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"C'est en tant qu'alliés que nous appelons à vous rejoindre sur le pavé et dans vos actions les jours qui viennent pour porter ce message, et pour défendre le monde paysan", Colère des agriculteurs : plus de 50 organisations écologistes appellent à rejoindre les mobilisations
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https://www.francetvinfo.fr/economie/crise/blocus-des-agriculteurs/colere-des-agriculteurs-plus-de-50-organisations-ecologistes-appellent-a-rejoindre-les-mobilisations_6330921.html
Ils appellent donc à se mobiliser aux côtés des agriculteurs qui prévoient de nouvelles mobilisations la semaine prochaine, en convergeant notamment vers Paris. "C'est en tant qu'alliés que nous appelons à vous rejoindre sur le pavé et dans vos actions les jours qui viennent pour porter ce message, et pour défendre le monde paysan", lancent-ils à destination des agriculteurs.
Par ailleurs, ils se présentent comme "depuis toujours [...] les alliés des paysans", et rejette l'opposition entre écologistes et agriculteurs : "Contrairement à ce que racontent la propagande du gouvernement ou les discours autoritaires qui attisent la haine entre nous pour mieux s'engraisser sur nos vies : nous continuerons à être vos alliés, parce que c'est une question de survie."
Réduction de la consommation de viande : "Les éleveurs ont besoin de soutien pour adapter la production"
Le dernier rapport du Haut Conseil pour le climat prône une réduction de la consommation et de la production de viande, responsables, selon son dernier rapport publié jeudi, de près d'un quart de l'empreinte carbone française.
Le Haut Conseil pour le climat évalue dans son dernier rapport publié jeudi 25 janvier que la production et la consommation de viande représentent 22% de l'empreinte carbone des Français. L'objectif de réduction de consommation de viande étant indispensable d'un point de vue écologique, mais difficile dans le contexte de mobilisation du monde agricole, "les éleveurs ont besoin de soutien pour adapter la production", plaide sur franceinfo Corinne Le Quéré, la présidente du Haut Conseil pour le climat.
Agriculture : en vingt ans, les importations de viande ont été multipliées par quatre en France
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/agriculture-en-vingt-ans-les-importations-de-viandes-ont-ete-multipliees-par-quatre-en-france-selon-le-haut-conseil-pour-le-climat_6325227.html
La part des émissions liées aux importations des produits agricoles a augmenté en France. Elle compte désormais pour près de la moitié de l'empreinte carbone alimentaire française, annonce le Haut Conseil pour le climat jeudi 25 janvier. Selon un rapport publié en pleine mobilisation des agriculteurs, "46% des émissions alimentaires sont des émissions importées", soit 63 millions de tonnes équivalents CO2, contre 42% en 2010 (61 millions de tonnes).
Les importations atteignent ainsi "40 à 50%" des légumes les plus consommés en France, et la part de fruits, poissons et crustacés importés est également élevée, détaille le Haut Conseil pour le climat. "Par ailleurs, 20% de la viande bovine et 30 à 40% du porc ou de la volaille consommés en France sont importés", souligne l'organisme indépendant, selon lequel "en vingt ans, les importations de viandes et préparations de volailles ont été multipliées par plus de quatre", pour "en partie répondre à la demande de l'industrie agro-alimentaire".
"Aujourd'hui, le poids carbone des importations des pays en dehors de l'Union européenne est supérieur au poids carbone des productions européennes bovines", remarque le Haut Conseil pour le climat, à l'heure où l'UE négocie des accords commerciaux avec plusieurs pays. Il recommande plutôt de commencer par manger moins de produits d'origines animales : une baisse de la consommation d'au moins 30% aiderait à réduire de moitié les émissions d'origine agricole d'ici 2050.
Pour la climatologue, le constat est clair : "On ne peut pas demander aux agriculteurs de changer leurs pratiques, s'il n'y a pas les moyens qui sont mis place pour valoriser les nouvelles productions qui sont nécessaires pour vraiment répondre au changement climatique." Corinne Le Quéré plaide donc pour des mesures d'aide ciblées pour les éleveurs.
"Les éleveurs ont besoin de soutien pour adapter la production", explique-t-elle, listant plusieurs leviers à tirer pour aider à la transformation des exploitations en élevages bas carbone, comme "modifier l'alimentation des troupeaux pour réduire les gaz à effet de serre qu'ils émettent". Mais pour cela, il faut des "investissements financiers" et "des risques partagés". Pour Corinne Le Quéré, "il faut que les politiques agricoles et les politiques alimentaires soient plus mobilisés en soutien de ces actions pour tout le monde agricole."
FNE ET COLÈRE DES AGRICULTEURS : LA TRANSITION AGROÉCOLOGIQUE COMME MODÈLE DE SORTIE DE CRISE
Contrairement à ce que racontent la propagande du gouvernement ou les discours autoritaires qui attisent la haine entre nous pour mieux s'engraisser sur nos vies : nous continuerons à être vos alliés, parce que c'est une question de survie.
Nous entendons et partageons le profond mal-être des agriculteurs et agricultrices, qui demandent à pouvoir vivre dignement de leur travail. Cette revendication est légitime. Des décennies de politiques agricoles libérales et de soutien au modèle agro-industriel majoritaire ont mené à des revenus structurellement bas, où la valeur ajoutée est captée par les intermédiaires au détriment des agriculteurs et agricultrices. Ce modèle repose sur l’exploitation des ressources et des femmes et des hommes qui travaillent pour produire toujours plus dans des conditions de vie dégradées, où ils sont surendettés et sous-rémunérés. Aujourd’hui, ce modèle est à bout de souffle, et détruit les écosystèmes nécessaires à l’agriculture de demain.
En encourageant une production destinée à l’export, reposant sur la compétitivité prix et les accords de libre-échange, il favorise les dépendances des agriculteurs aux industries de l’agro-alimentaire et à la grande distribution, ainsi que l’industrialisation des filières et la compétition entre agriculteurs et agricultrices du monde entier.
Les colères légitimes du terrain sont utilisées par la FNSEA pour remettre en cause les normes environnementales et la transition que nous défendons, et pour nourrir une fracture artificielle entre monde agricole et mouvements écologistes. Alors que le monde agricole subit de plein fouet les conséquences du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité, faire des normes environnementales le bouc émissaire de la crise du secteur est un non-sens dangereux. En effet, la transition agroécologique est la solution pour assurer la durabilité de l’agriculture et sa résilience face aux enjeux écologiques (sécheresses, effondrement de la biodiversité, épuisement des sols…) ainsi qu’aux crises géopolitiques.
Le gouvernement doit proposer un cap clair, pour aller vers une agriculture paysanne et agroécologique soutenue par de nombreux agriculteurs et agricultrices sur des fermes à taille humaine, produisant une alimentation sûre, diversifiée, durable et de qualité qui nourrisse réellement la population et assure un revenu décent aux personnes qui la produisent.
Les 15 propositions de FNE pour une agriculture plus durableet plus juste
https://fne.asso.fr/dossiers/nos-15-propositions-pour-une-agriculture-plus-durable-et-plus-juste
Colère des agriculteurs. "L'écologie est le bouc émissaire de l'agriculture" dénoncent les défenseurs de l'environnement après les annonces de Gabriel Attal
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/colere-des-agriculteurs-l-ecologie-est-le-bouc-emissaire-de-l-agriculture-denoncent-les-defenseurs-de-l-environnement-apres-les-annonces-de-gabriel-attal-2914325.html
"Gabriel Attal n'a pas de solution, donc il choisit un bouc émissaire", dénonce Marine Tondelier
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-du-lundi-29-janvier-2024-3788159
 
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Esther BONNAMY
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Franck
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Robert BOIS
Le 29/01/2024 à 12:15:12
DENIS PUGNERE
Le 29/01/2024 à 12:13:42
Alain UGUEN
Le 29/01/2024 à 11:48:09
bernard lansac
Le 29/01/2024 à 11:39:16
Stéphane Ballandras
Le 03/04/2024 à 17:38:05