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Cette cyberaction est maintenant terminée

Bilan de la cyberaction : Consultations : vènerie sous terre des blaireaux au 17/05

Mise en ligne du 18/05/2021 au 21/05/2021

Blaireaux au 17 mai
Indre et Indre-et-Loire jusqu'à ce soir 18 mai, Haute-Garonne jusqu'au 20, Ille-et-Vilaine jusqu'au 19

Bilan de la cyberaction :

1 participants

Consultations terminées

Présentation de la cyberaction :

Pour l'Ille et Vilaine, il faut déposer son message sur le site
https://www.ille-et-vilaine.gouv.fr/Publications/Consultations-publiques-et-concertations-prealables/Consultations-Publiques-Environnement/Consultations-publiques-environnementales-en-cours/Chasse-Projets-d-arretes-prefectoraux-relatifs-a-la-chasse-pour-la-saison-2021-2022  

Nous vous proposons de choisir parmi les arguments proposés par nos partenaires celui que vous préférez avec vos propres mots pour varier les messages.

Monsieur le Préfet,
Je tiens à m’opposer à votre projet d’arrêté sur l’ouverture et la clôture de la chasse pour la saison 2021/2022 et le projet d’arrêté instituant une période complémentaire de la vénerie du blaireau

SUR LA FORME :

Je me permets de vous rappeler qu’au moment de la publication de l’arrêté final, l’article L 123-19-1 du code de l’environnement stipule qu’ « au plus tard à la date de la publication de la décision et pendant une durée minimale de trois mois, l’autorité administrative qui a pris la décision rend publics, par voie électronique, la synthèse des observations et propositions du public avec l’indication de celles dont il a été tenu compte, les observations et propositions déposées par voie électronique ainsi que, dans un document séparé, les motifs de la décision. » Je vous remercie donc de bien prévoir la publication d’une synthèse des avis qui vous ont été envoyés.

SUR LE FOND
De plus en plus de  départements n’autorisent plus la période complémentaire du blaireau, et notamment les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de l’Aude, des Bouches-du-Rhône (depuis 2016), de la Côte d’Or (depuis 2015), de l’Hérault (depuis 2014), du Var, du Vaucluse, des Vosges, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.

L’article 9 de la Convention de Berne n’autorise les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées qu’« à condition qu’il n’existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété ». Pour être légales, les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux blaireaux doivent être justifiées par trois conditions, devant être cumulativement vérifiées : la démonstration de dommages importants aux cultures notamment ; l’absence de solution alternative ; l’absence d’impact d’une telle mesure sur la survie de la population concernée. Ces trois conditions ont-elles été discutées lors de la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage ?

Cette pratique, appelée « vénerie sous terre », est particulièrement barbare et cruelle. Elle inflige de profondes souffrances aux animaux puisqu’elle consiste à acculer les blaireaux dans leur terrier à l’aide de chiens, puis, pendant plusieurs heures, à creuser afin de les saisir avec des pinces. Les animaux, dans un état de stress très important, sont ensuite achevés à la dague.

Lorsque la vénerie est pratiquée à partir du 15 mai, les jeunes blaireaux de l’année ne sont pas entièrement sevrés et dépendent encore des adultes. En effet, les périodes choisies pour ces abattages — tout comme les périodes complémentaires de chasse du blaireau — sont en contradiction avec  l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, selon lequel « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ».

Les jeunes blaireaux ne sont absolument pas sevrés et forcément ne sont pas émancipés au moment des périodes complémentaires de chasse du blaireau comme l’a démontré l’étude « Contribution à l’étude de la reproduction des Blaireaux Eurasiens (Meles meles) et de la période de dépendance des blaireautins en France » réalisée par Virginie Boyaval, éthologue sur le blaireau : « […] au mois de mai, juin, juillet, les blaireaux juvéniles ne peuvent pas survivre sans leur mère. Ils sont sevrés à l’âge de 4 mois et commencent progressivement leur émancipation pour une durée de plusieurs mois s’étalant de 1 à 4 mois et ne peuvent donc être considérés comme étant émancipés qu’à partir de l’âge de 6 à 8 mois minimum. La destruction des blaireaux, débutant généralement à partir de la mi-mai, compromet le succès de reproduction de l’espèce. La destruction des mères allaitantes, laisse de nombreux orphelins incapables de survivre seul ». Par conséquent pour épargner la nouvelle génération, il faut prendre en considération non pas la période de sevrage mais la période de dépendance des jeunes qui va jusqu’à fin juillet ; il convient donc de préserver la vie des mères jusqu’à la fin de la période de dépendance des jeunes afin que ceux-ci puissent survivre.

La période d’allaitement des blaireautins s’étale au-delà du 15 mai, et les jeunes restent dépendants jusqu’à l’automne. Ils sont donc présents dans les terriers pendant la période de déterrage. Il est donc nécessaire de prendre en considération la période dépendance des jeunes comme référence et non pas le sevrage lui-même si l’on veut respecter la survie des jeunes.

La vénerie sous terre n’est pas sans conséquences pour d’autres espèces sauvages. En effet, une fois l’opération terminée, les terriers se trouvent fortement dégradés. Or ces derniers sont régulièrement utilisés par d’autres espèces, dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne, comme le Chat forestier (Felis silvestris) pour les départements concernés ou des chiroptères lorsque certaines espèces sont en phase d’hibernation pendant la période de septembre/octobre à fin avril : «Le Petit rhinolophe hiberne dans des gîtes souterrains (mines, caves, sous-sols ou même terriers de Renard ou de Blaireau)» source Atlas des Mammifères de Bretagne éd. 2015.

Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »

Il faut obligatoirement que la totalité de la période de chasse du blaireau, qu’elle soit assortie d’une période complémentaire ou non, fasse l’objet de déclaration d’intervention auprès de la DDT et d’un compte-rendu de cette intervention. La fédération doit également être capable de fournir, lors de la commission, des éléments pertinents et exhaustifs sur les bilans annuels de tirs et de déterrage et non des données approximatives qui ne permettent pas d’avoir une idée de ce que cela représente par rapport aux populations départementales. Ces éléments chiffrés doivent être rendus publics. Or, ce projet d’arrêté n’est accompagné d’aucune note de présentation pouvant justifier cette période complémentaire.
La période de tir, lorsqu’elle est autorisée jusqu’au 22 février, provoque potentiellement la mort des mères gestantes et ne doit en aucun être autorisé, en application de l’article L424.10 du Code de l’environnement visant à préserver la future génération.

À PROPOS DU BLAIREAU :
Les populations de blaireaux sont fragiles et souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.

Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».

Aux termes de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ». Or, l’article R424-5 du même code précise toutefois que le préfet peut autoriser l’exercice de la vénerie du blaireau pour une période complémentaire à partir du 15 mai, cet article contrevient donc au précédent.
La dynamique des populations de blaireaux est extrêmement faible (moyenne de 2,3 jeunes par an).

Cette espèce n’est jamais abondante (mortalité juvénile très importante (de l’ordre de 50% la 1ère année).

Les opérations de vénerie peuvent affecter considérablement les effectifs de blaireaux et peuvent entraîner une disparition locale de cette espèce. Elles s’ajoutent en effet aux collisions routières dont l’impact est également important sur les populations de blaireaux.

Par ailleurs, ces prélèvements ne permettent pas de régler de manière satisfaisante et pérenne des problèmes liés à des raisons sanitaires ou économiques (dégâts agricoles) car les terriers ou les territoires seront colonisés par d’autres individus à moyen terme. Le principe de régulation des veneurs consiste donc à mener un plan d’éradication à long terme des individus sur un territoire ciblé, ce qui participe grandement à fragiliser les effectifs.

Les dégâts que le blaireau peut occasionner dans les cultures de céréales sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt. Selon l’Office National de la Chasse ONC bulletin mensuel n° 104 : « Les dégâts que peut faire le blaireau dans les cultures ne sont gênants que très localement (…) Et il suffit de tendre une cordelette enduite de répulsif à 15 cm du sol pour le dissuader de goûter aux cultures humaines. »

En ce qui concerne les éventuels dégâts causés sur les digues, routes ou ouvrages hydrauliques par le creusement des terriers, la régulation du blaireau a montré son inefficacité, voire même un effet contre-productif du fait de la place libérée par l’animal éliminé qui est très vite occupée par un autre individu.

Une méthode simple et pérenne consiste à utiliser des produits répulsifs olfactifs sur les terriers posant problème, ceci accompagné de la mise à disposition à proximité de terriers artificiels. Les avantages de cette solution sont que les animaux continueront d’occuper un territoire sur le même secteur et ne permettront pas l’intrusion d’un nouveau clan. (source : LPO Alsace)

Les arguments que nous vous proposons de mentionner dans votre avis sont valables pour les modalités relatives à la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau. Vous pouvez bien entendu si vous le souhaitez, vous exprimer sur les autres articles de ce projet d’arrêté, notamment les ouvertures de chasse anticipée pour plusieurs espèces, en pleine période  de reproduction ou d’élevage des jeunes.
AVES France
https://www.aves.asso.fr  

Voir aussi
ASPAS
https://www.aspas-nature.org/agir/petitions/protection-du-blaireau/  

La lettre qui a été envoyée :


Madame, Monsieur,
Vous proposez d'étendre à la quasi totalité de l'année la pratique du déterrage d'une espèce protégée chez la plupart de nos voisins européens alors que les petits très vulnérables sont encore au terrier à cette période et que l'utilisation de répulsif suffirait à dissuader de goûter aux cultures humaines.

Comme le Conseil de l'Europe et en application de l’Article 7 de la Charte de l’Environnement je demande que mon avis soit pris en compte pour l’interdiction du déterrage du blaireau, une pratique de chasse barbare et incompatible tant avec la reconnaissance des animaux comme êtres sensibles qu' avec la sensibilité de l'opinion publique opposée à la chasse.

 

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12 commentaires

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Pauvre Xavier Bertrand… 56 ans sur cette Terre et toujours rien compris…
Oui, il faudra se mobiliser aux prochaines échéances électorales, car bien galvanisés par Big Willy Schraen, les chasseurs iront voter en nombre. Ce n'est pas le moment de faillir : ne laissons plus leurs hommes ou femmes liges accéder au pouvoir. A terme, il en va de notre survie à TOUS, pas seulement des blaireaux et des oiseaux. Pour nos voisins de planète que sont les animaux et les plantes ("nos frères", selon les mots de François d'Assise), pour nos enfants et nous, pour notre dignité face aux générations futures ; faisons barrage aux politiques du passé qui nous projettent vers un avenir de mort !

Frawald
Le 21/05/2021 à 08:09:22

Xavier Bertrand souhaite inscrire les chasses traditionnelles au patrimoine de l'UNESCO dont la chasse aux petites oiseaux à la glu et le déterrage d'animaux comme les blaireaux et les renards....le combat pour la vie sauvage continue!

Michèle Goossens
Le 20/05/2021 à 11:30:06

NON à la chasse aux blaireaux !
Laissez les vivre.

Sinon, sanction dans les urnes à TOUTES les prochaines élections, on dégage les LREM qui copinent avec le lobby des chasseurs...

VERONIQUE ROEDER
Le 19/05/2021 à 23:32:40

La fédération de chasse est très puissante en France car très riche et très active. Elle compte aussi bcp de pratiquants dans les sphères du pouvoir depuis des siècles d'ailleurs. Par contre en nombre ils sont moins importants que le nombre de citoyens opposants. Il ne faut donc rien lâcher et être de plus en nombreux à adhérer à une association de protection animale et environnementale afin de peser enfin sur les décisions toujours favorables à la chasse qui n'est au final qu'un loisir cruel et dangereux très peu contrôlé (alcoolémie, permis de port d'armes, nombre et espèces chassées..): HONTEUX

NathTls
Le 19/05/2021 à 22:28:41

Qui rime avec valet, si ce n’est le préfet ?
Qui rime avec horreur, si ce n’est le chasseur ?
Et qui rime avec beau… si ce n’est le blaireau ?

Frawald
Le 19/05/2021 à 08:19:42

Il faut que les préfets cessent de se laisser berner par les chasseurs, d'ailleurs il semblerait que le rôle du Préfet soit en passe d'être supprimé ! il et vrai qu'à mon petit niveau, je me demande à quoi serve les Préfets, mais là n'est pas la question, il faut que soit interdit tous les piégeages, d'oiseaux et autres et qu'on laisse vivre la nature, s'il y a trop d'une espèces, on remédieras au problème, mais pour l'instant, ça devient plutôt un désert partout ! et avec le manque d'eau qui arrive, on a pas fini de se faire des cheveux blancs - à cause de notre nullité à ne pas voir le choses importantes !

Geneviève KILBURG
Le 18/05/2021 à 18:58:48

Comme tous les ans à coup de dérogations des Préfets complices et coupables, sans vérifier quoi que ce soit, "dilapident la vie animale" (comme l'écrit si terriblement justement Colette Nusbaum Vallet)

De toute façon on ne peut raisonner un chasseur, pris dans sa passion de tuer, et sans doute même - pour ce genre de bourreau , dans sa jouissance à semer la terreur dans les terriers : les petits pas encore sevrés, les mères affolées, etc...oui, je pense que cela les fait jouir : le pouvoir du "fort" contre des êtres terrorisés.
Quel courage , c'est à vomir !

ça de la chasse ? ça des traditions ? NON, tout simplement et là, j'en veux fort aux politiques, aux autorités ,qui à l'encontre de toute loi, continuent à autoriser, sur des prétextes fallacieux, ce genre de supplice dans les bois et les forêts.
Lâcheté, bêtise et méchanceté !
Pauvres bêtes qui n'ont qu'un tort : celui de vivre.

Je suis triste, très triste...

Maryse moussaron
Le 18/05/2021 à 17:05:45

Bon Dieu mais quelle haine tenace de la vie chez les préfets

Et aussi quelle lâcheté immonde de ces derniers devant les chasseurs..

ras le bol
Le 18/05/2021 à 15:29:46

Qu'est-ce qui pousse des "chasseurs" à pratiquer cette chasse?
Le blaireau est-il un animal si "NUISIBLE"?...
On nous rabâchent que la biodiversité doit être une priorité, alors soyons cohérents: fichons leur la Paix....
A tout vouloir réguler, on fait tout marcher de travers!

Eugène-François Ravenet
Le 18/05/2021 à 14:25:05

Malheureusement, je me demande si il n'y pas bien trop peu de blaireaux dans les terriers et beaucoup trop autour chez les chasseurs;

Yves Mollet
Le 18/05/2021 à 14:23:42

À Madame ou Monsieur les préfets,

Je vous prie de bien vouloir reconsidérer votre décision de vous plier aux exigences des chasseurs ou de céder à votre envie de prolonger les périodes de chasse.
Nous sommes tous près de sortir de chez nous e de nous ébattre au soleil, tandis que les blaireaux seront exterminés mâles, femelles allaitantes et petits non sevrés. Quelle réjouissance pour les veneurs mais quelle terreur pour les animaux!
Puissiez-vous renoncer à éliminer ces animaux qui ne causent pas tant de maux que cela, d'autres êtres parviennent à tuer avec du spray mortifère des milliers de créatures ailées, ou terrestres.
Cessez de suivre les passions coupables de gens qui quand les blaireaux auront disparus voudront d'autres victimes.
Je suis fort peinée de voir que vous paraphez ces décrets qui dilapident la vie animale.
Vive le joli mai pour les blaireaux et le reste de l'année,
Aïchat Nussy

colette Nusbaum Vallet
Le 18/05/2021 à 14:16:53

STOP!!! NON A CETTE PRATIQUE MOYENNÂGEUSE DU DETERRAGE!! SENSIBILISER LES ENFANTS DANS LES ECOLES AVEC LE KIT ASPAS : 'J AIME LES BLAIREAUX' QUI SONT DES PETITS PANDAS SENSIBLES, JOUEURS ET TAQUINS!!

BAUER maryvonne
Le 18/05/2021 à 11:40:06

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