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Bilan de la cyberaction : Libérez Atena Farghadani

Mise en ligne du 02/06/2015 au 07/06/2016

La dessinatrice et militante féministe Iranienne Atena Farghadani vient d’être condamnée à une peine de 14 années d’emprisonnement pour un dessin.

Bilan de la cyberaction :

3581 participants

LIBÉRATION DE LA PRISONNIÈRE D’OPINION ATENA FARGHADANI
La remise en liberté d’Atena Farghadani, artiste et militante, mardi 3 mai, est une étape n’ayant que trop tardé vers la réparation de l’injustice qu’elle a subie, et doit être suivie de la libération immédiate et sans condition d’autres artistes et militants non violents se trouvant toujours derrière les barreaux, a déclaré Amnesty International mercredi 4 mai.

« La libération d’Atena Farghadani représente une victoire juridique et morale pour elle, et encourage des militants du monde entier à continuer à se mobiliser en faveur de la libération d’autres prisonniers d’opinion en Iran, ainsi que pour une réforme des lois injustes utilisées pour les envoyer en prison », a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International

« Si l’heure est à la célébration, il est vital que le monde n’oublie pas qu’Atena Farghadani n’aurait pour commencer jamais dû être emprisonnée et que de nombreuses autres personnes telles qu’elle continuent à languir dans leur cellule ou vivent sous la menace d’une peine de prison pour avoir exercé leurs droits de manière pourtant pacifique. »

La libération d’Atena Farghadani est survenue après qu’un tribunal d’appel de Téhéran a contre toute attente ramené sa condamnation initiale - à 12 ans et neuf mois de prison - à une peine de 18 mois, qu’elle avait déjà presque entièrement purgée. Le tribunal a cependant commué une peine de trois ans d’emprisonnement, prononcée pour « outrage au guide suprême de la République islamique d’Iran », en une peine avec sursis assortie de quatre ans de mise à l’épreuve, ce qui signifie que la menace d’une incarcération planera sur Atena Farghadani durant cette période. Les autorités iraniennes recourent souvent à des peines avec sursis afin d’instaurer un climat de peur, réduisant militants, journalistes et autres au silence ou à l’autocensure.

Atena Farghadani a été condamnée le 1er juin 2015 après qu’un tribunal révolutionnaire l’a déclarée coupable, à l’issue d’un procès d’une iniquité flagrante, de « rassemblement et collusion en vue de nuire à la sûreté de l’État », de « diffusion de propagande contre le régime », d’« insulte envers les membres du Parlement par le biais de peintures » et d’« outrage au guide suprême ».

Toutes ces charges étaient en relation avec ses activités pacifiques, notamment le fait d’avoir rencontré des proches de prisonniers politiques, critiqué les autorités sur les médias sociaux et par le biais de son art, notamment une caricature faisant la satire de membres du Parlement, qui examinaient des projets de loi visant à restreindre l’accès à la contraception et aux services de planning familial.

En août 2015, Atena Farghadani avait affirmé, dans une note écrite en prison, que les autorités lui avaient fait subir un « test de virginité ». En 2016, les autorités ont confirmé qu’elle avait été soumise à ces tests. Les « tests de virginité », qui sont extrêmement discriminatoires et portent atteinte à la dignité des femmes et à leur droit à l’intégrité physique et mentale, ont été reconnus comme une violation de l’interdiction de la torture et des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

En décembre 2014, alors qu’elle se trouvait en liberté sous caution, Atena Farghadani a posté sur YouTube une vidéo dans laquelle elle dénonçait le fait que des gardiennes de la prison d’Evin l’avaient frappée, insultée et contrainte à se déshabiller pour une fouille au corps.

« Les autorités iraniennes sont tenues de rattraper 18 mois d’injustice choquante et devraient commencer en enquêtant sur la torture et les autres formes de mauvais traitements dont Atena Farghadani dit avoir été victime, notamment un “test de virginité” forcé. Elles doivent également garantir que sa condamnation et sa peine avec sursis soient annulées », a déclaré Magdalena Mughrabi.

Persécution et emprisonnement d’autres militants

La libération d’Atena Farghadani survient alors que des dizaines d’autres personnes se sont vu imposer de lourdes peines de prison pour leur militantisme pacifique en faveur des droits humains. Elles incluent Atena Daemi, Omid Alishenas, Saeed Hosseinzadeh et Asou Rostami, tous arrêtés à la même période et condamnés à de lourdes peines de prison à l’issue de procès manifestement iniques pour des faits similaires à ceux reprochés à Atena Farghadani.

« La déclaration de culpabilité et les peines prononcées contre ces jeunes militants doivent être immédiatement annulés et les autorités iraniennes doivent cesser de brandir la menace de l’incarcération pour étouffer la nouvelle génération de militants iraniens », a déclaré Magdalena Mughrabi.

« Certes, une libération n’est qu’une première étape : les autorités iraniennes doivent aussi réformer le système juridique répressif du pays, qui sert depuis trop longtemps à réprimer l’opposition. Tant que ces lois restent en vigueur, les défenseurs des droits humains et les militants, hommes et femmes, risquent d’être emprisonnés pour avoir simplement exprimé leurs opinions. »

Contexte

Dans sa décision d’avril 2016, un tribunal d’appel de Téhéran a confirmé la condamnation d’Atena Farghadani à 18 mois de prison pour « diffusion de propagande contre le régime », mais l’a acquittée du chef de « rassemblement et collusion en vue de nuire à la sûreté de l’État ». Il a commué en amende sa condamnation à neuf mois d’emprisonnement pour « insulte envers les membres du Parlement par le biais de peintures », « outrage au président » et « insultes à l’égard des responsables de l’administration pénitentiaire ».

Le Code pénal islamique iranien, adopté en mai 2013, conserve les définitions vagues de certaines « infractions » comme la « propagande contre le régime », le fait de « susciter le trouble dans l’esprit du public », l’« outrage aux valeurs saintes de l’islam » et l’« appartenance à une organisation illégale ». Ces faits peu précis sont fréquemment invoqués pour restreindre l’exercice pacifique des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Les lois et pratiques de ce type vont à l’encontre des obligations qui incombent à l’Iran au titre des articles 19, 21 et 22 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui garantissent respectivement la liberté de pensée, d’expression, d’association et de réunion pacifique.
http://www.amnesty.be/je-veux-agir/agir-en-ligne/les-bonnes-nouvelles/article/liberation-de-la-prisonniere-d-opinion-atena-farghadani  

Présentation de la cyberaction :

La peintre et militante Iranienne défenseure des droits de la femme Atena Farghadani – 28 ans, a été condamnée ce 28 Mai 2015 à une peine de 14 années d’emprisonnement par une cour présidée par le juge Abu’l-Qasim Salavati de sinistre mémoire, pour diverses accusations dont celles de « Propagande contre le régime », « d’atteintes répétées contre la sécurité de l’État« , « d’association et collusions avec des éléments contre-révolutionnaires et des éléments dévoyés « Outrage aux représentants du Parlement par la maitrise du dessin », et « Outrage au Guide suprême et aux Pasdarans ».
Elle avait déjà fait les frais d’une première parodie de procès Mardi 19 Mai 2015 dernier où Abu’l-Qasim Salavati et les autres procureurs avaient basés tous leurs réquisitoires sur le fait qu’Atena Farghadani : « N’avait pour seul but en mélangeant activisme politique et art – que de semer le trouble dans la société et dans les esprits du peuple Iranien ».

Les « Gardiens de la Révolution » de l’IRG avaient déjà arrêtée Atena Farghadani en Septembre 2014. Elle avait entamé ensuite une grève de la faim le 1er octobre 2014 qui se transforma 11 jours plus tard en une grève de la soif. En raison de la gravité de son état de santé due aux séquelles de cette action de protestation, elle avait pu bénéficier d’une remise en liberté provisoire moyennant une caution très importante. Dés sa sortie de prison le 23 novembre 2014, elle avait posté une vidéo, dans laquelle dénonçait les violences et les pressions physiques et psychologiques subies quotidiennement par les femmes dans les prisons du régime théocratique et fasciste des Mollahs. (voir vidéo ci dessous).

En Janvier 2015 pour cette raison, elle était de nouveau arrêtée après reçu une autres convocation du Juge Abu’l-Qasim Salavati ainsi que pour avoir publié une caricature sur sa page Facebook qui se moquait de politiciens Iraniens ultra conservateurs qu’elle avait représentés avec des visages d’animaux. Ces politiciens avaient activement soutenu un projet de loi anti-contraception voulant entre autre criminaliser les stérilisations volontaires. Atena Farghadani et nombreuses militantes féministes et défenseures des droites des femmes Iraniennes, s’étaient dites à l’époque très inquiète de ce projet législatif, et avaient publié une déclaration commune, disant que si cette loi passait, cela ne ferait qu’augmenter d’avantage les discriminations contre les femmes en Iran.

Atena Farghadani à également soutenu toute une série d’initiatives de défense des droits de l’homme en Iran , elle est également connue pour avoir rencontré des familles de prisonniers politiques et de condamnés à mort, ainsi que des militants défenseurs des droits humains Iraniens emprisonnés en raison de leurs engagements politiques. Lors de la veille du procès d’Atena le Lundi 18mai 2015 des militants d’Amnesty International et des militantes d’organisations féministes Anglaises s’étaient rassemblées devant le consulat d’Iran à Londres. Les manifestants ont appelé à la libération immédiate et sans conditions d’Atena Farghadani, et ont présenté ensuite au Consul une pétition qui a rassemblé plus de 33 000 signatures.

Atena Farghadani a été également accusée par le sinistre Juge Abu’l-Qasim Salavati et ses sbires « D’organisations répétées de rassemblements illégaux en vue de monter une collusion avec des individus antirévolutionnaires, en lien avec des sectes déviantes » en raison d’une exposition d’art appelé Parandegan-e Khak (Oiseaux de terre) qu’elle avait organisée, en mémoire de tous-tes les manifestant-es tué-es, lors des répressions sanglantes qui avaient précédées les manifestations post-électorales de Juin 2009 et la réélection frauduleuse et controversée du dictateur Ahmadinejad.

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur l'Ambassadeur,

Je demande la libération immédiate de la dessinatrice et militante féministe Iranienne Atena Farghadani injustement condamnée à une peine de 14 années d’emprisonnement pour un dessin.

Dans cette attente, veuillez croire, Monsieur l'Ambassadeur, en ma vigilance sur les droits de l'être humain.

 

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22 commentaires

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Si l'Iran veut être considéré par les autres pays, il doit appliquer une justice qui respecte les Droits de l'Homme.

Bénédicte Furet
Le 11/04/2016 à 19:34:42

Iran - Les familles des prisonniers politiques manifestent devant la prison d’Evin
http://www.ncr-iran.org/fr/index.php/actualites/iran-protestations/17473-iran-les-familles-des-prisonniers-politiques-manifestent-devant-la-prison-d-evin  

Alain UGUEN
Le 11/04/2016 à 10:58:12

De tout cœur avec vous Atena, nous vous soutenons et ne lâcherons pas !

Ariane BERLAND
Le 10/12/2015 à 21:04:06

Hadi Heydari un autre éminent dessinateur et caricaturiste Iranien vient d'être à nouveau arrêté par les services de Renseignements des "Gardiens de la Révolution" ou IRGC, au seul motif qu'il a publié un dessin en solidarité avec les victimes des attentats de Paris.

Hadi Heydari travaille pour un journal réformateur qui est dans la ligne de mire des ultra conservateurs et que ceux-ci veulent faire fermer.


https://soliranparis.wordpress.com/2015/11/17/arrestation-du-caricaturiste-iranien-hadi-heidari-pour-avoir-publie-un-dessin-en-solidarite-avec-les-victimes-des-attentats-de-paris/  


http://www.iranhumanrights.org/2015/11/prominent-cartoonist-hadi-heydari-arrested/  


Le dessin en question est visible ici
https://instagram.com/p/-DeT1bh8sC/  

Soliranparis
Le 18/11/2015 à 04:59:12

Un régime gouvernemental, qui condamne à 14 ans de prison une dessinatrice pour un simple dessin, est un régime aux abois, qui vit dans la peur car il ne se sent pas représenter le peuple. Cette condamnation est un aveu de faiblesse du régime iranien. Atena doit être libérée!

Pierre LETZ
Le 17/11/2015 à 17:52:15

Le président du Parlement européen Martin Schulz fera une visite d'une journée en Iran samedi pour "intensifier le dialogue" entre l'UE et Téhéran quatre mois après la conclusion d'un accord historique sur son programme nucléaire controversé, a annoncé vendredi son service de presse. L'eurodéputé belge Gérard Deprez a pressé Martin Schulz de tenir compte du respect des droits de l'homme en Iran lors de son déplacement, et de rendre visite à quatre prisonniers politiques.
L'eurodéputé Gérard Deprez (MR), président d'un intergroupe parlementaire sur les droits de l'homme en Iran, a rappelé au président Schulz les préoccupations de 115 membres du Parlement européen au sujet "des violations graves et permanentes des droits humains dont le régime iranien en place se rend coupable en toute impunité". Ceux-ci avaient déjà co-signés une lettre adressée à Martin Schulz début octobre l'invitant à rencontrer quatre prisonniers politiques lors de son déplacement en Iran (Narges Mohammadi, Atena Farghadani, Atena Daemi, Ali Moezi). Les parlementaires prient Martin Schulz d'exiger la fin des exécutions publiques dans le pays. Demandes restées lettre morte à ce jour.
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-president-du-parlement-europeen-en-visite-en-iran-samedi?id=9129033  

Alain UGUEN
Le 08/11/2015 à 11:45:27

Il faut à tout le moins protester le plus fort possible.

bannery
Le 28/10/2015 à 18:02:22

Difficile à croire, mais hélas vrai.
Merci Atena de vous battre contre ces atteintes à la liberté.

le Berre Françoise
Le 20/10/2015 à 21:48:58

la mort viendra aussi pour tes juges stupides alors garde espoir .le combat pour la vie dure toujours et nous sommes trés nombreux à y participer

armagnat m
Le 20/10/2015 à 16:19:37

Ils sont complètement fous!

Régis Mollaret
Le 20/10/2015 à 08:27:43

Je vous admire Aténa!Quand votre gouvernement nous offrira t-il un visage humain ?

bourjas
Le 19/10/2015 à 19:42:12

Au secours, nous sommes revenus à lâge de pierre et encore...

FAVRE Ghyslaine et Gabriel
Le 16/10/2015 à 15:43:09

Courage Atena. Tenez bon.

Jean-Paul
Le 16/10/2015 à 15:14:43

UNE DESSINATRICE SATIRIQUE CONTRAINTE DE SUBIR UN «TEST DE VIRGINITÉ» EN DÉTENTION
https://www.amnesty.ch/fr/pays/moyen-orient-afrique-du-nord/iran/docs/2015/iran-une-dessinatrice-satirique-contrainte-de-subir-un-test-de-virginite-en-detention  

Alain UGUEN
Le 16/10/2015 à 08:48:27

L’acharnement Judiciaire continue de plus belle contre Atena Farghadani avec de la part des sbires de la police politique et des Administrations Judiciaires et pénitentiaires Iraniennes de nouvelles accusations délirantes.

Une nouvelle procédure judiciaire en première instance contre la caricaturiste et militante féministe Iranienne emprisonnée Atena Farghadani aura lieu la semaine prochaine.

Atena subira un nouveau procès Samedi Samedi 17 Octobre 2015 prochain, car elle est maintenant accusée d’avoir eu une « Relation adultère Illicite » avec son avocat M.Mohammad Moghimi parce que celui-ci lui serré la main le 13 Juin 2015 lors d’une visite qu’il avait faite à sa cliente dans le parloir du Quartier des femmes de la prison d’Evin à Téhéran.


https://www.amnesty.org.nz/iran-indecency-trial-jailed-cartoonist-and-her-lawyer-shaking-hands-absurd  


D’autre information à venir à propos de l’affaire d’Atena sur notre blog bientôt :

https://soliranparis.wordpress.com/  

Collectif Solidarité Iran Paris
Le 12/10/2015 à 13:26:13

La militante iranienne Atena a fait trois jours de grève de la faim en prison
https://soliranparis.wordpress.com/2015/09/27/la-militante-feministe-et-caricaturiste-iranienne-emprisonnee-atena-faraghdani-a-fait-trois-jours-de-la-greve-de-la-faim/  

David Derrien
Le 01/10/2015 à 09:19:06

Atena continue d’être harcelée et de subir des pressions, insultes et brimades diverses de ses gardiennes dans le Quartier des femmes de la sinistre prison d’Evin à Téhéran. Elle est également maintenant accusée "d’Adultère" et de "Non-respect du protocole des prisons Iraniennes" pour avoir serré la main de son avocat lors d’une visite qu’il avait fait à sa cliente en Juin dernier.



Il convient de noter que ces nouvelles accusations peuvent lui valoir un nouveau procès et un rajout de peine.

https://soliranparis.wordpress.com/2015/09/27/la-militante-feministe-et-caricaturiste-iranienne-emprisonnee-atena-faraghdani-a-fait-trois-jours-de-la-greve-de-la-faim/  

Ce n’est pas la seule militante et prisonnière politique à subir des pressions Bahareh Hedayat, une autre militante étudiante et défenseure du droit des femmes, a été condamné à deux années de prison supplémentaires sur la base d’accusations fallacieuses , juste au moment où elle allait terminer une peine précédente.


https://soliranparis.wordpress.com/2015/08/22/la-militante-feministe-iranienne-bahareh-hedayat-reste-toujours-detenue-illegalement/  


Bien évidemment un grand merci aux initiateurs de cette pétition

Collectif Soliranparis
Le 28/09/2015 à 17:45:40

Les responsables de l'emprisonement d'Atena seront privés d'un Bonheur eternel si ils ne la liberent pas . J'espere pour eux que leur conscience et leur Coeur se reveillent....Paix et compassion soient avec eux.

Anais
Le 27/07/2015 à 13:26:11

La libération d'Atena Farghatani doit aussi être mise dans la balance du dégel des relations avec l'Iran.

Pierre
Le 14/06/2015 à 09:36:24

injustifié pour Atena charlie

yaya
Le 04/06/2015 à 13:52:46

Le comble de l'intolérance

guyD
Le 03/06/2015 à 22:07:41

Libérez Atena Farghadani ou emprisonnez aussi Jean de La Fontaine !

Ballouhey
Le 03/06/2015 à 17:54:39

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