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Bilan de la cyberaction : Isère : blaireau, marmotte et de plusieurs espèces en déclin : tout est bon à chasser

Mise en ligne du 27/04/2022 au 11/05/2022

La préfecture de l’Isère met à la consultation du public son projet d’arrêté relatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse pour la campagne 2022-2023. En plus d’encadrer les dates de la chasse pour la saison 2022-2023, il prévoit, dans son article 2, la chasse de la marmotte et de plusieurs espèces en déclin, mais également en son article 5 une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 1er juillet 2022 au 14 septembre 2022 et du 15 juin 2023 au 29 juin 2023.

Bilan de la cyberaction :

1590 participants

Consultation terminée

Présentation de la cyberaction :

La préfecture a publié de nombreux éléments et plusieurs documentsqui n’apportent cependant pas de justifications lui permettant d’autoriser une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau.
AVES France vous invite donc à vous opposer à ce projet d’arrêté jusqu’au 10 mai 2022 inclus.



Monsieur le Préfet de l’Isère,
Je tiens à apporter un avis défavorable à votre Projet d’Arrêté relatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse pour la campagne 2022-2023 dans le département de l’Isère en ce qu’il autorise, en son article 2, la chasse de la marmotte et de plusieurs espèces en déclin, mais aussi en son article 5 une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau du 1er juillet 2022 au 14 septembre 2022 et du 15 juin 2023 au 29 juin 2023.

SUR LA FORME :

Votre administration a produit plusieurs documents et un long argumentaire pour tenter de justifier l’autorisation des périodes complémentaires pour la vénerie sous terre du blaireau. Pourtant, après étude de ces documents pour la plupart fournis par la Fédération des Chasseurs de l’Isère, il apparaît que vous n’apportez aucun élément chiffré relatif à l’espèce blaireau : ni les effectifs de blaireaux, ni les dommages causés (nature, localisation et coûts). Sans ces éléments, rien ne justifie la période complémentaire prévue par votre projet d’arrêté.

Votre administration produit dans les documents annexés à votre projet d’arrêté les résultats d’une « enquête » réalisée par la FDCI en 2021 dans laquelle les chasseurs eux-mêmes « estiment » que le blaireau est présent sur leur territoire et que les populations de blaireaux sont en augmentation. On peut y lire : « Cette enquête à dires d’expert met en évidence que les prélèvements réalisés actuellement en Isère ne mettent pas en péril la population de blaireau, qui continue de progresser. » Or, il ne s’agit là que d’une enquête et absolument pas d’une étude scientifique rigoureuse. Elle se base sur le sentiment des chasseurs, sur « ce qu’ils estiment » et non sur de réelles données et sur une méthodologie qui rendrait crédible ces données. Utiliser ce genre de document pour justifier un acte de chasse est insultant pour les personnes qui font l’effort de répondre aux consultations.
Le document sur le nombre de blaireaux victimes de collisions sur les route n’apporte aucun élément pour justifier les périodes complémentaires de vénerie sous terre. Au mieux, il prouve que les blaireaux sont victimes d’accidents qui pourraient être évités en limitant la vitesse ou la fréquentation des routes, le nombre de collisions ayant chuté lors du confinement.

Le tableau de chasse départemental et le bilan des prélèvements de blaireaux montre que dans votre département, la chasse permet largement de réguler l’espèce. La vénerie sous terre représente une régulation anecdotique, tout en ayant un impact négatif sur la régénération de l’espèce, puisque depuis 2016, 35 juvéniles ont été tués lors d’opérations de déterrage, pour 31 mâles, 51 femelles et 3 individus non déterminés. Cela représente 85 blaireaux tués lors d’opérations de vénerie sous terre depuis 2016, contre 1128 lors de chasses ou de destructions administratives !
Sur la page de la consultation, votre administration a développé un long argumentaire pour tenter de justifier le recours à deux périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau. Pourtant, les données nationales que vous présentez sur les effectifs de l’espèce blaireau ne signifient pas que l’espèce se porte bien dans votre département. Aucun élément chiffré ne permet de déterminer comment se portent les populations de blaireaux sur l’ensemble de votre territoire.
Vous estimez que « Le report de la date d’ouverture de la période complémentaire est donc un moyen suffisant pour ne pas porter atteinte au sevrage des jeunes ». Or, même après le sevrage, les blaireautins sont dépendants de leur mère et ne peuvent pas survivre si celle-ci venait à disparaître.
Alors que vous indiquez que « L’origine de la tuberculose bovine provient des élevages et de la circulation des bovins », vous estimez que « L’ouverte de la période complémentaire de la vénerie sous terre permet ainsi de lutter contre un risque potentiel de déséquilibre agro-sylvo-cynégétique. » Or, les prises de blaireaux par vénerie sous terre dans votre département sont minimes et ne permettent en rien de limiter le risque de transmission aux élevages d’une maladie, dont ils sont eux-mêmes responsables.
Pour justifier le recours à une période complémentaire de vénerie sous terre, vous indiquez que « Le cycle reproductif du blaireau est particulier, plus précoce que le grand gibier, avec une mise-bas et une période de rut centrée sur fin janvier et février. » Or, vous autorisez la chasse du blaireau jusqu’au 28 février, provoquant potentiellement la mort des mères gestantes. Vous contrevenez donc à l’article L424.10 du Code de l’environnement visant à préserver la future génération.
L’article 7 de la Charte de l’Environnement précise que : « Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement. » Or, les documents que vous avez choisi de mettre à la disposition du public ne sont pas les documents attendus pour comprendre les réelles motivations de votre projet d’arrêté. Il n’y a aucune déclaration de dégât ou chiffrage des dégâts attribués aux blaireaux, ni preuve que des méthodes alternatives ont été tentées pour limiter ces éventuelles nuisances.

Dans les « Vu » de votre projet d’arrêté, on peut lire : « VU l’avis de la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage en date du 3 juin 2022.« Or, la consultation du public est organisée du 20 avril au 10 mai 2022 ! Vous demandez donc au public de se prononcer sur un projet d’arrêté qui n’a pas été soumis à la CDCFS. Les contributeurs ne peuvent donc ni connaitre l’avis de la CDCFS, ni avoir accès au compte-rendu de la commission.

Je me permets de vous rappeler qu’au moment de la publication de l’arrêté final, l’article L 123-19-1 du code de l’environnement stipule qu’ « au plus tard à la date de la publication de la décision et pendant une durée minimale de trois mois, l’autorité administrative qui a pris la décision rend publics, par voie électronique, la synthèse des observations et propositions du public avec l’indication de celles dont il a été tenu compte, les observations et propositions déposées par voie électronique ainsi que, dans un document séparé, les motifs de la décision. » Je vous remercie donc de bien prévoir la publication d’une synthèse des avis qui vous ont été envoyés.

SUR LE FOND
:
Certains départements n’autorisent plus la période complémentaire du blaireau, et notamment les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de l’Aude, des Bouches-du-Rhône (depuis 2016), de la Côte d’Or (depuis 2015), de l’Hérault (depuis 2014), du Var, du Vaucluse, des Vosges, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.

L’article 9 de la Convention de Berne n’autorise les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées qu’« à condition qu’il n’existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété ». Pour être légales, les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux blaireaux doivent être justifiées par trois conditions, devant être cumulativement vérifiées : la démonstration de dommages importants aux cultures notamment ; l’absence de solution alternative ; l’absence d’impact d’une telle mesure sur la survie de la population concernée. Aucun des documents annexés à votre projet d’arrêté ne permet de les justifier.

Cette pratique, appelée « vénerie sous terre », est particulièrement barbare et cruelle. Elle inflige de profondes souffrances aux animaux puisqu’elle consiste à acculer les blaireaux dans leur terrier à l’aide de chiens, puis, pendant plusieurs heures, à creuser afin de les saisir avec des pinces. Les animaux, dans un état de stress très important, sont ensuite achevés à la dague.

Les jeunes blaireaux de l’année ne sont pas entièrement sevrés et dépendent encore des adultes bien au delà du 15 mai. En effet, les périodes choisies pour ces périodes complémentaires de chasse du blaireau — sont en contradiction avec l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, selon lequel « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ».
Les jeunes blaireaux ne sont absolument pas sevrés et forcément ne sont pas émancipés au moment des périodes complémentaires de chasse du blaireau comme l’a démontré l’étude « Contribution à l’étude de la reproduction des Blaireaux Eurasiens (Meles meles) et de la période de dépendance des blaireautins en France » réalisée par Virginie Boyaval, éthologue sur le blaireau : « […] au mois de mai, juin, juillet, les blaireaux juvéniles ne peuvent pas survivre sans leur mère. Ils sont sevrés à l’âge de 4 mois et commencent progressivement leur émancipation pour une durée de plusieurs mois s’étalant de 1 à 4 mois et ne peuvent donc être considérés comme étant émancipés qu’à partir de l’âge de 6 à 8 mois minimum. La destruction des blaireaux compromet le succès de reproduction de l’espèce. La destruction des mères allaitantes, laisse de nombreux orphelins incapables de survivre seul ». Par conséquent pour épargner la nouvelle génération, il faut prendre en considération non pas la période de sevrage mais la période de dépendance des jeunes qui va jusqu’à fin juillet ; il convient donc de préserver la vie des mères jusqu’à la fin de la période de dépendance des jeunes afin que ceux-ci puissent survivre.
La période d’allaitement des blaireautins s’étale au-delà du 15 mai, et les jeunes restent dépendants jusqu’à l’automne, ils sont donc présents dans les terriers pendant la période de déterrage. Il est donc nécessaire de prendre en considération la période dépendance des jeunes comme référence et non pas le sevrage lui-même si l’on veut respecter la survie des jeunes.

La vénerie sous terre n’est pas sans conséquence pour d’autres espèces sauvages. En effet, une fois l’opération terminée, les terriers se trouvent fortement dégradés. Or, ces derniers sont régulièrement utilisés par d’autres espèces, dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne, comme le Chat forestier (Felis silvestris) pour les départements concernés ou des chiroptères lorsque certaines espèces sont en phase d’hibernation pendant la période de septembre/octobre à fin avril : «Le Petit rhinolophe hiberne dans des gîtes souterrains (mines, caves, sous-sols ou même terriers de Renard ou de Blaireau)» source Atlas des Mammifères de Bretagne éd. 2015.

Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »

À PROPOS DU BLAIREAU :

Les populations de blaireaux sont fragiles et souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.

Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».

Aux termes de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ». Or, l’article R424-5 du même code précise toutefois que le préfet peut autoriser l’exercice de la vénerie du blaireau pour une période complémentaire à partir du 15 mai, cet article contrevient donc au précédent.

La dynamique des populations de blaireaux est extrêmement faible (moyenne de 2,3 jeunes par an).

Cette espèce n’est jamais abondante (mortalité juvénile très importante (de l’ordre de 50% la 1ère année).

Une mortalité importante de blaireaux est liée au trafic routier.
Les opérations de vénerie peuvent affecter considérablement les effectifs de blaireaux et peuvent entraîner une disparition locale de cette espèce.
Les bilans annuels relatifs à la vénerie sous terre sont généralement très bas et ne régulent pas du tout les populations. Les collisions routières ont certainement un impact bien plus important que le déterrage. Si ces prélèvements ne permettent pas de réguler les populations (pour de quelconques raisons sanitaires ou économiques), alors pourquoi continuer d’accorder des autorisations de déterrage, si ce n’est de contenter quelques acharnés de la pratique de vénerie sous terre ?
Les dégâts que le blaireau peut occasionner dans les cultures de céréales sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt. Selon l’Office National de la Chasse ONC bulletin mensuel n° 104 : « Les dégâts que peut faire le blaireau dans les cultures ne sont gênants que très localement (…) Et il suffit de tendre une cordelette enduite de répulsif à 15 cm du sol pour le dissuader de goûter aux cultures humaines.

En ce qui concerne les éventuels dégâts causés sur les digues, routes ou ouvrages hydrauliques par le creusement des terriers, la régulation du blaireau a montré son inefficacité, voire même un effet contre-productif du fait de la place libérée par l’animal éliminé qui est très vite occupée par un autre individu.
Une méthode simple et pérenne consiste à utiliser des produits répulsifs olfactifs sur les terriers posant problème, ceci accompagné de la mise à disposition à proximité de terriers artificiels. Les avantages de cette solution sont que les animaux continueront d’occuper un territoire sur le même secteur et ne permettront pas l’intrusion d’un nouveau clan. (source : LPO Alsace)

À PROPOS DES AUTRES ESPÈCES :

Votre projet d’arrêté encadre la chasse de plusieurs espèces dont les effectifs sont en déclin. Aussi, je vous demande de ne pas autoriser la chasse de la perdrix bartavelle, du Tétras-lyre du Lagopède alpin et de la Gélinotte des Bois, de la perdrix grise, de la perdrix rouge, de la bécasse des bois, du faisan et du lièvre, tout comme l’interdiction de relâcher des animaux issus d’élevages et qui pourraient être responsable d’une pollution génétique et de transmission de maladies. Relâcher des animaux nés dans des élevages pour le simple plaisir de les chasser est une totale aberration à laquelle il faut mettre un terme immédiatement.

Je vous demande également de sursoir aux tirs d’été du renard, ces prélèvements opportunistes étant contre-productifs et injustifiés.

Je vous demande d’interdire la chasse à la marmotte, espèce particulièrement vulnérable aux effets du réchauffement climatique. La chasse de quelques dizaines de marmottes par an afin de satisfaire les chasseurs amateurs de ce rongeur ne se justifie plus aujourd’hui. La marmotte a une valeur récréative élevée, elle attire les promeneurs et les touristes, déclenche des achats à son effigie, l’espèce bénéficiant d’un grand capital de sympathie de la part des visiteurs. La pression de chasse est une pression anthropique qui s’ajoute à celle des chiens de protection divaguants et des activités récréatives (approche et nourrissage par les promeneurs). Ces impacts étant peu ou pas documentés, la prudence devrait inciter à interdire la chasse à la marmotte.

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le Préfet,
Sur quoi pourront tirer les chasseurs quand les espèces sauvages auront disparu ?
Je tiens à apporter un avis défavorable à votre Projet d’Arrêté relatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse pour la campagne 2022-2023 dans le département de l’Isère en ce qu’il autorise, en son article 2, la chasse de la marmotte et de plusieurs espèces en déclin, mais aussi en son article 5 une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau.

 

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9 commentaires

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Il y a bien assez de sangliers pour amuser les chasseurs plutôt que de détruire des espèces en déclin

Yves Mollet
Le 09/05/2022 à 23:17:02

Je suis opposée aux chasses à la marmotte, au renards, aux blaireaux, aux lagopèdes, aux tétras... dans vos Alpes. Elles perdent de l’attrait en raison de tous ces fusils et outils tranchants. Il y a plus de canons levés que d’épicéas scolytés.
Qui pourrait imaginer une marmotte avec les entrailles à l’air?
Tous les pubards d’Europe en font leur mascotte.
Tous les touristes goguenards laissent leurs gosses approcher la bestiole.
Des infuseurs utilisent son nom.

Marmotte à ratiches étincelantes, équilibriste circassienne sur fond de ciel bleu et de prairie à gentianes et edelweiss.
Dire que les Alpins tradi avalent de la marmotte en marmite!
Laissez vivre les oiseaux, les mammifères, il en restera si peu dans quelque temps. Nul besoin de chasser, nous mourrons tous dans une poignée de décennies. Les opposants au déterrage des blaireaux n’aiment pas que la chasse commence en janvier et se termine en décembre. Lisez leurs avis lors des consultations publiques.
Aïchat Nussy

colette Nusbaum Vallet
Le 03/05/2022 à 10:45:17

« Nous partageons un attachement à la science qui doit nous guider en matière de gestion de la biodiversité. Soyons francs, cela permet aussi de dépassionner les débats. Nous devons être capables d’arrêter une chasse quand une espèce est menacée. Il en est de même pour gérer les espèces non chassables dès lors qu’elles deviennent surabondantes et provoquent des dégâts. C’était notre ambition avec la gestion adaptative, mais nous n’avons pas réussi.
Nous allons faire évoluer la gestion adaptative, pour débloquer sa gouvernance et en faire un vrai outil paritaire de conseil et d’orientation de la décision publique sur les espèces chassables ou qui provoquent des dégâts importants. En complément, nous lancerons un programme de connaissance scientifique des espèces qui vous associera étroitement à ces travaux, car vous devez y jouer un rôle plus important qu’aujourd’hui. »
Extrait de la lettre d’Emmanuel Macron aux chasseurs de France, datée du 6 avril dernier.

Les programmes de connaissance scientifique existent déjà, au travers des relevés, comptages et atlas réalisés par des associations de protection de l'environnement, des naturalistes, des écologues, ainsi que par le MNHN et d'autres instances. Le but inavoué et inavouable est-il de court-circuiter les travaux des vrais experts en créant -- et finançant -- des programmes parallèles auxquels seraient associés les chasseurs, qui n'ont pas forcément reçu de formation scientifique et dont le souci est avant tout de pratiquer leur "activité de loisir" ?
Ce qui permettrait de justifier, sous couvert de pseudo-science, la chasse aux Tétras et aux Lagopèdes, à la Gélinotte et aux marmottes, etc...

Frawald
Le 30/04/2022 à 08:52:24

Puisqu'il y a plus de petit gibier et que du gros , les chasseurs se retourne vers n'importe quelle espece !!!

Pierre BELLERT
Le 29/04/2022 à 18:02:16

Sixième extinction de masse de la biodiversité en cours mais les bas du front continuent à dénaturer et massacrer la faune sauvage pour leur loisir malsain. Je témoigne pour être chaque jour dans la nature que la faune sauvage est rare. 2 associations de chasse pour ma grande commune rurale. une n' a tué "que" 16 sangliers la dernière saison... c' est peu et ça montre la rareté des sangliers donc on raconte beaucoup de conneries sur la prolifération

sophie l
Le 29/04/2022 à 17:11:30

Il serait interessant de commencer par ce genre de décision qui ne coute rien ,à part la frustration de certain...

brigitte serafin
Le 29/04/2022 à 10:50:44

Ce sont ces préfets débiles, soumis à des malades avides de sang toute l'année, qu'il faudrait chasser (de leurs fonctions) !

Lionel Bécus
Le 28/04/2022 à 11:45:40

Sources : ddt-consultation-chasse@isere.gouv.fr.  
Article 2 du projet d’arrêté préfectoral relatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse pour la campagne 2022-2023 dans le département de l’Isère.

Ma contribution : Je suis tout à fait opposé à ce projet d'arrêté, notamment à son article 2, en ce qu'il autorise de chasser la marmotte et des espèces dont les effectifs sont déjà très faibles et en déclin.

Concernant la chasse de la marmotte, cette espèce est particulièrement vulnérable aux effets du réchauffement climatique, aux chiens divaguants, à certains comportements humains irresponsables (désir de proximité, nourrissage inadapté par des promeneurs croyant sans doute bien faire), activités sportives dérangeantes (par exemple VTT, quads) ...
Sa chasse ne se justifie plus aujourd'hui, ni pour sa fourrure ni pour sa graisse. Et en France on ne chasse plus pour manger !!! Alors pourquoi la tuer ?! Par plaisir sadique ! Pour entraîner des gosses à chasser !?
Rien ne justifie qu'on chasse la marmotte ! Ses effectifs ne sont pas pléthoriques et elle ne cause pas de grands dégâts.
Elle a au contraire une image particulièrement positive, sympathique puisque la publicité s'en sert. Elle attire promeneurs et touristes, notamment les enfants, et génère des ressources pour l'économie locale : guides de montagne pour aller l'observer, vente de cartes postales, de livres qui lui sont consacrés, de vidéos, de peluches, ...

Vous assortissez bien sûr votre projet de quelques restrictions de dates et de lieux. Que vous allez contrôler et faire respecter ? Et que vous sanctionnerez sévèrement en cas d'infraction(s) ?
Le plus simple, le plus logique, ne serait – il pas d'en interdire purement et simplement la chasse comme c'est déjà le cas dans certains départements de montagne ?!

Une montagne sans marmotte, c'est inimaginable ! Laissez la vivre ! Pour le plaisir de l'immense majorité des amoureux de nos montagnes !


Je suis également totalement opposé à ce que vous autorisiez, même avec quelques restrictions dont je doute que les chasseurs les respectent, la chasse d'espèces dont les effectifs sont déjà très faibles et en déclin comme la bartavelle, le tétras-lyre, le lagopède alpin et la gélinotte des bois.

Vous en ignorez les effectifs départementaux, régionaux et nationaux quoique prétendent les chasseurs, à la fois "juges et parties" ["nemo judex in causa sua"] - ce qui les disqualifie. Il suffit de faire quelques randonnées en montagne pour se rendre compte que leurs effectifs sont en forte diminution depuis plusieurs années.

Sur quels critères vous basez - vous pour en autoriser la chasse même assortie de "plans de chasse" et de "PMA" (prélèvement maximum autorisé), qui ne seront fixés qu'en ... septembre !? Ainsi vous nous demandez de vous signer un chèque en blanc ?! C'est non !
Quels sont leurs indices d'abondance ? Quels en sont les indicateurs de tendance ? On sait seulement que leurs indices de reproduction en sont particulièrement médiocres.

Les galliformes de montagne sont menacés d'extinction par plusieurs facteurs dont le réchauffement climatique, la prédation humaine (braconnage) et animale. N'y ajoutez pas la pression de la chasse dont vous ne contrôlez jamais que vos conditions d'encadrement sont respectées – et que, par conséquent, vous ne sanctionnez jamais en cas d'infraction !

Le Tétras lyre et le Lagopède alpin notamment sont classés espèces "vulnérable" pour le premier, et "en danger" pour le second sur la liste rouge de l'UICN. En continuant à les chasser, les chasseurs contribuent ainsi à leur extinction - une évidente absurdité !

Toutes les études scientifiques le confirment : pour que les galliformes de montagne aient encore un avenir dans nos montagnes, soyez responsable : Ne cédez pas aux Diktats et aux Oukases de la minorité sanguinaire des chasseurs !! Interdisez - en la chasse !

Et interdisez de relâcher des animaux issus d’élevages qui pourraient être responsables d’une pollution génétique et de transmission de maladies, pour le simple plaisir des chasseurs – ce qui est une totale aberration !

Rémy GILLET-CHAULET

Rémy GILLET-CHAULET
Le 28/04/2022 à 11:40:50

C O N T R E LA DECISITION de la préfecture qui a publié de nombreux éléments et plusieurs documentsqui n’apportent cependant pas de justifications lui permettant d’autoriser une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau.

CONTRE LA CHASSE!

Michel CROQUET
Le 28/04/2022 à 09:11:56

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