent de contribuer à ce monde de mort et de souffrance ! La solution ( à quel problème au fait dans ce cas ?) est toujours de tuer, tuer encore et encore …

  24. Avis défavorable à tous ces arrêtés. le vénerie sous terre est une activité indigne qui déshonore ceux qui la pratiquent. Elle n’a plus l’excuse du sport ni de l’excitation de la chasse. C’est une exécution pure et simple, pour le seul plaisir de donner la mort, sous terre d’une famille animale qui ne fait de mal à personne.

  25. M. le préfet de Pyrénées Atlantiques, puissiez-vous émouvoir en voyant un blaireau sortant de son terrier, ou examinant des blairotains jouer dans un rayon de soleil, et la mère d’une toute petite portée aux yeux fermés, plutôt que des bagarres sanglantes entre les dents d’une pince tenue par un chasseur costaud et par un Milou hargneux. Le blaireau n’est pas nuisible, ils ne propagent pas de nombreux petits qui ne survivent pas.

  26. Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».

  27. Concernant les 13 projets d’arrêtés préfectoraux relatifs à la chasse pour la période 2025/2026, dans les Pyrénées-Atlantiques, mon avis est DEFAVORABLE.
    – En ce qui concerne la vénerie sous terre, il faut reconnaître que les dégâts reprochés aux blaireaux ne sont pas démontrés. Il s’agit d’un argument sans nécessité pour l’environnement et qui est avancé pour tenter de réguler leur population déjà peu élevée.
    – La période complémentaire de vénerie sous terre réclamée par les chasseurs correspond à celle de l’élevage des jeunes. Or, les derniers, même dans des conditions normales de quiétude, sont très fragiles. Beaucoup ne survivent pas à leur
    première année.
    – La vénerie sous terre est une chasse d’une cruauté atroce. Comme un animal sauvage a la même capacité à ressentir la douleur qu’un animal domestique, pourquoi le chasseur qui torture une famille de blaireaux pendant des heures n’est pas poursuivi par la justice alors que le propriétaire d’un chien faisant preuve de cruauté envers celui-ci sera appelé devant les tribunaux.
    – Heureusement, beaucoup de pays d’Europe ont déjà interdit la vénerie sous terre à cause de sa sauvagerie indescriptible alors que les chasseurs français la pratiquent comme un divertissement.

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