COP21 : regards croisés

texte définitif de la cop21
le PDF est visible à l’adresse :

Nicolas Hulot: «Nous renouons avec l’espoir»

L’avenir en demi-teinte
Fumée blanche au Bourget. Enfin. Après plusieurs décalages successifs et des discussions ardentes jusqu’à la fin, la COP21 accouche d’un accord. La fin d’un rendez-vous important, à l’issue duquel tout, néanmoins, reste à faire.

Accord à la COP : vraie avancée ou poudre aux yeux ?

COP21. Paul Watson :« Cet accord est juste un conte de fées »
Jean Jouzel : “Avec l’accord de Paris, nous avons fait la moitié du chemin”

COP21 : “Le glas des énergies fossiles a été sonné”, assure Nicolas Hulot

: “L’avenir confirmera si Paris a été un tournant historique”

Électrifier l’Afrique : plus simple qu’on ne croit !

COP 21 : la manifestation pour le climat du 12/12/15
Accord historique à la COP21 : « L’océan va bientôt arriver à Paris »

Quelle est la portée de cet accord engageant de façon universelle 195 Etats ?
L’analyse d’Adéquations :

Corinne Lepage: «L’accord pourrait servir de base à des actions citoyennes en justice»

COP21 : les points clés de l’accord universel sur le climat

L’accord obtenu à la COP21 est-il vraiment juridiquement contraignant ?

Quel bilan pour la COP21 ? (Cercle des économistes)

OP21 : un accord historique mais fondé sur un « droit mou »

COP21 : le mot qui a failli faire capoter l’accord

COP21 : ce que l’accord va changer pour nous

Après la COP 21, tout est possible mais tout reste à faire

COP21 : “Où sont les financements pour le Sud ?”

La COP21 commence aujourd’hui

COP21 : Manifestations

Ensemble pour le climat : rendons-nous visibles les 28 et 29

L’Etat d’urgence interdit les marches : qu’à cela ne tienne, il ne tient qu’à nous de nous rendre visible où que nous soyons. Utilisons les gilets fluo de nos voitures dans tous nos déplacements pour rendre visible l’opposition à une hausse des températures supérieure à 2°.
Ce sera notre façon à la fois de répondre aux terroristes qu’ils ne nous empêcheront pas de vivre et de faire passer le message de la mobilisation citoyenne aux dirigeants de la planète.

A chacun d’y inscrire son slogan. Nous vous en proposons un:

A télécharger en PDF

Ensemble pour le climat : rendons-nous audibles les 28 et 29

Pour nous faire entendre des dirigeants de la planète qui se réuniront le 30 novembre, faisons monter dans le ciel tous ensemble le slogan en épelant : commencez à scander le slogan à plusieurs en brandissant un écriteau avec ce slogan et peu à peu toute la foule autour de vous le reprendra.
Pensez à filmer la scène et à nous faire parvenir le film que nous mettrons sur notre chaine Cyberacteurs.

Pour ceux qui ne peuvent se déplacer : Rappel Cyber Manif
Du 28/11/2015 à 10 h 00 Au 29/11/2015 à 18 h 00

#StandUp4Climate vous invite à manifester sur les réseaux sociaux pour montrer que nous sommes et serons là, à Paris comme ailleurs, mobilisés et déterminés comme jamais.
Nous sommes debout pour réclamer des actes forts face un défi de civilisation.
https://standup4climate.org/

chaines humaines

Les manifs près de chez vous si elles échappent à l’interdiction

Si vous avez d’autres lieux de manifestations ou d’autres propositions d’alternatives à l’interdiction de manifester utilisez les commentaires pour le faire savoir, nous les rajouterons dans la liste.

– Aix-en-Provence (Toutes et tous à Marseille-Marche régionale): le 29 novembre (flyer et facebook du collectif et événement facebook) [marche interdite]

– Ajaccio : le 28 novembre (facebook)

– Alès: le 29 novembre (flyer provisoire)

– Amiens: le 28 novembre (facebook)

– Angoulême le dimanche 29 Dix organisations locales de la Coalition 21 organisent une action citoyenne dans la rue (RV à 15h devant l’Hôtel de ville). Par petits groupes nous distribuerons des tracts et proposerons un autocollant avec le slogan : »Libres, nous marchons pour le Climat »

– Aubagne (Toutes et tous à Marseille-Marche régionale), 29 novembre (facebook)

– Avignon: le 28 novembre (facebook et événement)

– Besançon, le 29 novembre

– Bordeaux: le 29 novembre (facebook)

– Brest : Le 28 novembre à 15 h place de la Liberté

– Briançon le 28 novembre

– Caen: le 28 novembre (flyer et facebook)

– Calais: le 29 novembre (flyer

– Carcassonne : ce dimanche 29 novembre. Rendez-vous sur le parking du lac de la Cavayère à 11h, à midi pique nique. Musiciens seront les bienvenus.

– Chambéry: Samedi 28 Novembre à partir de 15h30 place de la mairie à Chambéry,
sur les trottoirs entre la place de la mairie et la place Saint Léger. (facebook)

– Cherbourg-Octeville (Manche) : le samedi 28 novembre Chaîne humaine pour le climat
Rendez-vous à 11h auprès du socle de la statue de Napoléon pour démarrer la chaîne humaine.

– Clermont-Ferrand: le 29 novembre

– Draguignan (Toutes et tous à Marseille-Marche régionale),le 29 novembre (site)

– Grenoble: le 29 novembre (tract et facebook)

– Jaujac: le 29 novembre

– La Rochelle: le 29 novembre

– La Ciotat : le 28 novembre 18 h (facebook)

– La Réunion RdV a 10h place de la mairie de Ste Marie, marche le long du sentier littoral suivi d’un piknik au Bois Madame.

– Le Mans le 28 novembre

– Lille: le 29 novembre (facebook et affiche)

– Limoges: le 28 novembre (facebook, affiches)

– Lyon: Le 28 novembre (Flyer et événement facebook)

– Marseille: Toutes et tous à Marseille-Marche régionale, le 29 novembre (facebook et flyer) [marche interdite]

– Montpellier: le 29 novembre 14 h 30 place de la Comédie (Site)

– Nantes: le 28 novembre (flyer et facebook)

– Nice: le 29 novembre (facebook)

– Nouméa: le 29 novembre (facebook)

– Paris Coalition Climat 21 : Manifestation interdite
une chaîne humaine pour braver l’interdiction de manifester dimanche 29 novembre entre 12h et 13h pour former une chaîne humaine sur les trottoirs du boulevard Voltaire entre République et Nation.

– Poitiers: le 29 novembre (facebook)

– Pointe du Raz : reporté au 6 décembre à 15 h co-voiturages de Brest et sa région, pour les autres, nous contacter :

– Quimper : le 29 novembre 14 h 30 place St Corentin annulé

– Rennes: le 28 novembre (flyer 1 et flyer 2 + Facebook )

– Rodez Aveyron: le 28 novembre

– La Roche sur Yon: le 28 novembre (tract recto/verso)

– Rouen: le 28 novembre

– Saint Etienne: le 29 novembre (tract)

– Strasbourg: le 29 novembre

– Toulouse: le 29 novembre (Flyer, appel et facebook)

– Tours: le 28 novembre (facebook)

– Vichy : le 29 novembre 14h00 au Pont de Bellerive, côté Vichy.(facebook)

Autres marches partout dans le monde

Genève : samedi 13 h place des 22 cantons (facebook)

Cop 21 – Plateforme d’hébergement solidaire

De nombreux militants de France et monde entier viendront pour participer à nos mobilisations.
Les recevoir chez nous c’est aussi l’opportunité d’exprimer notre solidarité, et de faire en sorte que les voix des citoyens et citoyennes du monde entier soient entendues.

ATTENTION : Que ce soit pour proposer ou pour rechercher un hébergement, il vous faut créer un compte.

A retrouver sur le site : http://coalitionclimat21.org/fr/contenu/hebergements

Ensemble pour le climat : rendons-nous visibles les 28 et 29

L’Etat d’urgence interdit les marches : qu’à cela ne tienne, il ne tient qu’à nous de nous rendre visible où que nous soyons. Utilisons les gilets fluo de nos voitures dans tous nos déplacements pour rendre visible l’opposition à une hausse des températures supérieure à 2°.
Ce sera notre façon à la fois de répondre aux terroristes qu’ils ne nous empêcheront pas de vivre et de faire passer le message de la mobilisation citoyenne aux dirigeants de la planète.

A chacun d’y inscrire son slogan. Nous vous proposons

C O 2

+ de 2°

C O d(i)eux

Rappel Cyber Manif Du 28/11/2015 à 10 h 00
Au 29/11/2015 à 18 h 00
http://www.cyberacteurs.org/manif/index.php

Amicalement

Alain

#SIGNCOP21

Paris. Décembre 2015.
Les chefs d’Etat du monde entier vont se réunir à Paris pour la conférence des Nations Unies sur le climat, la « COP 21 ».
L’enjeu est capital : 196 pays doivent signer et ratifier un nouvel accord commun afin de baisser les émissions de gaz à effet de serre pour contenir le réchauffement climatique de la Planète à 2°C.
La COP 21 est un rendez-vous décisif, 3 ans après la fin de validité de l’ancien accord commun, le protocole de Kyoto (COP 3).

Signe, ils signeront !
Suite à l’échec de Copenhague en 2009 (COP 15), nous pouvons craindre qu’un nouvel accord ne voie pas le jour à Paris…

#signCOP21 donne la possibilité aux citoyens du monde de signer l’accord climatique en lieu et place des Chefs d’état. Notre objectif : influencer nos dirigeants afin qu’ils signent et ratifient un nouvel accord climatique. Si nous signons, ils signeront !

Que deviennent nos signatures ?
L’ensemble des signatures sera transmis le 30 novembre 2015, 1er jour de la COP 21 à Ban Ki-moon, le Secrétaire général des nations unies. Chacun des Chefs d’Etat recevra également les signatures provenant de son pays.

Un signe
Symbole du sablier et du temps qui passe inexorablement, il représente l’urgence de la situation.

signe

Deviens ambassadeur
Les enjeux de la COP 21 doivent être diffusés très largement avant le mois de décembre.
> Parles-en à ta famille, tes amis, tes voisins, tes collègues de travail…
> Diffuse le signe sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Vine, Instagram…) grâce au hashtag #signCOP21

Le label COP21
Le projet signCOP21 reçoit le soutien du Ministère français de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie avec le label COP21

Création de GRANDS PARENTS POUR LE CLIMAT France

Bonjour,

Il y a bientôt 10 ans, une poignée de grands parents norvégiens soucieux de l’avenir de leurs petits enfants a commencé à se mobiliser pour faire pression sur le gouvernement afin de réduire les émission de gaz à effet de serre.
Lentement, leur exemple a fait école, et maintenant ce mouvement se développe activement dans de nombreux pays.
Il ne se passait rien en France, jusqu’à aujourd’hui.
L’Assemblée Générale de constitution de “Grands Parents pour le Climat – France” aura lieu le 12 juin.

Cordialement

Pascal HUGO

Articles :

http://www.terraeco.net/grands-parents-changement,58764.html
http://www.pressreader.com/france/causette/20150528/281973196249757/TextView

Sites européens :

http://gpclimat.be/
http://gpclimat.blogspot.ch/

http://www.besteforeldreaksjonen.no/?page_id=1467
https://network23.org/gfase/
http://www.campaigncc.org/grandparents#gransafe

Pièces jointes ci-dessous :

Lettre de convocation à l’AG de constitution
Pré-projet de statuts
Procuration pour l’AG du 12-06-15

GRANDS PARENTS POUR LE CLIMAT France

grandsparentsclimatfrance@gmail.com

Chers grands parents,

Nous avons le plaisir de vous inviter à participer à l’Assemblée Générale de constitution de notre association qui se tiendra
· le 12 juin 2015 à 15 heures,
· Salle des Petits Pères, 2ème étage de la mairie du 2ème arrondissement de Paris, 8 rue de la Banque.

L’ordre du jour sera le suivant :

· Présentation du projet de constitution de l’association ;

· Présentation du projet de statuts

· Discussion puis adoption des statuts
· Désignation des premiers membres du Conseil d’Administration et/ou du Bureau
· Fixation du montant de la cotisation des adhérents
· Pouvoirs en vue des formalités de déclaration et publication
· Questions diverses

Les membres qui souhaiteraient présenter leur candidature au Conseil d’Administration doivent se manifester en adressant une lettre de motivation à l’adresse mail grandsparentsclimatfrance@gmail.com .

Si vous êtes dans l’impossibilité de participer à cette Assemblée Générale, vous pouvez vous faire représenter par un participant muni d’un pouvoir régulier (cf. procuration jointe).

Nous vous attendons, nombreux, présents ou représentés, pour lancer cette belle aventure qui contribuera à ouvrir un futur à tous les petits-enfants.

Très cordialement,

Les co-fondateurs,
Estelle Le Touzé Philippe Girardin

Grands Parents Pour le Climat France

Pré-projet de statuts

Préambule

Le mouvement citoyen des Grands Parents pour le Climat est déjà implanté dans plusieurs pays occidentaux dont la Norvège, la Suisse, la Grande Bretagne et la Belgique pour assumer les devoirs d’une génération née des « 30 Glorieuses », en partie responsable des risques d’épuisement des ressources naturelles et de dégradation des éléments fondamentaux à la vie : terre, eau, air.

C’est d’ailleurs ce que le deuxième volet du cinquième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental de l’ONU sur l’évolution du climat (GIEC), publié en mars 2014, recense : sécheresses, inondations, maladies, migrations, pénuries alimentaires, risque de conflits … .

Un modeste espoir demeure cependant. « Les risques liés au changement climatique peuvent être réduits en limitant sa vitesse et son ampleur », rappelle le GIEC, qui préconise des mesures «d’adaptation aux perturbations inéluctables. Il faut donc à la fois lutter encore et toujours contre les causes et se mobiliser, sans délai, face aux conséquences. »

Aussi, les Grands Parents pour le Climat en France décident de se constituer en association régie par la loi du 1er juillet 1901 et d’adopter les lignes directrices fondatrices dans les présents statuts.

Article 1 – Objet de l’association

L’association dite ” Grands Parents pour le Climat France » a pour objet de donner des chances aux descendants de vivre sur terre dans un climat et un environnement favorables au renouvellement de la vie en s’appuyant résolument sur l’autorité scientifique des rapports du GIEC, par la protection de la nature et de l’environnement et tout particulièrement toute action contribuant à réduire massivement la production humaine de gaz à effet de serre générateurs de dérèglement climatique :

– conservation et restauration des milieux et habitats naturels, de la diversité et des équilibres fondamentaux de la biosphère, l’eau, l’air, le sol, le sous-sol, sites et paysages,

– lutte contre les pollutions et nuisances,

– promotion d’une utilisation de l’énergie sobre et efficace,

– défense d’un aménagement soutenable du territoire et un urbanisme économe en énergie et en matières,

– promotion d’une production et d’une consommation ainsi que des modes de déplacements soutenables,

– promotion et diffusion d’informations et de « bonnes pratiques » environnementales.

Elle est indépendante des partis politiques, syndicats professionnels et mouvements confessionnels ou économiques.

Son objet est également d’agir pour la sauvegarde de ses intérêts dans le domaine de la lutte contre l’expansion des gaz à effet de serre, ainsi que pour la défense en justice de l’ensemble de ses membres.

Elle exerce ses activités en France ainsi que dans les espaces internationaux, en concertation avec les autres mouvements nationaux Grands Parents pour le Climat.

Sa durée est illimitée.

Elle a son siège social à Nanterre (92000) 21 boulevard du Sud-Est. Il pourra être transféré en tout autre endroit par simple décision du Conseil d’Administration, la ratification par l’Assemblée Générale sera nécessaire.

Article 2 – Moyens d’action

Elle prend toute initiative aux plans local, départemental, régional, national, communautaire ou international ainsi que toute initiative dépendant de toute collectivité ou organe public ou privé national ou international pour protéger les intérêts visés à l’article 1er.

Elle alerte sans relâche les habitants et citoyens en France de la nécessité d’un changement radical d’attitudes et de comportements individuels et collectifs.

Elle redonne confiance aux citoyens en valorisant les avantages d’une transition vers un monde plus sobre.

Elle anime, assiste, coordonne, alerte, plaide, conteste et propose des réponses en direction de la société civile et de tous les acteurs institutionnels.

Enfin, elle joint ses efforts aux mouvements d’aînés qui agissent déjà dans le même sens en Europe et dans le monde.

Elle dispose de tous les moyens d’actions autorisés par les lois et règlements et en particulier :

– le débat public, l’information,

– l’éducation à l’environnement et la formation,

– la contribution à la construction et à l’application de sources de droit international énoncées notamment à l’article 38§1 du statut de la Cour internationale de justice de la Haye, du droit de l’Union européenne et du droit interne en particulier de la charte de l’environnement.

Elle entend également participer à l’intégration des préoccupations environnementales liées à l’article 1er à l’occasion de l’adoption de décisions financières, de contrats administratifs et de la gestion des propriétés des personnes publiques.

Article 3 – Composition de l’association

L’association est composée d’adhérents actifs.

Le montant des cotisations est fixé annuellement par l’assemblée générale.

La qualité d’adhérent se perd :

– par la radiation prononcée par le bureau pour non paiement de la cotisation ;

– par la démission ;

– par la radiation pour motifs graves par le bureau à la majorité des membres présents ou représentés. Dans ce cas, le membre concerné est préalablement convoqué par lettre recommandée avec avis de réception, avec un délai d’au minimum 14 jours de date à date afin de lui permettre de présenter sa défense. La décision du bureau est sans appel.

Article 4 – Conseil d’administration

L’association est administrée par un conseil d’administration composé au maximum de 24 personnes physiques élues.

Le nouveau découpage de la France compte 13 régions. Pour permettre une représentativité territoriale des adhérents au conseil d’administration, le président propose à l’assemblée une liste composée prioritairement d’au moins un candidat issu des 13 régions. Le règlement intérieur précisera les modalités d’appel à candidature et de vote.

En cas de vacance, il est procédé à une nouvelle désignation lors de la prochaine assemblée générale. Les pouvoirs des membres ainsi élus prennent fin à la date à laquelle devrait normalement expirer le mandat des membres remplacés.

Les administrateurs sortants sont rééligibles.

Le renouvellement du conseil a lieu tous les ans.

Tout administrateur peut se retirer du conseil d’administration en tout temps.

Les administrateurs peuvent être révoqués à tout moment par l’assemblée générale, à la majorité des membres présents ou représentés, sur proposition du conseil d’administration.

Article 5 – Bureau

Le conseil d’administration choisit parmi ses membres, au scrutin secret ou à main levée, un bureau composé d’un président, d’un à trois vice-présidents, d’un à trois secrétaires, d’un trésorier et d’un trésorier-adjoint. Le bureau accueille prioritairement au moins 4 candidats issus de régions différentes.

Le bureau est renouvelé tous les ans.

Article 6 – Réunion du Conseil d’administration

Le Conseil se réunit au moins 2 fois par an et chaque fois qu’il est convoqué par son président, à l’initiative de ce dernier, sur la demande du quart des administrateurs ou sur décision du bureau. Les convocations par courrier postal ou électronique doivent être adressées au moins huit jours avant la date de réunion.

Compte-tenu de l’étendue territoriale de l’association et de l’éloignement des domiciles des administrateurs, la tenue du conseil d’administration par conférence téléphonique ou visioconférence est autorisée.

La présence du tiers au moins des membres du conseil d’administration est nécessaire pour la validité des délibérations.

Les décisions sont prises à la majorité simple des voix des membres présents ou représentés. En cas de partage des voix, la voix du président est prépondérante.

Chaque administrateur ne peut détenir plus d’un pouvoir.

Il est tenu un procès-verbal des séances.

Les procès-verbaux sont signés par le président et l’un des secrétaires. Ils sont établis sans blanc, ni rature, sur des feuillets numérotés et conservés au siège de l’association.

Article 7 – Frais engagés par le conseil d’administration

Les membres du conseil d’administration ne peuvent recevoir aucune rétribution à raison des fonctions qui leur sont confiées.

Des remboursements de frais sur justificatifs sont seuls possibles. Le règlement intérieur en précisera les modalités.

Article 8 – Assemblée générale

L’assemblée générale est composée des adhérents à jour de leur cotisation annuelle à la date d’envoi des convocations.

Elle se réunit une fois par an et chaque fois qu’elle est convoquée par le conseil d’administration ou sur la demande du quart au moins de ses membres représentant au moins le quart des voix. Les convocations sont adressées quinze jours au moins avant la date de l’assemblée soit par courrier postal soit par courrier électronique.

Son ordre du jour est déterminé par le conseil d’administration.

Il est tenu procès-verbal des séances. Les procès-verbaux sont signés par le président et par l’un des secrétaires. Ils sont établis sans blanc ni ratures sur des feuillets numérotés et conservés au siège de l’association.

Tous les membres de l’association peuvent se faire représenter, au moyen d’un pouvoir écrit. Un membre ne peut recevoir plus de dix pouvoirs en sus de son droit de vote.

L’Assemblée générale ordinaire annuelle entend les rapports sur la gestion du conseil d’administration sur la situation financière et morale de l’association

Elle approuve les comptes de l’exercice clos, vote le budget de l’exercice suivant, fixe le montant de la cotisation applicable à l’exercice suivant, délibère sur les questions mises à l’ordre du jour et pourvoit au renouvellement des membres du conseil d’administration.

Le rapport annuel et les comptes sont accessibles dans l’espace dédié du site internet de l’association. A défaut, ils sont adressés chaque année aux adhérents à jour de leur cotisation par courriel.

Article 9 – Mission du conseil d’administration, du bureau et du président

Le conseil d’administration définit les orientations fondamentales de la politique associative et exécute les décisions de l’assemblée générale. Le bureau est chargé de l’exécution et de la mise en œuvre de cette politique et en informe régulièrement le conseil d’administration.

Le bureau a compétence pour :

– contracter dans tous les actes de la vie civile, sous réserve des dispositions de l’article 10.

– décider d’ester devant toutes les instances arbitrales et juridictionnelles nationales, communautaires et internationales.

– compromettre et transiger.

Toutefois, lorsqu’un délai de procédure empêche une décision du bureau avant la date de la prochaine réunion normalement prévue, le président a compétence exclusive pour décider de contracter, d’ester en justice et de transiger, sous réserve d’en informer le bureau à sa prochaine réunion.

Il sera rendu compte à la plus prochaine réunion du conseil d’administration et à l’assemblée générale annuelle des conditions d’application.

Le président représente l’association dans tous les actes de la vie civile. Il ordonnance les dépenses.

Il peut donner délégation dans les conditions qui sont fixées par le règlement intérieur. En cas de représentation en justice, le président ne peut être remplacé que par un mandataire agissant en vertu d’une procuration spéciale.

Les représentants de l’association doivent jouir du plein exercice de leurs droits civiques.

Article 10 – Décisions du bureau nécessitant approbation administrative

L’acceptation des dons et legs par délibération du conseil d’administration prend effet dans les conditions prévues par l’article 910 du code civil.

Article 11 – Autres modes d’organisation

Le bureau met en œuvre les modes d’organisation, de consultation et de participation des adhérents à l’échelle régionale. Les organes ainsi constitués n’ont, cependant, aucun pouvoir délibérant.

Article 12 – Ressources annuelles

Elles se composent :
1- des cotisations et des souscriptions de ses membres ;
3- des subventions des sujets de droit international, de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics ;
4- du produit des libéralités dont l’emploi est décidé au cours de l’exercice ;
5- du produit de partenariats, de parrainages, de mécénats, de dons et legs,
6- et de toute autre ressource autorisée par la loi.

Article 13 – Tenue de la comptabilité

Il est tenu une comptabilité faisant apparaître un compte de résultats, un bilan et une annexe.

Article 14 – Assemblée générale pour modification des statuts

Les statuts ne peuvent être modifiés que par l’assemblée générale sur la proposition du conseil d’administration ou sur la proposition du dixième des membres dont se compose l’assemblée générale représentant au moins le dixième des voix.

Dans l’un ou l’autre cas, les propositions de modifications sont inscrites à l’ordre du jour de l’assemblée générale lequel doit être envoyé aux adhérents au moins un mois à l’avance, par envoi sur site internet dédié, par courriel ou à défaut, par courrier postal.

L’Assemblée doit se composer de la moitié au moins des adhérents présents ou représentés. Si ce quorum n’est pas atteint, l’Assemblée générale est convoquée à nouveau et, cette fois, elle peut valablement délibérer, quel que soit le nombre des membres présents ou représentés.

Dans tous les cas, les statuts ne peuvent être modifiés qu’à la majorité des deux tiers des adhérents présents ou représentés.

Article 15 – Assemblée générale pour prononcer la dissolution

L’assemblée générale, appelée à se prononcer sur la dissolution de l’Association est convoquée spécialement à cet effet, dans les conditions prévues à l’article précédent. Elle doit comprendre, au moins, la moitié plus un des adhérents, présents ou représentés.

Si ce quorum n’est pas atteinte, une nouvelle assemblée générale est convoquée et, cette fois, elle peut délibérer valablement, quel que soit le nombre des adhérents présents ou représentés.

Dans tous les cas, la dissolution ne peut être votée qu’à la majorité des deux tiers des adhérents présents ou représentés.

Article 16 – Dévolution de l’actif en cas de dissolution

En cas de dissolution, l’assemblée générale nomme un liquidateur parmi les administrateurs ou les membres de l’Association. L’’actif net s’il y a lieu est dévolu à une ou plusieurs associations dont l’objet est analogue, conformément à la loi du 1er juillet 1901.

Article 17 – Relations avec l’Etat

Le président fait connaître dans les trois mois, à la préfecture des Hauts-de-Seine ou à la préfecture où l’association a son siège social, tous les changements survenus dans l’administration ou dans la direction de l’association.

Article 17 – Règlement intérieur

Le règlement intérieur préparé par le conseil d’administration et adopté par l’assemblée générale. Ce règlement est destiné à fixer les divers points non prévus aux statuts.

Statuts adoptés par délibération de l’assemblée générale constitutive réunie à Paris, le 12 juin 2015.

Président, secrétaire trésorier

Association GRANDS PARENTS POUR LE CLIMAT FRANCE
PROCURATION

Je soussigné (nom, prénom) …………………………………………………………..
Domicilié à
code postal …………………………………………………………………
commune …………………………………………………………………..
n° ……….. rue …………………………………………………………….
(évent.) bâtiment, n° appartement ….……………………………………
Adresse mail …………………………………………………………………..
N° téléphone (préférence portable) …………………………..…………….

Donne pouvoir à (nom, prénom) ………………….……………………………

pour me représenter et prendre part aux votes en mon nom lors de l’Assemblée Générale de Fondation
de l’association GRANDS PARENTS POUR LE CLIMAT FRANCE
du vendredi 12 juin 2015
qui se tiendra à 75002 PARIS, 8, rue de la Banque

Date et signature

*Pouvoir
– à remettre en mains propres à son délégué
– ou en courrier simple à l’adresse GPCF 21, boulevard du Sud-Est 92000 NANTERRE

Le premier ACTE : Association chalonnaise pour la transition énergétique

Les mardis alternatifs Éthique, électricité et écologie
le 16/01/2015 à 05:00 | J.-M. Gaudillat (CLP)

Source : Le Journal de Saône et Loire

Pour le premier des “Mardis alternatifs”, proposés par Acte, l’énergie électrique écologique a été mise en avant.
pour-le-premier-des-mardis-alternatifs-proposes-par-acte-l-energie-electrique-ecologique-a-ete-mise-en-avant-photo-j-m-g-(clp)
Photo J.-M.G. (CLP)
Acte met sur pied “Les mardis alternatifs” tous les deuxième mardis de mois à la salle du cloître. il s’agit de promouvoir des solutions alternatives à visées écologiques, éthiques et pratiques.

L’Association chalonnaise pour la transition énergétique a démarré ce mardi 13 janvier sa nouvelle activité “Les mardis alternatifs.”

La présidente, Annabelle Simon, et le secrétaire, Philippe Beaugrand, ont présenté le fournisseur d’énergie électrique Enercoop.

Enercoop est un fournisseur écologique qui s’approvisionne uniquement vers des producteurs d’énergie renouvelable, hydraulique, éolien, photovoltaïque et biomasse et au plus près des consommateurs. « Ça fait du bien quand on paye sa facture d’électricité de savoir qu’on n’enrichit pas le lobby du nucléaire », dira un participant. Le coût de ce fournisseur a été abordé et si lors de son démarrage il proposait un prix supérieur de 40 % au fournisseur historique EDF, l’écart diminue beaucoup. Depuis 2007 Enercoop n’a pas augmenté son tarif alors qu’EDF propose des hausses régulières, l’écart de prix est aujourd’hui aux alentours de 14 %. « Si on compare avec l’Allemagne où un système identique est en place, le fournisseur alternatif est aujourd’hui au même prix que le fournisseur classique, on peut supposer que prochainement Enercoop pourra proposer un tarif à l’identique d’EDF, avec comme élément intéressant une démarche éthique et écologique », précise Annabelle Simon.

Le prochain numéro de “mardis alternatifs” verra une information sur les énergies renouvelables, mardi 10 février, salle du Cloître à 18 h 30.

Info : www.enercoop.fr

Des ACTES : Associations Citoyennes de la Transition Ecologique Solidaire sur tous les territoires

Chère Corinne,

Toutes mes félicitations. Je viens de voir que tu avais été missionnée par Ségolène pour une recherche sur l’économie verte.

Nous serions heureux de pouvoir t’accueillir à Quimper pour en parler puisque nous avons des réflexions qui vont dans le sens de la commande de la Ministre que tu trouveras ci-joint.

A ta disposition

Alain
,__o Alain UGUEN Association Cyber @cteurs
_-\_<, Fédérateur d'énergies (*)/'(*) http://www.cyberacteurs.org Confluences pour la planète c’est 5 partenaires dont 3 sont en colocation actuellement 7 rue Aristide Briand : Al’Terre Breizh, Approche Eco-habitat, cyber @cteurs + Sens et Habitat et Biocoop Quimper qui a ses propres locaux.
Outre la co-location Confluences pour la planète c’est aussi l’Ecofoire (5 édition) et l’organisation de soirées comme avec Jean Marie Pelt (600 personnes au Chapeau Rouge à Quimper en septembre 2013).
Nous réfléchissons à la possibillité de trouver une possibilité de financement d’un animateur économique du territoire cornouaillais au travers de l’adhésion de structures économiques impliquées dans la transition. Possibilité que nous proposons d’étendre à toute la France en lien avec Alternatiba.

courrier à Alternatiba
Nous plaidons pour des convergences et nous souhaitons y participer en proposant dans le cadre de l’association transition citoyenne qui doit se constituer en 2015 un portail commun pour mutualiser les éléments qui gagneraient à être connus du plus grand nombre (agenda…)
Par delà l’aspect conjoncturel de votre proposition nous souhaiterions profiter de ce tour de France pour faire avancer l’idée que les regroupements associatifs pour préparer cet événement donnent naissance demain à des structures pérennes ayant pignon sur rue dans chaque ville de France et de Navarre sous une appellation qui soit la même partout même si localement les structures participantes conservent leur identité locale.
Pour contribuer à financer ces structures, nous nous proposons de travailler sur l’idée d’un annuaire commun qui répertorierait toutes les structures économiques (artisans, commerçants, professions libérales, entreprise, associations…) engagés dans une démarche de transition écologique solidaire et acceptant de contribuer financièrement à la vie de ces structures locales d’animation d’un territoire.
Il y a 15 ans au début de l’association nous avions travaillé sur cette idée d’annuaire

Mais comme c’est un travail en soi, nous n’avons pas eu les moyens de le faire fonctionner.
Nous pensons que la dynamique alternatiba peut être l’occasion de proposer un outil aux regroupements locaux qui accueilleront le tandem pour prospecter sur leur territoire les professionnels qui les aideront à financer l’événement et + si affinités.
Le principe étant : nous ouvrons une ligne par collectif territorial intéressé, les professionnels s’inscrivent et paient en ligne, nous nous chargeons des reçus de dons et reversons les sommes (moins 7% pour les frais ) à la structure désignée par le collectif territorial pour gérer ces fonds.

Stage pour étudier la faisabilité de création d’une structure d’animation économique de la Cornouaille débouchant sur
un annuaire permanent pouvant être utilisé nationalement pour financer des structures identiques ailleurs permettant de répertorier toutes les unités économiques en transition : définition de la structure et de ses moyens de financements (cotisations…)
l’accompagnement de la venue du tandem Alternatiba en Cornouaille pour médiatiser le projet
la mise en place de l’édition 2015 de l’écofoire pendant la semaine européenne des déchets qui pourrait être la première vitrine de cette structure.

Climat: les 5 leçons de la conférence de Lima pour Paris2015 !

La conférence internationale sur le changement climatique s’est terminée dans la nuit du 13 au 14 décembre à Lima (Pérou). Prolongée de 36 heures, elle n’a guère apportée de réponses aux défis actuels. Quels enseignements en tirer dans l’optique de la prochaine conférence qui se tiendra à Paris en décembre 2015 ? Quelles implications pour les mouvements pour la justice climatique ?

Marche1

1. Il n’y aura pas d’accord historique à Paris en 2015

François Hollande a annoncé vouloir laisser « sa trace » dans l’histoire et, pour ce faire, obtenir un « accord historique » à Paris. Laurent Fabius devrait le prévenir : s’il y a accord à Paris, il ne sera pas historique. C’est Laurence Tubiana, la représentante de la France dans les négociations qui l’affirme, essayant de tempérer les attentes par rapport à la prochaine conférence de l’ONU en décembre 2015 sur l’aéroport du Bourget : « A Paris, nous ne serons pas en capacité d’être dans un scénario de limitation du réchauffement à 2 °C ». Voilà qui est clair, lucide et fondé.

En effet, à Lima, contrairement aux recommandations du GIEC et aux attentes légitimes, les Etats ne sont pas engagés à améliorer leurs objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020 : l’écart entre ce qu’il faudrait faire et ce qui est sur les rails ne cesse de s’accroître là où il faudrait qu’il se réduise rapidement et fortement. Quant à l’après 2020, il pourrait se résumer ainsi : « en 2015 chaque Etat est invité à noter sur le bout de papier de son choix, et selon la forme de son choix, ce qu’il envisage de faire, sans contrainte et sans qu’il ne soit exigé de lui de l’ambition et de la cohérence avec l’objectif des 2°C ».

Par ailleurs, la conférence de Lima avait pour ambition de préfigurer le futur (et éventuel) accord de Paris en élaborant une première mouture du texte et en solutionnant certains sujets pour éviter d’avoir à le faire en 2015. C’est raté. Le brouillon (de 38 pages !) n’est guère plus qu’une compilation de propositions contradictoires. Et aucun des problèmes clefs n’a été résolu. A commencer par l’épineux problème de la différenciation des Etats – chaque pays n’a pas la même responsabilité et la même capacité à agir – qui relève plus des enjeux géopolitiques de ce début du XXIème siècle que de la climatologie.

2. Des négociations climatiques ? Non, des négociations géopolitiques

Nous pouvons espérer de la Conférence de Lima qu’elle ait définitivement permis de clarifier la situation : les pays et groupes de pays s’opposent moins en raison de l’importance qu’ils donnent à l’urgence climatique qu’en raison des implications géopolitiques des différentes propositions sur la table. Le protocole de Kyoto séparait le monde en deux, pays développés contre pays en développement. Les Etats-Unis, l’Union européenne et leurs alliés veulent arracher la Chine, l’Inde, le Brésil, et quelques autres grands pays émergents, à l’alliance du G77 regroupant tous les pays du « Sud ».

La conférence de Lima a montré que cela n’arriverait pas de sitôt : la Chine ne renoncera pas à son alliance avec les pays pauvres et vulnérables et ces derniers ont trop à perdre pour accepter un nouvel équilibre géopolitique planétaire dont ils ne voient pas ce qu’il pourrait leur apporter. Ce d’autant plus qu’ils voient par contre parfaitement que les pays du Nord rechignent à mettre la main à la poche et à réduire drastiquement leurs propres émissions. La différenciation des pays fait l’objet de toute une série de propositions contradictoires. Prétendre aujourd’hui que cette question sera résolue d’ici Paris est un pari plus qu’osé (voir cet article sur Basta pour une explication plus complète).

3. L’accord Etats-Unis – Chine n’a rien changé à la situation

Journalistes, dirigeants politiques et certaines ONG l’avaient martelé à satiété : la déclaration conjointe – ce n’était pas un accord en bonne et due forme – entre les Etats-Unis et la Chine présentée par surprise le 12 novembre allait changeait la donne dans les négociations sur le changement climatique. Ils affirmaient, bien que ce soit déjà très discutable (voir ce décryptage), que cette déclaration conjointe allait déverrouiller les négociations, inciter les pays récalcitrants (Canada, Australie, Japon, Nouvelle-Zélande etc.) à revoir à la hausse leur ambition et permettre de dépasser le mode de gouvernance du climat institué par le protocole de Kyoto.

La Conférence de Lima vient de montrer que tous ces commentateurs se sont trompés. Si les Etats-Unis ont annoncé un (faible) objectif de réduction d’émissions pour 2025, il n’en continue pas moins de vouloir affaiblir tous les principes pertinents qui régulent les négociations climatiques. De son côté, si la Chine accepte de jouer d’égal à égal au sein de ce nouveau G2 planétaire qui (dé)régule la planète, il n’est pas question pour elle de renoncer à son alliance stratégique avec les pays du Sud. Par ailleurs, cette déclaration conjointe n’a généré aucun effet d’entraînement sur les pays récalcitrants qui, au contraire, l’utilisent pour calquer leurs futurs engagements sur les annonces limités du G2.

La conférence de Lima vient donc de refermer une période d’à peine un mois pendant laquelle quelques ONG et un nombre conséquents de journalistes et commentateurs politiques faisaient preuve d’un soudain et peu fondé optimisme sur l’avenir des négociations climat, optimisme assez similaire à celui précédant Copenhague – et dont on sait ce qu’il est advenu.

4. Un nouveau cycle de mobilisations pour la justice climatique

Les mobilisations et initiatives pour la justice climatique qui se sont tenues à Lima semblent confirmer que la déprime et la fragmentation des mouvements pour la justice climatique qui ont suivi la conférence de Copenhague (2009) semblent bel et bien dépassés. A la plus grande manifestation jamais organisée sur les enjeux climatiques en septembre à New York (Plus de 300 000 manifestants à New York et sans doute 600 000 à l’échelle de la planète) succède la plus grande manifestation de ces dernières années sur le sujet en Amérique du Sud (20 000 manifestants le 10 décembre dernier).

Dans les deux cas, il y a eu plus de manifestants qu’attendu, venus en moyenne sur des bases plus radicales et plus éloignées des négociations que le point d’équilibre des structures organisatrices. C’est ainsi une banderole « Changeons le système et pas le climat » qui ouvrait la manifestation de Lima et la majorité du cortège, notamment les blocs jeunes, assez imposants et déterminés, ne comportait pas de référence directe au contenu précis des négociations : les messages renvoyaient le plus souvent aux luttes menées par chacun des groupes.

Sur (l’autre) route de Paris, Lima tend donc plutôt à confirmer qu’un nouveau cycle de mobilisations massives en faveur de la justice climatique s’est ouvert et qu’il s’appuie plus aisément sur les luttes en cours (résistances anti-extrativistes, contre les grands projets inutiles, pour les défense des territoires, pour la promotion et la mise en œuvre d’alternatives systémiques et la transition écologique et sociale etc.) que sur des revendications portant sur les négociations proprement dites.

5. Les leçons de Copenhague semblent avoir été retenues

Pour les ONG et les mouvements sociaux et écologistes français membres de la Coalition Climat 21, la conférence de Lima a permis de poursuivre les discussions – ouvertes en plusieurs occasions tout au long de l’année – avec les ONG, réseaux et mouvements internationaux. L’enjeu : élaborer des positions communes qui tirent les leçons des succès et limites des mobilisations pour la justice climatique passées (notamment celles de Copenhague en 2009 et de New York en septembre 2014) et qui permettent l’implication d’organisations et réseaux finalement très divers de par leur histoire, leurs positionnements et leurs cultures politiques.

A Lima, les discussions ont nettement progressé. La Coalition Climat 21 est désormais reconnue comme l’interlocuteur unique et légitime pour l’ensemble des grandes ONG et réseaux internationaux qui ont, à plusieurs reprises, salué le travail conjoint entrepris et les premières initiatives de mobilisation déjà lancées (notamment, et surtout, la dynamique Alternatiba). Lima a également permis d’avancer vers ce qui pourrait être une position commune : ne pas se focaliser sur la COP21 et les négociations mais mettre l’accent sur l’agenda propre des ONG et des mouvements afin de ne pas être dépendant des résultats de la conférence officielle – à cet égard la victoire engrangée par les Amis de la Terre, Attac France et Bizi! contre la Société générale (voir ici) est emblématique de ce qu’il est possible de faire ; ne pas faire pas de Paris2015 une mobilisation à un coup mais se servir de Paris comme d’un moment d’agrégation et d’accumulation de forces en s’appuyant sur d’autres mobilisations internationales en 2015 (le mois de juin et les 26-27 septembre ont été notés dans les agendas) et en se projetant sur de nouvelles mobilisations internationales dès le premier semestre 2016 ; à Paris, pendant la conférence, ne pas se limiter à une manifestation en début de conférence mais au contraire construire d’ores-et-déjà des initiatives de masse en fin de conférence pour « avoir le dernier mot », ce qui revient à vouloir être acteur et prescripteur, et non simplement spectateur, de la séquence finale (voir cette analyse qui détaille cettte proposition).

Bien-entendu, il est encore trop tôt pour dire si les conditions sont réunies pour que Paris soit l’acte de (re)naissance symbolique d’un vaste mouvement international pour la justice climatique qui se maintienne à de hauts niveaux de mobilisations locales, régionales et internationales lors des prochaines années. C’est en tout cas le pari que proposent aujourd’hui les ONG et les mouvements sociaux et écologistes pour combattre l’agenda extractiviste et productivisme des promoteurs de la globalisation économique et financière. C’est l’autre route qui nous conduit à Paris depuis Lima.

Maxime Combes, membre d’Attac France et de l’Aitec, engagé dans le projet Echo des Alternatives

Pour aller plus loin, lire cette analyse : Que faire d’ici Paris2015 ? Analyses et perspectives !

Moi citoyenne, moi citoyen, j’engage la transition citoyenne!

moi citoyen-neUn mouvement est en marche qui, partout, réinvente les façons de produire, d’échanger, d’habiter, de s’alimenter, de se déplacer, d’élever les enfants, de s’organiser afin de construire des alternatives au modèle actuel.
Ce mouvement doit à présent changer d’échelle. C’est la volonté du Collectif pour une Transition Citoyenne : donner du souffle aux alternatives citoyennes, au plus près des territoires.

Je peux agir !

La campagne « Moi, Citoyen » vise à m’encourager et encourager mes proches à prendre la voie du changement en commençant par un premier pas très concret. Le choix des actes est vaste : consommer des produits sains et locaux, de l’énergie renouvelable, donner du sens à son argent…

Comment faire ?

La campagne va durer 3 mois à partir de septembre. En allant sur le site www.moicitoyen.org, je peux :

M’informer sur les différentes manières de changer quelque chose dans ma vie.

Déposer une « promesse d’engagement » ainsi qu’une photo / un « selfie » (autoportrait), une vidéo, un texte expliquant mon premier ou mon prochain pas.

Suivre le nombre de promesses d’engagement à travers un compteur : la transition est en marche et nous sommes nombreux !

Organiser ou participer, le samedi 27 septembre, au point d’orgue de la campagne « Moi, Citoyen ». Dans le cadre de la Journée de la transition, lors des événements organisés dans de nombreuses localités pour montrer les initiatives locales de transition, un stand sera dédié au recueil des engagements « Moi, Citoyen ». Pour la liste de la centaine d’évènements, c’est ici.

Au-delà, je peux aussi soutenir la campagne « Moi, Citoyen » et la Journée de la Transition en participant à sa diffusion et, ou, en faisant un don.

le Collectif pour une Transition Citoyenne

La création du Collectif pour une Transition Citoyenne est le résultat d’une histoire démarrée il y a plus de 30 ans par des organisations qui œuvrent, chacune dans leurs domaines, à la construction d’une société plus écologique, sociale et humaine. Aujourd’hui, 16 structures composent le Collectif ;: Biocoop, MIRAMAP, Colibris, Enercoop, Terre de Liens, Artisans du Monde, les Jardins de Cocagne, Alternatiba, la NEF, Villes et Territoires en Transition, Énergie Partagée, Plan ESSE, Bio Consom’acteurs, ATTAC, Cfé, Amis de la Terre.