Cette pétition est maintenant terminée
Bilan de la pétition : Non au projet d’usine de dessalement à Belle Ile en mer
Aujourd’hui Belle Ile en Mer, demain tout le littoral français, et après ?
Un projet d’usine de dessalement à Belle Ile en mer
Couteux
Énergivore
Polluant
Dont nous n’avons nullement besoin !
Bilan de la pétition :
2278 participants
Lors du conseil communautaire du 11 mai, Le président de la CCBI a annoncé l’abandon de la filière dessalement pour la nouvelle usine d’eau...
Nous nous en réjouissons, bien sûr
Mais les deux unités mobiles de dessalement des Grands sables seront stockées au cas où...
Mais seulement 3 des 6 captages seront permanents
Mais il n’est toujours pas question de récupération individuelle et semi-collective des eaux de pluies
Notre action n’est pas donc terminée ...Encore merci pour votre soutien sans lequel rien n’aurait été possible
Bien cordialement
Eaux Douces le dessalement en question
Grand Cosquet
56360 Locmaria
eauxdouces@gmail.com.
http://www.eauxdouces.fr
Sur le site les coupures de presse et notre communiqué ci-dessous
L’association Eaux Douces, le dessalement en question, au nom de tous ses adhérents et pétitionnaires, se réjouit de l’annonce de l’abandon du projet de construction d’une unité de dessalement dans l’usine de traitement d’eau potable, mais…
Elle doute des nouvelles solutions proposées pour notre approvisionnement en eau.
En particulier, elle demande le maintien permanent des 6 captages en vallon et la dépollution des 3 zones de captage qui posent problème ( Mérézelle, Chubiger, Bordustard).
Elle reste également vigilante sur la qualité de l’eau vendue au robinet et les problèmes d’assainissement.
Enfin, elle rappelle son attachement au développement d’autres pratiques (récupération individuelle et semi-collective d’eau de pluie, réhabilitation des puits, réduction de la consommation d’eau buvable en différenciant les usages, adoption d’une nouvelle grille tarifaire plus équitable incitant aux économies…)
Elle organisera prochainement une réunion publique sur ce sujet et demande à la CCBI, plus que jamais, une concertation avec la population sur ces questions essentielles pour Belle Ile et ses habitants.
Présentation de la pétition :
De tout temps, Belle Île, comme d’autres îles du Ponant, a traversé des périodes critiques d’approvisionnement en eau potable, dues à l’évolution démographique et surtout à l’adduction d’eau et aux changements de consommation qui en ont découlé.
Jusqu’en 1993, la réponse apportée fut une augmentation de la capacité de stockage. 3 barrages furent ainsi construits, (1941,1979,1993), pour une capacité totale de 850 000 m3 d’eaux issues de ruissellement et de pompage dans les vallons.
Lors de la dernière période critique, en 2005/2006, un approvisionnement par bateau été mis en place et financé en grande partie par la région et le département.
Tous les experts interrogés s’accordent à dire que cette situation est la résultante d’une gestion laxiste de l’eau.
Seuls deux captages sur 6 étaient en service, pour un rendement sous-dimensionné.
Or, quand les 6 captages fonctionnent, la surface de collecte des eaux de ruissellement fait plus que doubler, passant de 10 km2 à 24 km2
La SAUR, délégataire de service, n’est pas réellement supervisée par la CCBI, pourtant responsable de la gestion in fine.
Conscients de leur responsabilité sur cette question aussi vitale que l’approvisionnement en eau potable de sa population, et plutôt que d’exercer leur devoir de contrôle du délégataire, les élus ont fait le choix d’une solution très coûteuse et inutile.
Une unité de dessalement doit être intégrée à la nouvelle usine de production d’eau potable.
Elle est :
Polluante, énergivore, très coûteuse et inutile !
- De nombreuses zones d’ombre demeurent, notamment sur les coûts de fonctionnement et l’impact environnement et sociétal.
- À l’heure où la péréquation départementale est remise en question, quelle en sera l’incidence sur la facture des usagers ? L’argument selon lequel le prix serait maintenu car supporté par l’ensemble des usagers du Morbihan n’est pas le reflet d’une bonne gestion des finances publiques. Même si la péréquation subsiste, est-il supportable que les Bellilois se reposent sur la solidarité départementale pour financer le choix des élus ?
- Classée en zone Natura 2000 sur terre et en mer, les prélèvements et rejets sont des aberrations. Nos craintes se portent notamment sur les rejets de saumure et produits chimiques qui pourraient porter atteinte au milieu, (banc de maël protégé), et les fuites prévisibles dans une canalisation de 6 km dans les terres.
- Si des mesures de sensibilisation aux économies d’eau ont été menées, elles restent bien timides et aucune mesure incitative réelle n’a été faite.
- Aucune estimation du développement de l’île n’a été projeté. Or, on ne peut découpler la question de la consommation de celle de la demande. Le PLU est gelé pour encore combien de temps?
- Enfin, cette décision engage l’île dans une course à la consommation et un tourisme non respectueux qui ne correspondent ni aux directives nationales et européennes en matière de gestion de la ressource, ni aux souhaits des hôtes de Belle Ile à la recherche d’une nature préservée.
Nous, association « Eaux Douces, le dessalement en question » demandons l’ajournement du projet tant qu'une meilleure gestion globale de l’eau n’est pas mise en œuvre. Cette gestion responsable porterait notamment sur l'entretien et l’optimisation des moyens existants, la mise en oeuvre de collecte et utilisation des eaux pluviales, un accompagnement sérieux de l’évolution des pratiques de consommation, et une réflexion globale pour l’avenir de Belle île. Un réel débat démocratique pourrait alors s’engager entre les citoyens, les élus et les associations.
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
D'AUTRES CHOIX POUR L'APPROVISIONNEMENT EN EAU
équipement des maisons en réserves d’eau de pluie, systèmes collectifs et municipaux de collecte des eaux pluviales (WC, arrosages, piscines, lavages sols, voitures et linge : économie de 30% minimum)
amélioration de la gestion de la ressource existante et notamment de la collecte des eaux de vallons, l’entretien des bassins versants et des barrages
recyclage des eaux en sortie de station d’épuration pour usage non alimentaire (directive du Conseil d’Etat)
RISQUES FINANCIERS D'UNE USINE DE DESSALEMENT
coûts d’investissement et de fonctionnement très élevés augmentation conséquente du prix du m3 d’eau dans une île déjà fragilisée économiquement
endettement de la CCBI, donc à terme, augmentation des impôts pour tous.
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX D'UNE USINE DE DESSALEMENT
pollution par les boues résiduelles
rejets chimiques d’entretien en mer: chlore et autres résidus chimiques, sous-produits de réactions et particules métalliques issues de la corrosion qui risquent de s’accumuler dans les sédiments et le biotope marin
rejets de saumures aux taux de concentration saline dommageables pour la flore et la faune (1 m3 de saumure pour 1 m3 d’eau dessalée produite)
explosion de la consommation électrique pour le fonctionnement du système d’osmose inverse du dessalement, dans une région en manque d’électricité l’hiver
RISQUES POLITIQUES
choix d’un développement insulaire non durable
précédent amenant à exporter sur le continent un système aberrant à l’heure du "Developpement Durable". Il ouvre la porte à la propagation d’usines de dessalement sur l’ensemble du territoire par les grands groupes industriels (Saur, Veolia,Suez)
Texte de la pétition :
Nous, citoyens, usagers et consommateurs d'eau, demandons aux élus de la Communauté de Communes de Belle Île en mer :
- l'ajournement du projet de construction d'une unité de dessalement,
- une information complète et régulière ainsi que la concertation de la population concernant la gestion de l'eau à Belle Île en mer.
 
Une erreur est survenue, le nom ou l'email ne sont pas corrects. Merci de recommencer.
10 commentaires
credible
Mary
Le 21/05/2019 à 12:25:00