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ATTENTION, CONSULTATION PUBLIQUE EN LIGNE !
La Préfecture met en ligne la consultation publique portant sur les dérogations aux espèces protégées
2100 participants
Notre mobilisation n'aura pas servi à grand chose car, je pense, que les décisions étaient déjà prises. Dérogation accordée par des Ministres socialistes pour venir en aide à un Président de région UMP... va comprendre!C'est ici :
http://www.reunion.gouv.fr/spip.php?article2405
Pour un argumentaire vous trouverez ici, l'avis défavorable du CNPN (Ministère de l'Ecologie) :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Avis_CNPN_du_24_06_projet_Rte_du_Littoral_REUNION.pdf
Il faut participer massivement et dénoncer ce projet monstrueux qui va avoir des impacts destructeurs sur la biodiversité locale, menaçant un certain nombre d'espèces endémiques rarissimes.
Je mets ci-dessous (entre guillemets) un extrait de l'avis de la SREPEN (association réunionnaise de protection de l'environnement) datant du 25 octobre 2013.
"Lorsqu’une dérogation espèces protégées est prise dans le cadre de l’article L. 411-2 du code de l’environnement, celle-ci ne doit pas nuire à la survie de l’espèce.
• La faune
Plusieurs espèces protégées seront impactées par le projet :
- Le Grand dauphin de l’indo-pacifique (Tursiops aduncus), espèce protégée par l’article L. 411-1 du code de l’environnement, considérée comme en danger d’extinction par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN - liste rouge 2010).
« Cette espèce constitue une petite population (moins de 200 individus), isolée des autres populations de l’Océan Indien et confinée à la Réunion sur un linéaire côtier très restreint (moins de 60 mètres de fond) » (CSRPN, avis du 23 mai 2013). L’état des connaissances concernant cette espèce laisse à penser que les impacts de travaux de la nouvelle route du littoral seront très forts et ne permet pas de conclure au maintien de cette espèce dans un bon état de conservation.
- La baleine à bosse (Megaptera novaeangliae), espèce protégée par l'article L.411-1 du code de l'environnement, considérée comme vulnérable selon l'UICN et figurant à l'annexe 1 (liste des espèces menacées d'extinction) de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d'extinction (CITES).
Les perturbations notamment dues au bruit et les destructions d’habitats auront un impact fort sur cette espèce qui met bas dans nos eaux côtières. On ne peut donc conclure au maintien de cette espèce dans un bon état de conservation.
- La tortue verte (Chelonia mydas) protégée par l'article L.411-1 du code de l'environnement, considérée comme espèce en danger par l'UICN et figurant à l'annexe 1 (liste des espèces menacées d'extinction) de la Convention CITES
- La tortue imbriquée ou Carette (Eretmochelys imbricata) protégée par l'article L.411-1 du code de l'environnement, considérée comme en danger critique d’extinction par l’UICN et figurant à l'annexe 1 (liste des espèces menacées d'extinction) de la Convention CITES
Les deux espèces de tortue marine sont actuellement dans un état de conservation défavorable. « Un impact même modéré ou faible […] ne peut avoir que des conséquences graves sur l’évolution de leurs populations » (CNPN, Avis du 24 juin 2013).
Les mesures d'évitement, de réduction et de compensation ne sont pas suffisantes pour maintenir ces espèces dans un bon état de conservation.
Nous soutenons donc que la condition du maintien des espèces dans un état de conservation favorable n’est pas remplie.
• La flore
Il n’a pas été demandé de dérogation pour la flore de la falaise puisque le maître d’ouvrage a considéré « qu’il n’était pas justifié de demander de dérogation […] puisque les impacts directs sont nuls et les impacts indirects ont été estimés comme négligeables » (page 8 du mémoire en réponse de la Région Réunion à l’avis du CNPN du 24 juin 2013).
Or « la valeur écologique terrestre de la falaise [est] liée à la présence de la plus importante population mondiale connue de Bois de paille-en-queue (Monarrhenus salicifolius) ». Cette espèce, considérée comme en danger critique d’extinction par l’UICN, figure sur la future liste des espèces végétales protégées de La Réunion. Cette espèce et son habitat sont directement conditionnés par l’influence des embruns marins. D’autres espèces protégées conditionnées par l’influence des embruns marins seront également fortement impactées.
La partie digue de la nouvelle route du littoral qui aura pour effet d’éloigner la mer de la falaise et donc de diminuer l’influence des embruns marins aura donc un impact indirect fort sur la flore de la falaise. Une demande de dérogation aurait dû être faite pour ces espèces.
On ne peut donc conclure au maintien de la flore de la falaise dans un état de conservation favorable.
Les dérogations demandées ne concernent que les espèces protégées dont l’introduction est prévue dans la palette végétale proposée pour la végétalisation des « pièges à cailloux ». Pour le CNPN, « la plupart de ces espèces sont inadaptées à cette opération du fait de leur absence dans cette partie du territoire réunionnais », leur introduction dans ces milieux est donc à proscrire (CNPN, Avis du 24 juin 2013).
Enfin l’impact des carrières sur les espèces protégées animales et végétales n’a à aucun moment été pris en compte dans le dossier de demande de dérogation. Un projet d’une telle ampleur doit être considéré et étudié dans sa globalité. L’extraction des matériaux aurait donc dû être intégrée à l’étude d’impact initial (ce qui n’a pas été le cas) et être intégrée à la présente demande de dérogation au titre des espèces protégées. Or il apparaît clairement que la variante retenue « viaduc + digue », qui nécessite bien davantage de matériaux, aura, du fait de l’ouverture des carrières, un impact sur les espèces protégées sensiblement plus élevé que ne l’aurait une variante tout viaduc.
La deuxième condition liée à l’obligation de maintenir les espèces protégées concernées dans un état de conservation favorable n’est donc pas remplie.
Conclusion
Les conditions posées par l’article L. 411-2 du code de l’environnement afin de pouvoir déroger à la protection stricte des espèces protégées ne sont donc pas remplies en l’espèce.
Nous émettons donc un AVIS DEFAVORABLE à la demande de dérogation au titre des espèces protégées."
Merci d'avoir lu jusqu'au bout, participez à cette consultation et surtout partagez au maximum cette page, s'il y a une chance d'arrêter ce projet monstrueux, c'est maintenant !
quelques liens portant sur la critique plus générale de la NRL :
http://www.7lameslamer.net/Les-7-mensonges-de-la-nouvelle.html
http://carfree.free.fr/index.php/2012/12/04/notre-dame-du-littoral/
http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1444
http://journaldunecologiste.blogspot.com/2011/12/nouvelle-route-du-littoral-lenquete.html
 
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