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Cette cyberaction est maintenant terminée

Bilan de la cyberaction : Promulgation de la Loi des Victimes au Mexique

Mise en ligne du 23/11/2012 au 18/12/2012

Depuis 5 ans la situation au Mexique est désespérée: la guerre contre le narcotrafic a provoqué plus de 70.000 morts, plus de 20.000 disparus et plus de 250.000 déplacés. La grande majorité des victimes n’ont rien à voir avec le narcotrafic, et ces crimes restent impunis pour 98% des cas.

Pour les familles des victimes, la situation est terrible : les disparus ne sont pas recherchés mais considérés comme disparitions « volontaires », les morts sont considérés comme des narcotrafiquants, donc des criminels qui ont été assassinés dans des règlements de comptes. Ils ne peuvent pas faire appel à la police ni à la justice.

Bilan de la cyberaction :

4186 participants

BILAN DE L’ACTION DU 12 DECEMBRE 2012

EN SOUTIEN DE LA PROMULGATION DE LA LOI DES VICTIMES AU MEXIQUE

Le but de cette action était de faire pression sur le nouveau président mexicain, Enrique Peña Nieto, qui devait entrer en fonctions le 1er décembre, pour qu’il promulgue la Loi des Victimes , comme il s’y était engagé en tant que candidat. Le gouvernement mexicain est par tradition très sensible à l’opinion internationale et nous savions que, même si c’était une action modeste en France, cela pouvait avoir de fortes répercussions au Mexique.

Pour cela, nous avons procédé en deux temps :

- Le premier a été la mise en place d’une cyberaction (envoi de courriels par un site d’action sur internet) qui devait inonder l’ambassade mexicaine de nos demandes et cela avant l’investiture du nouveau président. La cyberaction a été mise en place le 26/11 et l’ambassade a reçu 4.172 courriels demandant la promulgation de la loi. Cette cyberaction a pris fin le 15/12.
Le 1er décembre, Peña Nieto est rentré en fonctions. Dans son discours d’investiture, il a parlé de 13 points prioritaires à mettre en place, la promulgation de la loi des victimes étant le 2ème . Nous pensons que notre cyberaction sur l’ambassade de Paris a pu peser sur le fait de l’avoir mis en tête du classement.

- Le deuxième temps a été le RV pris avec l’ambassadeur mexicain pour lui remettre une lettre adressée au président. Les personnes prévues étaient Javier Sicilia, fondateur du Mouvement pour la Paix avec Justice et dignité, Margalida Reus, responsable de la Communauté de l’Arche, non-violence spiritualité, et les parlementaires Noël Mamère et Sergio Coronado, qui avaient donné leur accord oralement. A la dernière minute ni l’un ni l’autre ont pu y assister, ce qui a permis la présence de Ludivine Barbier et Frédérique Tchumni, épouse et sœur de disparus.

A 14h30 du 12 décembre, jour de la Vierge de Guadalupe, la sainte patronne du Mexique, nous nous sommes retrouvés devant l’ambassade. Nous étions accompagnés de journalistes (surtout mexicains), des jeunes du groupe Emergencia, qui ont filmé toutes les actions du Mouvement pour la paix, de plusieurs membres de l’Arche (dont 14 montés exprès de la communauté de Saint Antoine), de sympathisants de différents mouvements, en tout une quarantaine de personnes.

La presse n’ pas été admise à l’intérieur de l’ambassade ; par contre, il n’y a pas eu de problème pour remplacer les noms des parlementaires par ceux de Mme Barbier et Tchumni, quatre personnes prévues en tout.

Prévenus que l’ambassadeur était absent, nous avons été reçus par Mr. Andrés Ordoñez, ministre Conseiller, qui était accompagné par trois autres fonctionnaires, dont la représentante des Droits de l’Homme. L’entretient s’est déroulé dans une bonne ambiance, il y a eu des moments de forte émotion quand Ludivine Barbier a parlé de la disparition de son jeune époux. Javier et moi avons pu dire aussi notre préoccupation et notre indignation face à la répression qui a suivi les manifestations de la gauche le jour de l’investiture du nouveau président. Nous avons reçu un bon accueil et une bonne écoute, ainsi que l’assurance que nos lettres seraient transmises au président au plus tôt.

Ensuite nous sommes partis à la conférence de presse, qui était prévue au CAPE (Centre d’accueil pour la presse étrangère), au Grand Palais. Ce temps a été dirigé surtout par les jeunes du Mouvement pour la Paix à Paris, à qui j’avais demandé de l’organiser. Javier a pris la parole pour présenter l’ensemble de ce qui se passe au Mexique, avec les 80.000 morts, les 20.000 disparus et les innombrables déplacés. Il a insisté sur le fait que cela concerne tous les pays, pas seulement le Mexique, puisque ce n’est que la pointe la plus visible d’un système social à niveau planétaire basé sur le profit, la corruption et le mépris des êtres humains. En tant que responsable de l’Arche, j’ai pu dire notre soutien à ce mouvement non-violent au Mexique, ainsi que notre attitude de rester vigilants et en lien avec eux, pour continuer à dénoncer cette violence dont tout un pays est victime.

Mais le point fort de cette conférence de presse a été le témoignage poignant de Ludivine Barbier et Frédérique Tchumni, qui nous ont fait vivre la souffrance des familles des disparus, avec beaucoup de simplicité et de dignité.

La conférence de presse a durée une cinquantaine de minutes, ensuite Javier a été interviewé par une chaine de télévision mexicaine, ainsi que par la RFI (radio France internationale) et par l’ACAT.

Vous pouvez trouver l’enregistrement audio de toute la conférence de presse sur ce lien :

http://www.capefrance.com/audio/2012/12/2412.mp3  

et quelques photos : http://www.capefrance.com/fr/conferences/2012/12/photo_12182.html  

Au même temps, des amis et engagés de l’Arche de différents pays, on écrit a leurs ambassades, ainsi qu’au président Peña Nieto, pour soutenir la promulgation de la loi.

Le bilan de cette action nous semble très positif : la presse mexicaine l’a largement diffusé (8 journaux et une chaine télé), un journal français et un autre suisse ainsi qu’une chaine de TV colombienne et une autre espagnole. Ce résultat va au delà de ce que nous attendions. Nous avons aussi renforcé nos liens avec différents groupes comme le Mouvement pour la Paix mexicain, ainsi que l’association Otages du Monde. Les liens de Javier Sicilia avec l’Arche se sont approfondis, ouvrant peut-être la porte à un travail ensemble pour la non-violence. Et pour nous, Communauté de l’Arche, il nous reste la satisfaction d’avoir pu organiser et mener à terme une action internationale en faveur de la justice, ce qui nous dynamise dans notre vocation.

Margalida Reus, le 17 décembre 2012

Présentation de la cyberaction :

La plupart des morts et des disparus sont des jeunes filles et garçons. Parmi les milliers de cas de cette terrible réalité, se trouve celui de Maria Herrera, de l’état de Michoacan : deux de ses fils ont été kidnappés par des bandes criminelles pendant un voyage de travail. Quand elle a dénoncé leur disparition, les autorités n’ont pas bougé. Alors les deux autres fils de Maria sont partis les chercher et ils ont aussi disparu. Les quatre fils de Maria Herrera ont disparu, jusqu’à aujourd’hui personne n’a rien fait pour les retrouver.

Un autre cas emblématique est celui de Nepomuceno Moreno, de Sonora. Un de ses fils a disparu. Nepomuceno a dénoncé la disparition aux autorités qui n’ont pas bougé. Il s’est mis à faire des recherches et il a découvert que son fils avait été pris par la police. Nepomuceno l’a dénoncée aux autorités judiciaires, qui n’ont rien mis en place pour retrouver le jeune. Suite à cela, il a été menacé plusieurs fois et il a finalement été assassiné dans la même ville où son fils avait disparu. Actuellement on ne sait rien ni de son fils ni de ses assassins.

Ces situations se vivent par milliers aujourd’hui au Mexique.

Pour sortir de cette réalité, le Mouvement pour la Paix avec Justice et Dignité (MPJD) qui est né de l’horreur que le Mexique vit quotidiennement, a demandé au Président Felipe Calderon la création d’une Loi des Victimes. Cette loi est finie mais le Président s’y est opposé malgré le fait que le Parlement l’a approuvé à l'unanimité. Le 1er décembre le gouvernement du Mexique change. Nous demandons au nouveau président de mettre en place immédiatement cette Loi, sans laquelle il n’y aura ni protection ni justice pour les victimes du Mexique.


Le 12 décembre, à 14h30, JAVIER SICILIA, du Mouvement pour la Paix avec Justice et Dignité (MPJD) du Mexique, va remettre à l’ambassadeur mexicain à Paris, la demande de la promulgation immédiate de la Loi de Victimes. Il sera accompagné par les parlementaires Noël Mamère et Sergio Coronado, ainsi que par Margalida Reus, responsable de la Communauté de l’Arche ; il a aussi le soutien du parlementaire européen José Bové. Cette action sera suivie d’une conférence de presse.

Nous invitons toutes les personnes qui le peuvent et se sentent concernées par la souffrance du peuple mexicain à participer à cette action par leur présence aux côtés de Javier Sicilia, le 12 décembre, à 14h30, face à l’ambassade mexicaine ( 9 Rue de Longchamp, 75116 Paris) .

Merci de diffuser cette action dans tous vos réseaux.



Pour plus d’information:

http://www.youtube.com/watch?v=pTBTRkZe7lY  

La lettre qui a été envoyée :


Au nouveau Président du Mexique, Monsieur Enrique Peña Nieto:

le Mouvement pour la Paix avec Justice et Dignité (MPJD) qui est né de l’horreur que le Mexique vit quotidiennement, a demandé au Président Felipe Calderon la création d’une Loi des Victimes, pour que celles-ci puissent avoir la protection juridique et civile nécessaire, ainsi qu’un accompagnement psychologique et des indemnisations.

Comme vous vous êtes engagé publiquement devant le MPJD à promulguer cette loi, que le Parlement a approuvé à l'unanimité, je vous invite à honorer votre engagement pendant les premiers jours de votre mandat, car, sans cette loi, il n’y aura pas ni protection ni justice pour les victimes du Mexique.

 

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4 commentaires

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le collectif mexicain à l'origine de cette action-broderie de résistance pacifique est le collectif Fuentes rojas

Paty Vilo
Le 09/12/2012 à 13:32:09

Bonjour face à cette situation de violence extrême le collectif mexicain à lancé le mouvement Broder Pour la Paix. Nous brodons en rouge sur des mouchoirs blancs les noms et circonstances de disparitions des 90 000 assassinats et 20 000 disparitions de ce sexenatafin de constituer un mémoire textile qui sera conservé au Mexique
Le collectif Fiber Art Fever! relaie cette action sur la France
http://broderpourlapaix.blogspot.com  
Cette action est pacifique, citoyenne et autogéré
Cordialement
Paty Vilo

Paty Vilo
Le 09/12/2012 à 13:29:54

savez-vous que l'ACAT-France fait en 2013 une campagne sur l'araigo au Mexique? cela me parait interessant pour l'Arche de St Antoine de s'informer sur cette campagne : acat@acatfrance.fr.   ;  www.acatfrance.fr..  
Amitiés

Antoinette Richard
Le 03/12/2012 à 16:51:28

Il est impossible à mon avis, et je ne suis pas le seul à le penser, que tout ce qui se passe au Mexique (et dans d'autres pays...) depuis quelques années soit le seul résultat de rivalités et de luttes entre narcotrafiquants de base. Par ailleurs, il est plus que probable que la passivité (si ce n'est pas pire) des autorités, de la justice et de la police, ne corresponde pas seulement à la peur qui s'est installée mais à la main mise, sur ce commerce "juteux", de personnalités politiques, militaires et administratives mexicaines et étrangères, appartenant à de très nombreux pays où la revente de la drogue rapporte énormément à un large milieu émanant de diverses couches de la société. Ce milieu, très discret et parfois insoupçonnable, supporte allègrement la position de très nombreuses personnes partout dans le monde qui ne veulent pas comprendre "naïvement" que la vente "libre" ou "encadrée" de la drogue (de toutes les drogues), même si elle provoquait quelques inconvénients, détruirait radicalement les bénéfices incroyables pour lesquels des milliers de personnes se battent et assassinent, bien encadrées par les gros profiteurs décideurs de ce marché mondial. Il faut employer l'argent de la lutte antidrogue actuelle pour dénicher et dénoncer les réels coupables et non pas les milliers de dealers qui ne sont que les jouets de ces gens là!
Merci de diffuser ces quelques mots si vous les estimez utiles, sans pour autant me citer comme l’auteur car je n’ai rien d'un spécialiste de la question.

Allemand Pierre
Le 26/11/2012 à 17:47:47

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