Soutien à Arlette et Marco, maraîchers dans l’Essonne dont le hangar a brûlé

Maraîchers dans l’Essonne depuis 33 ans, Marco et Arlette Mascetti cultivent une vingtaine d’hectares au sud de l’Essonne (Marcoussis). Leur particularité ? Ils sont parmi les seuls à cultiver eux-même leurs fruits et légumes sans irrigation, sans intrants, ni pesticides et à les vendre en direct sur les marchés.
Un modèle d’une grande qualité, inspirant, qu’on souhaiterait voir se développer, et que nous voulons soutenir plus que jamais aujourd’hui.”
Dans la nuit du 14 au 15 mai 2022 un incendie a détruit leur hangar et son contenu (véhicules, outils mais également récoltes, conserves,…)
“Ils ont aujourd’hui besoin de notre soutien pour faire face à ce drame, racheter leurs indispensables outils, camions, et machines et continuer à prouver qu’une autre agriculture est possible.
Les pertes sont estimées à 340.000 € pour le seul contenu du hangar. Or, l’assurance ne remboursera pas plus de 70 000 euros. Voilà pourquoi les cagnottes ont été lancées.”
Il y a également d’autres façons de les aider :
Peut-être il y en a parmi vous qui ont du matériel à vendre à petit prix ou à donner (cf liste des besoins ci-dessous).
 
Merci
Natacha

La liste ci-dessous mentionne des marques pour indication mais peu importe la marque en réalité (tout élévateur est bienvenue!):

Il s’agit principalement du matériel récemment acheté et que l’assureur AXA ne remboursera pas.

– Elevateur STILL (ou autre tracteur)

numéro de série : 515054009227
Nécessaire mais pas urgent
 – Gros cric pro pour camion et tracteur
– Tire-Palette STILL
 1 EXU 1622 LI- ION BM 500 107
no : 100008167  numéro de série : W40155F04018
– Arracheuse à pommes de terre – SPEDO, modèle junior SRPA 15
– Compresseur 150L 4CV 11B 27M3 (pour gonfler les pneus de tracteur)
numéro de série : 8614940 (chiffre à la fin 40 ou 110)
+ accessoires
– Cuve Gazoil PEHD 3000L pompe (avec pistolet)
ROT CGOP 2500
– Alarme + caméras (pas urgent)

– Palox SCHOLLER Allibert
GB760501AA 950 301 10 801
GEO MS BX 27605 brun/rouge PE/4 EACH
(un client entrepreneur va leur en acheter mais ils ne savent pas combien)
– Balance poids lourds HELMAC (200 kg) pour peser des colis
GPEL 115242 (balance sans étiquette toute simple)
– environ 200 Caisses BAC MO A46 brun-beige PE 7/40 EACH
SN 3A 46 01 AA (R13A46 F1)
– environ 300 Caisses vertes Allibert 30L
Ref 21028      dim : 500x300x265
– Poste à souder
– 1 Karsher, nettoyeur haute pression professionnel (à eau froide pour nettoyer tracteurs et outils) valeur 1500 hors taxe)
– 2 Sécateurs électriques BAHCO à batterie pro
BCL 22
– Gants latex non poudrés, tailles L et XL (15 de chaque taille =
ORAPI  HOP 1124/10 et HOP 1124/9 (https://monespace.orapi.com/MEDIA/PJ/FT/HOP1124-9.pdf)
– L’univers de l’emballage
sacs papier 1kg (30 000)
sacs papier 2kg (30 000)
sacs papier 3 kg (30 000)
– BOCASAC (Rungis)
sacs plastique réutilisables
– Filet anti-insectes FILBIO 17gr 4,20/250
ou 6,40 x 250
– Filet de forçage P19    2m/100 m
– Autolaveuse BR 3512 CBP pack
Karsher
– Camion tollé double essieu Iveco (ou n’importe quelle marque)
– Chambre froide, chambre chaude
Quand le hangar sera reconstruit
– Vêtements de pluie professionnel (marque Guy Cotten) 4 vestes + pantalons (XL et L)

En Haute-Saône, France Relance la sylviculture industrielle.

Une expression démocratique requiert l’exposition de tous les points de vue. Cyberacteurs s’est toujours attaché à le faire et je l’en remercie grandement. C’est pourquoi, en réaction à la Lettre du développement durable citée par Alain dans son commentaire du 14/02 dernier, je viens témoigner de ce que j’ai quotidiennement sous les yeux dans le nord de la Haute-Saône et évoquer les failles du programme France Relance. Ici, les monocultures d’épicéas étant ravagées par les scolytes, on y effectue des coupes sanitaires. Jusque là, rien d’anormal.

Malheureusement :
– ces coupes rases concernent de larges zones et sont toutes réalisées « en même temps », ce qui bouleverse complètement les équilibres naturels qui s’étaient (re)créés sur ces secteurs depuis les années 70. Ainsi, les oiseaux des pessières (Mésanges noires, Roitelets huppés, Mésanges huppées, etc…) voient leur habitat disparaître complètement en un laps de temps très court et ne trouvent que peu de zones de repli ;
– ces coupes bouleversent totalement les paysages, les faisant ressembler à d’horribles champs de bataille ;
– ces coupes sont toutes réalisées avec des engins lourds (abatteuses et porteurs) qui tassent et abîment les sols. Après les abatteuses et porteurs, viennent les broyeurs forestiers, parfois la pelleteuse pour dessoucher, chargés de faire place nette. Certes, on broie les résidus d’épicéas (branches et parties non exploitables) laissés sur place, et ce broyat va alimenter les sols ; mais les petits arbres et arbustes (houx, sureaux noirs et rouges, saules, bouleaux…) qui avaient réussi à pousser entre les résineux et parfois à échapper aux roues des engins, sont passés à la moulinette également. Les nids d’oiseaux, les fourmilières subissent le même sort. Il ne subsiste rien qu’une vaste zone vide ! J’envoie quelques photos pour le blog. C’est alors qu’intervient le programme France Relance destiné à financer le reboisement de ces zones vides. Alléluia ! Des panneaux fleurissent un peu partout : « Reboisement financé par le gouvernement et l’Union européenne… Montant de la subvention accordée à …. » Des sommes folles sont distribuées. Le sont-elles pour un reboisement vertueux, respectueux de la nature, diversifiés et ayant tiré la leçon des erreurs passées ? Que nenni. Aucun contrôle n’étant effectué in situ, aucune obligation écologique n’étant formulée clairement : dans les faits et sur le terrain, FRANCE RELANCE LA MONOCULTURE DE RESINEUX ET LA SYLVICULTURE INDUSTRIELLE. Les épicéas sont remplacés par des Pins de douglas traités, alignés comme des maïs dans un champ, destinés à être récoltés dans 30/40 ans. Qui sait si d’ici là, ces plantations monotypes ne seront pas elles aussi attaquées par un ravageur ? Quant à la biodiversité, elle peut aller se faire voir ailleurs ! Errare humanum est perseverare diabolicum. Voilà la réalité de France Relance et j’ai bien peur que ce programme n’augure de ce que sera globalement le virage écologique du gouvernement Macron II. Sous la peinture verte, la rouille ? Pour étayer mon propos, ci-joint un article de Reporterre concernant le plan de relance forestier français :
https://reporterre.net/Le-gouvernement-finance-l-industrialisation-de-la-foret

Ils rasent et en plus, ils traitent !

La photo a été prise dimanche dernier, le 22/05. La fiche, agrafée sur un tronc d’épicéa au bas de la pile, indique que le traitement au Forester a été appliqué le 29 mars 2022. Le tas de grumes est donc stocké là depuis deux mois en attente d’enlèvement. Visiblement, les transporteurs n’arrivent plus à suivre la cadence des coupes !

Ce stockage prolongé en pleine forêt incite les forestiers à traiter davantage. De même que l’obligation de traiter les bois destinés à l’exportation, ce qui n’est pas rare. Il nous est déjà arrivé de croiser des camions “China Shipping” sur les petites routes de notre bout du monde haut-saônois…

Merci pour votre attention.

Merci à Francine pour ce texte et ces photos 

Consultation publique : projet d’arrêté autorisant les néonicotinoïdes

Un projet d’arrêté autorisant à nouveau pour la campagne 2022 l’utilisation de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes, insecticides aux effets néfastes pour les abeilles, est mis à la consultation du public jusqu’au 16 janvier, a annoncé lundi le ministère de l’Agriculture.

Le projet d’arrêt, pour lequel chaque citoyen est invité à donner son avis autorise au titre de la campagne 2022 et pour une durée de 120 jours, l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes  tel que l’imidaclopride, ou le thiamethoxam. L’arrêté est accompagné de restrictions sur les cultures qui peuvent être implantées les années suivantes, afin de réduire l’exposition des insectes pollinisateurs aux résidus éventuels de ces produits.
De quoi susciter des Verts à Greenpeace, des réactions outrées. Le porte-parole de Yannick Jadot, Hubert Julien-Lafferière évoque dans un communiqué partagé par la sénatrice et également porte-parole Mélanie Vogel, “l’un des plus graves reculs du quinquennat d’Emmanuel Macron en matière de biodiversité. Il ajoute: “avec ce nouvel arrêté, le gouvernement montre qu’il préfère toujours servir les lobbys plutôt que de tenir compte des études scientifiques.

Consultation publique : projet d’arrêté autorisant provisoirement l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec des produits phytopharmaceutiques contenant les substances actives imidaclopride ou thiamethoxam et précisant les cultures qui peuvent être semées, plantées ou replantées au titre des campagnes suivantes

Dates et lieu de la consultation
La consultation est ouverte du 24 décembre 2021 au 16 janvier 2022 inclus,
en cliquant sur le lien suivant :

participez à la consultation

Hérault – Néonicotinoïdes, un débat qui réduit la nature à sa valeur financière

Les néonicotinoïdes “tueurs d’abeilles” à nouveau autorisés? Les écolos sont ulcérés

Proposition de texte à déposer sur le site de la consulation que nous vous invitons à modifier à votre goût

Lorsque les insecticides néonicotinoïdes sont utilisés en traitement des semences ou du sol sous forme de granules, il a été démontré que leurs substances actives s’infiltrent dans le liquide de guttation de nombreuses plantes. Bien qu’il existe peu de publications à ce sujet, les recherches menées jusqu’à présent indiquent que des résidus de néonicotinoïdes peuvent être observés dans l’eau de guttation à des niveaux de concentration élevés. Afin d’étudier ce phénomène plus en profondeur, Greenpeace a analysé le liquide de guttation exsudé par des plants de maïs cultivés dans deux champs, en Hongrie. Les résultats ont révélé la présence de pesticides néonicotinoïdes dans l’eau de guttation à des niveaux de concentration élevés. Il existe donc un risque d’exposition toxique pour les abeilles qui butinent l’eau de guttation, ce qui justifie pleinement les restrictions qui pèsent actuellement sur l’utilisation des néonicotinoïdes.
Je demande donc l’abandon de cet arrêté.

Pesticides : la colère des ONG et des associations

La consultation publique ouverte du 21 décembre 2021 au 11 janvier 2022 sur l’épandage des pesticides est perçue comme une provocation par les opposants à ces poisons.

Ce que propose le gouvernement

Sur la mesure essentielle visant à imposer une zone non traité élargie à 10 mètres pour les CMR2 (décision qui rappelons-le repose sur un avis de l’ANSES) ? Rien ! Nos organisations avaient cette crainte aujourd’hui confirmée. Cette mesure pourrait faire l’objet d’un nouvel arrêté après l’été 2022, soit après les élections et alors que les épandages iront bon train ! Pourquoi ce délai ? Il se pourrait que cette mesure soit prise dans l’attente d’un nouvel avis de l’ANSES qui serait plus « favorable » aux utilisateurs. Le gouvernement cherche donc à instrumentaliser l’agence sanitaire à des fins politiques pour plaire à la FNSEA.

Sur l’information du public en amont des épandages ? Rien ou si peu car cette obligation est renvoyée aux chartes qui – rappelons-le – sont rédigées par les … utilisateurs eux-mêmes ! En gros, si ces derniers incluent dans la charte la mention d’un affichage A4 en mairie en reprise des pulvérisations (dès février ou mars), cette information pourrait être jugée recevable ou suffisante. Il devrait y avoir une circulaire qui précise ce que le gouvernement entend par « une information préalable à l’utilisation des produits ». Les modalités de ces informations seront laissées à l’appréciation du Préfet qui va se trouver sous pression des organismes agricoles et risque fort bien de leur donner satisfaction avec une information a minima. Les riverains risquent donc de ne toujours pas savoir quand précisément et avec quels produits les zones agricoles près de chez eux sont traitées.

Concernant le dernier point, la protection des travailleurs se trouvant à proximité des zones d’épandages. Le gouvernement considère leurs lieux de travail comme des « habitations », ces lieux seront donc soumis aux mêmes règles que celles des riverains, qui rappelons-le sont loin d’être protectrices. Sauf erreur, rien n’est précisé pour les travailleurs se trouvant sur zone de façon temporaire.

Vous pouvez retrouver en ligne sur le site de la consultation d’autres détails.

Ce que proposent les associations

Sur le moyen et long terme bien sûr, ce que nous voulons c’est la fin des pesticides de synthèse dangereux pour la santé et l’environnement, comme cela est proposé dans l’Initiative Citoyenne Européenne sur les pesticides que nous avons porté et déposé à l’UE mais en attendant d’atteindre cet objectif, nous devons agir sur le court terme pour espérer de meilleures mesures de protection des populations vulnérables exposées aux pesticides!

Et donc plus précisément concernant ces textes, nous devons impérativement les renforcer!

Ce que nous voulons (a minima):

  • de vraies zones de protection sans pesticides à proximité des lieux et des populations exposées qui soient réellement efficaces (il est avéré que les produits de type pesticides peuvent se retrouver à plusieurs centaines de mètres de leurs lieux de pulvérisation)
  • une information précise (quand et quoi) concernant les épandages de pesticides à l’attention de toutes les personnes exposées. Cette information doit être facilement consultable, préciser l’heure, le jour et le type de produit épandus ainsi que le type de matériel utilisé pour effectuer ces pulvérisations.Nous vous proposons de déposer le texte sur le site de la consultation.

participez à la consultation

Pesticides : la colère des ONG et des associations

* AMLP, Collectif Victimes pesticides de l’Ouest et du Nord, Eau et Rivières de Bretagne, FNE, Générations Futures, UFC Que Choisir, Vigilance OGM 16, l‘union syndicale Solidaires

Soutien au comité français de l’UICN qui s’oppose aux OGM et au forçage génétique

Proposition de cyberaction à partir des éléments en ma possession: tout est modifiable.

Dans un document publié en août 2021, à quelques semaines du Congrès mondial de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le Comité français de cette organisation internationale s’oppose clairement aux OGM, anciens ou nouveaux, et au forçage génétique.

Le Comité Français de l’UICN s’oppose à l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés, par forçage génétique ou toute technique de manipulation des génomes et de leur fonctionnement, pour des applications dans le domaine de la protection de la nature. Il considère qu’il est bien plus urgent d‘agir directement sur les causes de l’érosion de la biodiversité que d’investir dans la fabrication d’organismes dont l’insertion dans des systèmes écologiques est nécessairement hasardeuse. Dans cette perspective, il souhaite que s’engage, au niveau national comme à celui de l’ensemble de l’UICN, une réflexion éthique approfondie, indépendante, pour apporter aux débats déjà en cours la contribution spécifique des acteurs de la conservation de la nature, axée sur les problèmes que posent ces évolutions technologiques quant à l’avenir des espèces, au fonctionnement et à l’évolution des écosystèmes“.

Ce texte est un extrait du manifeste du Comité français de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) intitulé «L’avenir du vivant, nos valeurs pour l’action», publié en août 2021, à quelques semaines de l’ouverture du Congrès mondial de cette organisation de protection de la nature.

Cette position claire sera probablement présentée à ce Congrès, qui se tiendra à Marseille, en septembre 2021. En effet, il y est prévu un débat et un vote sur une autre motion (motion 075) qui divise les membres de l’UICN. Cette motion, soutient que les biotechnologies, dont la biologie de synthèse et le forçage génétique, peuvent être des outils pertinents dans la lutte contre l’érosion de la biodiversité.

Dans ce manifeste, le Comité français de l’UICN reconnaît “que les avancées continues de la science sont le résultat de l’exercice légitime de la curiosité humaine”, mais l’UICN“n’adhère pas à une vision de l’avenir proposant pour seule solution à la crise de la biosphère une inféodation toujours plus poussée à la technologie, fut-elle«éco- ou bio-inspirée», d’autant que bien des promoteurs de cette vision sont davantage en recherche de profits que soucieux du«mieux-vivre ensemble»”.

Construire une nouvelle éthique du vivant

Plus fondamentalement, “en tant qu’acteur de la conservation de la nature, le Comité français de l’UICN désire un monde où les humains se reconnaissent membres de l’ensemble de la biosphère, humblement respectueux des autres êtres vivants, leurs compagnons d’évolution, à quelque espèce qu’ils appartiennent“. Cette position permet de développer une nouvelle éthique du vivant, en rupture complète avec un des paradigmes de la civilisation occidentale. Le forçage génétique place délibérément l’être humain dans une position de supériorité car il lui donne une possibilité d’éradiquer ou de modifier des espèces entières. Ce comité reconnaît que l’idée occidentale que l’homme possède la nature n’est pas majoritaire parmi les cultures, et que la majorité des peuples autochtones pense l’humain comme appartenant à la terre nourricière. Le Comité écrit ainsi: “Aussi étrange que cela puisse paraître à nos yeux d’occidentaux, un chasseur autochtone qui remercie la proie qu’il a dû abattre a peut-être autant à nous apprendre sur notre relation à la nature qu’un audacieux biologiste manipulateur de gènes“. Le Comité invite donc à une remise en cause radicale de nos traditions philosophiques, juridiques et politiques.

L’opposition aux OGM et au forçage génétique découle de cette réflexion éthique et s’insère dans ce que le Comité français de l’UICN appelle “l’interférence minimale“: “toute action devrait être conçue et conduite de telle manière qu’elle interfère le moins possible avec les processus biologiques et écologiques spontanés“.

Le Comité précise ainsi que “de ce point de vue, le développement d’organismes génétiquement modifiés soulève de délicates questions: on pourrait être tenté de qualifier d’interférences minimales des manipulations moléculaires qui sont de plus en plus ciblées, alors que l’introduction dans les écosystèmes d‘organismes ainsi produits pourrait générer des interférences graves à l’échelle de certaines populations, voire à celle de vastes communautés d’espèces. Aujourd’hui, des promoteurs des«nouveaux OGM»produits grâce au forçage génétique envisagent aussi bien de lutter contre des espèces envahissantes que de récréer des espèces éteintes. (…) Outre les risques spécifiques que ces techniques présentent – risques qui sont loin d’avoir été complètement évalués –, elles posent des questions éthiques fondamentales, concernant la possibilité de reconstituer des espèces disparues, ou de créer des organismes qui n’existent pas et n’auraient peut-être jamais existé“.

Manifeste du Comité français de l’UICN
https://www.infogm.org/IMG/pdf/manifeste_du_comite_francais_de_l_uicn.pdf

L’UICN à la botte des industries des biotechnologies ?
https://www.infogm.org/6910

Biologie de synthèse : l’UICN construit sa position politique
https://www.infogm.org/7020

Nous vous proposons d’interpeller l’UICN pour lui signifier que nous sommes particulièrement inquiets quant à la possible adoption de la motion 075. Sachant que les positions des différents comités nationaux sont divergents, il est craint une réelle scission/fracture au sein de l’UICN si elle venait à être adoptée.

écrire à

 membership@iucn.org

Non à l’adoption de la motion 075

Madame, Monsieur

Comme le Comité français de l’UICN, je reconnaîs “que les avancées continues de la science sont le résultat de l’exercice légitime de la curiosité humaine”, mais je“n’adhère pas à une vision de l’avenir proposant pour seule solution à la crise de la biosphère une inféodation toujours plus poussée à la technologie, fut-elle «éco- ou bio-inspirée», d’autant que bien des promoteurs de cette vision sont davantage en recherche de profits que soucieux du «mieux-vivre ensemble»

Particulièrement inquiet quant à la possible adoption de la motion 075 je crains une réelle scission/fracture au sein de l’UICN si elle venait à être adoptée.

Sauvons les abeilles et les agriculteurs (et les coquelicots)

03/10/21

Le million de signatures atteint pour cette initiative citoyenne européenne pour les abeilles

Chèr_e_s ami_e_s français_e_s,

je m’appelle Karl Bär et je vous écris parce que je veux obtenir
l’interdiction de toutes les pesticides de synthèse dans tout l’UE.
J’écris a vous, parce que votre adresses emails sont mentionées comme
contacts pour les groupes locales du mouvement “Nous voulons des
coquelicots”.

Il y a plus que deux ans maintenant que, ici à Bavière, plus que 1.7
million citoyen_ne_s ont signé l’initiative citoyenne “Sauvons les
abeilles!” pendant deux sémaines en février 2019 et forcé une changement
de la politique agricole bavaroise. Quelques mois plus tard, j’étais a
Bruxelles pour rencontre avec des collègues du Pesticide Action Network
Europe, tout le monde était enchanté par la victoire bavaroise. Il faut
le répéter! Et, après un été de travail et discussions, l’initiative
citoyenne européenne “Sauvons les abeilles et les agriculteurs!” étais
née le 24 du novembre 2019. Notre but: “supprimer progressivement les
pesticides de synthèse d’ici à 2035, rétablir la biodiversité et aider
les agriculteurs pendant cette phase de transition.”

Il nous faut “seulement” collecter plus que une million des signatures
et atteindre un quorum dans septs états members et nous allons tabler
officielment dans le Parlament Européen et devant les Commissaries à
Bruxelles la voix populaire: Il faut changer l’agriculture! Nous, ce
sont Helmut, chimist autrichien qui a écris un livre sur les scandales
du glyphosate; Annemarie, agriculturice biologique italienne endommagé
par les pésticides portés avec le vent; Polyxeni, professeure greque,
qui a conseillé l’UE dans des questions de la santé publique;
Constantin, président des apiculteurs et apicultrices romain_e_s; Noa,
chercheuse espagnole qui a publié sur la santé des abeilles en Belgie;
François, militant français éxperimenté; et moi. Moi, je travaile pour
l’institut de l’environnement à Munich, j’ai trouvé le glyphosat dans
les bières allemands les plus aimés et je suis mis en jugement en Italie
parce que j’ai de la critique de l’utilisation des pesticides.

Et après me présenter à vous, je voudrais vous demander de l’aide. Il
nous faut collecter plus des signatures. On a seulement dix semaines
pour remplir le million. Comme des groupes locales coquelicots, vous
avez des contacts à beaucoups des français_e_s qui voudraient signer
l’iniciative. Si vous m’aides les faire donner leur attention à
www.sauvonslesabeillesetlesagriculteurs.eu, on peut progresser, pas à
pas, a notre but. S’il vous plait, les envoyez des emails et les
présentez avec l’initiative à Facebook, Instagram (@savebeesandfarmers)
et autres canaux de médias sociaux. Vous pouvez utiliser les matériels
dans les fichiers joints et les vidéos stockés ici:
https://savebeesandfarmers.de/nextcloud/index.php/s/KTNN9BE5ZBjJ4QJ
le lettre aux voisins:
https://www.savebeesandfarmers.eu/w/files/lettersdearneighbour/letter_fr.pdf

Et n’oubliez pas signer vous mêmes:
www.sauvonslesabeillesetlesagriculteurs.eu

Merci beaucoup!
Karl

—————————————-
Karl Bär
Referent für Agrar- und Handelspolitik

Umweltinstitut München e.V.
Goethestr. 20, 80336 München
Tel.: +49 (0)89 307749-34
Mail: kb@umweltinstitut.org

Donnez votre avis pour la préservation des abeilles et des insectes pollinisateurs

Les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique ont lancé jusqu’au 20 juillet une consultation publique sur un nouveau plan national en faveur des insectes pollinisateurs. Mais les mesures mises sur la table sont bien en deçà des actions que recommande l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), notamment en ce qui concerne les pesticides. France Nature Environnement demande la fin des épandages de pesticides lors de la période de floraison, et ce, sans un cortège de dérogations : vous pouvez soutenir nos propositions pour la survie des abeilles et pollinisateurs en participant à la consultation.

Voir le communiqué de FNE

Pourquoi c’est important ?

Une chute vertigineuse et inacceptable des populations d’abeilles et d’insectes pollinisateurs sauvages

Le consensus scientifique sur le déclin des insectes pollinisateurs sauvages (papillons, syrphes, bourdons, mouches, abeilles sauvages, etc.) et des colonies d’abeilles mellifères est mondial[1]. Or, 90% des plantes à fleurs dépendent de la pollinisation de ces insectes. 35% de notre alimentation[2]est liée à leur action (fruits, légumes, légumineuses, tournesols, etc.). La préservation et la survie des insectes, dont nous dépendons, tiennent entièrement à la qualité de l’environnement et des pratiques agricoles. Et la responsabilité d’un certain modèle agricole est bien identifiée : usage massif des pesticides, déploiement des monocultures et déclin de la diversité des paysages.

Une opportunité de révision des épandages de pesticides prise à la légère par le gouvernement

Dans le projet de plan Pollinisateurs que soumet actuellement le gouvernement, un point majeur concentre notre attention : la révision d’un arrêté encadrant l’usage des pesticides lors de la floraison des cultures et sur les zones de butinage. Et sur ce point, la proposition du Gouvernement est inacceptable. Elle ne suit ni les appels à l’action des scientifiques, ni l’avis de l’ANSES ! Pourquoi certains pesticides pourraient être épandus en fin de soirée alors que l’on sait que les abeilles sont encore en activité à ce moment, surtout lorsque les températures sont douces (au-delà de 12°C) ? Un texte truffé de dérogations risque par ailleurs de rendre illisibles et incontrôlables les mesures sur le terrain.

Les demandes de France Nature Environnement

Pour une réelle préservation des pollinisateurs en zones agricoles, France Nature Environnement demande un dispositif simple et basé sur les éléments scientifiques les plus récents, impliquant notamment de :

  • Considérer tous les pesticides comme potentiellement toxiques pour les abeilles (les insecticides, acaricides comme actuellement mais aussi les herbicides, fongicides, pesticides à base de micro-organismes, ceux utilisés pour les cultures mineures et ceux employés pour l’éclaircissement en arboriculture) et interdire a priori leur épandage sur des cultures en fleurs
  • Soumettre les pesticides aux tests d’évaluation les plus à jour pour un maintien maximal du niveau de protection des abeilles (par l’application des protocoles d’évaluation du document guide de l’EFSA 2013)
  • Mentionner sur l’étiquette des pesticides passant l’évaluation précédente avec succès, la mention « emploi autorisé en dehors de la présence d’abeilles »
  • Limiter la pulvérisation en floraison durant les 3 heures après le coucher du soleil et intégrer le facteur température dans l’encadrement de l’usage des pesticides. En effet, les abeilles et autres pollinisateurs sont encore en activité lorsque les températures sont douces et dépassent 12°C.
  • Ramener le délai d’évaluation par l’ANSES de tous les pesticides de 48 à 24 mois.

Comment participer ?

Vous avez jusqu’au 20 juillet 2021 pour donner votre avis en déposant un commentaire sur la page de la consultation. Il est important de personnaliser votre réponse et de ne pas faire un simple copier-coller des arguments proposés ci-dessus, sinon votre réponse risque de ne pas être comptabilisée lors de la synthèse de cette consultation.

[1] IPBES, Rapport d’évaluation sur les pollinisateurs, la pollinisation et la production alimentaire, 2016.
[2] Gallai N, Salles J-M, Settele J, Vaissière BE, “Economic valuation of the vulnerability of world agriculture confronted with pollinator decline”. Ecological Economics, 2008.

PARTICIPER A LA CONSULTATION

INCREASE Expérience de recherche citoyenne sur l’agro-biodiversité des haricots

INCREASE est un projet de recherche scientifique qui vise à préserver l’agro-biodiversité, porté par un collectif de chercheurs européens.

Parce que la conservation de la biodiversité concerne tout le monde et que la science et les approches scientifiques doivent être diffusées à l’ensemble de la société, nous ouvrons notre projet INCREASE aux volontaires qui souhaiteraient contribuer à cet effort de recherche à travers une expérience de science citoyenne : nous proposons aux citoyen.ne.s intéressé.e.s de tester une approche décentralisée innovante de la conservation, de la multiplication et du partage des semences afin de préserver l’agro-biodiversité.

Le projet INCREASE comporte de nombreuses variétés locales de haricots qui attendent d’être cultivées, multipliées et documentées via des photographies, des vidéos.

Les participant.e.s sont invité.e.s à rejoindre l’expérience en cultivant des haricots communs de variétés locales européennes dans leurs champs, terrasses, balcons et jardins. Inscrivez-vous simplement via notre application « Citizen Science » (recherchez INCREASE CSA dans votre navigateur préféré).

De nombreux citoyen.ne.s se sont déjà porté.e.s volontaires dans plusieurs pays européens participants, mais nous attendons votre participation pour renforcer l’expérience. La deuxième série d’inscriptions est ouverte du 1er février 2021 au 1er mars 2021. Alors réservez dès à présent vos graines de haricots en vous pré-inscrivant dès aujourd’hui !!! Une troisième vague d’inscription débutera par la suite et se terminera le 1er avril, mais il n’y aura peut-être plus assez de semences pour tout le monde, alors dépêchez-vous !

Nous vous invitons à contribuer à la diffusion de l’expérience de science citoyenne INCREASE, en utilisant vos contacts, listes de diffusion et/ou réseaux sociaux.

Vous trouverez toutes les informations sur les liens suivants

Facebook: https://www.facebook.com/pulses.increase

Twitter: https://twitter.com/pulses_increase

Instagram: https://www.instagram.com/pulsesincrease/

Et n’oubliez pas de jeter un œil à nos NOUVELLES vidéos sur la science citoyenne dans lesquelles vous comprendrez pourquoi il est important de participer à notre expérience (vous trouverez sur le site une version avec les sous-titres en français).

·Clip 1 INCREASE | Come with us!”

·Clip 2 INCREASE I Become a Citizen Scientist!”

·Clip 3 INCREASE | The Citizen Science App”

Maud Tenaillon, Directrice de recherche CNRS
Génétique Quantitative et Evolution – Le Moulon
Université Paris-Saclay – INRAE – CNRS – AgroParisTech
Ferme du Moulon, 91190 Gif-sur-Yvette
Phone: +33 (0)1 69 33 23 34

Twitter : @MaudTenaillon
http://moulon.inrae.fr/en/personnes/mtenaillon/

Adios corona

Masques chirurgicaux: La décontamination par enveloppe possible

Des chercheurs bénévoles rassemblés dans le collectif AdiosCorona prônent la réutilisation des masques chirurgicaux après quelques jours de stockage dans des enveloppes. Explications

Économique et écologique : la méthode de réutilisation des masques chirurgicaux conseillée par le collectif scientifique bénévole AdiosCorona (1) permet de les réutiliser jusqu’à 30 fois. Elle peut compléter ou se substituer à une autre solution, le lavage en machine. Il suffit, une fois le masque porté, de le mettre de côté pendant quelques jours. Le virus ne survit pas plus de 4 jours sur les surfaces en plastique, or les masques chirurgicaux sont essentiellement constitués de nanofibres de plastique. « Une étude parue dans le Lancet a montré qu’après 7 jours, malgré une concentration de départ élevée aussi bien sur la face externe que sur la face interne du masque, 99,9 % des particules virales n’étaient plus actives », explique Virginie Courtier-Orgogozo, directrice de recherche au CNRS, chercheuse à l’institut Jacques-Monnot et membre d’AdiosCorona.

« LE PAPIER DES ENVELOPPES AIDE LE MASQUE À SÉCHER »

En pratique, pour appliquer la méthode, il faut un peu d’organisation, mais surtout… des enveloppes en papier, blanc ou kraft, neuves ou déjà utilisées. « Il est possible de stocker les masques à l’air libre sur un crochet, note Denis Corpet, microbiologiste et enseignant-chercheur à l’université de Toulouse, mais le papier des enveloppes aide le masque à sécher. » L’enveloppe facilite aussi le roulement au quotidien : on y marque la date de stockage, afin de prévoir celle de réutilisation, ainsi que le nom de son propriétaire, « car il ne faut réutiliser que ses propres masques, pour ne pas transmettre un herpès, par exemple », souligne Virginie Courtier-Orgogozo. La décontamination peut être accélérée ou parachevée par une exposition à la chaleur du soleil ou d’un radiateur. En fonction du nombre de masques utilisés chaque jour, entre 7 et 14 enveloppes par personne sont nécessaires. Adrien Chopin, post-doctorant, également impliqué dans le collectif AdiosCorona, relativise au passage la limite de 4 h d’utilisation des masques chirurgicaux : « Elle est basée sur une étude de confort, établissant la durée à partir de laquelle le masque est mal supporté. Maintenant que nous sommes habitués, on peut aller au-delà de 4 h, il n’y a pas de danger. »

Et les autres microbes susceptibles d’être présents sur le masque ? Ne risque-t-on pas d’en favoriser la prolifération ? « Le masque chirurgical est hydrophobe, il y a peu de risque de survie d’autres germes », assure Virginie Courtier-Orgogozo. Denis Corpet alerte plutôt sur l’usage actuel des masques : « En tissu ou à usage unique, ils sont manipulés comme des mouchoirs, repliés humides dans la poche au gré des besoins. On peut craindre des aspergilloses [infection fongique, ndlr] ! »

La méthode des enveloppes a peu de limites. Il faut cependant se garder de continuer à réutiliser un masque abîmé, troué ou sale. D’autres méthodes basées sur le lavage ou l’application de chaleur sont possibles mais supposent d’autres manipulations.

Comité de soutien – Inès Léraud et lanceurs d’alerte

Liste au 28 mai 2020 12h00

Pierre-Henri ALLAIN, journaliste
Edith ANDOUVLIE, maire d’Us
Yann Arthus-BERTRAND, photographe et réalisateur
Florence AUBENAS, journaliste
Isabelle ATTARD, ancienne députée
Pierre AUROUSSEAU, agronome
Raymond AVRILLIER, maire-adjoint honoraire de Grenoble
Loïc BALLARINI
Delphine BATHO, députée, ancienne ministre de l’Ecologie
Nicolas BERARD, journaliste
Jean Berthelot président du club de la presse de Bordeaux
Michel BESNARD, militant associatif
Eric BEYNEL, porte-parole de l’union syndicale Solidaires
Yves BILLON, syndicaliste:
Benoît BITEAU, agriculteur, agronome, député européen
Alain BONNEC, Président d’Eau & Rivières de Bretagne
Gérard Borvon président de l’association S-eau-S
Sylvie BOURBIGOT, ancienne conseillère générale
José BOVE, ancien député européen
Hubert Budor documentariste
Henri BUSNEL, militant associatif
Sophie BUSSIERE Avocate Militante écologiste
Nil CAOUISSIN-KAWAN
Jacques CAPLAT, chercheur en agronomie
Michèle CARMES, élue municipale
Amandine Casadamont artiste-auteur,
Les élus CGT Altho
Union locale CGT Guingamp
Fabien CHARBONNIER, paysan
Olivier CHAUMELLE Producteur radio
Jean-Charles CHATARD, réalisateur de télévision
Hélène CHAUVEAU Présidente de la Géothèque
Arnaud CHIFFAUDEL Chercheur  Co-fondateur d’AMAP
Erwan CHOTARD, compositeur
Anne Laure CHOUIN, journaliste radio :
Choup’ Illustratrice
Jean-Marc CLERY, syndicaliste
David COCAULT, syndicaliste :
Yves COCHET, ancien ministre de l’Environnement
Daniel CUEFF, maire de Langouet :
Emilien COUSIN, membre du bureau national du mouvement Utopia :
Olivier CUZON, syndicaliste :
Mirjam CZJZEK, chercheure (CNRS) en biochimie
Katia DANOFFRE, militante associative :
Serge DA SILVA, syndicaliste :
Brigitte DEBREU-MILON, militante associative :
Jean-François Delcamp, compositeur, kayakiste de mer,
Sylvie DERRIEN, militante associative :
Patrice DESCLAUD, militant écologister
Pascal Deux, Réalisateur radiophonique
Didier Bonnel militant politique
Yvette DORE, ancienne maire d’Hillion
Thomas DUBREUIL, avocat en droit de l’environnement
François DUFOUR, paysan et conseiller régional de Normandie
Dominique DUHAMEL,  militant associatif :
Virginie Dupeyroux – association Henri Pézerat / auteure
Vincent ESNAULT, élu local et militant environnementaliste
Pierre ETIENNE, militant associatif :
Alexandre FARO, avocat en droit de l’environnement
Léa FEHNER, cinéaste
Elise Feltgen, libraire
Muriel FIANACCA, militante associative écologiste :
François FLORENTY Inspecteur du travail en Bretagne
Claude FUSTIER, militant environnementaliste :
Cécile Franchet environnementaliste
Marie-Claude GARCIA, militante associative :
André GARCON, syndicaliste :
Bertrand GAUFRYAU Directeur d’un lycée agricole
Jean-Marie GOATER, éditeur :
Marion GORGIARD, militante associative
Florence GOULLEY :
Sylvie GOURDON, marionnettiste
Alain GOUTAL, dessinateur :
Corinne GRAVIGNY, militante associative :
Eric GUERET, réalisateur :
Dominique GUIHO, militant associatif :
Marie Guillemin artiste musicienne et conteuse.
Jean-Paul GUYOMARC’H, chercheur en biologie :
Xavier HAMON, membre de l’Alliance Slow Food des Cuisiniers :
Jean HASCOET, militant environnementaliste :
Pierre Hémon Elu local Lyon
Jean-Luc HERROUIN, militant associatif :
Pierre HINARD, agronome et éleveur :
Gilles HUET ancien délégué général de l’association Eau et Rivières de Bretagne.
Marie-Jeanne HUSSET, présidente d’Agir pour l’environnement :
Daniel IBANEZ, économiste :
Christian Jacquiau auteur, économiste indépendant
Yannick JADOT, député européen :
Vincent Jarousseau Photographe – Documentariste – Auteur de BD Photographiques
Stéphen KERCKHOVE, délégué général d’Agir pour l’Environnement :
Alexandre-Reza KOKABI, journaliste
Ingrid KRAGL, directrice de l’information de l’ONG Foodwatch
Krismenn, Chanteur
Joël LABBE, sénateur :
François LAFFORGUE, avocat :
Denis LAGRUE, vétérinaire :
Guy LALUC, journaliste (presse agricole) :
Morgan LARGE, élue locale et animatrice radio :
Nadine LAUVERJAT, coordinatrice de Générations Futures :
Carole LE BECHEC, membre du CESER de Bretagne :
Catherine LEBLANC, directeur de recherche au CNRS (biologie marine) :
Michelle LECOLLE, universitaire
Jean-René Le GLATIN, militant associatif :
Lylian LE GOFFf médecin, environnementaliste
Vonig LE GOIC Société des Lectrices
Jean-Luc LE GUELLEC, syndicaliste :
Annie LE GUILLOUX, militante associative
Yves-Marie LE LAY, militant associatif :
Julie Le PANN Tisanière
Jeanne LE PIVERT, militante associative :
Serge LE QUEAU, syndicaliste :
Yann LEYMARIE Surfrider Foundation Europe
Laurent LINTANF, militant associatif :
René LOUAIL, paysan, syndicaliste, ancien conseiller régional de Bretagne :
Véfa LUCAS designer graphique et enseignante
Gilles LUNEAU, journaliste et réalisateur :
Alain MENESGUEN, chercheur en océanographie :
Michel MERCERON, chercheur honoraire en biologie :
Laurence MERMET, militante écologiste : l
Janick MORICEAU, ancienne conseillère régionale :
Gildas MORVAN, adjoint au maire à Tréduder :
Françoise NICOLAS lanceur d’alerte dans la Fonction publique
Fabrice NICOLINO, journaliste :
Jonathan NOSSITER, réalisateur :
Sébastien NOUVEL altair.bzh
Anne-Sophie NOVEL journaliste
Jean-Claude OLIVIER, paysan, militant syndical
André OLLIVRO, militant écologiste
Mariana OTERO, cinéaste :
Pascal Paquin Militant associatif
Véronique PELLERIN, journaliste radio :
Bernard Péré Ancien élu régional
Pierre PEZERAT, réalisateur :
Pierre PHILIPPE, médecin urgentiste :
Martin PIGEON,
Anton PINSCHOF, paysan et syndicaliste
Olivier PLANTARD, chercheur
Philippe POTIN, biologiste marin (CNRS) :
Denez Prigent chanteur, compositeur, poète
Jean-Yves QUEMENEUR, militant associatif :
Maxime RENAHY, investigateur économique :
Gildas RENOU, universitaire en science politique :
Bruno de REVIERS de MAUNY, chercheur en biologie (MNHN)
Andréa RIGAL-CASTA, avocat :
Michèle RIVASI, députée européenne :
Coline ROBERT, avocate :
Marie-Monique ROBIN, journaliste et écrivaine :
Olivier ROELLINGER, chef cuisinier :
Laëtitia ROUXEL, auteure de bande dessinée :
François RUFFIN, député :
Agnès et Bernard SACHSE, professeure d’art équestre :
Etienne de SAINT-LAURENT, militant associatif :
Jean SARRASIN, militant écologiste :
Pavol SZALAI REPORTERS SANS FRONTIÈRES
Carole SAUVAGE, journaliste :
Viviane SERRANO, syndicaliste :
Nicolas SERSIRON, auteur de Dette et extractivisme
Khaled SID MOHAND, journaliste :
Charley SIFAOUI ancien journaliste
Alain STEPHAN, syndicaliste :
jean-michel TAILLANDIER, nivologue
Francis TALEC association henri pézerat
Laure TEULIERES codirectrice de la revue Diasporas
Annie THEBAUD-MONY, sociologue de la santé (INSERM) :
Mathieu THEURIER, vice-président de la métropole de Rennes :
David THOMAS, journaliste, militant politique
Thierry THOMAS, paysan et syndicaliste :
Aurélie TROUVE, agroéconomiste, porte-parole d’ATTAC :
Alain UGUEN, militant écologiste, ancien conseiller régional :
Gabriel ULLMANN, expert judiciaire en environnement :
Elise VAN BENEDEN, présidente d’Anticor :
Patrick VASSORT Sociologue
François VEILLERETTE, directeur de Générations Futures :
Gérard et Nicole VOIDE militants associatifs
Denise VUILLON Productrice à l’origine de la 1ère AMAP

Structures collectives
Association Erquy Environnement et de son conseil d’administration Florence Roucout-Conan
Association du Contrevent (Tréguidel)
Association Balafen
Alerte pesticides Haute Gironde.
ul cgt de guingamp
Coquelicots de Betton
DANACTU-RESISTANCE
Douarnenez Terre citoyenne
EELV bretagne
Ensemble 22
FSU Bretagne
Faucheurs Volontaires Bretons
journal L’âge de faire
Place Publique Morbihan
PIG BZH – Pisseurs.sseuses Involontaires de Glyphosate de Bretagne
Réseau Français de la Construction Paille
S2LH22
Solidaires Météo
SUD-Recherche EPST
The Seed Savers’ Foundation, Australia