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Cette cyberaction est maintenant terminée

Bilan de la cyberaction : Consultations : vènerie sous terre des blaireaux

Mise en ligne du 15/04/2021 au 26/04/2021

A partir du 15 mai chaque année, les chasseurs ressortent leurs pelles, pioches et autres instruments de torture pour s’adonner à leur funeste passion : le déterrage de familles entières de blaireaux, directement au terrier. Interdite presque partout ailleurs en Europe, la chasse sous terre fait de la résistance en France, comme tant d’autres « chasses traditionnelles » désuètes et barbares qui échappent pourtant à toute justification scientifique.

Bilan de la cyberaction :

2050 participants

Consultations terminées

Présentation de la cyberaction :

Nous vous proposons de choisir parmi les arguments proposés par nos partenaires celui que vous préférez avec vos propres mots pour varier les messages.

Monsieur le Préfet,
Je tiens à m’opposer à votre projet d’arrêté sur l’ouverture et la clôture de la chasse pour la saison 2021/2022 et le projet d’arrêté instituant une période complémentaire de la vénerie du blaireau

SUR LA FORME :

Je me permets de vous rappeler qu’au moment de la publication de l’arrêté final, l’article L 123-19-1 du code de l’environnement stipule qu’ « au plus tard à la date de la publication de la décision et pendant une durée minimale de trois mois, l’autorité administrative qui a pris la décision rend publics, par voie électronique, la synthèse des observations et propositions du public avec l’indication de celles dont il a été tenu compte, les observations et propositions déposées par voie électronique ainsi que, dans un document séparé, les motifs de la décision. » Je vous remercie donc de bien prévoir la publication d’une synthèse des avis qui vous ont été envoyés.

SUR LE FOND
De plus en plus de  départements n’autorisent plus la période complémentaire du blaireau, et notamment les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de l’Aude, des Bouches-du-Rhône (depuis 2016), de la Côte d’Or (depuis 2015), de l’Hérault (depuis 2014), du Var, du Vaucluse, des Vosges, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.

L’article 9 de la Convention de Berne n’autorise les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées qu’« à condition qu’il n’existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété ». Pour être légales, les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux blaireaux doivent être justifiées par trois conditions, devant être cumulativement vérifiées : la démonstration de dommages importants aux cultures notamment ; l’absence de solution alternative ; l’absence d’impact d’une telle mesure sur la survie de la population concernée. Ces trois conditions ont-elles été discutées lors de la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage ?

Cette pratique, appelée « vénerie sous terre », est particulièrement barbare et cruelle. Elle inflige de profondes souffrances aux animaux puisqu’elle consiste à acculer les blaireaux dans leur terrier à l’aide de chiens, puis, pendant plusieurs heures, à creuser afin de les saisir avec des pinces. Les animaux, dans un état de stress très important, sont ensuite achevés à la dague.

Lorsque la vénerie est pratiquée à partir du 15 mai, les jeunes blaireaux de l’année ne sont pas entièrement sevrés et dépendent encore des adultes. En effet, les périodes choisies pour ces abattages — tout comme les périodes complémentaires de chasse du blaireau — sont en contradiction avec  l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, selon lequel « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ».

Les jeunes blaireaux ne sont absolument pas sevrés et forcément ne sont pas émancipés au moment des périodes complémentaires de chasse du blaireau comme l’a démontré l’étude « Contribution à l’étude de la reproduction des Blaireaux Eurasiens (Meles meles) et de la période de dépendance des blaireautins en France » réalisée par Virginie Boyaval, éthologue sur le blaireau : « […] au mois de mai, juin, juillet, les blaireaux juvéniles ne peuvent pas survivre sans leur mère. Ils sont sevrés à l’âge de 4 mois et commencent progressivement leur émancipation pour une durée de plusieurs mois s’étalant de 1 à 4 mois et ne peuvent donc être considérés comme étant émancipés qu’à partir de l’âge de 6 à 8 mois minimum. La destruction des blaireaux, débutant généralement à partir de la mi-mai, compromet le succès de reproduction de l’espèce. La destruction des mères allaitantes, laisse de nombreux orphelins incapables de survivre seul ». Par conséquent pour épargner la nouvelle génération, il faut prendre en considération non pas la période de sevrage mais la période de dépendance des jeunes qui va jusqu’à fin juillet ; il convient donc de préserver la vie des mères jusqu’à la fin de la période de dépendance des jeunes afin que ceux-ci puissent survivre.

La période d’allaitement des blaireautins s’étale au-delà du 15 mai, et les jeunes restent dépendants jusqu’à l’automne. Ils sont donc présents dans les terriers pendant la période de déterrage. Il est donc nécessaire de prendre en considération la période dépendance des jeunes comme référence et non pas le sevrage lui-même si l’on veut respecter la survie des jeunes.

La vénerie sous terre n’est pas sans conséquences pour d’autres espèces sauvages. En effet, une fois l’opération terminée, les terriers se trouvent fortement dégradés. Or ces derniers sont régulièrement utilisés par d’autres espèces, dont certaines sont réglementairement protégées par arrêté ministériel et directive européenne, comme le Chat forestier (Felis silvestris) pour les départements concernés ou des chiroptères lorsque certaines espèces sont en phase d’hibernation pendant la période de septembre/octobre à fin avril : «Le Petit rhinolophe hiberne dans des gîtes souterrains (mines, caves, sous-sols ou même terriers de Renard ou de Blaireau)» source Atlas des Mammifères de Bretagne éd. 2015.

Le Conseil de l’Europe recommande d’interdire le déterrage : « Le creusage des terriers, à structure souvent très complexe et ancienne, a non seulement des effets néfastes pour les blaireaux, mais aussi pour diverses espèces cohabitantes, et doit être interdit. »

Il faut obligatoirement que la totalité de la période de chasse du blaireau, qu’elle soit assortie d’une période complémentaire ou non, fasse l’objet de déclaration d’intervention auprès de la DDT et d’un compte-rendu de cette intervention. La fédération doit également être capable de fournir, lors de la commission, des éléments pertinents et exhaustifs sur les bilans annuels de tirs et de déterrage et non des données approximatives qui ne permettent pas d’avoir une idée de ce que cela représente par rapport aux populations départementales. Ces éléments chiffrés doivent être rendus publics. Or, ce projet d’arrêté n’est accompagné d’aucune note de présentation pouvant justifier cette période complémentaire.
La période de tir, lorsqu’elle est autorisée jusqu’au 22 février, provoque potentiellement la mort des mères gestantes et ne doit en aucun être autorisé, en application de l’article L424.10 du Code de l’environnement visant à préserver la future génération.

À PROPOS DU BLAIREAU :
Les populations de blaireaux sont fragiles et souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.

Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».

Aux termes de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ». Or, l’article R424-5 du même code précise toutefois que le préfet peut autoriser l’exercice de la vénerie du blaireau pour une période complémentaire à partir du 15 mai, cet article contrevient donc au précédent.
La dynamique des populations de blaireaux est extrêmement faible (moyenne de 2,3 jeunes par an).

Cette espèce n’est jamais abondante (mortalité juvénile très importante (de l’ordre de 50% la 1ère année).

Les opérations de vénerie peuvent affecter considérablement les effectifs de blaireaux et peuvent entraîner une disparition locale de cette espèce. Elles s’ajoutent en effet aux collisions routières dont l’impact est également important sur les populations de blaireaux.

Par ailleurs, ces prélèvements ne permettent pas de régler de manière satisfaisante et pérenne des problèmes liés à des raisons sanitaires ou économiques (dégâts agricoles) car les terriers ou les territoires seront colonisés par d’autres individus à moyen terme. Le principe de régulation des veneurs consiste donc à mener un plan d’éradication à long terme des individus sur un territoire ciblé, ce qui participe grandement à fragiliser les effectifs.

Les dégâts que le blaireau peut occasionner dans les cultures de céréales sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt. Selon l’Office National de la Chasse ONC bulletin mensuel n° 104 : « Les dégâts que peut faire le blaireau dans les cultures ne sont gênants que très localement (…) Et il suffit de tendre une cordelette enduite de répulsif à 15 cm du sol pour le dissuader de goûter aux cultures humaines. »

En ce qui concerne les éventuels dégâts causés sur les digues, routes ou ouvrages hydrauliques par le creusement des terriers, la régulation du blaireau a montré son inefficacité, voire même un effet contre-productif du fait de la place libérée par l’animal éliminé qui est très vite occupée par un autre individu.

Une méthode simple et pérenne consiste à utiliser des produits répulsifs olfactifs sur les terriers posant problème, ceci accompagné de la mise à disposition à proximité de terriers artificiels. Les avantages de cette solution sont que les animaux continueront d’occuper un territoire sur le même secteur et ne permettront pas l’intrusion d’un nouveau clan. (source : LPO Alsace)

Les arguments que nous vous proposons de mentionner dans votre avis sont valables pour les modalités relatives à la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau. Vous pouvez bien entendu si vous le souhaitez, vous exprimer sur les autres articles de ce projet d’arrêté, notamment les ouvertures de chasse anticipée pour plusieurs espèces, en pleine période  de reproduction ou d’élevage des jeunes.
AVES France
https://www.aves.asso.fr  

Voir aussi
ASPAS
https://www.aspas-nature.org/agir/petitions/protection-du-blaireau/  

La lettre qui a été envoyée :


Madame, Monsieur,
Vous proposez d'étendre à la quasi totalité de l'année la pratique du déterrage d'une espèce protégée chez la plupart de nos voisins européens alors que les petits très vulnérables sont encore au terrier à cette période et que l'utilisation de répulsif suffirait à dissuader de goûter aux cultures humaines.

Comme le Conseil de l'Europe et en application de l’Article 7 de la Charte de l’Environnement je demande que mon avis soit pris en compte pour l’interdiction du déterrage du blaireau, une pratique de chasse barbare et incompatible tant avec la reconnaissance des animaux comme êtres sensibles qu' avec la sensibilité de l'opinion publique opposée à la chasse.

 

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17 commentaires

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Au cours d'une fête clandestine, des jeunes s'amusent à torturer un blaireau blessé :
https://www.30millionsdamis.fr/actualites/article/20757-enquete-ouverte-apres-que-des-individus-torturent-un-blaireau-a-mort/  

Certes, il serait injuste de situer la barbarie du déterrage et la barbarie de ces jeunes décérébrés au même niveau de sadisme. Cependant l'une et l'autre ont en commun d'être gratuites.
Toutes les pratiques légales et autorisées, dont le déterrage des blaireaux, qui relèvent du non-respect du vivant ne donnent-elles pas exemples ? ne finissent-elles pas par engendrer, dans la fange de notre société, d'autres mépris de la vie plus terribles encore ? Aujourd'hui, qu'est-ce qu'un blaireau ? Et demain... qu'est-ce qu'un humain ?
Ces questions sont pour vous, Mesdames et Messieurs les Préfets.

Frawald
Le 26/04/2021 à 06:23:32

Définition de blaireau : individu conformiste, borné, niais ringard, nul, tocard, beauf (trouvés sur le net)
Sur ce coup je me demande qui sont les blaireaux ?

Fabrice Terrien
Le 21/04/2021 à 17:33:20

Définition de blaireau : individu conformiste, borné, niais ringard, nul, tocard, beauf (trouvés sur le net)
Mais pourquoi veulent-ils déterrer les chasseurs ?
Finalement les blaireaux (les vrais), eux méritent le respect.

Fabrice Terrien
Le 21/04/2021 à 17:29:27

Cette pratique totalement illégale a même déjà commencé dans ma région, j'y ai assisté sans le vouloir... Luttons contre ce genre de pratique désormais barbare pour la protection de la nature et contre les humains qui la ravage sans vergogne! Laissons une part de vie animale avant d'éteindre toutes les espèces...

Bernard TAULEIGNE
Le 20/04/2021 à 06:59:31

Cette pratique totalement illégale a même déjà commencé dans ma région, j'y ai assisté sans le vouloir... Luttons contre ce genre de pratique désormais barbare pour la protection de la nature et contre les humains qui la ravage sans vergogne! Laissons une part de vie animale avant d'éteindre toutes les espèces...

Bernard TAULEIGNE
Le 20/04/2021 à 06:59:20


Madame la Préfète, Monsieur le Préfet,
Je vous prie de bien vouloir mettre un terme à la chasse aux blaireaux.
Je rêve d’un préfet super héros ou d’une Wonderwoman qui déciderait au nom de tous et toutes de mettre fin à cette pratique qui doit à force ébranler le cerveau des chasseurs et les pousser chez un psychologue. Cette personne investie mettrait en garde les collègues qui sont trop entichés des fédérations cynégétiques. Les animaux sauvages vivraient sans cruauté. Les plus malades seraient mangés et les plus forts ne s’empiffreraient pas pour autant. Que vivent les blaireaux qui, je suppose, rêvent d’une vie sans la mort qui rôde.
Respectueusement,
Aïchat Nussy

colette Nusbaum Vallet
Le 19/04/2021 à 15:20:15

Brigitte Bon,tt à fait d'accord avec vous!L'homme en tête de liste des nuisibles et prédateurs qui n'a de cesse d'exterminer les animaux sauvages,de quel droit!

Christiane Huard
Le 17/04/2021 à 18:06:11

J'ai eu l'occasion de parler de cette pratique avec un agriculteur-chasseur qui le faisait...Il m'a expliqué que c'était pour réguler la population de blaireaux trop nombreux et qui faisaient des dégâts dans les champs.
Pourquoi ne régule-t-on pas la population humaine de la même façon vu tous les dégâts qu'elle occasionne à l'environnement et à la planète ???...INCROYABLE UNE FOIS !!!

Brigitte BON
Le 15/04/2021 à 23:08:28

Je trouve cela d'une grande cruauté et d'un sadisme atroce !!

Geneviève GUILLAUME
Le 15/04/2021 à 20:41:16

Oui, protégeons les blaireaux, ils sont bien utiles et font partis de notre patrimoine biologique.
Protégeons notre nature qui en a bien besoin devant cette frénésie humaine qui aspire à la destruction

Stéphoto
Le 15/04/2021 à 18:43:09

Tout à fait d'accord pour protéger les blaireaux ! La condition d'utilisation de répulsifs se limite bien entendu à des produits respectueux de l'environnement !

MARIE-PAULE PERRICHON
Le 15/04/2021 à 17:56:08

Monique m'a fait parvenir la photo qui illustre la cyber action avec ce commentaire.

J'habite à la campagne, il y a 8 jours environ j'ai trouvé dans mon sous sol un blaireau apeuré ; il a dû entrer par la chatière, pousser fort pour traverser et n'a pas pu repartir la chatière étant trop étroite pour lui. Je lui ai mis à boire et j'ai laissé la porte ouverte pour qu'il parte de lui-même dans la nuit; c'est ce qu'il a fait; il a dû être prisonnier 4 à 5 jours... ( ?) il a pissé et chié un peu partout dans cette pièce. Un voisin super gentil a tout nettoyé.

Monique

Alain UGUEN
Le 15/04/2021 à 17:08:26

cet animal est protégé dans de nombreux pays et nous, nous avons encore du retard une fois de plus...c'est décevant

CYRIL DURDUX
Le 15/04/2021 à 13:24:08

Lorsque la vénerie est pratiquée à partir du 15 mai, les jeunes blaireaux de l’année ne sont pas entièrement sevrés et dépendent encore des adultes. En effet, les périodes choisies pour ces abattages — tout comme les périodes complémentaires de chasse du blaireau — sont en contradiction avec l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, selon lequel « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ».

Corsin Jean-Louis
Le 15/04/2021 à 12:59:29

On se demande qui sont les blaireaux?....

Eugène-François Ravenet
Le 15/04/2021 à 12:56:34

Les blaireaux ne sont pas ceux qu'on pense.

François LALAU
Le 15/04/2021 à 12:20:56

comment des responsables politiques...peuvent ils ENCORE permettre ça? où est leur dignité?

annick vaujany
Le 15/04/2021 à 11:26:15

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