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Cette pétition est maintenant terminée

Bilan de la pétition : Lettre de soutien à Vincent Potier

Mise en ligne du 26/09/2020 au 29/09/2022

Soutien à un paysan bio (certifié Nature et Progrès) ayant subi une pollution chimique de la part de son voisin agriculteur.

Bilan de la pétition :

3157 participants

Présentation de la pétition :

Nous souhaiterions recueillir le soutien le plus large possible à l'un des paysans de notre AMAP (Vincent Potier, arboriculteur et maraîcher bio dans le Tarn et Garonne). Il nous semble important que nous, citoyens-mangeurs, manifestions clairement notre solidarité envers ces paysans qui se sont résolument engagés dans la nécessaire transformation des systèmes de production agricole et alimentaire. Pour que cessent les pratiques agricoles délétères pour notre santé et celle de notre environnement.

Texte de la pétition :


Lettre de soutien à Vincent Potier, paysan à Goudourville (82)

Vincent est un authentique paysan, qui voue sa vie à nourrir les autres. Fruits, légumes, pains … la base de notre alimentation est entre ses mains.

Préserver la diversité biologique et la santé de l’environnement dans lequel il vit et travaille est pour lui une préoccupation de tous les instants. Parce qu’il voit loin. Parce que, pour Vincent, « demain » est aussi important que « maintenant ».

Son engagement dans l’agriculture biologique, sa certification Nature et Progrès, ne sont pas pour lui des choix d’opportunité, mais la concrétisation logique de convictions anciennes et profondément enracinées. Ses parents, déjà, avaient montré la voie, en faisant partie des tout premiers, courageux et visionnaires, à faire le choix du bio.

Cet engagement, ce choix dont nous nous félicitons tant(1), il l’assume aujourd’hui. Quotidiennement. Du lundi au dimanche, été comme hiver. En consacrant un temps et une énergie considérables à ses travaux des champs, depuis bientôt vingt ans. Nous, mangeurs d’AMAP, mesurons bien, à l’occasion de visites de fermes ou de chantiers « coup de main », ce qu’implique pour nos paysans cette détermination à nous nourrir sainement et durablement.

Que d’efforts, que d’abnégation !

Il y a quelques mois, du fait de l’action irréfléchie et brutale d’un voisin agriculteur irresponsable, une partie de ces efforts a été réduite à néant. En quelques minutes. Par la pulvérisation sans précaution de produits dangereux (herbicide et anti germinatif) qui a contaminé une partie du champ de Vincent (0,5 ha), et durablement endommagé les haies plantées justement pour se protéger de ce type de pratiques d’un autre temps.

Tant d’heures travaillées pour rien. Une bonne partie de son revenu qui s’envole (en raison notamment de la perte de certification sur la partie de parcelle concernée). Ses idéaux, nos idéaux, bafoués, 50 ans de soins attentionnés pour cette terre qui nous nourrit, balayés, d’un coup de pulvé …

Cette situation est révoltante !

Des actions à l’encontre de l’inqualifiable voisin sont certes engagées, et déboucheront, peut-être, sur une indemnisation, à coup sûr très partielle, des préjudices subis. Une expertise contradictoire a été demandée par Vincent, afin de préciser l’ampleur des dommages causés à ce patrimoine d’intérêt commun qu’est la terre qu’il cultive et soigne. La partie mise en cause n’a eu de cesse de la retarder, dans le but, sans doute, d’en réduire la portée. D’aucuns ont aussi suggéré à Vincent de continuer à entretenir ses cultures sur la partie de parcelle contaminée, afin de vendre les produits correspondants avec un étiquetage « non bio », comme si de rien n’était (une dérogation pourrait être obtenue pour cela). Mais cette proposition heurte violemment l’Ethique de Vincent. Il s’est battu toute sa vie, sans jamais rien céder à la facilité, pour montrer tous les bénéfices d’une agriculture promouvant la vie au lieu de la détruire. Et il lui faudrait maintenant renier cet engagement, accepter de saper le socle même de son identité de paysan, pour assumer, lui, l’inconséquence des « exploitants » ? Vendre les mêmes produits avec deux étiquetages (« bio » et « non bio ») pourrait aussi générer un trouble assez délétère chez les consommateurs, nuire gravement et durablement à sa réputation. Cette situation est, normalement, formellement interdite par la réglementation, et il y a de bonnes raisons pour qu’il en soit ainsi. Vincent doit il prendre le risque de ternir son image en reniant ses principes pour permettre au coupable de sauver la face à moindre frais ?

Vincent doit-il accepter cela ? Devons-nous , nous les gens qu’il nourrit, l’accepter ?

Non, bien sûr que non. Ce funeste évènement doit au contraire être l’occasion de rappeler une nouvelle fois que l’agriculture chimique, le forçage tous azimuts des écosystèmes agricoles, pour un éventuel profit à court terme hypothéquant la capacité de se nourrir et la santé des générations futures, c’est du passé ! Tous les scientifiques en conviennent désormais : la transition agroécologique des systèmes de production agricole n’est pas, comme certains persistent à essayer de nous le faire croire, une lubie de bobos, mais un enjeu vital et prioritaire pour nos sociétés. Même la commission européenne(2), pourtant si timide dans le passé, en convient aujourd’hui !

Nous espérons donc que l’action à l’origine de ce qui est une catastrophe pour Vincent, et une menace pour la santé de tous, sera sanctionnée. Assez lourdement pour que les auteurs de tels actes réfléchissent à deux fois à l’avenir, et les décide à s’engager, eux aussi, dans la seule voie d’avenir pour notre agriculture : celle qui consiste à remplacer la chimie par de l’intelligence.


Les mangeurs de l’AMAP de Brax et le réseau régional des AMAP



(1) La consommation de produits bio n’a jamais été autant plébiscitée. Voir par exemple : https://www.agencebio.org/
(2) Voir le récent « Pacte vert pour l’Europe » : https://ec.europa.eu/info/strategy/priorities-2019-2024/european-green-deal_fr

 

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21 commentaires

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PATRICE CROS
Le 18/06/2021 à 14:40:32

Pollueur payeur, tout simplement !

Patrick Quillateau
Le 06/11/2020 à 19:35:37

L'agriculture biologique, vivante qui respecte la nature devrait être la norme.
Cultiver en étant vertueux c'est nourrir, pas seulement rassasier.
Toute ma gratitude à vous Vincent POTIER pour l'avoir mis en oeuvre, tout mon soutien en ces jours funestes.
Pouvons-nous être utiles pour que l'expertise soit pratiquée rapidement?

dominique Lassalle
Le 06/11/2020 à 13:57:10

La culture biologique, celle du respect de la nature et de l'humain doit redevenir la norme.
Cultiver sans nuire c'est nourrir, pas seulement rassasier.
Toute ma gratitude à vous Vincent POTIER pour le pratiquer, tout mon soutien en ce triste moment.
Pouvons-nous vous être utiles pour que l'expertise soit pratiquée rapidement?

dominique Lassalle
Le 06/11/2020 à 13:53:19

Je vous recommande de faire les liens entre ces phénomènes qui semblent inarrêtables et l'impuissance politique des citoyens qui est à changer par l'adoption d'une nouvelle Constitution, en Droit. Culturellement ça implique que nous apprenions et pratiquions la gouvernance partagée aux niveaux communal, des associations, du département, des entreprises, de la justice, des logiciels communs ... (voir Culture-RIC, Instant Z )

Maxime
Le 09/10/2020 à 01:30:08

De tout coeur avec vous, courage, vous n'êtes plus seul !

Michèle PECOUL
Le 07/10/2020 à 15:16:09

Nature & Progrès (et les techniques BIO existent et se perfectionnent depuis bientôt 60 ans ! Et il y a encore des humains pour dire "laissez nous le temps de nous transformer, de nous former, de continuer à polluer tranquille".
Il faut rendre les formations à la BIO obligatoire pour tous, agriculteurs, coopératives, établissements d'enseignements. Merci !

Jean-Marc CONVERS
Le 04/10/2020 à 14:42:43

bien avec vous !

francois thomas
Le 03/10/2020 à 11:04:13

Il faut vous soutenir dans toute la France. Vous travaillez dur, 7 jours sur 7 pour que vos proches et clients mangent sainement et pour maintenir une planète propre avec un sol vivant. Je comprend pleinement votre désarroi et je veux que celui qui a pollué votre champ, paie un maximum pour vous dédommager des pertes que vous allez avoir et que cela lui donne une leçon et faire attention une prochaine fois et pourquoi pas l'encourager à changer de modèle si cela est possible.

Isabelle DINVAUT
Le 01/10/2020 à 21:20:55

Il y a des jours où les nouvelles du monde me désespèrent.
Heureusement le combat de ceux qui résistent à la folie d'une civilisation devenue décadente sous emprise de la finance, me donne encore la force de ne pas tomber dans la résignation.
Merci à vous qui êtes de ceux-la.

Gérard HUBERT
Le 30/09/2020 à 11:26:22

Une telle irreponsabilité ne peut rester impunie.

Ce serait intéressant de voir comment la gendarmerie fait le lien avec DEMETER.

Reine
Le 29/09/2020 à 20:54:58

C'est si vite arrivé... Et ce genre de situation va se multiplier, croyez-le bien, car tout est fait actuellement pour éliminer le "bio", philosophie et pratiques. C'est ce que je disais récemment (quelque mois déjà quand même) autour de moi, sans grande réaction - les gens ne voient rien venir : "Bientôt, on n'aura même plus le choix du bio pour s'alimenter, etc.". Ça nous pend au nez vu ce qui se passe au niveau mondial, le plan mis en œuvre !

Tiphaine
Le 28/09/2020 à 23:17:00

bien que non de cette AMAP on peut se sentir solidaire humain et citoyen.....courage à ce monsieur déjà courageux d'avoir choisi une voie difficile dans cette société et qui a certainement besoin de se sentir soutenu!

mondo
Le 28/09/2020 à 20:13:14

Référente maraîchage dans une AMAP de PACA, je m'associe volontiers à ce soutien à un agriculteur qui cherche à développer ce qui permettra peut être aux enfants de maintenant de continuer à manger des légumes dans 50 ass.

Anne
Le 28/09/2020 à 19:59:41

A vos côtés....

Sylviane Murat
Le 28/09/2020 à 17:42:30

Une indemnisation pourrait compenser en partie les pertes financières liées à cette pollution. Mais elle ne compensera pas le travail de préparation de la terre et de soins apportés aux plantations. Selon l'importance de cette pollution, elle peut impacter la production de cet agriculteur pour plus d'une saison. Ce voisin est un criminel de l'environnement et de la santé publique. Mais hélas, les élus, les dirigeants, les décideurs ne soutiennent majoritairement que ceux et ce qui leur rapportent des intérêts.

Mireille
Le 28/09/2020 à 16:41:56

Oui, je soutiens l'agriculture biologique.
Tous les pollueurs doivent être démasqués et jugés.

gisele naudier
Le 28/09/2020 à 15:19:01

La pétition étant signée "Les mangeurs de l’AMAP de Brax et le réseau régional des AMAP" je ne peux m'y associer.
Alors "On est avec toi, Vincent !" et on aimerait participer.

Bibi
Le 28/09/2020 à 13:46:53

Honte au pollueur et à ses comparses, ainsi qu'aux gouvernants qui soutiennent l'agriculture mortifère !
Grand-mère de 6 petits-enfants, tous élevés dans le respect de la Nature, je me demande quel futur nous allons leur léguer et j'imagine le travail qu'ils vont avoir pour REDONNER LA VIE AU SOL !!!

Marie CLAUX
Le 28/09/2020 à 11:08:28

Cet "accident" dont est victime cet agriculteur est particulièrement révoltant ! L'Etat devrait encourager ces paysans qui font tant d'efforts et devrait interdire aux voisins non convertis aux bio de continuer à produire avec les méthodes conventionnelles de la FNSEA ! Dès lors, ce serait non pas un paysan mais deux qui seraient en agriculture biologique ! Sinon, ces incidents/accidents sont inévitables... Même en prenant des précautions, on est en droit de penser qu'un paysan qui pulvérise ses poisons contamine, inévitablement, les alentours...
Je demande instamment que ce paysan qui a subi un préjudice considérable, si l'on tient compte également, de l'aspect moral, soit dédommager à la hauteur exacte de ses pertes.

Claudette ROSE
Le 28/09/2020 à 10:43:16

On est avec toi, Vincent !

Martine Rouch
Le 28/09/2020 à 10:40:20

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