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Bilan de la cyberaction : AU SECOURS, LES GRILLE-PAIN REVIENNENT !

Mise en ligne du 01/07/2020 au 27/04/2021

les professionnels du secteur de la transition énergétique montent au créneau, et nous appellent à soutien car, après avoir procédé à des modifications arbitraires du coefficient d’énergie finale et du contenu carbone du kWh chauffage relatifs à l’électricité, le gouvernement s’apprête à réformer le DPE(*) et le label BBC(*) afin de poursuivre sa politique de pénétration massive des convecteurs électriques dans la construction neuve et la rénovation, sans avoir besoin de procéder à une rénovation importante de l'enveloppe.

Bilan de la cyberaction :

2149 participants

Présentation de la cyberaction :

C'est le monde de demain avec les recettes d'avant hier (Comme avec la voiture électrique individuelle, il faut accroître la consommation pour maintenir le besoin d'une grosse filière nucléaire dans le mix énergétique puisque la part du nucléaire doit être réduite à 50%).

Un groupement d’organisations d’origines très diverses vient d’adresser le 9 juin une lettre ouverte au Premier ministre afin de lui demander l’arrêt de ce train de réformes et la mise en place d’une politique solide de rénovation du parc de logements.

Cette lettre ouverte a été publiée et peut être téléchargée (avec le communiqué de presse qui l’accompagne) sur
https://www.soutiens.online/  

Un registre de signatures destinées à soutenir cette initiative figure après le texte de la lettre. Il est important d’apporter votre soutien à cette démarche et de la relayer dans vos réseaux.

PS : pour ceux qui veulent en savoir plus, ils trouveront ici : http://leblog.enertech.fr/articles-techniques/item/73-note-d-oliviersidler-,incidences-des-projets-de-reglementation-thermique-dans-le-batiment  
la note technique rédigée sur les conséquences profondes de cette réforme.
(*) DPE : Diagnostic de Performance Énergétique
(*) BBC : Bâtiment Basse Consommation

Monsieur le Premier ministre,
Les signataires de la présente lettre déclarent leur totale adhésion aux objectifs fixés par la loi de transition énergétique pour la croissance verte et la loi énergie climat :
la neutralité carbone en 2050 avec réduction d’ici 2030 de 20 % de la consommation d’énergie finale (tous secteurs), et de 40 % de l’énergie fossile, avec 32 % d’ENR,
la rénovation d’ici 2028 de tous les logements à consommation excessive (classes F et G, de l’actuel Diagnostic de Performance Energétique – DPE), et de l’ensemble du parc bâti au niveau Bâtiment Basse Consommation (BBC) d’ici 2050.
Ils rappellent les options de trajectoire envisagées par la stratégie nationale bas carbone pour 2050 : part limitée du chauffage par effet Joule (5 TWh), contribution essentielle de la chaleur renouvelable individuelle et collective (biomasse, énergie solaire, géothermie, biogaz) et rôle majeur des pompes à chaleur, biogaz et électriques.

Ils attirent l’attention des pouvoirs publics sur l’accélération nécessaire du rythme de rénovations BBC dans le respect de la programmation pluriannuelle de l’énergie qui en prévoit 370 000 par an de 2015 à 2030 ce qui impose, compte tenu de l’historique, d’en faire 540 000 par an entre 2020 et 2030.
La réforme prévue, qui impacte la réglementation environnementale (RE2020), le DPE et le label BBC, vise à modifier le contenu carbone du kWh chauffage et le coefficient d’énergie primaire relatifs à l’électricité, à exprimer le DPE en énergie finale, à placer le label BBC à 60 kWhEF/m²/an, seuil futur entre classes B et C. Les signataires jugent ces dispositions, pour certaines non conformes aux directives européennes, contraires aux lois de la physique et contreproductives au regard des objectifs de la stratégie nationale bas carbone.
Ces mesures vont déstructurer le secteur énergétique, maintenir une piètre qualité des enveloppes bâties, contraindre les maîtres d’ouvrage à des choix de court terme peu efficaces et peu pertinents, accroître le nombre de ménages en précarité énergétique en renchérissant la facture de chauffage.
Il apparaît en effet que :
Le seuil du label BBC, objectif du parc, baisse d’un tiers pour les combustibles, de deux tiers pour le bois, mais augmente d’un facteur 3 pour l’électricité, éliminant ainsi le bois, voire tous les autres combustibles, par des travaux de rénovation rendus plus chers que dans les logements chauffés par effet Joule.
Les incertitudes du futur supposent une faculté d’adaptation qu’interdira l’irréversibilité du choix de l’effet Joule et qu’à l’inverse, la distribution d’eau chaude permettrait.
Pratiquement tous les propriétaires rénoveront en adoptant l’effet Joule en raison de coûts de travaux et de contraintes réglementaires plus faibles que pour toute autre solution. Passer de convecteurs aux granulés devient impossible au regard des contraintes d’isolation imposées. Le bois est pourtant une chaleur renouvelable dont la Ministre de la Transition écologique et solidaire a déclaré le 3 avril 2020 qu’elle voulait en faire « un des vecteurs de la reprise économique ».
En construction neuve et en rénovation, l’ambition de performance est abandonnée et laisse place à des passe-droits rendus peu légitimes par l’existence de pompes à chaleur très efficaces fonctionnant aussi bien au biogaz, à l’électricité ou de manière hybride. Une stratégie d’autant moins compréhensible que la stratégie nationale bas carbone elle-même avait abondamment recours aux pompes à chaleur. Cela va fragiliser la sécurité d’approvisionnement en 2030 en augmentant la pointe hivernale de 10 GWe et la consommation électrique de 22 TWh, alors que 14 réacteurs nucléaires seront en fin de vie d’ici 2035. L’électricité, déjà très carbonée en hiver, le sera davantage par la hausse des importations d’électricité à fort contenu carbone.
La nouvelle étiquette induira en erreur les usagers pour qui la croissance des classes énergétiques rime avec celle des coûts : désormais des logements de même classe auront la même consommation d’énergie finale mais des coûts de chauffage du simple au triple. Cette réforme aura pour effet visible l’explosion des factures de chauffage et l’accroissement de la précarité énergétique.

Ce nouvel étiquetage conduira, de manière inacceptable et sans faire de travaux, à sortir des classes F et G (devant être rénovées avant 2028) environ 3 millions de logements chauffés à l’électricité, et à y faire entrer environ 6 millions de logements chauffés par combustibles. Rénover ces logements chauffés par combustibles est une évidence, éviter la rénovation de ceux chauffés à l’électricité est incompréhensible et contraire à la directive européenne bâtiments.

Ce projet de réforme donne le sentiment que pour les pouvoirs publics, décarboner se résume à électrifier les usages thermiques du bâtiment sans même chercher à réduire les besoins. Ce qui a seulement pour effet de déplacer le problème sans pour autant faire décoller un plan de rénovation attendu par tous et aujourd’hui moribond.
Les signataires demandent expressément que soit plutôt mis en place un plan de relance qui fait suite à la crise sanitaire construit autour des cinq axes suivants :
1 – Redonner aux réformes sur le bâti neuf (RE2020), leur ambition initiale, et ne pas modifier les règles du DPE et du label BBC
L’efficacité énergétique et la décarbonation sont les piliers qui doivent guider la décision dans le secteur du bâtiment. La robustesse d’une réponse résidera dans la variété des composantes décarbonées du panier énergétique auquel elle conduira. Les pompes à chaleur permettent déjà à l’électricité de se placer très efficacement dans le bâtiment sans recours à des artifices discutables et illégitimes. Quant à l’énergie finale, elle ne reflète pas le coût pour l’usager, pas plus qu’elle ne lui permet un rapprochement avec ses différents compteurs. La substituer à l’énergie primaire ne conduira qu’à une vaste tromperie. Nous demandons le retour à un coefficient d’énergie primaire et à un contenu CO2 de l’électricité conformes à la situation française actuelle et la permanence de l’énergie primaire dans les bilans.

2 – Prioriser la rénovation globale et performante et réfléchir à l’efficacité de l’incitation
Pour minimiser les coûts et maximiser les économies, il faut, notamment lors des mutations, favoriser les rénovations globales et performantes qui coûtent moins cher. Dans un premier temps on pourra toutefois mettre en œuvre des rénovations par étape à condition d’en améliorer simultanément la planification et les performances pour qu’elles atteignent effectivement à terme le niveau BBC.
L’incitation a montré ses limites partout en Europe. Aller vers une obligation, en commençant lors des mutations par les logements les moins performants, doit être exploré avant d’élargir progressivement le périmètre des contraintes.

3 – Axer les efforts sur la réalisation d’enveloppes très performantes
Contrairement aux systèmes qui seront renouvelés, l’enveloppe est là pour la durée de vie du bâtiment. Dès lors qu’une rénovation de l’enveloppe est entreprise, il faut donc viser le plus haut niveau d’exigences, comme le souligne la directive européenne bâtiments. Ceci conduit également à plus de confort et à une meilleure qualité sanitaire des logements.

4 – Fournir aux acteurs de terrain les outils assurant la pleine efficience des rénovations énergétiques
Il serait plus efficient de mettre à disposition des acteurs de terrain, des combinaisons de solutions garantissant la performance finale des rénovations et rendant la définition des mesures à prendre plus fiable, plus rapide et plus simple.
Le financement doit cesser d’être le repoussoir à l’action qu’il est aujourd’hui. Une piste à étudier serait de substituer aux aides en vigueur dont l’efficacité n’est pas avérée, un vaste prêt à taux zéro de durée ajustable assurant à chaque ménage le financement des travaux de rénovation et l’équilibre en trésorerie par les gains générés.

5 – Développer une filière française d’excellence de la chaleur renouvelable et des pompes à chaleur (hybrides, électriques et biogaz)
Les solutions individuelles ou collectives de chaleur renouvelable et de récupération (bois, chauffage solaire, géothermie, gaz renouvelables, énergies fatales) distribuée entre autres par réseaux de chaleur méritent d’être davantage encouragées car ce sont des ressources créant localement de l’emploi, indispensables pour atteindre les objectifs de décarbonation et réduire la facture d’énergie des ménages.
La pompe à chaleur est un des dispositifs les plus efficaces pour le chauffage des locaux, voire leur rafraîchissement en été. Les modèles performants, associés à des boucles hydrauliques, qu’ils fonctionnent au biogaz, à l’électricité ou de manière hybride, minimisent fortement la consommation tout en ne dégradant pas la pointe électrique. Ils doivent donc jouer un rôle important dans la politique énergétique. Pour cela, il faut développer une filière d’excellence en France et nous appelons à travailler sur l’amélioration de la performance intrinsèque des appareils et de leurs conditions de fonctionnement, sur la relocalisation de leur production ainsi que sur la qualité de leur mise en œuvre et de leur maintenance.
Les signataires rappellent que le 26 février 2020, la Commission Européenne a incité la France a « des efforts supplémentaires pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments ». Le plan de relance proposé constitue donc une véritable opportunité.
Vous remerciant d’accueillir favorablement nos propositions, veuillez agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de notre haute considération.

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le Premier Ministre
C'est le monde de demain avec les recettes d'avant hier : une politique de pénétration massive des convecteurs électriques dans la construction neuve et la rénovation, sans avoir besoin de procéder à une rénovation importante de l'enveloppe.
Je vous demande expressément que soit plutôt mis en place un plan de relance dans l'esprit des réformes sur le bâti neuf (RE2020) avec Priorité à la rénovation globale et performante, à des enveloppes très performantes, des outils des rénovations énergétiques et une filière française d’excellence de la chaleur renouvelable

 

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15 commentaires

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Réduction artificielle du nombre de passoires thermiques chauffées à l’électricité, risque d’accroissement de la précarité énergétique, dégradation des ambitions de rénovation pour les logements munis de convecteurs : les impacts sociaux et énergétiques de cette réforme sont dramatiques. Elle s’inscrit clairement en contradiction avec la stratégie de rénovation proposée par la Convention Citoyenne pour le Climat.

L’Association négaWatt a rassemblé les contributions de douze organisations de la société civile et du bâtiment, relative à la concertation organisée par le gouvernement suite à la présentation des scénarios de définition de la future échelle des classes du DPE.
Les douze organisations, dont le CLER-Réseau pour la transition énergétique, manifestent leur incompréhension quant aux objectifs poursuivis par l’administration dans le choix de ne plus exprimer les consommations des bâtiments en énergie primaire.
En considérant principalement des scénarios où l’énergie finale deviendrait l’indicateur de référence du DPE, cette réforme risque d’encourager fortement le recours aux convecteurs électriques, plus coûteux à l’utilisation que la grande majorité des autres modes de chauffage, tout en dégradant les exigences d’isolation des logements chauffés à l’électricité.
Nos organisations alertent quant aux impacts sociaux et énergétiques majeurs qui risquent d’en découler.
Ce sont également les méthodes qui interrogent : alors que cette réforme ne fait clairement pas partie des propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), le gouvernement prévoit de lui donner une assise législative dans le projet de loi dédié à la transcription des mesures de la CCC, en contradiction avec les objectifs initiaux du législateur… et avec l’ambition de la stratégie de rénovation portée par la CCC.

https://cler.org/wp-content/uploads/2020/12/201211-Réforme-du-DPE_contribution-collective_VF.pdf  

Seuil d’indécence énergétique : une vaste mascarade
https://cler.org/seuil-dindecence-energetique-une-vaste-mascarade/  

Il en ressort que l’expression des consommations en énergie primaire est essentiel et doit servir de référence principale, tant pour le DPE que pour les exigences en matière de performance. L’énergie finale peut être fournie également à titre indicatif et pour satisfaire à la définition de la décence.
Si l’objectif politique visé par cette réforme est de cibler les logements les plus consommateurs et émetteurs de CO2, il est préférable de définir le DPE en énergie primaire et de baser les politiques publiques sur la lecture combinée de DPE et de l’évaluation CO2 (fournie avec le DPE aujourd’hui).

Alain UGUEN
Le 15/01/2021 à 09:50:39

La transformation directe de l'électricité en chaleur est une hérésie.

Roland CHARLOU
Le 30/11/2020 à 19:21:00

la production d électricité à partir de chaleur nécessite de dissiper le double de l'énergie électrique produite (principe de Carnot) sous forme de chaleur dans le milieu ambiant. si l'on récupérait cette chaleur l'hiver au lieu de l'envoyer dans l'atmosphère et dans les rivières on pourrait chauffer la France gratuitement (2x100000MW en pointe soit 3kW par Français) au lieu de dépenser des milliards à isoler les bâtiments.

DOMINIQUE BOUTS
Le 30/11/2020 à 15:18:57

Je suis dans la conception bioclimatique depuis + de 15 ans. Nous savons faire des logements qui ne nécessite que très peu d'énergie. Non au retour du chauffage électrique ! ou à la protection solaire d'été : il faut des aides pour protéger les baies vitrées du rayonnement direct d'été.

Pierre BELLERT
Le 30/11/2020 à 10:50:44

Des associations s'inquiètent d'une remise en cause de la rénovation thermique des logements
Les signataires d'un courrier adressé à Emmanuel Macron, dont Nicolas Hulot, ont appelé au maintien de l'obligation de rénovation énergétique des logements dans la future loi sur le climat. C'est l'une des propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC).
Soixante associations de défense de l'environnement et de solidarité sociale ont mis en garde contre une possible exclusion de l'obligation de rénovation énergétique des logements dans la future loi sur le climat.
Dans une lettre adressée vendredi à Emmanuel Macron, les signataires, dont Nicolas Hulot, ex-ministre de l'Environnement, ont appelé au maintien de cette obligation, qui est l'une des propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC).
Selon eux, «exclure, comme cela est proposé par certains ministères, l'obligation de rénovation globale du projet de loi viderait ce texte de son ambition sociale et climatique». La CCC, établie en 2019, s'était prononcée pour une rénovation énergétique obligatoire d'ici à 2040.
«La nécessité d'aller deux fois plus vite sur la rénovation énergétique (...) est largement documentée, notamment par le Haut Conseil pour le Climat (HCC)», rappelle la lettre. Mardi, le HCC avait affirmé que la France était à la traîne en matière de décarbonation du bâtiment et donc de son objectif de neutralité carbone en 2050.
28% de nos émissions de gaz à effet de serre proviennent des bâtiments
Les signataires rappellent que «28% de nos émissions de gaz à effet de serre proviennent en effet des bâtiments» et qu'«en moyenne, les dépenses pour se chauffer sont 50% plus importantes que celles causées par nos déplacements».
Sont pointées du doigt notamment «les passoires énergétiques», soit des logements particulièrement énergivores et souvent précaires.

«Monsieur le Président, vous vous étiez engagé à faire disparaître les 5 millions de passoires énergétiques d'ici 2025. Force est de constater que les milliards du Plan de relance n'y suffiront pas», soulignent les signataires. Ils faisaient référence au plan de 100 milliards d'euros, dont 30 sont affectés à la «relance verte».
«Le défi qui nous attend est bien plus grand: l'ensemble du parc de logements doit être rénové en moyenne à niveau BBC (bâtiment à basse consommation, ndlr) d'ici 2050», rappellent les associations.
Les signataires, dont le Secours Catholique, la Fondation Abbé Pierre ou encore «France Nature Environnement», rappellent que «pour au moins 6,7 millions de personnes, le reconfinement est synonyme de froid et de privation».

Alain UGUEN
Le 29/11/2020 à 07:43:39

CONVENTION CITOYENNE, RIEN SUR LA PRODUCTION D'ENERGIE:parmi les 150 propositions de la convention citoyenne climat, aucune ne parle de la production d'énergie en général et électrique en particulier. sachant qu'on nous dirige vers le tout électrique et que la recharge de 20 millions de voitures de petite puissance roulant une heure par jour nécessitera la totalité de la puissance nucléaire la nuit, on est passé à côté du sujet.

DOMINIQUE BOUTS
Le 09/07/2020 à 02:38:55

D'accord dans l'ensemble, mais j'ai des réserves concernant le bois-énergie. Pour moi, ce n'est pas une voie à généraliser mais à réserver uniquement pour les bâtiments localisés dans des zones déjà très boisées. Les forêts sont bien plus précieuses sur pied qu'en granulés ou plaquettes. Le bois est précieux en soi : abattre des arbres pour du bois d'oeuvre peut se justifier, mais il faut laisser les débris pourrir sur place pour s'incorporer au sol. Au début, les granulés de bois se voulaient comme une valorisation du sous-produit du bois d'oeuvre qu'était la sciure. Maintenant la demande en granulés est telle que les granulés et les plaquettes sont devenus des produits principaux au lieu de rester des sous-produits.
Rien ne justifie d'abattre des forêts anciennes, surtout dans cette période de réchauffement climatique. Il faut bien comprendre qu'avec les étés très chauds et secs que l'on a maintenant, la régénération, naturelle ou pas, d'une forêt ouverte par l'abattage d'une forte proportion de ses arbres aura beaucoup de mal à se faire. Dans le contexte climatique actuel, le bois n'est plus une énergie réellement renouvelable. Il faut abandonner cette idée.

Anya Cockle-Bétian
Le 05/07/2020 à 15:19:44

Pas d'accord pour prôner le chauffage au bois, ce n'est pas une énergie durable, seules les constructions durables en bois (meubles, bâtiments, ponts, etc...) permettent de fixer du carbone, si le bois est destiné à être brûlé le bilan est nul, aucune fixation durable ne se produit. Je ne signerai pas cette pétition...

Jean-François Ponge
Le 04/07/2020 à 11:54:21

Aucun signal, si fort soit-il n'est pris en compte: fonte du permafrost sibérien et autres, incendies en Amazonie!!!! on continue à "assister" la bagnole, si chère à Mr Pompidou en son temps! et l'avion tant que nous y sommes, alors que l'on connait leur impact sur leurs émissions en CO2....
rien à ajouter, sinon que le mur de l'écrasement se rapproche...
Et je ne parlerai pas de la "conquête" de l'espace, course effrénée technologique et de prestige, sinon de domination du monde.

cactus
Le 03/07/2020 à 08:28:37

Quelle belle démonstration des "convictions écologiques" du chef de l'Etat !

Roland COMTE
Le 02/07/2020 à 12:16:44

Qui a dit que Macron allait verdir sa politique ? 4 jours suffisent pour démontrer le contraire... ah non je n'ai pas compris, c'est EN MÊME TEMPS

DANIEL ROLLAND
Le 02/07/2020 à 06:56:44

L’action grille-pain est une bonne action.
Je trouve dommage de faire des actions sur des points singuliers.
Vous abordez toutefois les directives énergétiques qui malheureusement, selon le texte du RE2020 n’est qu’une étape.

Où sont les réflexions, études et projets concernant la répartition de production et de l’utilisation de l’énergie ?
Par exemple, les énergies éoliennes et solaires ne peuvent être considérées comme énergie constante.

Où sont les réflexions, études et projets concernant le réchauffement consécutif aux productions industrielles ?
Par exemple, l’énergie nucléaire et d’aitres industries utilisant l’eau comme élément de refroidissement rejettent cette eau à des températures qui élèvent la température des cours d’eau (modifiant la faune et la flore) qui eux vont jusqu’aux mers et océans qui se trouvent ainsi réchauffés.

Nous devrions globaliser nos réflexions pour espérer trouver le bon compromis en intégrant la géothermie, la mutualisation de production sous plusieurs latitudes, … afin de trouver une solution au service de l’humaion et non au service de lobbies qu’ils soient écologistes ou industriels.

Michel Decollogne
Le 02/07/2020 à 04:44:39

Je suis dans la conception bioclimatique depuis + de 15 ans. Nous savons faire des logements qui ne nécessite que très peu d'énergie. Non au retour du chauffage électrique ! ou à la protection solaire d'été : il faut des aides pour protéger les baies vitrées du rayonnement direct d'été.

Bruno BAZIRE
Le 01/07/2020 à 22:49:46

"Je suis le champion de la Terre", qu'il disait... Le champignon, sans doute ?

Carlo Collodi
Le 01/07/2020 à 20:45:24

Je lis et relis parce que c’est dur-dur, et puis bing, je tombe sur ceci :
[Le bois est pourtant une chaleur renouvelable dont la Ministre de la Transition écologique et solidaire a déclaré le 3 avril 2020 qu’elle voulait en faire « un des vecteurs de la reprise économique ».]
Arrrgh, bon sang d’bois !!!

De jour en jour, nous les voyons fondre nos belles forêts ; nous les voyons se miter, avec ces coupes à blanc qui ressemblent à des plaques de teignes. Sans oublier une exploitation hyper mécanisée qui stérilise les sols forestiers et annihile la biodiversité pour longtemps.
Où est le "renouvelable" là-dedans, si ce n’est dans la tête de quelques petits hommes verts qui doivent habiter la planète Mars et avoir une résidence secondaire dans la Lune ?!
Ecologie, douce rêveuse, tu as toujours avancé des solutions qui, à première vue, pourraient paraître vertueuses. Le malheur est que tu n’as, pour l’instant, que peu de prise et de maîtrise sur la mise en oeuvre de ces solutions. D’autres s’en chargent à ta place et ce qu’ils en font est rarement en adéquation avec tes aspirations initiales. Ami(e)s écolos, d’ « entreprenants entrepreneurs » avides de profit n’hésiteront pas à planter davantage de champs d’arbres à essence unique en lieu et place de nos forêts pour alimenter vos chaudières à pellets… Est-ce cela que vous voulez ?
Et puis, couper les forêts pour obtenir une énergie dite renouvelable, c’est ignorer le rôle essentiel de régulation climatique qu’exercent les arbres. Les arbres… ces êtres vivants en interaction peut-être plus conscients que nous ne le supposions. Il me semble important de rappeler cette récente découverte (révolution ?) scientifique à celles et ceux qui ne voient là que grumes, m3 et granulés.
Bref, en préconisant le bois énergie comme un possible pour lutter contre le dérèglement climatique, vous ne faites que « creuser un trou pour en boucher un autre » ou pire, que tuer vos alliés en espérant gagner la guerre. Ce sera sans moi !

Frawald
Le 01/07/2020 à 15:38:09

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