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Bilan de la cyberaction : Arreter la centrale nucleaire d’Ostrovets/Astravets/Astroyets

Mise en ligne du 24/11/2020 au 27/01/2023

Des réseaux lituaniens sont à l'origine d'une Pétition au Parlement Européen visant à arrêter la centrale nucléaire d’Astraviets (le premier réacteur) à interdire l'importation dans l'UE de l'électricité produite. Nous vous proposons de la transformer en cyberaction.

Bilan de la cyberaction :

2166 participants

Présentation de la cyberaction :

Pétition au Parlement Européen visant à arrêter la centrale nucléaire d’Astraviets (LE PREMIER RÉACTEUR), À INTERDIRE L’IMPORTATION DANS L’UE ET DANS LES PAYS ASSOCIÉS DE L’ÉLECTRICITÉ PRODUITE DANS CETTE CENTRALE ET À ACCÉLÉRER LA SYNCHRONISATION DES ÉTATS BALTES AVEC LES RÉSEAUX D’EUROPE CONTINENTALE

Étant donné que
le risque énorme que représentent des installations nucléaires dangereuses ne s’arrête pas aux frontières de l’UE, car il n’existe pas de frontières pour les particules nucléaires radioactives, l’UE doit, de concert avec les pays voisins, intensifier tous les efforts visant à améliorer le cadre de sûreté nucléaire tant au sein de l’UE qu’au niveau international. L’UE demande que tous les pays voisins de l’UE adaptent pleinement les processus de tests de résistance, qui garantissent une évaluation globale des risques et de la sécurité, et que les tests de résistance des centrales existantes ou futures soient réalisés dans les pays voisins et dans le monde entier. Tous les pays voisins de l’UE devraient y participer et se mettre en conformité avec les rapports nationaux de tests de résistance examinés par les pairs au niveau de l’UE, qui favoriseront l’amélioration continue du plus haut niveau de sûreté nucléaire dans les pays tiers ;

l’UE souligne l’importance des questions environnementales transfrontalières pour les États membres et les pays partenaires, notamment en ce qui concerne les évaluations transfrontières de l’impact sur l’environnement, y compris la sûreté nucléaire, conformément aux normes et conventions internationales applicables, en particulier la convention d’Espoo, la convention d’Aarhus et la convention sur l’eau de la CEE-ONU, et après des consultations publiques appropriées ;

compte tenu de l’interconnexion croissante des marchés intérieurs et extérieurs de l’énergie, l’UE examinera l’évolution de la situation de la politique extérieure de l’UE en matière d’énergie, y compris la nécessité de garantir des conditions équitables aux producteurs d’énergie des pays tiers ainsi que la sûreté nucléaire dans le voisinage de l’UE. L’UE insiste sur la nécessité d’instaurer des conditions équitables pour les producteurs d’électricité européens afin de garantir la compétitivité, tout en respectant les objectifs de l’Union en matière d’énergie et du pacte vert à l’égard des producteurs des pays tiers, en particulier si l’énergie est produite dans des centrales nucléaires manifestement dangereuses ; 

plus de 65 000 signatures des citoyens lituaniens ont été recueillies en 2016 à l’appui de l’initiative visant à arrêter la centrale nucléaire d’Astraviets dangereuse et à interdire la vente de l’électricité produite dans cette centrale ;
la Biélorussie, l’Ukraine, la Lituanie et de vastes zones d’Europe ont déjà été gravement touchées par la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (quatre réacteurs d’une capacité de 4 000 MW) ; la centrale nucléaire d’Astraviets (quatre réacteurs prévus dont la capacité totale est de 4 800 MW) est construite par Rosatom beaucoup plus près de l’Union européenne, pratiquement à sa frontière ;

l’autorité de sûreté nucléaire biélorusse n’a pas d’indépendance totale et institutionnelle. La Biélorussie doit mettre en œuvre, pleinement et avant la mise en service de la centrale, les recommandations portant sur les tests de résistance de la centrale d’Astraviets, réalisés par les autorités de sûreté nucléaire de l’UE ;
le Conseil européen souscrit à l’objectif consistant à parvenir à une UE neutre pour le climat d’ici à 2050 ; le 12 décembre 2019, il a clairement indiqué que les installations dans les pays tiers doivent répondre aux normes internationales les plus élevées en matière de protection de l’environnement et de sécurité ;

la centrale d’Astraviets et l’expansion du réseau électrique en cours de construction sont directement gérées et soutenues par la Russie et la Chine et sont donc conçues afin d’accroître l’influence géopolitique de ces pays non démocratiques dans l’Union européenne, d’influer négativement sur la cohésion du marché de l’énergie de l’UE et, à long terme, de compromettre les objectifs fixés par la Commission européenne dans le cadre du pacte vert pour l’Europe ;

le président de la Commission européenne J. C. Junker a déclaré le 24 novembre 2017 que le projet nucléaire d’Astraviets n’était pas une question bilatérale entre la Lituanie et un pays voisin, mais une question européenne, qu’il était en pleine solidarité avec les Lituaniens et que ce cas sera suivi de très près,
nous invitons le Parlement européen à prendre des mesures d’urgence et à saisir la Commission européenne et le Conseil en vue:

d’adopter une résolution constatant que la construction de la centrale nucléaire d’Astraviets (du premier réacteur) a été marquée par de nombreuses violations et défaillances, un manque de respect des normes internationales en matière de sûreté nucléaire, de graves violations de la sécurité nucléaire et d’incidents majeurs, la plus grave violation du développement du projet de la centrale nucléaire d’Astraviets étant le choix du site inapproprié pour sa construction. Les conséquences de la construction de la centrale nucléaire d’Astraviets pourraient avoir des effets dévastateurs sur la santé et la sécurité des populations de la majeure partie de l’Europe. La société russe Rosatom construit la centrale nucléaire d’Astraviets (le premier réacteur) à seulement 20 km de la frontière du pays voisin (la Lituanie) et à 45 kilomètres de sa capitale Vilnius, bien qu’après la catastrophe de Fukushima, l’AIEA avait émis des recommandations selon lesquelles une centrale nucléaire ne devrait pas être construite dans un rayon inférieur à 100 km autour des lieux de forte concentration de la population et de grandes villes (Minsk, par rapport à Astraviets, se situe à 131, Riga – à 285, Varsovie – à 422, Tallinn – à 542, Kiev – à 557, Helsinki – à 621, Stockholm – à 709, Copenhague – à 858, Berlin – à 860, Prague – à 930, Vienne – à 974 km et Vilnius – à seulement 45 kilomètres!). Depuis 2009, toutes les organisations internationales compétentes, dont l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la convention sur la sûreté nucléaire, les conventions d’Espoo, d’Aarhus et la convention d’Helsinki sur l’eau, l’Union européenne, le Conseil de l’Europe, l’Association des responsables des Autorités de sûreté nucléaire des pays d’Europe de l’Ouest (WENRA), les Nations unies et d’autres organisations, ont exprimé leurs préoccupations à l’égard de la centrale nucléaire d’Astraviets. Le rapport du groupe des régulateurs européens dans le domaine de la sûreté nucléaire (ENSREG) sur le test de résistance en Biélorussie examiné par les pairs (adopté par l’ENSREG le 2 juillet 2018) révèle un grand nombre de défaillances graves ;

de demander instamment aux autorités de sûreté nucléaire de la Biélorussie de ne pas délivrer de licence d’exploitation à la centrale nucléaire d’Astraviets (le premier réacteur), en cours de construction par Rosatom sur un site inapproprié (à la frontière avec l’UE et à proximité immédiate de la capitale lituanienne Vilnius). Dans le cas où les autorités biélorusses et Rosatom décidaient de poursuivre la construction du deuxième, du troisième et du quatrième réacteurs, l’Union européenne devrait demander de les transférer dans un autre endroit (le premier réacteur devrait être fermé ou, dans le pire des cas, aussi transféré) ;

d’appeler la Commission européenne et le Conseil à exprimer leur pleine solidarité avec la Lituanie, qui a déclaré que la centrale nucléaire d’Astraviets représentait une menace pour sa sécurité nationale et a adopté des lois interdisant l’importation de l’électricité de la centrale nucléaire biélorusse (le premier réacteur). L’UE (et les pays associés de la région) ne devrait pas acheter et vendre l’électricité produite dans des centrales nucléaires dangereuses qui menacent la survie d’au moins un des États membres de l’UE. Nous demandons instamment à la Commission européenne et au Conseil de l’Union européenne d’adopter l’acquis de l’UE à cet égard ;

de demander instamment la Commission européenne, le Conseil de l’Union européenne, les pays associés et les partenaires stratégiques de l’Union européenne d’envisager des sanctions contre Rosatom et d’autres sociétés responsables de la construction de la centrale nucléaire d’Astraviets et du commerce de l’électricité y produite, dans le cas où les demandes susmentionnées ne seraient pas remplies. En conséquence, l’avenir des relations de l’Union européenne avec la Biélorussie devrait dépendre de la volonté des autorités biélorusses de répondre à ces demandes ;

d’accélérer et d’achever d’ici à 2025 au plus tard le processus de synchronisation des États baltes avec les réseaux d’Europe continentale, qui permettra de renforcer la sécurité énergétique de l’Union européenne et de réduire la dépendance des États baltes vis-à-vis des ressources énergétiques de la Russie. L’indépendance totale des États baltes sera incomplète tant que leur système de réseaux électriques ne sera pas synchronisé avec les réseaux de l’Europe continentale et restera relié au système de réseaux IPS/UPS couvrant les États baltes, permettant ainsi à la Russie d’exercer une ingérence politique. L’industrie nucléaire russe est utilisée en Europe comme un instrument. La Russie s’en sert pour mettre en œuvre son agenda géopolitique, créer de nouvelles menaces, y compris hybrides, et tout cela pour renforcer son influence et imposer ses règles.
https://www.ipetitions.com/petition/stop-unsafe-astrovyets-nuclear-power-plant  

Biélorussie: démarrage de la centrale nucléaire d’Ostrovets, craintes en Lituanie
https://www.rfi.fr/fr/europe/20201107-biélorussie-démarrage-la-centrale-nucléaire-dostrovets-craintes-en-lituanie  

La centrale nucléaire d'Ostrovets : un Tchernobyl en puissance aux portes de l'Europe ?
https://www.notre-planete.info/actualites/4508-centrale-nucleaire-Ostrovets-risques  

La lettre qui a été envoyée :


Madame, Monsieur,
De vastes zones d’Europe ont déjà été gravement touchées par la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (quatre réacteurs d’une capacité de 4 000 MW) ; la centrale nucléaire d’Astraviets (quatre réacteurs prévus dont la capacité totale est de 4 800 MW) est construite par Rosatom beaucoup plus près de l’Union européenne, pratiquement à sa frontière.
Je vous demande d'interdire l'importation dans l'UE de l'électricité produite par cette centrale et d'accélérer la synchronisation des Etats baltes avec les réseaux de l'UE.

 

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5 commentaires

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Les députés soulèvent des préoccupations en matière de sécurité concernant une nouvelle centrale nucléaire en Biélorussie
Ils ont voté par 642 voix contre 29 jeudi pour suspendre le lancement commercial de l’installation, qui est prévu pour mars, selon le Parlement européen.
https://news-24.fr/les-deputes-soulevent-des-preoccupations-en-matiere-de-securite-concernant-une-nouvelle-centrale-nucleaire-en-bielorussie/  

Alain UGUEN
Le 12/02/2021 à 17:38:17

Les députés soulèvent des préoccupations en matière de sécurité concernant une nouvelle centrale nucléaire en Biélorussie
Ils ont voté par 642 voix contre 29 jeudi pour suspendre le lancement commercial de l’installation, qui est prévu pour mars, selon le Parlement européen.
https://news-24.fr/les-deputes-soulevent-des-preoccupations-en-matiere-de-securite-concernant-une-nouvelle-centrale-nucleaire-en-bielorussie/  

Alain UGUEN
Le 12/02/2021 à 17:34:44

A mon humble avis, LA CAUSE ANTHROPIQUE du réchauffement climatique est l' IMPORTATION D'ÉNERGIE DANS LA BIOSPHÈRE.
La preuve par le carbone fossile ne nous exonère pas de cette cause ANTHROPIQUE GLOBALE, qui provoque une LEGERE AUGMENTATION ANTHROPIQUE, notée LAA, du niveau d' énergie de la biosphère, donc de sa quantité de chaleur, donc de sa température, qui provoque, par thermohygrométrie, une LAA de la quantité d'eau qui reste dissoute dans la troposphère par-delà les cycles de l'eau, et qui s' ajoute aux LAA des GES, provoquant une LAA de l' effet de serre qui transforme en tsunami énergétique, notre mascaret anthropique.
Ce n' est pas parce que le réservoir d' eau est le même, qu' il faut confondre la cause anthropique avec ses conséquences sur les processus naturels, amplificateur qu' est l' effet de serre, ou régulateur que sont les cycles de l' eau.
Vous en déduirez, qu' il faut sortir des énergies fossiles et nucléaires, sans recourir à la géothermie, et en albédo-compensant le solaire. Vous en déduirez, qu' il faut réapprendre à nous satisfaire des énergies renouvelables non-climaticides issues de la biosphère....
Vous en déduirez qu' il faut sortir de l' élevage intensif, beaucoup plus climaticide que le transport mondial, surtout si l' on prend les PRG du méthane des 20 premières années,supérieurs à 100, on comprend que cette consommation carnée outrancière nous conduit dans le mur climatique en Dragster.
Il reste à la démocratie de faire le choix du compromis ( Risque exponentiel ; Délais ), soit :
- la sortie du carné en un mandat,
- la mise en place d' un nouveau modèle socio-culturel technique et économique basé sur l'écologie, et ce, aussi rapidement que possible, par exemple en une génération, soit 30ans, car le réchauffement climatique aura des conséquences exponentielles.
Plus d' avions, de voitures, de camions, de tracteurs, de TGV... tout à pied, à la main, à vélo, à la binette... la campagne sans déchets nucléaires vous attend.

Daniel LAMBEAUX
Le 09/12/2020 à 16:21:48

Deux choses :
"d'accélrer" : il manque un é.

Mais en fait c'est toute la phrase qui pose soucis : plus la zone de synchronisation est grande plus on risque le black-out.
Par exemple un électricien allemand arrête volontairement une ligne haute tension pour laisser passer un paquebot dessous.
Il "oublie" qu'il a deux lignes parallèles et des centrales nucléaires de chaque côté.
Une marche l'autre pas et l'essentiel de la consommation est sur l'autre rive, d'où un appel d'air, la seconde ligne est surchargée et tombe. Le réseau est redondant en n+1, avec 2 tombées on est à n-1, d'autres tombent en cascade. 8 millions d'Allemands impactés et 10 millions de Français.
Cherchez l'erreur.
Actuellement on sait faire des convertisseurs de puissance CA/CC et CC/CA permettant d'assurer l'échange d'électricité sans lier fortemeent les deux réseaux. C'est utilisé par exemple pour l'éolien marin loin des côtes.
Pour les pays baltes l'enjeu est faible mais pour le principe j'ai enlevé cette phrase.

Bib
Le 25/11/2020 à 22:59:29

C'est par leur irresponsabilité assurée que des dirigeants se permettent de répandre des dangers mortels.

Qui peut encore vouloir ce nucléaire si dangereux ?
Qui peut prendre le risque de rendre un territoire inhabitable pour des millénaires sans risques vitaux avérés ?
Quelle est cette cupidité de personnes éphémères pour pourrir la vie de centaines de générations d'humains ?

La Hague, Cigéo-Bure (pour bientôt mais on a déjà des dépôts voisins polluants), Valduc, Pierrelatte, ... sont des zones invivables comme autour de Tchernobyl et de Fukushima, ...
L’irresponsabilité de choisir la mort des autres est une abomination devenue la norme, c'est folie, c'est détruire l'humain et l'humanité.

jacques
Le 25/11/2020 à 16:14:07

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