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Cette cyberaction est maintenant terminée

Bilan de la cyberaction : Exprimez-vous contre l’autorisation d’utilisation de la bromadiolone

Mise en ligne du 13/10/2013 au 17/10/2013

Le Ministre de l’Agriculture, le Ministre de l’Écologie, le Ministre de l’Économie et des Finances et la Ministre des Affaires sociales et de la Santé consultent le public sur le projet d’arrêté relatif au contrôle des populations de campagnols nuisibles aux cultures, ainsi qu’aux conditions d’emploi des produits phytopharmaceutiques contenant de la bromadiolone.

Bilan de la cyberaction :

4293 participants

La consultation prévue jusqu'au 16 octobre est à présent terminée.

Présentation de la cyberaction :

e projet d’arrêté est consultable avec le lien suivant :
http://agriculture.gouv.fr/projet-d-arrete-controle-populations-de-campagnols-nuisibles-aux-cultures   La position de l’ASPAS est la suivante.
L’arrêté prévoit un seuil de 33% de pullulement, sauf dans les secteurs où ont été mis en place des contrats de lutte, où ce seuil est relevé à 50%. Les anciennes dispositions prévoyaient un seuil plus élevé. L’ASPAS reste malgré cela diamétralement opposée à l’usage de la bromadiolone en règle générale. Les études en démontrant l’impact nocif tant sur l’ensemble biotope où il est utilisé que dans les nappes phréatiques et, a fortiori, sur les organismes humains, sont légion. Par ailleurs, la bromadiolone a pour effet secondaire d’empoisonner les prédateurs des petits rongeurs comme les rapaces et plus particulièrement les milans royaux.

Par ailleurs, il est regrettable que le projet de loi ignore l’importance de l’harmonisation de cette lutte contre les petits rongeurs ou « organismes nuisibles » avec la lutte contre les espèces dites « nuisibles ». En effet, parmi les espèces classées « nuisibles » dans la plupart des départements figurent les renards et certains mustélidés (fouines, martres…), prédateurs des campagnols terrestres et autres petits rongeurs. Il apparaît donc opportun d’envisager enfin d’effectuer une « balance avantages et inconvénients » préalablement au classement des espèces sur la liste des « nuisibles ». La prédation naturelle devrait être la première solution, et la lutte chimique la dernière alternative. L’arrêté prévoit que des « mesures de protection spécifiques de prédateurs » soient définies « au sein des CDCFS », où siègent majoritairement des chasseurs et des agriculteurs, notoirement opposés à la présence de tout prédateur ; si ces mesures ne sont qu’optionnelles, jamais elles ne seront effectivement instaurées.

Par ailleurs, ce nouveau projet d’arrêté ne permet plus aux préfets de prendre des arrêtés visant à interdire l’usage de la bromadiolone dans les espaces protégés, tels que les réserves naturelles, les zones Natura 2000 ou encore les parcs nationaux. Là encore, ces espaces sont protégés à dessein, pour préserver la faune et la flore des lieux ; autoriser l’empoisonnement de ces milieux paraît tout à fait aberrant.

De plus, les espèces de campagnol souterrain et de mulot sylvestre peuvent être visées par cette lutte chimique « lorsqu’ils se trouvent en mélange » avec les campagnols terrestre, des champs et provençal (article premier du projet d’arrêté). En d’autres termes, ces deux espèces sont considérées par la loi comme victimes collatérales négligeables d’opérations de lutte contre les surpopulations d’organismes nuisibles aux cultures. Le raisonnement devrait être inversé : si des espèces non-nuisibles aux cultures peuvent être intoxiquées par la bromadiolone, l’utilisation de ce rodenticide ne devrait pas être permise.

Enfin, les associations agréées pour la protection de la nature – autres que les fédérations de chasse – sont totalement exclues du protocole de mise en œuvre des actions de contrôle des populations de campagnols nuisibles aux cultures. Pourtant, elles pourraient d’une part assister les services de l’État dans la mise en place de méthodes alternatives, et devraient d’autre part être averties de l’usage de la bromadiolone dans leur secteur d’action géographique pour en informer leurs adhérents et adapter leurs actions locales en fonction. Au lieu de ça, elles ont juste la faculté d’émettre un avis lors des réunions des Commissions départementales de la chasse et de la faune sauvage.

Vous pouvez exprimer votre opinion en adaptant le texte proposé.

Si vous souhaitez le faire par message séparé, l'adresse de la consultation
bbbqv.sdqpv.dgal@agriculture.gouv.fr.  

Alain Uguen

La lettre qui a été envoyée :


Je tiens à vous faire connaitre mon OPPOSITION à l’utilisation de la bromadiolone au regard de ses effets néfastes sur le biotope.
Ce poison employé par les agriculteurs contre les micro-rongeurs est particulièrement néfaste et contamine notamment les rapaces qui consomment des rongeurs empoisonnés. Plusieurs espèces classées « nuisibles » (renard, martre, fouine, putois, belette…) sont des prédateurs naturels des petits rongeurs. Le déclassement de ces espèces et l’arrêt de leur persécution par les piégeurs, serait une alternative efficace et écologique !

 

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11 commentaires

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contre l'usage du bromadiolone

trouvilliez robert
Le 08/05/2015 à 16:43:23


Nous ne sommes pas dans une vraie démocratie. C'est de là que viens notre difficulté à nous faire entendre par les politiques.
Une démocratie digne de ce nom, ne fonctionne pas avec des élections qui sont par définition aristocratique (choisir le meilleur, aristos),
donc oligarchique, la seule racine de la démocratie, c'est le tirage au sort. A nous de le réclamer.

http://www.le-message.org/  

Pascal
Le 17/10/2013 à 07:39:19

Est-ce que le bromadiolone est efficace pour éradiquer l'homo économicu hors sol qui prend des décisions d'une bêtise aussi abyssale que son cerveau ?

Biheu
Le 16/10/2013 à 22:32:38

Installer des piquets de 3 m de haut dans les cultures permet aux rapaces de s'y percher et manger les rongeurs, sans aucune pollution.

Patrice D
Le 16/10/2013 à 09:12:52

J'ai une position radicale, mais je l'assume: L'Homme n'est pas capable de gérer artificiellement l'environnement. Il faut passer de toute urgence à une agriculture qui respecte un minimum la biodiversité. Il faut retourner à la polyculture, à l'élevage à échelle humaine. A force d'utiliser un remède chimique à chaque baisse de productivité due à des ravageurs ou à des maladies, on détruit tout et on accélère les déséquilibres.

napur
Le 15/10/2013 à 20:04:33

On osait espérer que les retours d'expérience auraient totalement dissuadé les conseillers des ministres d'imaginer que la bromadiolone et autres produits du même type pouvaient être une réponse intelligente à des problèmes dont les hommes sont en fait à l'origine.
Errare humanum est, perseverare diabolicum

Georges Cingal
Membre du Comité Economique et Social Européen

Cingal
Le 15/10/2013 à 19:56:45

L'utilisation de la bromadiolone est aussi nocif pour les prédateurs des campagnols que pour les humains. Alors que la LPO et d'autres associations environnementales ou de défense de la faune sauvage s'efforcent de sauver les derniers rapaces vivant ou migrant en France, empoisonner leur nourriture signifie les assassiner. Le campagnol est certes prolifique mais sa population ne résiste guère à la chasse intensive que leur font rapaces ailés ou pédestres comme les renards, les chats, les martres, les fouines. Par contre, la nappe phréatique qui alimente nos canalisations d'eau dite potable répandra abondamment ce poison dans nos organismes humains. Il faudrait non pas augmenter mais supprimer l'usage des produits pharmaceutiques dans la nature.

épervier
Le 15/10/2013 à 19:02:41

L'équilibre naturel dans les milieux naturels suppose la présence de prédateurs en nombre suffisant, pour réguler les espèces qui prolifèrent.

bien évidemment les prédateurs présents en surface sont utiles, indispensables même mais, les prédateurs les plus efficaces sont ceux qui sont capables de s'attaquer aux différentes espèces de rats des champs et de campagnols, là où ils se reproduisent , là où sont leurs refuges.

ces prédateurs sont les belettes et les hermines.

En epoiusannat leurs proies, les p^roduits chimiques de synthèse détruisent à coup sur le s prédateurs.

L'ÉTAT et ses experts, irresponsables par statut: " loi 2000-647 sont coupables de la destruction des équilibres naturels.

La disparition des haies du fait de l'agriculture productiviste a aussi fait disparaître les refuges de ces prédateurs.

L'ÉTAT qui n'a pas d'autre objectif que de favoriser les lobbies qui lui permettent d'encaisser de la TVA est le premier irresponsable . Qui votent les lois ? les PARLE-MENTEURS censés nous représenter au parlement.

Ce sont eux les responsables. Doublement irresponsables, puisqu'ils ont choisi de mettre notre pays sous la tutelle de la finance internationale et votant année après année des budgets en déficit.

Les experts, irresponsables du fait de leur statut décidé par les parle-menteurs ménages les entreprises qui les financent.

"L'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'homme est la seul cause des malheurs publics et de la corruption des gouvernements" ( préambule de 1789 ) .

Les droits de l'homme sont : " l'égalité , la liberté, la propriété, LA SURETÉ, la lutte contre l'oppression!

Il faut balayer tous ces irresponsables. la deuxième phrase de L'article 6 du préambule de 1789 nous le permet!

A nous d'agir !!.

Gérard.

L

LACROIX gérard
Le 15/10/2013 à 18:43:40

Bonjour,
Le plus simple est d'interdire au chasseurs de tuer les chats et autre prédateurs pour limiter nuisibles.
Hélas il est dure de faire entendre raison aux personnes obstinées d'autant plus que les chasseurs, qui sont trop souvent également des agriculteurs, préfèrent les pesticides aux méthodes naturelles.
Pierre

Pierre 61
Le 15/10/2013 à 18:10:17

Merci de cesser d'écrire ici "phytosanitaires" ou "phytopharmaceutiques" sans indiquer leurs vraies fonctions de "PESTICIDES"

Michel
Le 15/10/2013 à 10:47:04

Une cyberaction importante avec peu de temps pour que nous puissions agir nombreux. Dommage.
J'ai hésité à la signer, car ce produit pourrait aussi faire disparaître les chasseurs qui consomment les léporidés (lapins, lièvres)^^.
Humour, humour ! Ne me tirez pas dessus, c'était une blague.
A part tout de même que les rapaces et autres prédateurs des petits animaux contaminés ne seront pas les seules victimes collatérales. Nous aussi, chasseurs ou pas, subiront les effets délétères de ce poison.

Lionel OUTRIGGER
Le 14/10/2013 à 10:55:03

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