Cette cyberaction est maintenant terminée
Adret Morvan : pour la forêt du Morvan : Rendez-vous mercredi 18 à 14h devant l’auditorium du Parc avec banderoles et casseroles.
2891 participants
La loi contre les coupes rases a été déposée à l’assemblée.LETTRE SPÉCIALE : URGENCE COUPES RASES
Le préfet convoque les élus pour leur vendre la sylviculture industrielle
Alors qu’il vient de refuser le moindre effort pour encadrer les coupes rases, nous venons d’apprendre que le préfet convoque les élus du Morvan en « réquisitionnant d’autorité » l’amphi du parc… la fête est finie ?
Accompagné des représentants de la filière, dont la CFBL (qui gère la parcelle où nous avons fait la manif) et la Caisse des dépôts…(qui enrésine à tour de bras le Morvan depuis de nombreuses années) le préfet convoque les Maires membres du syndicat du Parc, sans inviter bien sûr aucune association !
Le préfet va probablement nous vendre des pseudo mesures pour calmer l’indignation des élus et des citoyens face à l’industrialisation grandissante de la gestion forestière du Morvan.
Mais comment ce préfet peut-il être crédible après la séquence que nous venons de vivre ?
En effet, ce même préfet s’est dépensé sans compter depuis des mois pour refuser la moindre avancée aux élus et aux citoyens du parc sur la question des coupes rases dans la nouvelle charte, en vue de mieux préserver les intérêts financiers des « enrésineurs » du Morvan.
Le préfet prend les élus pour des cruches et les citoyens pour partie négligeable, il invite « les sachants » de la filière (c’est comme ça qu’ils s’appellent eux-mêmes !) pour expliquer aux élus ce qu’il ne comprennent pas…
L’État et les industriels de la forêt nous baladent depuis trop longtemps dans le Morvan. Les séances d’enfumage avec les enrésineurs, les financiers et les fossoyeurs de la biodiversité et des paysages ne peuvent plus être, ni comprises, ni admises par la population et par les élus. Nous sommes maintenant dans l’urgence. L’urgence écologique, l’urgence sociale et l’urgence climatique, il serait temps de le comprendre. Sans un minimum de mesures contre les coupes rases, la discussion ne peut pas avoir lieu !
À nous de lui faire comprendre que ça suffit ! Venez nombreux et apportez de quoi faire un petit concert préfectoral de casseroles… ce qui rappellera quelques souvenirs à certains !
Rendez-vous devant l’amphi du parc
à St BRISSON
Mercredi 18 décembre à 14h
Pétition STOP AUX COUPES RASES DANS LE MORVAN
https://www.canopee-asso.org/stop-aux-coupes-rases-dans-le-morvan/
 
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Renée NONDEDEU
Le 14/07/2020 à 09:50:58
Alain UGUEN
Le 11/07/2020 à 08:02:01
Daniel LAMBEAUX
Le 04/03/2020 à 10:17:28
Frawald
Le 27/12/2019 à 06:52:32
Bibi
Le 20/12/2019 à 21:18:54
Frawald
Le 20/12/2019 à 14:55:34
Nouvelleau
Le 20/12/2019 à 04:49:23
marie petit-signe
Le 19/12/2019 à 19:29:18
cactus
Le 19/12/2019 à 18:10:43
rodolphe
Le 19/12/2019 à 11:19:11
Alain UGUEN
Le 19/12/2019 à 08:12:42
Frawald
Le 18/12/2019 à 21:33:33
Questiaux
Le 18/12/2019 à 20:30:57
Nicole et Bernard Defrance
Le 18/12/2019 à 14:01:37
Jean-Paul LE TURDU
Le 18/12/2019 à 13:42:14
Pedro
Le 18/12/2019 à 13:02:50
Carol
Le 18/12/2019 à 12:35:03
Jean-Pierre Reillon
Le 18/12/2019 à 10:45:13
jacques
Le 18/12/2019 à 10:24:43
ANDRE
Le 18/12/2019 à 09:53:48
marie-danielle PETIT
Le 18/12/2019 à 08:27:33
Frawald
Le 17/12/2019 à 21:11:31
jean-pierre vaissaire
Le 17/12/2019 à 18:23:27
beatrice coudry
Le 17/12/2019 à 18:07:33
colette Nusbaum Vallet
Le 17/12/2019 à 16:18:52
La population du Morvan est confrontée à une accélération des coupes rases due à un rajeunissement de l’âge d’exploitabilité (30-40 ans aujourd’hui contre 70-80 en 2011), de la conversion de forêts de feuillus en monoculture de résineux et enfin, depuis quelques années, de la crise des épicéas scolytés. Ces trois facteurs sont la conséquence directe d’une sylviculture totalement dépassée au regard des deux enjeux majeurs actuels que sont la biodiversité et le changement climatique.
Cette sylviculture désastreuse pour le Morvan reste largement subventionnée sans contrepartie. L’argent du contribuable est utilisé, non pas à soutenir une filière, mais à soutenir sa face industrielle au détriment de l’écologie forestière, du changement climatique, de la filière locale, des petits scieurs, des forestiers de qualité, de l’ensemble des autres acteurs économiques du Morvan et la qualité de vie des habitants du Morvan.
Ces monocultures d’essences inadaptées comme l’épicéa, essence d’altitude, engendrent un écosystème appauvri. Ces plantations peu résilientes sont aujourd’hui attaquées par un insecte, le scolyte dont la propagation est favorisée par le changement climatique et les plantations mono-essences.
Si la coupe rase est difficile à éviter dans ce cas, il est irresponsable de subventionner à nouveau sans contrepartie des replantations en monoculture ou à faible mélange d’essences, sans feuillus, comme cela reste courant encore aujourd’hui avec le plan de relance.
De plus, même dans le cadre d’une coupe de forêt scolytée, il n’y a pas nécessité de détruire systématiquement les sols, les réseaux hydrographiques, les chemins ruraux, libérer le carbone du sol en dessouchant et sillonnant les sols avec des engins lourd par temps inadapté, de plus dans des sites remarquables, comme récemment la fontaine gallo-romaine et oppidum du Vieux-Dun.
Le douglas, trop souvent planté en remplacement des épicéas scolytés, commence à être attaqué dans le Morvan par un autre insecte : la cécidomyie… Il y a urgence à soutenir les propositions très concrètes pour encadrer cette sylviculture d’un autre âge, guidée uniquement par les rapports financiers de court terme.
Dans le Morvan, on atteint la caricature. Un secteur aussi subventionné ne peut pas se développer au détriment d’autres secteurs économiques du Morvan tout aussi vitaux comme le tourisme et déposséder les Morvandiaux de leur culture, leurs paysages, leur environnement, leur travail (tourisme), leur chauffage (disparition des feuillus)…
La problématique des coupes n’est pas qu’un problème écologique ou paysager, c’est aussi devenu un enjeu culturel au sens large qui impacte le devenir du territoire dans ce qu’il a de plus profond.
C’est pourquoi nous, associations environnementales, culturelles, sportives, acteurs économiques du tourisme, citoyens excédés par le manque de cohérence des politiques publiques forestières, demandons à nos élus parlementaires d’agir enfin pour :
faire évoluer la loi pour un encadrement ferme des coupes rases ;
faire évoluer la loi en s’inspirant du travail très concret produit par les ONG SOS forêt et Canopée en concertation avec de nombreux professionnels pour aller vers une sylviculture moins destructrice pour la biodiversité et le changement climatique ;
faire évoluer la loi pour permettre aux parcs naturels régionaux de réglementer les espaces remarquables du point de vue écologique, patrimonial et touristique.
Ici propositions de SOS forêt
https://sosforetfrance.org/index.php/les-actes-et-propositions-des-assises/
Ici propositions de Canopée lors de la loi climat
https://www.canopee-asso.org/foret-et-loi-climat-ca-bouge-on-vous-explique-tout/
Ici propositions de Canopée sur changement climatique et forêt
https://sosforetfrance.org/wp-content/uploads/2020/02/rapport-webforet-climat-fern-canopee-at.pdf
Alain UGUEN
Le 15/10/2021 à 08:11:31