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La sécheresse historique de l'an dernier a provoqué une "réelle perte de biodiversité" : c'est l'un des constats fait par la LPO dans une note publiée ce lundi. Le Réseau sortir du nucléaire alerte le nucléaire est un danger pour l’eau STOP aux dérogations !
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La LPO ajoute même que si de telles sécheresses se succèdent, la survie de certaines espèces pourrait être en péril.
C'est un constat inquiétant que fait aujourd'hui la LPO. Dans une note publiée ce lundi, et que France Inter a pu consulter, la Ligue pour la Protection des Oiseaux alerte sur les graves conséquences de la sécheresse historique de l'année dernière sur la biodiversité. Pour cela, elle se base sur des observations réalisées dans les dix espaces naturels en zones humides que l'association gère en Charente maritime et en Vendée. Il en ressort que la sécheresse a provoqué des "assèchements précoces et prolongés des fossés et des zones humides", une "faible reproduction, voire nulle pour certaines espèces d’oiseaux", une "quasi absence de reproduction de certaines espèces d’amphibiens et d’insectes", une "baisse de la fréquentation de l’avifaune de août à décembre". Mais ce n'est pas tout, puisque la LPO a aussi remarqué une "absence et/ou difficulté de développement des végétations terrestres et aquatiques" ou encore "l'expression d’une végétation inhabituelle, liée aux assèchements précoces et prolongés".
De nombreuses espèces en grande souffrance
Si on entre dans le détail, les oiseaux aquatiques ont beaucoup souffert de l'assèchement des fossés et des zones humides. Aucune reproduction n'a été constatée par exemple chez la guifette noire, un oiseau emblématique du marais poitevin déjà très mal en point. Allain Bougrain-Dubourg, le président de la LPO, l'assure, les sécheresses à répétition, signe du réchauffement climatique, menacent la survie même de certaines espèces. "Pour bien gérer les populations d'oiseaux, il faut bien gérer le niveau d'eau." Il se base ainsi sur des exemples. "Vous avez des petits limicoles courts sur patte, il leur faut très peu d'eau. D'autres, qui vont nidifier sur des petits ilots. D'autres au contraire qui veulent des buttes comme les goélands, les laridés. À partir du moment où il n'y a plus d'eau, il n'y a plus de milieu favorable pour l'épanouissement des oiseaux."
Les libellules, les anguilles, les carpes et le bétail ont également souffert, tout comme les batraciens, explique Allain Bougrain-Dubourg. "Je pense notamment à un petit crapaud de 9 centimètres, le Pélobate cultripède, extrêmement rare et protégé. Les mâles chantent et cela ressemble à un gloussement de poule. Cette année, le bilan fait apparaitre une reproduction vraiment très faible dans nos réserves."
La LPO lance un appel à l’État
Dans sa note, La LPO se veut donc alarmante mais surtout très claire : "Combinés aux autres pressions déjà existantes (gestion économique des niveaux d’eau, prolifération des espèces exotiques envahissantes, agriculture intensive), des événements de ce type plusieurs années de suite pourraient mettre directement en péril la survie de certaines espèces." L'association ajoute toutefois que même si "les espaces protégés ne sont pas épargnés par les événements météorologiques anormaux", "une gestion et une protection adaptées permettent à la biodiversité d’y être plus résiliente."
La Ligue pour la Protection des Oiseaux en profite donc pour lancer un appel au gouvernement afin de "faire face à l’effondrement de la biodiversité". Elle estime "nécessaire" que "l’État poursuive la création et l’extension des réserves naturelles nationales, dans lesquelles une gestion et une protection adaptées permettent à la nature d’être plus résiliente." L'association estime également que "la politique publique doit œuvrer à la limitation des pressions additionnelles comme la chasse ou les pollutions chimiques partout en France et en particulier en périphérie de ces espaces protégés."
https://www.radiofrance.fr/franceinter/reelle-perte-de-biodiversite-la-lpo-alerte-sur-les-graves-consequences-de-la-secheresse-de-2022-4624415
La sécheresse affecte la biodiversité des réserves naturelles
https://www.lpo.fr/qui-sommes-nous/espace-presse/communiques/cp-2023/la-secheresse-affecte-la-biodiversite-des-reserves-naturelles
Oiseaux des jardins : le déclin se confirme d'après le comptage participatif de la LPO
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-environnement/chronique-environnement-du-vendredi-27-janvier-2023-4619492
le nucléaire est un danger pour l’eau STOP aux dérogations !
Nappes phréatiques à sec, débit des cours d’eau insuffisant, réchauffement de la température des fleuves et de la mer : l’eau, bien commun et ressource vitale, impactée par le réchauffement climatique, se fait de plus en plus rare. Le bon sens voudrait que l’on privilégie sa protection et son économie en adaptant nos besoins. Mais comme souvent avec le nucléaire, la raison s’efface devant le profit et les visions à court terme.
En France métropolitaine, alors que l’étude de référence Explore 2070, prévoit une baisse moyenne annuelle du débit des cours d’eau comprise entre 10% et 40%, 400 millions de m3 d’eau prélevée dans des fleuves s’évaporent par an pour refroidir les réacteurs nucléaires fonctionnant en circuit fermé. À cela s’ajoutent d’autres usages : utilisation d’eau pour le réseau incendie, stockage de sûreté... C’est beaucoup trop !
L’été dernier, plutôt que de mettre à l’arrêt les centrales réchauffant trop les cours d’eau comme habituellement en période de canicule, EDF a été autorisée à rejeter une eau encore plus chaude dans les milieux aquatiques, sans aucun respect pour la santé et la survie des espèces endémiques. Loin de prendre les décisions qui s’imposent, le gouvernement accentue la pression sur le nucléaire pour produire toujours plus. Faudra-t-il bientôt choisir entre la préservation de l’eau et la production d’électricité ?
Avant qu’il ne soit trop tard, opposons-nous aux dérogations dont bénéficie l’industrie nucléaire
https://www.sortirdunucleaire.org/Petition-Le-nucleaire-un-danger-pour-l-eau
Économiser l’eau des centrales nucléaires : le projet discutable de Macron
https://reporterre.net/Economiser-l-eau-des-centrales-nucleaires-le-projet-discutable-de-Macron
Nous vous proposons d'alerter la représentation nationale : la présidente de l'AN et votre député
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