Ce dimanche à 15h réunion publique à la Mairie de St Didier en Velay pour la préservation de la zone humide de Champdolent

Bonjour les amis de la nature, des rivières et des milieux humides

Ce dimanche à 15h une réunion publique à la Mairie de St Didier en Velay s’annonce « chaude » pour la préservation de la zone humide de Champdolent menacée par des travaux d’une route et d’un stade.

L’association Sauvegarde Environnement qui organise la projection-débat a besoin de tous les soutiens.

Le REN 43 et SOS Loire Vivante seront présents (j’y serais et non Corinne comme l’annonce le tract), mais ce n’est évidemment pas suffisant. On a besoin de tout le monde, alors dimanche pour remplacer la promenade d’après repas, venez vous informer et demander de repenser le projet d’aménagement du site !

Ci-après pour info le message du Président Gérard Cabut qui a été adressé aux élus locaux (commune et comcom)
Contactez moi pour toute info 06 14 36 43 45
A dimanche ? Merci de diffuser l’info autour de vous.

Simon Burner
Directeur SOS Loire Vivante-ERN France (European Rivers Network) 04 71 05 57 88

Campdolent

Au nom de notre association Sauvegarde Environnement, je vous invite à assister et à participer à la projection débat le dimanche 25 février à 15h en mairie dans le cadre de la journée mondiale des zones humides, ayant pour titre “chez nous Champdolent menacé“, avec la participation de SOS Loire Vivante et du REN43,

Les zones humides sont un patrimoine précieux par la biodiversité qu’elles abritent et les fonctions naturelles qu’elles remplissent gratuitement, y compris pour notre eau potable, d’où cette “journée mondiale des zones humides”.

Cette zone concerne les deux communes de St Didier et St Victor, zone humide constituée des sources de la Genouille, qui se jette dans la Semène, participant donc à l’alimentation en eau potable de St Didier et La Séauve, et, bien qu’elle recèle une biodiversité remarquable, elle n’a jamais bénéficié d’aucun classement ni protection

Elle a fait l’objet de plusieurs études depuis 1990: une étude par une botaniste universitaire réputée, auteure du guide de la flore de la Hte Loire, une par la faculté des sciences de St Etienne, préconisant d’en faire un lieu de reproduction de plantes rares des milieux humides, et d’y créer un vrai parcours botanique et pédagogique, et d’autres par des bureaux d’études en environnement, avec plusieurs autres préconisations.

Pourtant cette zone a été oubliée, méconnue, ignorée, voire méprisée, et est maintenant menacée, nous souhaitons donc engager enfin un  vrai débat sur son avenir, et notamment sur le projet de déplacement/reconstruction prochain du stade de St Victor (+ parkings, + vestiaires, douches, WC sur une source!) , tout à fait incompatible avec un vrai projet naturaliste pour toute cette zone, et pour un stade à 3 kms du bourg ne répondant même pas aux besoins et commodités des habitants de St Victor, sans parler du coût des transports y compris pollutions: nous nous ne pouvons que nous opposer fermement à ce projet. Les communes de St Didier et St Victor pourraient au contraire facilement, très utilement et à peu de frais suivre les exemples des communes de plus en plus nombreuses qui classent leurs zones humides, les protègent, y achètent même des parcelles (contrairement à St Didier!!!), y replantent parfois des feuillus, y créent de vrais parcours botaniques, en font des lieux d’expérimentation scientifique et de pédagogie, projets incompatibles avec un stade de foot, au grand profit de l’image de ces communes, ce que nous évoquerons lors de cette séance…

J’ajoute, qu’outre ces aménagements prévus à Champdolent, la forêt de Bramard va être “impactée” par la création de la nouvelle zone des Grangers près de St Just, et qui sait bientôt d’autres choses vont “sortir des cartons”? On a refusé à notre association la consultation de l’étude de valorisation du bois de Bramard faite en 2012 pour le compte de la communauté de communes, on peut comprendre pourquoi car son objet ne peut que laisser penser que parmi les scenarios envisagés d’autres projets vont bientôt surgir. Il n’est plus possible de continuer à sacrifier cette forêt…

Je souligne enfin qu’à l’heure de la 6ème grande extinction des espèces, au moment de la nouvelle récente mise en garde alarmante signée par 15 364 scientifiques de 184 pays, et alors que plus des 2/3 des zones humides ont disparu , devant ces enjeux majeurs qui nous concernent tous, les communes ont un rôle primordial à jouer, ne passons pas à côté, ce n’est pas un luxe, c’est une urgence pour tous

Voir enfin cet article dont: “La vérité, c’est que renverser la courbe de destruction des zones humides exige le courage de changer nos politiques”: relèverons-nous ce défi?

Bien cordialement,

Gérard Cabut

LPO Franche-Comté lance une campagne de financement participatif

Nous lançons aujourd’hui une campagne de financement participatif afin de compléter notre budget pour le Programme Régional de Conservation des Espèces « Oiseaux des zones humides agricoles » que nous avons initié en Région depuis 2011. Du fait d’une baisse de nos financements mais surtout, en raison des secteurs d’intervention de plus en plus importants et de l’augmentation des agriculteurs partenaires, nous avons besoin d’étoffer notre budget afin de mettre en place les mesures de protection adéquates.

Nous faisons ainsi appel à votre générosité afin de poursuivre nos missions de suivis et de protection des nichées de ces espèces menacées que sont le Vanneau huppé, Courlis cendré, Tarier des prés, Pipit farlouse, Marouette ponctuée, Râle des genêts..

Votre soutien est précieux à cette étape de l’aventure !

Vous êtes convaincus et souhaitez faire un don?  Il suffit de cliquer ici : https://www.helloasso.com/associations/lpo-franche-comte/collectes/un-coup-de-main-pour-les-oiseaux-des-zones-humides-agricoles.

La LPO Franche-Comté, compte sur vous et vous remercie grandement!

____________________________________

LPO Franche-Comté Maison de l’environnement de Franche-Comté
7 rue Voirin – 25000 Besançon
Tél. : 03.81.50.43 10
http://franche-comte.lpo.fr

Sondage d’opinion ; chasse au renard / Opinion poll : foxhunting …

 
Personnellement en faveur de la chasse au renard, le Premier ministre britannique Theresa May a renouvelé son engagement de voter librement pour renverser l’interdiction de la chasse au renard. Une activité controversée, qui est illégale depuis 2004 et la législation introduite par le gouvernement de Tony Blair.
Personally in favour of fox hunting British PM Theresa May has renewed her pledge to hold a free vote on overturning the ban on fox hunting.a controversial activity, which has been illegal since 2004 after legislation was introduced by Tony Blair’s Labour government.
Je viens de voter sur ce sondage, qu’un ami m’a envoyé. Peut-être que vous aussi voudriez faire ressentir votre point de vue …
Devrait-il y avoir une interdiction de la chasse au renard? Oui ou non
I’ve just voted on this poll, which a friend sent me. Perhaps you too would like to make your view felt …. 
Should there be a ban on fox hunting ? Yes or no …

Déni de justice, déni écologique, Ségolène Royal autorise la chasse aux oies après la date de fermeture officielle !

oies En pleine période de froid, et à quelques jours seulement de la fin de la saison cynégétique, plusieurs pays européens ont déjà fermé la chasse. Mais pas la France qui continue de chasser des oiseaux affaiblis et affamés dans de nombreux départements.
Plus fort encore, la Ministre Ségolène Royal déclare à l’Assemblée nationale le 25 janvier que les oies pourront être chassées… dix jours de plus après la fermeture du 31 janvier ! Et ce au mépris de la règlementation.
Les décisions des Ministres français de l’environnement d’autoriser la chasse aux oies après le 31 janvier sont annulées depuis près de 20 ans par le Conseil d’État. Le Commissaire Européen Vella a répondu clairement aux questions de Madame Royal par courrier en date du 13 mars 2015 que les conditions de dérogation prévues par la Directive Oiseaux pour chasser les oies au-delà de la période légale de chasse n’étaient pas réunies dès lors que les prélèvements s’effectueraient alors sur des populations en migration de retour vers les sites de nidification. Les études scientifiques confirment le début des migrations dès la fin de la deuxième décade de janvier.
Ce n’est pas un problème pour la Ministre française en charge de l’écologie qui déclare dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale ce mercredi 25 janvier que, compte tenu du fait qu’un arrêté de prorogation de la période de chasse serait illégal, elle donnera des consignes orales pour ne pas verbaliser les braconniers jusqu’au 10 février !
http://videos.assemblee- nationale.fr/direct.4606002_ 5888ad55a5ea4

Cette invitation au non-respect du droit est également synonyme de mépris de la Cour Européenne de Justice qui poursuit déjà la France pour le braconnage constant des bruants ortolans !
Madame Ségolène Royal cède une fois de plus au lobby cynégétique. Pourtant la période de chasse en France est la plus longue d’Europe (plus de 6,5 mois de l’année) et s’exerce sur le nombre d’espèces le plus élevé en Europe : 90 espèces dont 64 d’oiseaux, pour des prélèvements annuels de 25 à 30 millions d’oiseaux. A noter qu’une vingtaine d’espèces chassées souffrent d’un mauvais état de conservation, inscrites sur les listes rouges européennes voire mondiales pour deux d’entre elles.
Officialiser le braconnage n’est pas compatible avec un État de droit. C’est d’autant plus choquant lorsque l’État français prétend être exemplaire pour la conservation de la biodiversité au lendemain du premier conseil d’administration de l’Agence française pour la biodiversité. La LPO a introduit un recours indemnitaire contre le Ministère en charge de l’écologie en août 2015 auprès du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, pour non-respect successif des décisions du Conseil d’État. Suite à cette nouvelle affaire, la LPO demande aux avocats spécialisés d’étudier la possibilité de poursuivre Madame Royal en responsabilité pénale, détachable de sa fonction ministérielle.
Contacts presse
LPO France
Allain Bougrain Dubourg /président LPO France

Le Tro Breizh Marées vertes 2016

Le Tro Breizh Marées vertes 2016
est organisé par 5 des associations de
la Coordination Verte et Bleue*
qui combattent la prolifération des algues vertes sur les plages et des algues bleues dans les plans d’eau douce en Bretagne.

Ces associations participent activement au Plan Algues Vertes, militent pour le changement des pratiques agricoles, seule condition pour sortir des marées vertes et des pollutions associées, de la source à la mer.

http://coordinationverteetbleue.blogspot.fr/

TRO-BREIZH MAREES VERTES 2016

Cet été 2016, des associations de la Coordination Verte et Bleue vous invitent à une Pause Radio à partir de 14h00 sur une des plages concernées par les marées vertes
avec la re-diffusion du reportage radiophonique d’Inès LERAUD

Algues Vertes le déni
dans le “Journal Breton” épisodes 7 & 8
des 19/05 et 10/06/2016
de l’émission “Les pieds sur terre” sur France-Culture
Derrière le décor :

L’été en Bretagne, l’air tonique, la mer vivifiante,
la campagne pittoresque, les rivières poissonneuses….

L’air ? Pas si pur….
Il est souvent chargé de gaz toxiques, tels que l’ammoniac (NH3) des lisiers et fumiers aux abords des élevages. les pesticides épandus sur les cultures, sans oublier l’hydrogène sulfuré (H2S) des algues vertes en décomposition sur les plages.

La mer ? Pas si propre…
La qualité des eaux de baignade est suivie par l’Agence Régionale de Santé qui peut fermer la plage en cas de contamination bactériologique (drapeau violet). La pêche à pied des coquillages est très souvent interdite à cause de la présence de toxines dans le phytoplancton. Les ramassages répétés d’algues vertes contribuent à la disparition du sable, à l’appauvrissement de la biodiversité de l’estran, remplacée par les macro-déchets plastiques !

La campagne ? Pas si belle…
La beauté du bocage laisse place à des océans de maïs, avec une terre lessivée et acidifiée, stérilisée par les épandages d’engrais et de pesticides.

Les rivières ? Pas si vivantes….
Les truites et les saumons sauvages se sont fait rares, les taux de nitrates ont augmenté vertigineusement depuis les années 70. Aujourd’hui, beaucoup des eaux destinées à la consommation humaine dépassent 25mg/l, le seuil souhaité par l’Organisation Mondiale de la Santé. En été, dans les rivières, les canaux et les plans d’eau, la baignade, les sports nautiques et la pêche sont de plus en plus souvent interdits à cause de la prolifération des algues bleues (nommées ”fleurs d’eau d’algues bleu-vert” par nos cousins du Québec : trop de phosphore et parfois, aussi, d’azote…).

Pour retrouver des plages sans marées vertes, il faudrait d’après tous les scientifiques descendre les taux de nitrates à 10mg/l.

C’est possible, avec mois d’animaux à l’hectare, des systèmes herbagers, des exploitations en agriculture biologique pour des produits de qualité qui préservent la santé de tous.

Un mort pour rien ?

A Binic, en Côtes d’Armor, le 22 juillet 2009, Thierry MORFOISSE, dans le cadre de son travail et lors de son 3ème transport d’algues vertes en putréfaction, décède au volant de son camion : il effectuait ce travail sans aucune protection sanitaire !

A l’époque, le Président du Syndicat de traitement des ordures ménagères de Launay-Lantic informe immédiatement le Préfet et le Procureur de la République des circonstances du drame… Tout de suite, c’est le déni : pas question d’établir de lien entre la toxicité des algues en putréfaction et le décès de Thierry MORFOISSE… Reste ensuite à une justice peu regardante de refuser d’ouvrir un procès au motif que la victime serait morte d’un infarctus du myocarde. Depuis, le dossier s’enlise et sa fille, Carolanne, demande que la mort de son père soit reconnue comme accident du travail.

Pour autant, les mêmes administrations préfectorales, depuis l’accident mortel de Thierry MORFOISSE, obligent les ouvriers qui ramassent et transportent les algues vertes à être désormais, dans des cabines fermées, préssurisées et être équipés de masques et de détecteur du gaz mortel : l’hydrogène sulfuré… Si ce règlement avait été appliqué avant, Thierry serait-il mort ?

Et les juges balayent d’un revers de manche tout ce qui dément ce déni : refus répété d’une contre-expertise sur la cause du décès de Thierry Morfoisse; refus de prendre en compte l’hydrogène sulfuré retrouvé dans les échantillons sanguins de la victime; refus de replacer cette mort dans le cadre des nombreuses autres intoxications humaines et animales de même nature. Etrange enquête où on semble vouloir en savoir le moins possible sur les causes du décès de Thierry MORFOISSE…
Malgré tout, nos associations soutiennent la famille de la victime. La bataille juridique se poursuit ! Tout sera fait pour que cette mort soit reconnue comme un accident du travail.

La politique du déni, voudrait bien étouffer le dernier cri que Thierry MORFOISSE hurlait au téléphone avant sa mort :

« J’en ai marre des algues, putain d’algues ! »

Mardi 9 août FOUESNANT Plage de Cap Coz Baie de la Forêt
Mercredi 10 août DOUARNENEZ Plage du Ris Baie de Douarnenez
Jeudi 11 août PLESTIN Plage de Saint Efflam Baie de Lannion
Vendredi 12 août PLENEUF Plage de Val André Baie de Saint Brieuc

* Association de Sauvegarde du Pays Fouesnantais (ASPF)
Baie de Douarnenez Environnement (BDZE) !
Halte Aux Marées Vertes !
Sauvegarde du Trégor !
Sous le Vent les Pieds sur Terre !
Comité de soutien à la famille Morfoisse !
Avec André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, auteurs du livre les marées vertes tuent aussi

le PDF est visible à l’adresse :

chanter et danser “la ronde autour du sable” les 7 et 14 août, plage de Tresmeur Trébeurden à 15h30.

Faire le plus grand cercle possible en dansant et en chantant.

La ronde autour du sable (chanson)

Refrain
C’est le chant du « Peuple des Dunes »
Ancré dans la baie de Lannion ;
Nous dansons chantons et foulons
Notre sable est notre fortune.

1 Au fond de la baie de Lannion
Vivent des poissons par millions,
Qui sur le sable coquillier
Font la nique au groupe Roullier.
R
2 Il a fallu des millénaires
Pour faire le sable coquillier.
Pour saccager le fond d’la mer
Il suffit de quelques journées.
R
3 Que s’rait la terre de nos enfants
Si nous laissions faire aujourd’hui ?
Que pens’raient-ils de leurs parents
Si l’paysage était détruit ?
R

4 Les alevins et les lançons
Nag’nt sur la dun’ sous-marine,
Et ils composent des chansons
Contre le vol et la rapine.

R
5 Protégeons la faune et la flore
Contre les marchands de la mort,
Car si les sabliers arrivent
Tout partira à la dérive.

R
6 Si des bateaux aspirent le sable
La blessure s’ra inguérissable.
« Peuple des Dunes » restons unis
Contre la Can et ses profits.

R C’est le chant du « Peuple des Dunes »
Ancré dans la baie de Lannion
Nous dansons chantons et foulons
Notre sable est notre fortune

Béatrice et Yann sur la musique d’Alain Renon, an dro
sablecitoyen@gmail.com
Nous vous invitons à chanter et danser ce texte ci-dessus “La Ronde autour du sable”

Communiqué coordination stop Bure

Cigéo / BURE : 3 km de long encerclant 140 ha de forêt, le mur de l’échec absolu

L’Andra s’emmure, l’Etat cautionne des travaux illégaux, le Tribunal refuse de juger sur le fond.

La Coordination Burestop et les opposant-e-s en lutte dénoncent la surdité et l’aveuglement dont font preuve les promoteurs de l’enfouissement des déchets nucléaires. Ils appellent en urgence à la raison : le projet de méga-poubelle nucléaire doit être abandonné, avant qu’il ne soit trop tard.


Le mur de l’impasse
L’Andra revendique aujourd’hui l’entière propriété du bois Lejuc, pourtant objet d’un recours juridique. Elle y a débuté, sans autorisation, le projet Cigéo. Une forte mobilisation a réuni près de 400 personnes ce week-end à Bure pour réinvestir celui-ci. En urgence, elle emmure 140 ha de forêt.
Ce mur est le symbole de l’impuissance de l’ANDRA à convaincre et, au-delà, d’un enjeu énorme. A Bure se joue l’avenir -illusoire- d’une filière nucléaire en faillite.

Cigéo, un projet assis sur illusions, truquages et déficit démocratique majeur
Faux “labo” de recherche géologique, fausse “phase pilote”, négation des risques majeurs connus et reconnus de l’enfouissement, dissimulation de la ressource géothermique locale, incapacité à prouver la fiabilité du stockage nucléaire souterrain, effondrement d’une galerie sans explication, impossibilité à avancer un chiffrage fiable, débats publics bidon, loi truquée, achat des consciences, pression foncière, nucléarisation imposée d’un territoire, non-consultation, campagnes de désinformation, acquisition contestée de la forêt de Mandres, répression… autant de taches indélébiles qui exigent un abandon en urgence du projet. Et autant d’éléments qui attisent une colère légitime.

Retour à la case départ, l’échec de l’Etat
L’opposition est inchangée, 30 ans après les premières tentatives pour enfouir en France. Les pouvoirs publics sont totalement sourds et aveugles : études scientifiques indépendantes ; milliers de pétitions et de manifestations, recours juridiques tentant en vain de faire reconnaître les illégalités avérées. Laisser croire que la récente loi donne toute latitude à l’Andra, et valide le lancement de Cigéo, est d’une imprudence folle.

Impossible de murer l’opposition et de contester sa totale légitimité
La mobilisation s’amplifie aujourd’hui et rallie de nombreuses personnes de tous les horizons sur le terrain. Elle est d’une légitimité incontestable, appuyée sur réflexion globale sur le monde, compréhension des rouages des systèmes à bout de souffle, préparation active de l’avenir.
L’Etat doit prendre ses responsabilités, avant qu’il ne soit trop tard. Envoyer tout récemment gardes mobiles, vigiles, pelleteuses et engins de destruction dans la forêt, pour faire taire les porteurs de messages d’alerte est la pire des réponses : stop !

informations sur la réalité nucléaire de la rade de Brest pendant fêtes maritimes

Les fêtes maritimes de Brest, c’est à chaque fois plus de 500 000 visiteurs. Ce sont pour la plupart des concitoyens venant de toute la France qui, pour beaucoup aussi, ignorent l’existence de la base atomique de l’île Longue et de son arsenal nucléaire que pourtant l’on continue d’entretenir à grands frais en leur nom.

Pour nous, associations pacifistes et anti-nucléaire, c’est une occasion unique d’information du public sur la réalité nucléaire de la rade de Brest et de sensibilisation à la nécessité du désarmement atomique.

Nous concentrerons notre action d’information sur les vendredi 15 et samedi 16 juillet. Nous avons besoin pour ces deux jours de volontaires

                               de 10 heures à midi pour distribuer un dépliant d’information sur les parcours menant aux portes d’accès à l’enceinte de la fête,

                                      (Sur 2 lieux de distributions)

                               de 18h à 21heures pour tenir un point d’information au niveau des escaliers du cours d’Ajot 

Par ailleurs nous recherchons des hébergements pour la nuit du vendredi au samedi pour les camarades qui viendront de l’extérieur nous aider sur ces deux jours (a)

Merci d’indiquer sur le framadate joint vos disponibilités sur ces deux jours. Plus nous serons nombreux et plus notre action d’information sera percutante.

Voici le lien pour s’inscrire pour les journées des 15 & 16 juillet  : Cliquer sur le lien FRAMADATE ci-dessous :

                                    https://framadate.org/B9jicgVP6DIsal3j

Le collectif Brest 2016 pour le désarmement nucléaire (Université Européenne de la Paix, Mouvement de la Paix, Fédération Anti-Nucléaire de Bretagne, AE2D)

(a) pour les propositions et les besoins d’hébergement, dans le tableau framadate ci-dessus, les noms seront suivis du nombre de places  disponibles

Les camarades proposant ou ayant besoin d’un hébergement transmettront par mail leur n° de téléphone aux correspondants qui leur a adressé ce mail d’invitation.

En espérant que nous serons nombreux à répondre à cet appel,

Cordialement,

Le Conseil Collégial d’AE2D.

AE2D
Agir pour un Environnement et un Développement Durables
10 Hegel  29200 Brest

dites NON à la prolongation de 10 ans du réacteur nucléaire Bugey 3 qui fonctionne depuis 37 ans et 9 mois

Pour Bugey 3

Non à la prolongation jusqu’en 2024 de ce réacteur vieux de déjà 37 ans et 9 mois.


Le réacteur n° 3 de la centrale nucléaire du Bugey a eu sa première divergence en août 1978 et il a été raccordé au réseau électrique en septembre 1978. A ce jour, ce réacteur fonctionne donc depuis 37 années et 9 mois et l’ASN veut le prolonger jusqu’en avril 2024, c’est à dire jusqu’à 44 années et 7 mois. Il y a là de l’inconscience et l’ASN fait prendre le risque à notre région de subir un accident grave avec des conséquences comme à Tchernobyl ou Fukushima. Cette décision est criminelle et j’exige l’arrêt définitif de ce réacteur ainsi que ceux de Bugey 2, Bugey 4 et Bugey 5.


Cette décision de prolongation de ce réacteur jusqu’à 44 ans et 7 mois est insensée car elle fait courir un grave risque d’accident. L’ASN veut-elle faire disparaitre des milliers d’emploi (déjà plus de 6000 emplois à moins de 10 km du site nucléaire), faire évacuer des millions de personnes (Lyon à 30 km), tuer l’économie française (plus d’axe nord-sud par routes, autoroutes, voies ferrées, plus d’aéroport Lyon Saint Exupéry, …). Soyons raisonnable, il faut fermer de suite ce réacteur et les trois autres, d’autant que la loi de transition énergétique diminue la part du nucléaire dans la production électrique française et que pour cela il faut fermer une dizaine de réacteurs d’ici 2025. Actuellement trois réacteurs sont à l’arrêt et notre région n’a pas encore manqué d’électricité, donc on peut arrêter de suite cette centrale.


Selon l’article L593-19 du Code l’Environnement, le réexamen de sûreté effectué au-delà de la 35e année de fonctionnement d’un réacteur électronucléaire entraîne la proposition de dispositions par l’exploitant. Celles-ci ne doivent être soumises à la procédure d’autorisation par l’ASN qu’après enquête publique. Il se trouve que le réacteur Bugey 3 a eu son troisième réexamen de sûreté après 35 années de fonctionnement, puisqu’il a été raccordé au réseau électrique en septembre 1978 et que le rapport de bilan de l’examen de sûreté date du 6 février 2014, soit à 35 ans et 5 mois de fonctionnement. Il est donc nécessaire que les dispositions proposées par l’exploitant soient préalablement soumises à enquête publique avant toute décision de l’ASN.


Il faut arrêter la mascarade de la sûreté nucléaire. L’ASN est sur le point de prendre une décision sur la prolongation du réacteur n° 3 du site nucléaire du Bugey. C’est l’objet de la présente consultation publique. Dans la décision qui nous est soumise, l’ASN ne dit rien des problèmes de pièces non conformes et aux certificats falsifiés par l’usine du Creusot d’AREVA. On peut avoir des doutes sur la fiabilité des contrôles faits par l’ASN. Il est urgent de ne pas prolonger le fonctionnement de ce réacteurs et d’arrêter aussi les trois autres.
Hors ce grave problème, on peut être étonné des décisions qui sont imposées à EDF pour ce réacteur avant le 31 décembre 2016 :
– un dispositif de confinement est installé afin d’éviter une dispersion directe du ciel de cuve du réservoir de traitement et de refroidissement d’eau des piscines (PTR) dans l’environnement en cas d’accident : pourquoi le 31 décembre 2016, alors que pour Bugey 2 c’était avant le 31 décembre 2014 et pour Bugey 4 le 31 décembre 2015 ?
– un dispositif est mis en place afin d’éviter une rupture de confinement en cas de rupture de la barrière thermique d’un groupe motopompe primaire : pourquoi le 31 décembre 2016, alors que pour Bugey 2 c’était avant le 31 décembre 2014 ?
– la mise en place de matériels antidéflagrants dans le bâtiment des auxiliaires nucléaires (BAN) est achevée : pourquoi avant le 31 décembre 2016 alors que pour Bugey 2 c’était le 30 septembre 2014 et pour Bugey 3 le 30 juin 2015 et que l’avis IRSN n° 2011-394 pointait déjà les insuffisances de ce local BAN en matière de résistance au feu et demandait une mise en conformité pour Bugey 2 avant fin 2011 ?
– l’exploitant met en place le déport de la commande de fermeture de la vanne du tube de transfert dans un local protégé des rayonnements en situation accidentelle : pourquoi avant le 31 décembre 2016 alors que pour Bugey 2 c’était le 31 décembre 2013 et pour Bugey 4 le 31 octobre 2014 ?
Lorsque des problèmes de sûreté sont identifiés, les travaux de mise en conformité sont extensibles sur plusieurs années. On a l’impression que l’ASN est plus à la disposition de l’exploitant qu’à assurer la sécurité des citoyen(ne)s.
Il faut arrêter cette mascarade de sûreté nucléaire et fermer définitivement ce réacteur n° 3 ainsi que les trois autres.


Parallèlement à cette consultation, il y a une consultation pour modifier la décision de poursuite du réacteur Bugey 2. Cette modification porte sur le risque de colmatage lié au calorifuge de type Microtherm. Or il est dit que ce type de calorifuge équipe les réacteurs du site de Bugey. Pourquoi n’y a t’il pas de prescription similaire pour le réacteur Bugey 3 ?

Pour Bugey 2

Non à la prolongation de ce réacteur vieux de déjà 38 ans et 1 mois.

Cordialement,
Elisabeth BRENIERE
pour la coordination STOP BUGEY (www.stop-bugey.org)

destruction des espèces non indigènes d’animaux classés nuisibles

Eau et Biodiversité
– La consultation Projet d’arrêté ministériel pris pour l’application de l’article R. 427-6 du code de l’environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces non indigènes d’animaux classés nuisibles sur l’ensemble du territoire métropolitain est ouverte sur le site Internet du Ministère du Développement durable. Cliquez sur le lien pour y accéder :