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Bilan de la cyberaction : opposition au projet d’installation d’un élevage industriel de 600 000 poules à Sarry
Mise en ligne du 02/01/2025 au 20/01/2025
Ce projet soulève de nombreuses inquiétudes et présente des impacts négatifs sur l’environnement, la qualité de vie des riverains et le bien-être animal.
Bilan de la cyberaction :
1621 participants
Enquête terminéePrésentation de la cyberaction :
Vous trouverez l'intégralité du dossier ici
https://www.marne.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement/Installations-Classees-pour-la-Protection-de-l-Environnement-ICPE/Dossiers-ICPE-Autorisation/Dossiers-ICPE-Autorisation-Domaine-Elevage/EARL-MAILLET-DURIN-Exploitation-d-un-elevage-de-volailles-Demande-d-autorisation-environnementale
Le lien vers le cahier dématérialisé pour l'enquête publique :
https://www.registre-dematerialise.fr/5786/contributions
arrêté d'ouverture d'enquete
https://www.marne.gouv.fr/contenu/telechargement/46642/337071/file/ap%20maillet%20durin%20ep.pdf
Voici les principaux points qui motivent notre opposition :
1. Impacts environnementaux préoccupants
Pollution des sols et des eaux : Avec une production massive de déjections animales, ce type d’élevage est susceptible de générer une pollution importante par les nitrates et les phosphates, qui pourraient contaminer les nappes phréatiques et les cours d’eau environnants. Une telle pollution mettrait en péril la qualité de l’eau potable et pourrait avoir des conséquences graves sur les écosystèmes locaux.
Émissions d’ammoniac et gaz à effet de serre : Les élevages industriels sont connus pour produire d’importantes quantités d’ammoniac, un gaz nocif pour la santé humaine et pour l’environnement. De plus, ces installations contribuent aux émissions de méthane et d’autres gaz à effet de serre, aggravant le changement climatique.
Dégradation de la biodiversité : L’implantation d’une ferme industrielle de cette ampleur risque de perturber les écosystèmes locaux, notamment en raison des épandages massifs qui pourraient affecter la faune et la flore environnantes.
2. Nuisances pour les riverains
Odeurs nauséabondes : Les élevages industriels dégagent des odeurs persistantes dues aux déjections animales et aux processus d’épandage, ce qui pourrait fortement dégrader la qualité de vie des habitants proches.
Nuisances sonores : Les activités liées à l’exploitation (transport, ventilation mécanique, etc.) génèrent du bruit qui pourrait perturber la tranquillité des riverains.
Augmentation du trafic routier : Le transport des aliments pour les poules ainsi que l’évacuation des œufs et des déchets entraîneront une hausse significative du trafic routier dans la région, augmentant les risques d’accidents et la pollution atmosphérique.
3. Problèmes liés au bien-être animal
Conditions d’élevage intensif : Ce type d’installation repose sur un modèle d’élevage industriel où les animaux sont confinés dans des espaces restreints, souvent dans des cages ou des bâtiments surpeuplés. Ces conditions sont contraires aux principes fondamentaux du bien-être animal.
Stress et maladies : Les densités élevées favorisent le stress chez les animaux ainsi que la propagation rapide des maladies, ce qui conduit souvent à une utilisation excessive d’antibiotiques.
4. Conséquences socio-économiques
Impact sur les petites exploitations locales : Ce projet pourrait fragiliser les petits éleveurs locaux en introduisant une concurrence déloyale basée sur un modèle intensif à bas coûts. Cela risque d’accélérer la disparition des exploitations familiales au profit de grandes structures industrielles.
Dévalorisation immobilière : La proximité avec un élevage industriel peut entraîner une baisse significative de la valeur des biens immobiliers dans la commune et ses alentours.
5. Incompatibilité avec les enjeux actuels
Ce projet va à l’encontre des préoccupations croissantes des citoyens en matière de protection de l’environnement, de lutte contre le changement climatique et de respect du bien-être animal. Alors que nous devrions encourager des modèles agricoles durables et respectueux, ce type d’élevage industriel perpétue un système destructeur tant pour l’environnement que pour la société.
Conclusion
Pour toutes ces raisons, je m’oppose fermement à l’implantation de cette ferme industrielle sur le territoire de Sarry. Je demande aux autorités compétentes de rejeter ce projet au vu des risques qu’il comporte pour notre environnement, notre santé publique et notre cadre de vie.
Je vous remercie par avance pour votre attention portée à ma contribution.
La construction de deux bâtiments pour accueillir 100 000 poulets de chair a fait débat au conseil municipal de Châlons
https://www.lunion.fr/id673818/article/2024-12-23/la-construction-de-deux-batiments-pour-accueillir-100-000-poulets-de-chair-fait
Nous vous invitons à déposer sur le registre
https://www.registre-dematerialise.fr/5786/contribuez
La lettre qui a été envoyée :
Madame, Monsieur,
Alors que nous devrions encourager des modèles agricoles durables et respectueux, ce type d’élevage industriel perpétue un système destructeur tant pour l’environnement que pour la société.
Je m’oppose donc fermement à l’implantation de cette ferme industrielle sur le territoire de Sarry
Croyez en ma vigilance sur vos décisions
11 commentaires
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Jaqueline Lefrancq
Le 16/01/2025 à 19:41:53
ALINE
Le 15/01/2025 à 17:04:00
Voilà ce qu’il va survenir si ce cauchemar se réalise.
Tous les terrains vont être ravagés par les pelleteuses, le béton va couler à flots, les tôles vont vibrer par tous les temps, les boulons vous se faire la malle, le toit avec les tempêtes à répétitions vont décapiter les arbres. L’industriel, non pas le tendre éleveur de poulets, oublira de poser des panneaux sur son toit.
L’espace sera une friche, plus d’herbe, plus de haies, plus de bestioles sous terre et en l’air. Les 600 000 auront le choix d’être écrasés par les plus valeureux, asphyxiés par les odeurs d’ammoniac, ramassés à la pelle, piétinés par les bottes Aigle en caoutchouc. La play-list dans le hangar sera assommante, le néon aveuglant.
Et dire que les grandes surfaces et vendeurs de malbouffe achèteront ces pauvres créatures.
Pour agrémenter leurs journées les transporteurs de poulets survivants conduiront jusqu’à l’abattoir, les déchets organiques rongeront les poumons. Les villageois remetteront leur masque Covid. L’eau sera brune de fiente. L’embauché récent s’apercevra que le lotissement se vide, il vomira en sortant de sa Clio gazolée et hurlera la nuit en criant « Euthanasiez-les, SVP!»
C’est tout cela SARRY. On ne peut pas souhaiter « Bonne année aux habitants » si EARL Maillet-Durin ne renonce pas à cette colonisation morbide.
Aïchat Nussy
Colette Nusbaum Vallet
Le 11/01/2025 à 10:34:52
« Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25, 31-46)
Frawald
Le 06/01/2025 à 18:31:42
maripachats
Le 03/01/2025 à 10:01:42
Stéphoto
Le 03/01/2025 à 08:49:20
Ce n'est bon ni pour les animaux, ni pour les humains, ni pour la planète : c'est seulement bon pour le profit des gens sans scrupules qui acceptent ce type d'élevage !
Frédérique Bonnot
Le 02/01/2025 à 23:44:15
Anne
Le 02/01/2025 à 23:34:49
Anita VILLERS
Le 02/01/2025 à 16:44:28
KLEFIZE
Le 02/01/2025 à 16:06:42
| GRAPHISTE : Mary-Morgane |
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m
Le 17/01/2025 à 10:24:46