Félicitations à Marie Toussaint élue cheffe de file des écologistes pour les européennes

Alain Uguen
152 rue F.Pelloutier
29000 Quimper

Marie,
Félicitations mais Parler de ses concurrents c’est leur faire de la publicité.

Si les années en 9 sont fertiles pour les écologistes aux européennes (1989 10,59, 1999 9,72, 2009 16,26,  2019 13,48) , les années en 4 le sont beaucoup moins 1984 3,37, 1994 2,95, 2004 7,41, 2014 8,95). Evitons donc de faire de la publicité à nos adversaires et concurrents en parlant d’eux et ne parlons que de nos propositions.
L’urgence est de proposer une primaire écologiste pour aller au-delà des seuls adhérents EELV.
A ta disposition pour aider éventuellement à ta campagne.

Cordialement
Alain Uguen
Elu municipal à Quimper de 1983 à 2001, Conseiller Régional de Bretagne (1992-1998)
Co-fondateur des Verts en 1983-1984
Membre du collège Exécutif des Verts entre 1990 et 1999 délégué aux élections, aux élus et à la formation
Co-fondateur avec Marie-Anne Isler-Béguin et animateur de l’association Cyberacteurs.

Le 12/07/2023 à 10:00, EELV a écrit :

Edito de Marie Toussaint

À ce stade, j’ai posé trois balises. L’opposition frontale aux valeurs et aux propositions portées par la droite extrême et l’extrême-droite, l’élucidation des mensonges macronistes en matière de politique environnementale, et le refus d’alimenter la si funeste guerre des gauches. Ces éléments ne constituent pas le carburant de ma campagne, qui ne sera pas assise sur des postures politiciennes mais sur la défense d’une vision écologiste alternative : elles délimitent un espace, indiquent une volonté, et distinguent un mode opératoire.

PS : si vous aussi souhaitez féliciter Marie son adresse est marie.toussaint@europarl.europa.eu 

Contribution au débat sur les écologistes

Bien qu’ayant eu ma dose de réunions et consommé largement mon temps au service de l’écologie puisque je fête cette année les 40 ans de mon entrée au Conseil Municipal de Quimper comme premier élu écologiste breton, je veux bien apporter quelques idées de vieux sage (?) pour tenter de rassembler de manière à mettre l’écologie politique en situation de leadership.

Trois regrets:
1 l’absence de transparence de la méthode sans possibilité de débat avec les propositions des unes et des autres.
Pour y répondre, ce blog peut être le lieu où peut s’exprimer ce débat.

2 Un calendrier qui se termine en septembre sans aborder les échéances politiques à venir : les européennes de 2024, la gestion de la fin du quinquennat Macron et l’échéance de la séquence présidentielle – législatives qui peut arriver n’importe quand avec un Président sans majorité. C’est parce que nous avions préparé bien en amont les accords Verts-PS que nous avons pu gagner les législatives de 1997.

3 Tirage au sort n’est pas la bonne méthode
Autant pour un sujet donné ( fin de vie, climat…) cela peut être une bonne idée de réunir un échantillon représentatif de la population pour essayer de dégager un consensus, autant sur un sujet aussi transversal et politique que de créer un mouvement avec la volonté de dépasser le million, il me semble nécessaire de créer les moyens d’un débat stratégique où des sensibilités différentes peuvent débattre pour arriver à définir ensemble : pourquoi, comment, avec qui, avec quels moyens.

Sur le pour quoi faire, avec qui et comment, je plaide pour FUTES2027 : partisanes et partisans d’une Fin-de-mandat Utile à la Transition Ecologiste Solidaire nous pensons que cela ne sert à rien de proclamer qu’il y a urgence à modifier les politiques publiques dans le sens de cette transition en restant, comme le chantait Johnny « assis sur son derrière avec les bras croisés ».
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/futes-6122.html

Sur le mouvement à construire

Personnellement je plaide pour une structure souple en 3 strates
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=10062

1 strate politique regroupant celles et ceux qui veulent se présenter à des élections, créer et soutenir des listes puis des élus en proposant aux partenaires de gauche d’imaginer un dispositif qui allie la bio-diversité et l’efficacité electorale : l’échéance européenne étant destinée à se compter, l’échéance présidentielle-législatives à conquérir une majorité en répartissant les circonscriptions sur la base du rapport de forces créé par les résultat des européennnes et/ou d’une primaire citoyenne. Les départementales fonctionnant plutôt sur la base (répartition) des législatives et les régionales sur la base (bio-diversité) des législatives.
EELV a l’expérience et les compétences pour piloter ce niveau

2 strate économique regroupant tous les acteurs économiques (associations, entreprises, artisans, commerçants, consomacteurs engagés dans la transition écologique solidaire) permettant de financer les outils communs (annuaire, agenda, …) et de les faire vivre en finançant des postes d’animateurs- animatrices de réseaux.
Notre outil :
 transacteurs les acteurs de la transition est à disposition:  reste à imaginer la structure qui peut utiliser et faire vivre cet outil et ce réseau à mettre en place

3 strate citoyenne
 regroupant celles et ceux qui veulent contribuer à défendre concrètement la bio-diversité, les droits humains, la paix et la solidarité
Cohérence et son appel citoyen pour des conventions locales des transitions écologiques en Bretagne pourrait avoir vocation à faire vivre cette strate citoyenne

Tout en créant au niveau régional une structure souple de concertation entre les différentes strates, les différents mouvements, associations, collectifs qui gardent chacun leur autonomie tout en mettant en place des outils communs (annuaire, agenda, boite à outils de la transition dans le domaine de l’énergie, des déchets, de l’eau, des transports, de l’alimentation…)

Ce n’est qu’un début continuons le…débat

FUTES 2027

FUTES 2027
partisanes et partisans d’une
Fin-de-mandat Utile à la Transition Ecologiste Solidaire

FUTES 2027

partisanes et partisans d’une
Fin-de-mandat Utile à la Transition Ecologiste Solidaire

Cela ne sert à rien de proclamer qu’il y a urgence à modifier les politiques publiques dans le sens d’une transition écologiste solidaire en restant,comme le chantait Johnny « assis sur son derrière avec les bras croisés ».

« L’éco-anxiété n’est pas une maladie, c’est une réponse saine à un monde malade »

Camille Etienne militante pour le climat

Martin Hirsch : “La raison n’est pas du côté de ceux qui laissent la maison brûler”

Si vous partagez ce point de vue qui n’est pas vraiment une pétition mais un appel à l’engagement citoyen dans le cadre du processus les écologistes qui manque de lieu de débat stratégique vous pouvez signer l’appel.
Cette action est dans le prolongement de toutes nos actions depuis le 21 avril 2002 pour mettre l’écologie et les citoyens au centre du débat politique au travers de l’idée de primaire.
Les commentaires vous permettent de donner votre avis et de dire si, concrètement,vous êtes prêtes et prêts à vous engager dans une telle démarche qui vise à mettre en route une dynamique. Et une dynamique suppose un débat que ne permet pas la forme actuelle du processus.

La politique c’est du rapport de forces

Si les écologistes ont réussi à gagner la bataille des idées, ils n’ont jamais réussi à créer le rapport de forces nécessaire pour faire autre chose que de la figuration dans les différents gouvernements où ils ont été représentés depuis ces 40 dernières années.

Pour une majorité à l’allemande

Faute d’une majorité suffisante pour enclancher des politiques publiques ambitieuses en matière de Transition Macron est dans une impasse. Nous voulons donc créer le rapport de forces nécessaire aux prochaines élections européennes pour pouvoir utilement proposer une majorité à l’allemande intégrant les macronistes, les écologistes et la gauche.

Pour une liste européenne issue d’une primaire écologiste

Pour cela nous voulons dès l’automne une primaire écologiste pour désigner les hommes et les femmes qui composeront la liste écologiste aux européennes et ordonner les priorités de mise en œuvres des 150 mesures adoptées par les 150 de la Convention Citoyenne pour le Climat.

Pour un coalition gouvernementale basée sur le rapport de forces des européennes.

Une fois cette étape franchie nous aurons 6 mois pour faire campagne auprès de l’ensemble des citoyennes et des citoyens pour les convaincre que la fin de monde et la fin du mois sont deux objectifs atteignables grâce à la faim de démocratie. Nous proposerons donc de former tous les soutiens de cette liste pour aller rencontrer les gens chez eux et voir avec eux concrètement comment ils et elles peuvent à la fois réduire leurs dépenses et leur empreinte écologique et espérer ainsi les inciter à voter aux européennes pour espérer créer le sursaut citoyen qui permettra de faire bouger les lignes de la vie politque en France et en Europe.

Sur la base du rapport de forces établi aux européennes, une négociation s’engagera avec le pouvoir en France pour définir les contours d’une coalition susceptible d’engager résolument la France dans une Transition Ecologiste Solidaire basée sur la justice sociale nécessaire pour embarquer toute la société dans cette aventure.

Pour des candidates et des candidats uniques de la coalition aux législatives et à la présidentielle 2027

Cette coalition aura deux années pour faire ses preuves avant qu’une primaire législative des écologistes, et de la gauche (avec ou sans les libéraux) ne désignent les candidates et les candidats aux législatives et le ou la candidate capable de représenter cette coalition à la présidentielle de 2027 et faire mentir les sondages qui désignent déjà comme gagnante la candidate d’extrême droite.

Toutes actrices et tous acteurs pour passer de l’éco-anxiété à l’écoptimisme

Ce pari nous ne le réussirons que si chacune des personnes qui partagent peu ou prou cette ambition pour la planète se décide à devenir actrice et acteur de ce changement de paradigme visant à mettre la Transition Ecologique Solidaire au cœur de l’action publique en mobilisant nos souris, notre porte-monnaie et nos bulletins de vote.

Alain Uguen
les amis des 150

https://www.lesamisdes150.fr

Appel des amis des 150 signé par 3236 personnes
https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/appeldesamisdes-4309.html

En Marche pour la Transition Ecologique Solidaire ;o)

comme programme les 149 propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, 

comme ambition de faire émerger une majorité autour de ces propositions

comme méthode de constitution de listes et de candidatures une primaire ouverte à tous les amish des amish d’où qu’ils viennent

comme méthode de campagne la création sur tous les territoires de coaches Energie chargés de proposer à tous les habitants une aide pour réduire à la fois leur empreinte environnementale et leurs dépenses.

Coaches Energie
https://www.cyberacteurs.org/blog/?p=5557

les écologistes
https://lesecologistes.fr 


L’urgence c’est maintenant pas dans 4 ans

La politique c’est du rapport de forces basé sur la dynamique autour d’une idée forte qui rassemble largement.
Pour nous l’idée forte c’est l’écologie et la dynamique l’appel aux citoyens à participer au processus les écologistes. Comme les promesses n’engagent que ceux qui y croient nous proposons de participer avec comme programme les 149 propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, comme ambition de faire émerger une majorité autour de ces propositions, comme méthode de constitution de listes et de candidatures une primaire ouverte à tous les écologistes d’où qu’ils viennent et comme méthode de campagne la transformation sur tous les territoires des soutiens en coaches Energie chargés de proposer à tous les habitants une aide pour réduire à la fois leur empreinte environnementale et leurs dépenses.

Message à Marine Tondelier

6 mai 2023

Une marine peut en cacher une autre

Un de mes colistiers élu avec moi comme conseiller municipal écologiste en 1989 m’a dit un jour : il ne faut jamais parler de ses concurrents ou adversaires parce qu’on leur fait de la pub.

Mieux vaut parler de ses propres propositions plutôt que de commenter celle des autres.

Il te faut construire ton récit qui sera celle d’être la première femme élue présidente de la République.

Pour cela il te faut prendre la tête de la liste des écologistes aux européennes seule liste clairement à la fois écologiste et européenne avec l’ambition de rassembler largement pour que cette liste arrive en tête en ayant annoncé ta volonté de proposer à Macron un gouvernement d’union nationale autour de la transition écologiste solidaire.

On ne peut pas dire qu’il y a urgence à tranformer les politiques publiques et accepter de perdre encore 3 ans dans la volonté de faire de la France le fer de lance européen de la Transition écologiste solidaire en faisant de la Transition la Priorité de la fin du second quinquennat de Macron.

Il est temps de parler des écologistes et de la gauche plutôt que de la gauche et des écologistes.

Ensuite il faudra annoncer la nécessité d’une primaire des écologistes et de la gauche pour désigner les candidates et candidats aux législatives et celle ou celui qui sera la ou le plus à même de représenter cette coalition au premier tour de la Présidentielle.

Créateur du concept d’Autonomie Contractuelle qui est devenu celui des Verts et défenseur de l’idée de primaire à toutes les élections depuis le 21 avril 2002, ancien délégué aux élections des Verts, je suis à ta disposition si tu souhaites que nous en parlions, sans aucune arrière pensée de ma part à 72 ans autre que celle de faire gagner les idées que je défends depuis 50 ans.

Voeux 2023 à Claire Desmares Présidente du groupe Les écologiste de Bretagne

24 janvier 2023

Bien qu’ayant eu ma dose de réunions et consommé largement mon temps au service de l’écologie puisque je fête cette année les 40 ans de mon entrée au Conseil Municipal de Quimper comme premier élu écologiste breton, je veux bien apporter quelques idées de vieux sage (?) pour tenter de rassembler de manière à mettre l’écologie politique en situation de leadership.

Si tu en prends l’initiative, je veux bien participer à une rencontre des différents élues et élus régionaux depuis 1992 pour tenter d’imaginer ensemble comment essayer de remédier à la coupure entre les citoyens et les  partis.

Personnellement je plaide pour une structure souple en 3 strates

1 strate politique regroupant celles et ceux qui veulent se présenter à des élections, créer et soutenir des listes puis des élus en proposant aux partenaires de gauche d’imaginer un dispositif qui allie la bio-diversité et l’efficacité electorale : l’échéance européenne étant destinée à se compter, l’échéance présidentielle-législatives à conquérir une majorité en répartissant les circonscriptions sur la base du rapport de forces créé par les résultat des européennnes et/ou d’une primaire citoyenne. Les départementales fonctionnant plutôt sur la base (répartition) des législatives et les régionales sur la base (bio-diversité) des législatives.
EELV a l’expérience et les compétences pour piloter ce niveau

2 strate économique regroupant tous les acteurs économiques (associations, entreprises, artisans, commerçants, consomacteurs engagés dans la transition écologique solidaire) permettant de financer les outils communs (annuaire, agenda, …) et de les faire vivre en finançant des postes d’animateurs- animatrices de réseaux.
Notre outil : transacteurs les acteurs de la transition est à disposition:  reste à imaginer la structure qui peut utiliser et faire vivre cet outil et ce réseau à mettre en place

3 strate citoyenne regroupant celles et ceux qui veulent contribuer à défendre concrètement la bio-diversité, les droits humains, la paix et la solidarité
Cohérence et son appel citoyen pour des conventions locales des transitions écologiques en Bretagne pourrait avoir vocation à faire vivre cette strate citoyenne

Tout en créant au niveau régional une structure souple de concertation entre les différentes strates, les différents mouvements, associations, collectifs qui gardent chacun leur autonomie tout en mettant en place des outils communs (annuaire, agenda, boite à outils de la transition dans le domaine de l’énergie, des déchets, de l’eau, des transports, de l’alimentation…)

Merci de vos avis, remarques et contributions.

Alain Uguen Ancien Président du Groupe Vert au Conseil Régional de Bretagne (92-98)

La foire aux marcheurs : Kemper Ose la marche toute l’année

Octobre rose est l’occasion de parler du cancer du sein mais aussi de parler de la marche qui est bonne pour la santé, pour la sécu, pour la planète, pour la convivialité, pour la solidarité.

La marche c’est le pied

Les bienfaits de la marche nordique pour le cancer

Nous proposons de faire campagne pour notre activité (la marche nordique) mais aussi pour la marche sous toutes ses formes au travers d’une foire aux marcheurs qui pourrait avoir lieu en centre-ville (à Quimper en longeant l’Odet devant la Préfecture entre les deux ponts). L’occasion de promouvoir en marchant toutes les formes.

  • les différents clubs ou associations (marche, marche nordique, randonnée, marche aquatique) avec possibilité de s’y inscrire.
  • Marche solitaire : pour les personnes qui veulent trouver des partenaires sur un trajet précis (pour aller ou revenir du travail par exemple), pour mixer co-voiturage et marche (pour éviter de rentrer dans la ville en voiture par exemple) ou pour une activité régulière
  • Marche solidaire : pour les personnes ayant des difficultés à se mouvoir et qui souhaiteraient la présence d’une personne valide pour les accompagner

L’idée c’est de tenir un stand pendant une demie-journée pour que les personnes qui le souhaitent puissent s’inscrire et trouver éventuellement des partenaires et que pour faire connaître l’opération des personnes marchent tout l’après-midi en se relayant.

Cette foire aux marcheurs aurait lieu en même temps qu’octobre rose l’an prochain (ce qui permettrait de toucher beaucoup de monde). Pour cette année un samedi après-midi d’octobre.

Ensuite la maison des transitions pourrait institutionnaliser un rendez-vous régulier : foire aux marcheurs tous les premiers vendredis du mois pour que ce soit l’occasion d’échanger sur les rendez-vous du mois des associations et réseaux membres, de rencontrer des nouvelles personnes intéressées, de manifester en marchant sur les sujets du moment, pour déboucher sur un film ou un débat…

Vos avis et commentaires sont les bienvenus

Alain Uguen

Il n’y a pas de fatalité à une gestion de droite du second mandat d’E.Macron

Il n’y a pas de fatalité à une gestion de droite du second mandat d’E.Macron

L’été 2022 aura-t-il fait évoluer les mentalités sur le caractère inéluctable des changements nécessaires pour permettre une planète habitable au-delà de notre génération ?

Le clivage gauche-droite datant d’une vision politique du dernier millénaire n’a plus lieu d’être à une époque où fin du monde, fin du mois et faim de démocratie sont les 3 faces d’une même aspiration à un avenir écologiquement soutenable pour tous les êtres vivants qui habitent cette planète.

La majorité actuelle pouvant compter sur 249 députés, il ne lui manque que 50 votes pour disposer de la majorité absolue. Les groupes socialiste et écologiste comportant 54 membres, rien n’interdit de penser qu’une majorité à l’allemande puisse gouverner la France : sociaux-libéros, sociaux-démocrates et écologistes.

Il n’y a donc pas de fatalité à une gestion de droite du second mandat d’Emmanuel Macron. Il faut et il suffit que ces deux groupes proposent à la majorité relative une alternative à la négociation avec la seule droite républicaine en proposant à Emmanuel Macron de mettre en œuvre sa promesse : « mon mandat sera écologique ou ne sera pas. »

Les élections européennes de 2024 pourraient être la primaire populaire de répartition des sièges au sein de la coalition appelée à proposer pour la prochaine présidentielle une alternative écologique et sociale à l’arrivée inéluctable de l’extrême-droite au pouvoir. La personne chargée de représenter cette coalition au premier tour de la présidentielle sera celle qui aura su préalablement en construire les bases.

Dans tous les cas c’est maintenant que cela doit se jouer.

Alain Uguen

Emmanuel Macron promet à Marseille un second mandat qui « sera écologique ou ne sera pas »

 

NI LREM NI FN NI FI Je vote Europe et Ecologie

NI LREM NI FN NI FI
Je vote Europe et Ecologie

les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

N’oublions pas que 3 ans après le Front Populaire que l’on veut nous vendre aujourd’hui il y avait le début de la 3è guerre mondiale, que 2 ans après 1981 c’était le retour de la rigueur

Le roi est nu

Le parcours et le comportement de Jean Luc Mélenchon ne m’incitent pas à lui donner les clés de la maison.

Il a eu 5 ans pour rassembler, il ne l’a pas fait, il s’est contenté de gérer le capital de sa boutique. Je ne crois pas que de rajouter écologique et sociale derrière son Union Populaire décrétée de Nouvelle soit un gage de démocratie.

Alors que son score est du pour moitié à du vote utile, LFI concède 30 sièges gagnables sur le papier à EELV, 15 au PS, 15 au PC. Cela fait 60 sièges sur les 300 nécessaires pour avoir une majorité susceptible de durer soit 240 députés LFI alors qu’aujourd’hui les élus LFI se réduisent à 17 députés nationaux, 6 euro-députés et Faches-Thumesnil (18000 Hab) est la plus grande ville dirigée par un LFI.

3 points de vue sur les enjeux du second tour

Lendemain électoral

Green Deal 2022 : En Marche Pour la Transition Ecologique Solidaire

Primaire populaire Inverser le calendrier : les législatives avant la présidentielle

plus rassembleur que moi tu meurs

Fables de grenouilles

3 points de vue sur les enjeux du second tour

Depuis le 21 avril 2002, Cyberacteurs défend l’idée d’une primaire de la Gauche et des écologistes pour permettre aux citoyennes et citoyens de choisir leurs élus et les priorités de la campagne et éviter d’avoir un membre de la dynastie Le Pen au second tour.

Pour éclairer le choix que chacune et chacun d’entre vous fera en conscience, je vous propose 3 points de vue.

1 Mon point de vue personnel

Votons le 24 avril pour ne pas regretter d’avoir laissé d’autres décider pour nous

36 ans après Tchernobyl, 20 ans après le 21 avril 2002, 6 ans après le vote du Brexit et l’élection de Trump,

Avec le sortant nous savons que nous devrons continuer à nous mobiliser
Avec son adversaire nous ne savons pas si nous pourrons continuer à nous mobiliser

2 Le point de vue de Jean-François Julliard de Greenpeace

Bonjour Alain,

J’ai partagé avec vous la semaine dernière, au lendemain du 1er tour de l’élection présidentielle, ma vive inquiétude face aux résultats décevants pour le climat mais aussi face à la menace de l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir dans notre pays.

Vos nombreux messages de soutien, mais aussi vos interrogations nous ont évidemment touchés et questionnés. Pourquoi Greenpeace, une organisation de protection de l’environnement, non partisane, appelle-t-elle à rejeter l’extrême droite ? Ça mérite quelques explications.

Je suis personnellement en contact quotidien avec nos collègues de Greenpeace sur tous les continents. Ils et elles me font part de leur combat dans des contextes politiques autoritaires. Je voudrais partager avec vous un de ces témoignages, reçu il y a quelques jours.

Une collègue de Greenpeace Brésil nous a fait parvenir cette vidéo. Impossible de rester indifférent face à ce qu’elle raconte du quotidien des militants et militantes de l’environnement sous le gouvernement d’extrême droite de Jair Bolsonaro.

Impossible aussi pour moi de ne pas repenser au soutien exprimé par Marine Le Pen à Jair Bolsonaro, au lendemain de son élection à la présidence du Brésil ; ou à ses déclarations relativisant des propos extrémistes de ce même Jair Bolsonaro.

Des témoignages similaires, nous en recevons aussi de la part de nos alliés. Notamment d’un pays européen, proche de chez nous : la Hongrie. Là encore, Marine Le Pen assume sa proximité idéologique avec Viktor Orban, dirigeant hongrois d’extrême droite.

La France n’est évidemment ni le Brésil, ni la Hongrie. Mais le soutien de M. Le Pen à J. Bolsonaro et V. Orban, les racines de son parti, le cœur de son programme et ses déclarations récentes laissent craindre le pire pour les plus fragiles, pour nos libertés et la capacité de la société civile à se mobiliser ainsi que pour le climat et l’environnement.

Quand M. Le Pen se permet de qualifier les alertes du GIEC de “grandes déclarations sur des prétendus enjeux globaux” ou d’appeler à une transition encore “moins rapide”, relativisant l’urgence climatique, elle représente un danger pour le climat.

Au-delà du climat, la menace de l’extrême droite nous concerne toutes et tous, et particulièrement en tant que sympathisants et sympathisantes d’une organisation militante comme la nôtre dont un des moyens d’action repose sur la désobéissance civile.

Est-ce notre rôle à nous, organisation de défense de l’environnement, de prendre la parole sur les droits humains, la liberté, l’égalité ? Je ne conçois pas de garder le silence, alors que c’est le sens même de notre combat et les moyens de le mener qui sont aujourd’hui menacés.

A la veille du second tour, je reste convaincu que c’est bien notre rôle de rappeler notre rejet catégorique de l’extrême droite, en soulignant encore une fois que cela ne constitue en aucun cas un blanc-seing à Emmanuel Macron.

Nous avons dénoncé le bilan médiocre du président-candidat, son programme écologique vide et ses promesses électoralistes de dernière minute. S’il est réélu dimanche, nous ne nous fierons pas aux promesses. Nous regarderons les actes.

Et nous serons vent debout dès le 1er jour de son mandat et jusqu’au dernier, pour lutter pour l’écologie et la justice sociale.

Merci de votre soutien, pour le climat et l’environnement.

Jean-François Julliard
Directeur général de Greenpeace France

3 Le point de vue d’Ugo Palheta (Contretemps)

Le Pen, le 2nd tour et le danger fasciste. Réfutation de quelques objections courantes

Le premier tour nous enferme dans une situation désastreuse, coincés entre fascisation et fascisme. Pour autant, dans ces conditions détestables que nous n’avons pas choisies, nous sommes condamnés à prendre une décision parce qu’il sortira bien de cette élection un·e président·e : Macron ou Le Pen. L’abstention ou le vote blanc sont évidemment des options possibles, mais si une large part des électeurs·rices de gauche s’abstenaient ou votaient blanc, Marine Le Pen aurait de bonnes chances de l’emporter.

Il est donc important de savoir ce qu’il en est du danger que représente le FN/RN. Or, l’une des difficultés en la matière c’est l’incertitude qui entoure une éventuelle présidence Le Pen, alors qu’à l’inverse chacun·e sait par expérience ce que sera une présidence Macron : destruction sociale, répression des mobilisations, inaction climatique, stigmatisation des musulman·es, traitement ignoble des migrant·es, etc. En somme tout ce qui a été au cœur de son quinquennat – mais qui a commencé il y a plusieurs décennies.

Le Pen présidente, nous ne savons pas précisément comment les choses tourneront. Nous savons qu’elle s’en prendra en particulier aux migrant·es, aux étrangers·ères et aux minorités, mais nous ne savons pas à quel rythme et avec quelle intensité. Nous savons qu’elle cherchera à briser les oppositions mais nous ne savons pas pour quelle stratégie elle optera (guerre-éclair contre toute forme de contestation ou tentatives d’isoler la gauche sociale et politique de la majorité de la population), ni d’ailleurs quelles résistances lui seront opposées dans différents secteurs de la société, etc.

Il faut avoir cela en tête pour ne pas se trouver désorienté si jamais Le Pen était élue : un pouvoir d’extrême droite ne signifiera pas exactement la même chose aujourd’hui que dans l’entre-deux-guerres. Les conditions sociales, économiques, politiques et culturelles ont changé ; les dirigeant·es du FN/RN en sont parfaitement conscient·es, et ils savent qu’il leur faut adapter leurs stratégies, leurs discours, leurs manières d’exercer le pouvoir, etc.

Cela n’enlève rien au danger, car le projet de ce parti est bien celui d’une renaissance nationale par purification du corps social, ce qui suppose nécessairement de s’en prendre à celles et ceux qui empêcheraient la nation de demeurer elle-même et de retrouver sa « gloire » passée, en premier lieu les minorités (ethno-raciales, religieuses, de genre et sexuelles), mais aussi d’écraser politiquement (voire physiquement) toute forme d’opposition – syndicale, politique, associative, journalistique, artistique, etc.

Au vu des cinq dernières années, il y a mille raisons d’éprouver du dégoût et de la rage à l’idée de devoir utiliser un bulletin Macron pour écarter le danger Le Pen, au moins provisoirement, pour gagner du temps afin de renforcer l’antifascisme et construire une alternative politique. Mais la sous-estimation – ou pire encore la négation – du danger Le Pen ne sera jamais une bonne raison : celle-ci, son parti et l’extrême droite en général continuent de représenter un ennemi mortel pour les mouvements d’émancipation, pour tou·tes celles et ceux qui aspirent à l’égalité, à la justice sociale et à une démocratie réelle.

***

« Le Pen ne peut pas gagner »

La première objection courante à l’idée d’un danger spécifique consiste à prétendre que Marine Le Pen n’aurait aucune chance de l’emporter. Il est vrai qu’au vu des sondages, ce n’est pas le plus probable ; mais cela ne paraît plus aujourd’hui impossible.

Ces sondages peuvent tout à fait manquer des tendances politiques importantes à l’œuvre dans une partie de la population, d’autant plus dans un scrutin qui comporte autant d’inconnus : quelle part de l’électorat de gauche mais aussi de droite voteront pour Macron, ou pour Le Pen, ou s’abstiendront ; nul ne peut le savoir précisément. Est-ce qu’une part de l’électorat qui s’est abstenu lors du 1er tour pourrait significativement aller voter Le Pen pour dégager Macron ? Là encore, personne ne peut le dire.

En tout cas les chiffres sont clairs : la progression électorale de l’extrême droite a été énorme au cours des dix dernières années, ce qui signale un succès réel de la stratégie de respectabilisation mise en œuvre par Marine Le Pen. En 2002, Jean-Marie Le Pen avait obtenu environ 18% en 2nd tour de l’élection présidentielle (soit à peu près 1 point de plus que son score du 1er tour). En 2017, Marine Le Pen a obtenu environ 34% au 2nd tour, près du double donc du score de son père quinze ans auparavant. Cette année, alors même qu’on la disait carbonisée après son débat raté de l’entre-deux-tours en 2017 et suite aux résultats décevants lors des dernières régionales, son score est estimé entre 43 et 49% et il pourrait encore évoluer, notamment en fonction du débat entre les deux candidats encore en lice.

Elle pourrait rater la marche cette année, si les électeurs·rices de gauche se mobilisent à nouveau significativement pour l’écarter, mais qu’en sera-t-il lors de la période à venir si rien n’évolue par ailleurs, en particulier si n’émerge pas une alternative politique puissante capable de s’appuyer sur des mobilisations et, espérons-le, des victoires sociales ?

« Le Pen n’est pas fasciste »

Courante, cette objection peut même se moduler en l’affirmation absurde, entendue plusieurs fois dans les médias dominants ces dernières années (dans la bouche récemment de Michel Onfray, Marcel Gauchet, etc.) : Marine Le Pen ne serait pas (ou plus) d’extrême droite. Absurde parce que toute l’histoire du FN/RN depuis sa fondation en 1972, toute la trajectoire militante de Marine Le Pen (depuis son adhésion au FN à l’âge de 18 ans en 1986), toutes ses alliances au niveau international, tout son programme, toutes ses références politiques principales, sont celles de l’extrême droite. Sans parler de toute la constellation de négationnistes, de nostalgiques du 3e Reich, de « philonazis » ou d’identitaires obsédés de « grand remplacement » qui continuent à être présents au sein du FN/RN.

La question du fascisme se pose un peu différemment parce que la caractérisation de fasciste est plus exigeante et parce que l’étiquette est si lourde à porter que la quasi-totalité des partis d’extrême droite la refusent pour des motifs tactiques évidents. Impossible d’obtenir une audience de masse en se revendiquant du courant politique sans doute le plus honni du 20e siècle (sans même parler de sa variété allemande, le nazisme, absolument indicible aujourd’hui sauf pour des groupuscules condamnés ipso facto à la marginalité).

Pour beaucoup, le simple fait que le FN/RN refuse le qualificatif d’extrême droite et a fortiori de fasciste suffirait à montrer que ses dirigeants se sont éloignés de la matrice originelle ; du moins pour celles et ceux qui savent que cette matrice fut effectivement néofasciste lors de la fondation du parti en 1972, et en réalité cela n’est guère connu à une échelle large. D’autres considèrent que ses inflexions programmatiques feraient du FN/RN un simple parti de la droite conservatrice. Sauf que l’on précise rarement l’étendue de ces inflexions – en réalité très limitées si l’on s’en tient aux mesures phares qui distinguent le plus nettement le FN/RN – et on se demande encore moins si elles signifient l’abandon de leur projet politique.

Comment définir ce projet dans son cœur, c’est-à-dire au-delà de ce qui a pu varier – voire ne cesse de varier – dans l’histoire du FN/RN (sur les questions économiques, sociales, internationales, etc.) ? Il peut s’énoncer facilement : combattre le « délitement » de la France en privant les « étrangers » de droits, au sens ethno-racial que prend le terme « étrangers » dans la logique de l’extrême droite, à savoir non pas seulement celles et ceux qui sont juridiquement étrangers (même si ces derniers·ères seront à l’évidence les premières cibles, notamment les étrangers·ères non-européen·nes), mais tout ce qui serait fondamentalement étranger et hostile à la France – en particulier les musulman·es, dont la plupart sont pourtant Français·es.

Il faut en outre prendre au sérieux l’idée que la permanence d’un tel projet a exigé des abandons partiels (de propositions, d’un vocabulaire, etc.) et des renouvellements (langagiers et politiques), outre les modifications cosmétiques bien connues : le « Rassemblement national » plutôt que le « Front national », la « priorité nationale » plutôt que la « préférence nationale », « Les Français d’abord » plutôt que « La France aux Français », etc. Cela est vrai en France, comme dans d’autres pays et pour d’autres forces (FPÖ en Autriche, Fratelli d’Italia en Italie, Vlams Belang en Belgique, etc).

Par exemple, Marine Le Pen a parfaitement compris – il ne fallait pas être une observatrice très fine de la vie politique il est vrai… – que la complaisance vis-à-vis de l’antisémitisme et du négationnisme est une ligne rouge depuis la Seconde Guerre mondiale et que les discours de son père pouvaient lui donner une aura de contestataire (du « système », du « politiquement correct », etc.) mais constituaient à long terme un lourd handicap électoral. À l’inverse, elle n’a jamais refusé d’employer les formules les plus violemment islamophobes (par exemple en considérant que le foulard serait le marqueur d’une « idéologie totalitaire ») ou xénophobes (« Combien de Mohamed Merah dans les bateaux, les avions, qui chaque jour arrivent en France remplis d’immigrés ? […] Combien de Mohamed Merah parmi les enfants de ces immigrés non assimilés ? » disait-elle en meeting en 2012).

Elle avance en outre des propositions qui, pour certaines, vont plus loin que le régime de Vichy (abroger la naturalisation par le mariage et supprimer le droit du sol pour les enfants nés en France de parents étrangers eux-mêmes nés en France), et pour d’autres (l’interdiction du foulard dans l’espace public), seraient quasiment uniques au monde, notamment parce qu’une telle mesure entre en contradiction directe avec la Déclaration des Droits de l’homme de 1948 (article 18).

De même, les revendications les plus habituelles à l’extrême droite de remise en cause du droit à l’IVG ou du « mariage pour tous » ont été mises en retrait parce que jugées minorisantes. Est-ce à dire que le FN/RN au pouvoir ne serait pas hostile aux droits des femmes et des LGBTQI ? Absolument pas : tous leurs votes en tant qu’élu·es, notamment au niveau européen, prouvent le contraire.

« Le Pen ne pourra pas obtenir une majorité parlementaire »

Selon un autre argument couramment employé, Marine Le Pen serait incapable d’obtenir une majorité parlementaire. Il est vrai que c’est un scrutin qui n’a jamais beaucoup réussi au FN/RN. À l’évidence, une victoire pour eux n’aurait rien d’assuré : il se pourrait bien qu’à défaut d’un vaste mouvement de rue contre l’extrême droite, on assiste alors à une mobilisation de type électorale. Mais une défaite non plus n’est nullement garantie, pour plusieurs raisons.

Il y a d’abord la prime au vainqueur de l’élection présidentielle. Depuis l’instauration du quinquennat et l’inversion du calendrier électoral, aucun parti l’ayant emporté à la présidentielle n’a été vaincu lors du scrutin législatif. Pour au moins deux raisons sans doute : une victoire galvanise les partisan·es du vainqueur ; une défaite décourage les sympathisant·es des vaincu·es. En outre, l’élection de Marine Le Pen aurait pour effet prévisible de la légitimer auprès d’électeurs·rices qui se refusaient à elle et à son parti jusque-là mais qui trouveraient dans son élection un motif supplémentaire de considérer qu’il s’agit d’un parti respectable. Sans parler de l’onction « démocratique » que donne l’élection au suffrage universel, et qui demeure intimidante pour beaucoup, malgré l’augmentation de l’abstention.

Ensuite, on présume trop vite que Marine Le Pen demeurerait isolée. On oublie alors plusieurs éléments :

même isolé, le FN/RN pourrait obtenir un grand nombre de député·es dans le cadre de triangulaires ;

historiquement, des pans entiers de la droite conservatrice et libérale ont donné leur appui à des gouvernements d’extrême droite, notamment au moment de leur instauration et y compris en occupant des postes de ministres (en Italie, en Allemagne ou encore au Portugal dans l’entre-deux-guerres) ;

la droite parlementaire est composée de professionnels de la politique dont un grand nombre n’hésiterait pas longtemps à faire alliance avec le FN/RN pour conserver leurs postes s’ils estiment que, sur leur circonscription, une investiture LR ou LREM (autre option) ne permettrait pas leur réélection ;

ce phénomène serait encore accentué par l’énorme crise dans laquelle le score de Valérie Pécresse a plongé le parti qui, historiquement, représentait politiquement la bourgeoisie française (le RPR devenu UMP puis LR) ;

l’extrémisation de la droite au cours des quinze dernières années, jusqu’à la reprise par Pécresse du vocable fasciste de « grand remplacement », a rendu idéologiquement acceptable l’alliance avec le FN/RN ;

le FN/RN est moins isolé qu’il y a cinq ans puisqu’à l’extrême droite a émergé un parti qui sera dans la période à venir à la fois un concurrent (pour capter la radicalité xénophobe et raciste) et un allié potentiel (pour gouverner).

Les élections législatives vont avoir une importance particulière cette année, en particulier pour le pôle populaire qu’a incarné Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle. Mais tout miser sur ces élections, c’est sous-estimer les éléments ci-dessus et faire ainsi un pari particulièrement risqué. Ajoutons en outre que l’absence d’une majorité parlementaire a déjà été prévue par le FN/RN, dès 2017, avec une stratégie claire et simple : réformer la loi électorale et dissoudre l’Assemblée nationale pour y obtenir, cette fois, une majorité, notamment via l’instauration d’une forte prime au vainqueur de l’élection.

« Le Pen sera mise en échec par les institutions »

Un autre argument revient fréquemment, en particulier dans ce qu’on peut appeler l’antifascisme républicain. Celui-ci prétend défendre les institutions contre les fascistes et assure que les institutions nous défendront contre les fascistes. Quelles sont ces institutions ? Qu’on prenne le problème par n’importe quel bout, il n’y a pas de quoi être rassuré.

S’il s’agit de la Constitution de la Cinquième République, celle-ci est parfaitement adéquate à un pouvoir d’extrême droite. Non seulement le pouvoir exécutif est doté en régime ordinaire de pouvoirs très importants, mais depuis novembre 2015 nous avons vécu une grande partie du temps en « état d’urgence » (au nom de la lutte contre la menace terroriste puis, à partir de la loi du 23 mars 2020, sous la forme de l’ « état d’urgence sanitaire », contre la pandémie).

Qu’il y ait eu à prendre des mesures exceptionnelles, c’est l’évidence ; que cela se traduise sous la forme d’une dérive autoritaire, c’est ce qui est inacceptable. Aussi, depuis octobre 2017, une partie des dispositifs associés à l’état d’urgence – donc à une situation temporaire et exceptionnelle – sont passées dans le droit commun (perquisitions administratives, assignations à résidence, fermeture de lieux de culte, etc.).

En outre, deux articles de la Constitution permettent au Président de la République de s’affranchir davantage encore de toute forme de contrôle : l’ « état de siège » et les « pouvoirs exceptionnels » (article 16). Dans les deux cas, les formulations employées dans la Constitution laissent une grande marge de manœuvre au Président de la République, notamment dans l’appréciation du « péril imminent » ou de la « menace grave et immédiate », et lui donnent des pouvoirs démesurés.

Si par « institutions » on entend l’État, il est à la fois certain qu’il y aura des résistances dans certains secteurs de l’État mais que d’autres, en particulier les principaux appareils répressifs d’État (police et armée) seront assurément au diapason du nouveau pouvoir, notamment parce que Le Pen avance des propositions qui renforceraient leur pouvoir et leur impunité (présomption de légitime défense indiscutable), pour peu que le FN/RN soit suffisamment habile pour ne pas se mettre à dos une partie des cadres de ces appareils.

On savait la police gangrénée par l’extrême droite et ses « idées », à tel point qu’une enquête du CEVIPOF montrait il y a un an que 74% des policiers actifs avaient l’intention de voter pour le RN, mais on a pu mesurer dans la dernière période, à travers des lettres ouvertes largement signées, qu’une partie importante de l’armée était également acquise à l’idée d’une nécessaire « reprise en main » (euphémisme pour désigner une offensive autoritaire) permettant de faire face au « délitement » de la France, notamment à ces fameuses « hordes de banlieue » qu’évoquait l’une de ces lettres (signée par vingt généraux).

Quant à l’administration et aux autres institutions d’État, la plupart des expériences gouvernementales de l’extrême droite au 20e siècle n’ont guère montré une désobéissance généralisée aux directives du pouvoir, y compris lorsque les minorités étaient attaquées explicitement (évidemment chacun·e pense ici au régime de Vichy et au traitement réservé aux Juifs·ves). Il y a bien sûr toujours eu des femmes et des hommes qui, dans ce type de situations, ont résisté courageusement et agi conformément à des principes de justice et d’égalité, mais ils et elles n’ont pas été la règle, plutôt l’exception.

« Le Pen ne pourra pas gouverner face à la rue »

Selon un argument différent, venant plutôt de la gauche radicale, on prétend que Le Pen ne pourra pas mettre en œuvre son projet parce que la résistance sociale sera trop importante. Dans une version plus optimiste encore, son élection serait l’étincelle tant attendue, le signal annonciateur d’un soulèvement plus ou moins irrésistible qui permettrait, enfin, de bousculer l’ordre social.

Là encore, il faut se garder des prédictions définitives. Il n’est pas absolument impossible qu’une large mobilisation émerge dans les zones de force de la gauche et du mouvement syndical, et/ou parmi les principales cibles de l’extrême droite. Mais on peut douter que cela se produise à froid et suite à ce qui serait une double défaite : ne pas avoir réussi à hisser la gauche de rupture au 2nd tour de l’élection présidentielle et ne pas avoir réussi à battre la force politique la plus réactionnaire et la plus raciste.

On peut le regretter, on devra appeler de manière volontariste à la révolte, mais en général les défaites ne produisent pas – en tout cas pas immédiatement – une volonté de se battre. Ce qui domine en général c’est un sentiment de sidération mais aussi d’abattement, de démoralisation, souvent à la mesure des espoirs suscités ; et l’on sait que beaucoup d’espoirs ont été placés dans la candidature de Jean-Luc Mélenchon, seul capable à gauche d’accéder au 2nd tour et de nous éviter le désastre d’un duel Macron/Le Pen.

À cela s’ajoute bien souvent la désorientation : on peut d’ailleurs considérer le vote Le Pen chez des électeurs·rices de Jean-Luc Mélenchon comme une forme extrême de désorientation, tant ce qu’a défendu ce dernier est à l’opposé des valeurs et des politiques qui sont celles de l’extrême droite, de Marine Le Pen. Bien sûr, il faudrait ajouter que cette désorientation est nourrie par cinq ans de brutalisation macroniste et favorisée par plusieurs décennies de banalisation des « idées » d’extrême droite dans les médias dominants mais aussi à travers les politiques menées par les gouvernements successifs (dans la période récente les lois dites « asile-immigration », « séparatisme », « sécurité globale », etc.).

Cela étant dit, si Le Pen était élue, l’essentiel se jouerait bien dans la capacité de mobilisation de la gauche politique et des mouvements sociaux : mobilisation sociale évidemment (manifestations, grèves, blocages, etc.) mais aussi électorale (les élections législatives seront un test assez crucial de ce point de vue). L’arrivée de Le Pen au pouvoir ne signifierait pas en un claquement de doigts l’impossibilité de lutter, comme l’ont montré les victoires de Trump aux États-Unis ou de Bolsonaro au Brésil.

Il faudrait alors enrayer le processus de fascisation de l’État par nos luttes, sociales et politiques, mais dans des conditions assurément plus difficiles que sous Macron : ce dernier étant largement délégitimée, les mobilisations sociales des années à venir pourraient s’appuyer sur les mouvements du quinquennat précédent. À l’inverse, Marine Le Pen bénéficierait sans doute, dans une partie de la population au moins, d’une sorte de bénéfice du doute, et elle pourrait naviguer habilement : faire quelques concessions à certains secteurs des classes populaires pour mieux s’attaquer à d’autres ; engager des compromis avec certaines organisations (syndicales par exemple) pour s’en prendre plus aisément aux syndicats les plus combatifs.

Ne minimisons pas en outre à quel point, sous un pouvoir d’extrême droite par définition radicalement hostile aux minorités et aux mouvements d’émancipation (et à l’inverse entièrement favorable à la police), le sentiment d’impunité de celle-ci s’élèvera à des niveaux inédits : vis-à-vis des exilé·es, des musulman·es, des Rrom·es, des quartiers populaires et d’immigration, des manifestant·es, des grévistes, etc.

« Le Pen ne correspond pas aux intérêts du patronat »

Un argument, là encore présent au sein de la gauche radicale, consiste à affirmer que l’extrême droite ne pourrait gouverner parce que son programme ne correspondrait pas aux intérêts du patronat. Si jamais Marine Le Pen était élue, le capital ferait obstacle à la mise en œuvre d’une partie importante de son projet.

Il est vrai que le RN n’est pas l’option première du grand patronat, et la grande majorité des médias et des idéologues bourgeois ont fait campagne pour Macron. Ils auraient également pu soutenir Valérie Pécresse mais il s’est rapidement avéré que cette dernière n’avait aucune chance : Macron est donc apparu aisément comme le meilleur défenseur de l’ordre social, le seul capable d’aller jusqu’au bout du projet néolibéral de refonte des rapports sociaux dans le sens de la concurrence généralisée, de la privatisation, de la marchandisation, etc.

On peut pourtant objecter plusieurs choses à cet argument. Tout d’abord, le fascisme n’était pas non plus le premier choix de la classe dominante dans l’entre-deux-guerres ; ses leaders – Mussolini ou Hitler – ne faisaient pas partie du sérail, ils apparaissaient comme des personnages grotesques et imprévisibles. Cela n’a pas empêché une grande partie de la classe dominante, y compris certains de ses secteurs dominants, de se rallier au fascisme. D’autres secteurs ont pu lui être hostiles (soit initialement soit plus tardivement), mais pour l’essentiel ils s’y sont accommodés parce qu’ils y ont trouvé leur intérêt.

On trouve en effet un élément dans la politique fasciste ou néofasciste qui ne peut que susciter l’assentiment des bourgeoisies, à savoir l’écrasement brutal ou l’étouffement progressif des mouvements de contestation sociale, en particulier des syndicats, car celle-ci permettrait de revenir rapidement sur les principales conquêtes sociales de la classe travailleuse (protection sociale, services publics et droit du travail notamment), qui restreignent le champ de l’accumulation du capital ou limitent l’exploitation.

Du point de vue capitaliste, il y a évidemment des risques à s’engager dans cette voie : une politique trop brutale vis-à-vis des mouvements sociaux pourrait provoquer l’émergence d’une mobilisation radicale de masse, et la classe dominante préfère en général s’épargner ce genre de risque, en préférant anesthésier les syndicats par toute la politique dite de « concertation sociale », de « dialogue social », etc., ou en faisant quelques vagues concessions (très vagues dans la dernière période). Mais si la crise politique s’approfondit et si la classe dominante a le sentiment non seulement qu’une riposte de grande ampleur est improbable du côté des classes populaires mais aussi que le pouvoir est suffisamment solide, ils peuvent être prêts à soutenir une politique de confrontation violente avec les organisations syndicales et les mouvements sociaux.

De même, la politique de l’extrême droite ciblant les travailleurs·ses étrangers·ères pourrait gêner formellement certains secteurs du patronat, ceux qui en emploient une part conséquente (le BTP par exemple), y compris des travailleurs·ses sans-papiers. Mais ne doutons pas du fait que l’extrême droite parviendrait certainement à des compromis avec le patronat de la construction, sans parler du fait que la classe capitaliste dans son ensemble trouverait avantage à une politique qui aurait pour effet évident d’accentuer toutes les divisions déjà existantes au sein de la classe travailleuse.

Il faut remarquer par ailleurs que l’extrême droite bénéficie d’ores et déjà de soutiens dans les franges les plus réactionnaires de la classe dominante (qu’on pense à Bolloré). En outre, l’émergence politique de Zemmour a permis à l’extrême droite de s’implanter beaucoup plus largement dans des secteurs des classes dominantes qui soutenaient plutôt la droite conservatrice auparavant ; les votes pour Zemmour dans les beaux quartiers de l’Ouest parisien en témoignent, mais aussi la liste de ses soutiens et donateurs qu’avait publiée Mediapart il y a quelques mois.

Une variante de cet argument existe aussi sous la forme suivante : les capitalistes n’ont pas besoin du fascisme parce qu’il n’y a pas actuellement de menace révolutionnaire, de force sociale et politique capable de renverser le pouvoir bourgeois, etc., donc le fascisme ne peut vaincre. Dans cette vision, le fascisme ne serait qu’un instrument utilisé par la classe dominante en cas de besoin, privé de toute autonomie (même relative) et dont la seule logique serait la défense des intérêts de classe bourgeois.

C’est manquer le fait que les fascistes, s’ils ne remettent jamais en cause l’ordre socio-économique une fois au pouvoir (malgré des discours aux tonalités anticapitalistes lorsqu’ils cherchent à séduire les classes populaires), ne sont pas une pure machination inventée par la bourgeoisie ; ils constituent une force politique qui s’appuient sur d’autres fractions de classe, en particulier les couches moyennes (qui lui fournissent ses cadres), et qui développent un projet politique distinct de celui des bourgeoisies, au moins le temps de la conquête du pouvoir, lui permettant de gagner l’adhésion d’une diversité de couches sociales.

C’est oublier aussi que, historiquement, les fascistes ne sont généralement pas parvenus au pouvoir en situation pré-révolutionnaire ou révolutionnaire, pour réprimer un soulèvement généralisé, mais plutôt dans des situations d’instabilité politique dans lesquelles le mouvement ouvrier et la gauche se trouvaient plutôt dans une phase d’affaiblissement, de désorientation et de division (même s’il est vrai qu’en tant que phénomène historique le fascisme a été une des formes prises par la contre-révolution, dans le contexte ouvert par la Révolution russe).

On pourrait également évoquer le fait que les néofascistes sont passés maîtres dans l’art d’inventer des menaces imaginaires, aidés en cela par des officines et des idéologues beaucoup plus mainstream : outre le « complot grand-remplaciste », la « colonisation à l’envers », l’ « infiltration islamo-gauchiste » ou la « tyrannie des minorités », on a vu les extrêmes droites et autres droites radicales faire d’Obama un « socialiste » aspirant à transformer radicalement les États-Unis, prétendre que les nations seraient écrasées sous le joug du « marxisme culturel », affirmer que les sociétés occidentales seraient en voie de « féminisation » et de « dévirilisation », ou encore que nous vivrions « en régime communautariste et racialiste anti-blanc, autrement dit un apartheid inversé » (Michel Onfray). Tout cela visant à légitimer en réalité une politique d’affirmation blanche, nationaliste et masculiniste, une contre-révolution coloniale, raciale et patriarcale.

Autant dire que l’extrême droite n’a pas besoin de menace révolutionnaire réelle pour s’ériger en rempart de l’ordre social contre des conspirations imaginaires, des révolutions fantasmées et des dominations inventées de toutes pièces.

« Le Pen se normaliserait une fois au pouvoir »

Il est encore une autre manière de sous-estimer le danger : prétendre qu’en arrivant au pouvoir, l’extrême droite se normaliserait et mènerait une politique plus ou moins identique aux gouvernements qui se sont succédés au pouvoir depuis des décennies.

Ce n’est pas à exclure. Il n’est pas absolument impossible qu’en faisant alliance avec des secteurs de la droite, en accédant aux sommets de l’État, les tendances à la notabilisation du FN/RN s’accentuent et que ses dirigeants oublient leur projet fondamental et leurs propositions les plus notoirement d’extrême droite (« priorité nationale », interdiction du foulard, etc.), pour mieux se maintenir au pouvoir en apparaissant comme des gestionnaires sérieux et responsables du système.

Il s’agit pourtant d’une issue peu probable, pour au moins trois raisons. Si les dirigeant·es du FN/RN n’aspiraient qu’à accéder au pouvoir et n’étaient que de purs opportunistes sans projet spécifique, cela fait longtemps qu’ils auraient pu bénéficier de bien davantage d’élu·es en se débarrassant de leurs propositions historiques et en cherchant systématiquement à faire alliance avec la droite. Ce n’est pas ce qui s’est passé au cours des dernières décennies : ils ont presque toujours maintenu une indépendance vis-à-vis de la droite traditionnelle et n’ont pas abandonné leur programme, ce qui a très fortement limité leur capacité à obtenir des élu·es. Avec toujours le même objectif : une conquête du pouvoir seuls ou en position dominante, jamais comme partenaire subalterne.

Un autre élément important, c’est que leur électorat – qu’ils ont su élargir et stabiliser au cours des années 2010 – ne leur pardonnerait certainement pas de ne pas aller plus loin, et même beaucoup loin, que ce qu’ont fait les gouvernements précédents, vis-à-vis notamment des migrant·es, des étrangers·ères, des minorités (musulman·es, rrom·es, etc.), des quartiers populaires et de l’immigration. Un parti qui vient d’être élu cherche généralement à stabiliser sa base électorale, et pour cela à la satisfaire dans ses aspirations fondamentales. Or, on sait la place que prennent la xénophobie et le racisme dans les motifs du vote pour le FN/RN.

Ajoutons encore un point : l’émergence sur la scène politique de Zemmour et la création de son organisation (Reconquête) signifie comme on l’a dit plus haut qu’il y aura pour le FN/RN un allié possible mais aussi un concurrent, tendu vers l’objectif de dérober à Le Pen son électorat. En cas de victoire de celle-ci, Zemmour et son parti feront assurément de la surenchère anti-immigré·es et islamophobe, lui reprochant sans cesse de ne pas aller suffisamment loin. Cela aura pour effet de faire apparaître le FN/RN comme plus modéré et « républicain », donc à le légitimer et ses politiques avec, mais cela constituera aussi une pression à aller effectivement toujours plus loin pour ne pas perdre le monopole de la radicalité nationaliste et suprémaciste-blanche.

Ugo Palheta est sociologue, maître de conférences à l’université de Lille, membre du Cresppa-CSU et co-directeur de la revue Contretemps. Il est l’auteur de nombreux articles pour Contretemps, deLa Possibilité du fascisme (La Découverte, 2018), de Face à la menace fasciste (avec Ludivine Bantigny, éd. Textuel) et, tout récemment avec Omar Slaouti, de Défaire le racisme, affronter le fascisme (La Dispute, 2022).

Lendemain électoral

il y a 50 ans, le rapport Meadows sonnait la première alerte pour la planète Terre

Il y a un an Pétition : Unis-Terre / Jupiter

Les soussignées et soussignés refusant de connaître un remake du second tour de la présidentielle de 2017 demandent à celles et ceux qui prétendent les représenter à l’onction suprême de se faire les apôtres de l’union des écologistes et de la gauche…une primaire permettra à l’automne aux citoyennes et citoyens de choisir les priorités du quinquennat et la personne la plus à même de les incarner au premier tour de la présidentielle

Un an après ce texte nous y sommes : le total des candidatures LFI, EELV, PC et PS aurait mis une candidature unique de la gauche et des écologistes en tête au premier tour (30,58%).

cyberaction : Coalition Législatives écologiste : la Clé du succès
La planète ne peut pas attendre 5 ans de plus pour cause d’égos surdimensionnés.

La primaire dont nous rêvons aura lieu au premier tour mais il est plus que probable que la dispersion de voix ne permettra pas de participer au second tour et/ou de gagner.

Par contre les législatives, pour peu qu’il y ait une coalition pour une transition écologique solidaire présentant un-e seul-e candidat-e par circonscription peuvent créer une cohabitation comme ce fut le cas en 1997 où l’accord verts ps avait permis de gagner suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale par Jacques Chirac

Cyberaction : Sur autoroute, 110 pour le Climat ! Du concret, pas du blabla.

J’ai souhaité informer le Président sortant candidat à sa ré-élection de mon état d’esprit au lendemain du premier tour.

contact@avecvous.fr

Avec nous dites-vous ?

Monsieur,
il y a 50 ans, le rapport Meadows sonnait la première alerte pour la planète Terre.

Hier vous disiez :”Plus rien ne doit être comme avant. Je souhaite tendre la main à tous ceux qui souhaitent travailler pour la France. (…). Je suis prêt à inventer quelque chose de nouveau pour rassembler.”

Comme vous aviez annoncé votre intention de reprendre la presque totalité des 149 propositions de la Convention citoyenne pour le climat !!!

Vous comprendrez que j’attends autre chose que du blabla pour me convaincre de voter pour vous le 24 avril prochain.

Citoyennement vôtre.