Cette cyberaction est maintenant terminée
Le monde entier se mobilise pour faire barrage à la mort programmée du cœur de la forêt amazonienne.
6510 participants
samedi 20 août · 15:00 - 18:00
Lieu
grande arche de la Défense de 15h à 18h le 20 août
Soutenue par France Libertés, Survival France, la Fondation pour la Nature et l'Homme et l'ONG américaine Amazon Watch, une manifestation se tiendra le samedi 20 août 2011 de 15h à 18h grande arche de la Défense à Paris. Soyez nombreux à venir demander l'abandon définitif du projet Belo Monte, la suspension de tout autre projet de barrage en Amazonie allant à l'encontre du respect des droits des peuples autochtones et de la biodiversité et la recherche d'une alternative énergétique non destructrice pour l'environnement.
L’enjeu est planétaire, comme l’explique le célèbre Chef kayapo Raoni, dans une pétition destinée à l’opinion internationale (http://raoni.fr/signature-petition-1.php) et signée par les plus grands tribuns indigènes du Brésil. Ceux-ci multiplient les manifestations depuis quatre ans, depuis que le projet Belo Monte, pourtant annulé en 1989 après une bataille féroce, a été ressorti des cartons. Prévu pour être le troisième plus grand complexe de barrages au monde, Belo Monte ouvrira une gigantesque brèche dans laquelle s’engouffreront bien d’autres projets similaires (16 de même envergure, ainsi que 120 autres, plus modestes, pointent déjà le bout de leur nez).
Selon les nombreuses études d'organismes indépendants, ce méga-barrage aurait un impact écologique dramatique sur l'environnement, une analyse confortée par le constat des destructions irréversibles causées de façon systématique par les méga-barrages déjà opérationnels aux quatre coins du globe. Cette fois, c'est le cœur de la forêt amazonienne (communément surnommée "poumon de la Terre") qui est directement menacé. Cette immense zone indigène, à cheval sur les états du Pará et du Mato Grosso, est pourtant légalement protégée.
Les gouvernements successifs des présidents Lula Da Silva et Dilma Rousseff ont de ce fait délibérément bafoué à plusieurs reprises la Constitution brésilienne et la Déclaration sur les droits des peuples autochtones des Nations Unies, qui affirment notamment que tout projet ayant un impact sur des territoires indigènes doit s'établir en concertation avec la population y vivant. Alors que des solutions alternatives utilisant les énergies renouvelables existent et que son efficacité est mise à mal, le projet Belo Monte est censé apporter la preuve, aux yeux du reste du monde, du rayonnement économique et de l'autonomie énergétique du Brésil, pays hôte de la Coupe du monde de football en 2014 et des JO en 2016. Ces échéances expliquent l'accélération des procédures légales de validation, étalées généralement sur de très longues années. Ainsi le projet Belo Monte a-t-il été définitivement entériné par l’Institut brésilien de l’Environnement (IBAMA) le 1er juin 2011.
Il y a deux ans vous aviez été près de 11000 à participer à la cyber @ction pour demander l'abandon du projet
http://www.cyberacteurs.org/archives/archive.php?id=265
Nous vous proposons de vous joindre à la mobilisation internationale du 20 aout.
Amicalement
Alain Uguen
 
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Alain Uguen
Le 18/08/2011 à 11:27:59
Fais
Le 18/08/2011 à 10:16:27
GDF Suez augmente la capacité d'un barrage géant en chantier au Brésil
| 18/08/2011 | 17:28 | Energie
Le groupe français d'énergie GDF Suez a annoncé jeudi 18 août qu'il allait augmenter de 14% la capacité du barrage géant de Jirau actuellement en chantier au Brésil, pour répondre à la demande croissante d'électricité dans le pays sud-américain.
Avec six unités de 75 mégawatts (MW) de plus (50 au lieu de 44), "la capacité totale du projet de barrage de Jirau (Brésil) actuellement en construction sera portée de 3.300 MW initialement prévus à 3.750 MW", a indiqué GDF Suez jeudi 18 août dans un communiqué.
La construction du barrage sur la rivière Madeira (ouest) en Amazonie brésilienne, le plus grand projet de centrale hydroélectrique actuellement en construction dans le monde, est réalisée par une filiale à 50,1% du britannique International Power, que GDF Suez a acquis début 2011.
"Ce projet s'inscrit dans la stratégie du groupe d'accroître son exposition aux marchés en forte croissance", déclare le PDG de GDF Suez Gérard Mestrallet, cité dans le communiqué.
Situé près de la frontière bolivienne, le chantier géant, grevé par des émeutes d'ouvriers en mars, suscite la colère d'organisations écologistes et de défenseurs de tribus indiennes. Entamée en 2008, la construction s'inscrit dans un complexe de quatre barrages dans la zone.
Nous sommes donc concernés, nous les Français qui avons privatisé GDF.
yeg
Le 21/08/2011 à 00:06:34