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Les chasseurs wallons demandent qu'on élargisse la période de tir en journée, le renard n'étant pas une espèce protégée, sauf à Bruxelles où la chasse est interdite.
2544 participants
Le nombre de renards prélevés par 100 ha a augmenté de 35 pc entre 2006 et 2011 et sa population ne cesse de croître en Wallonie, selon des statistiques de tir fournies par les conseils cynégétiques."La population de ces canidés en Wallonie a évolué, tant en quantité qu'en dispersion sur le territoire", indique Benoit Petit, président du Royal Saint-Hubert Club de Belgique, association de défense et de promotion de la chasse. "Avant ils n'occupaient que les régions boisées, maintenant ils sont partout et notamment dans les centres urbains où ils trouvent beaucoup de nourriture." Cette prolifération s'expliquerait en partie par la faculté du renard à s'adapter à l'homme et aux nouveaux habitats. Cette prolifération inquiète les chasseurs, les renards étant aujourd'hui aussi nombreux que certaines de leurs proies, ce qui nuit à la petite faune de plaine et décourage enfin les chasseurs. Ils demandent qu'on élargisse la période de tir en journée, le renard n'étant pas une espèce protégée, sauf à Bruxelles où la chasse est interdite. L'association Connaissance et protection de la nature du Brabant (CPN) minimise elle cette prolifération et craint que les chasseurs ne tentent ainsi d'éradiquer les renards "qui les gênent", selon Denis Salmon, précisant que les renards s'attaquent rarement au petit gibier, préférant les rongeurs.
http://www.rtl.be/info/belgique/societe/1021018/les-renards-proliferent-en-wallonie
Pourquoi c'est important
Parce que le renard joue le rôle qui est le sien dans son écosystème, à savoir celui de prédateur de rongeurs. Sans lui, nous assisterions à l'explosion de ces populations qui deviendraient alors nuisibles pour l'homme.
 
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Samson
Le 26/08/2013 à 17:50:40
Olizoane
Le 26/08/2013 à 11:18:54
Paco
Le 19/08/2013 à 12:20:54
isa
Le 13/08/2013 à 10:21:22
Pierre 61
Le 12/08/2013 à 21:50:21
Michel
Le 12/08/2013 à 17:58:30
Chantal
Le 12/08/2013 à 17:43:00
Eliane Duhec
Le 12/08/2013 à 16:46:12
Faure Danielle
Le 12/08/2013 à 13:06:01
"Concerne :Demande de protection du renard
Madame,
Monsieur,
J’accuse bonne réception de votre courrier sollicitant la protection du renard.
Vous n’êtes pas sans ignorer ou constater l'augmentation significative de ses populations. Elle est régulièrement évoquée par divers acteurs de terrain et constatée par la population. La présence de l’espèce est signalée dans de nombreuses villes et villages de la Wallonie. La présence de nombreux cadavres le long des routes atteste sa colonisation progressive de l'espace. Les éleveurs de volailles, professionnels ou particuliers, ne peuvent bien souvent plus se passer d’une protection efficace de leurs installations. Les gestionnaires cynégétiques, tout comme certains gestionnaires de réserves naturelles, s’inquiètent du phénomène. La petite faune, tels les perdrix et lièvres et des espèces protégées comme le lézard des souches et la gélinotte, paient un lourd tribut à la prédation par le renard, comme en attestent une série d’études scientifiques.
Le renard est une espèce en forte expansion dans la majorité des pays européens. Cet accroissement de populations résulte d’une extension de son aire de distribution, de la colonisation de nouveaux habitats (banlieues urbaines ...), de la modification de la capacité d’accueil de certains milieux, d’hiver moins rigoureux. Les cités, s'étendant aux zones rurales périphériques, ont créé un tissu périurbain diffus. Les quartiers résidentiels caractérisés par des propriétés individuelles avec jardins, les espaces verts à vocation récréative (parcs...) ou non (zones agricoles résiduelles, friches...) offrent au renard un couvert végétal suffisant et des sources de nourriture abondantes (ordures ménagères, cadavres sur les routes…).
Son expansion est due à la remarquable faculté d’adaptation de cette espèce généraliste et opportuniste capable d’exploiter une large gamme de ressources alimentaires. Sa biologie le rend capable d’une adaptation rapide aux environnements modernes.
Le but de la régulation du renard, comme d’autres prédateurs, rendue indispensable dans un environnement altéré et en l’absence de prédateurs naturels de cette espèce, n’est bien sûr pas son extermination mais une maîtrise des populations pour pallier aux divers inconvénients et incidences créés par les excès des niveaux des populations actuelles au sein de nos écosystèmes.
Au contraire de penser limiter sa chasse ou sa régulation, il est impératif de maîtriser les populations du renard en Wallonie pour qu’elles soient en adéquation avec les objectifs de maintien et de restauration de la biodiversité.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de mes sentiments très distingués.
Carlo DI ANTONIO
Ministre wallon des Travaux publics, de l’Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine"
Cette réponse me semble bourrée d'aberrations, contradictions et fausses vérités, quelques "perles" qui pourraient faire sourire si elle ne concernaient pas une espèce sur laquelle certains pensent avoir droit de vie ou de mort :
- "Les éleveurs de volailles, professionnels ou particuliers, ne peuvent bien souvent plus se passer d’une protection efficace de leurs installations" ... quel éleveur sérieux s'en passerai au risque de voir son revenu "s'envoler" ? ... Les bijoutiers se protègent bien contre le vol ...
- "comme en attestent une série d’études scientifiques" Bien sûr, elles ne sont pas citées ...
- "espèce en forte expansion dans la majorité des pays européens" Toujours pas de source, et ne serait-ce pas plutôt le retour d'une espèce préalablement décimée à cause de la "lutte contre la rage" ? ...
- "Les quartiers résidentiels ... offrent au renard un couvert végétal suffisant et des sources de nourriture abondantes (ordures ménagères, cadavres sur les routes…)... et pas qu'aux renards, par contre tous les "petits oiseaux si mignons" sont les bienvenus (même s'ils posent leurs fientes partout !) au nom de la protection de la biodiversité, mais haro sur le renard qui nous débarrasse gratuitement d'une part de nos ordures et fait oeuvre de salubrité publique en mangeant des cadavres ! Mais qui sommes-nous pour décider lequel fait partie de la biodiversité souhaitée ou bien est utile ou nuisible ???
- "Son expansion est due à la remarquable faculté d’adaptation de cette espèce généraliste et opportuniste capable d’exploiter une large gamme de ressources alimentaires. Sa biologie le rend capable d’une adaptation rapide aux environnements modernes" ... J'ai un doute, monsieur le ministre : vous parlez du renard ou de l'espèce humaine ?
- "excès des niveaux des populations actuelles au sein de nos écosystèmes" ... heureusement monsieur le ministre ne parle pas d'écosystème naturel ! Mais quelle espèce est le plus en excès dans ces "écosystèmes" et "environnements modernes" ??? Renards ou Humains ? Devrons-nous aussi "maitriser les populations" humaines ? Et comment ? Chasse, régulation ... ?
- "les objectifs de maintien et de restauration de la biodiversité" car comme nous le savons "La petite faune, tels les perdrix et lièvres et des espèces protégées comme le lézard des souches et la gélinotte, paient un lourd tribut à la prédation par le renard" ... si des espèces sont "protégées" quelles en sont les raisons ? La prédation par les renards ou la diminution de leurs milieux de vie naturels liées aux activités et à l'expansion de notre espèce ?
Et j'ajouterai que les plus redoutables prédateurs de petite faune (protégée ou non), mis à part l'être humain, me semblent bien être nos si mignons "petits chats" à la population très largement en expansion incontrôlée dans nos "écosystèmes" modernes et porteur sains de la même maladie que notre vilain renard comme l'indique ce site http://asso.nordnet.fr/blancfour/maladierenard.htm "Des centaines, voire des milliers d’échinocoques adultes (de 2 à 3 mm de long) se développent dans l’intestin grêle du renard, du chien ou du chat" ... Merci Michel pour le lien ! ... mais bon, eux ils sont sanitairement clean puisque tous chouchoutés par des maitres qui les font suivre par des vétérinaires consciencieux.
Le renard serait-il en train de devenir un bouc ... émissaire de nos comportements "anti-naturels" ?
Comme le dit justement Danielle "Ce que nous ne voulons pas que l'on nous fasse à nous-même au nom de quoi accepterions-nous qu'on le fasse aux autres ?" ... au nom de notre humanité peut-être ???
Cordialement
Jef
Jef
Le 12/09/2013 à 00:31:51