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Berta Cácares était membre du Conseil civique des organisations populaires et indigènes du Honduras (COPINH). L’organisation de défense des droits du peuple autochtone milite quotidiennement pour une reconnaissance des droits économiques, sociaux et culturels, et la protection du territoire indigène depuis 1993. Les membres de COPINH se battent également contre les projets industriels qui menacent l’environnement ainsi que leurs droits fondamentaux, et ce parfois au péril de leur vie.
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12/07/21« Un jour de victoire » au Honduras : l’assassin de l’écologiste Berta Cáceres reconnu coupableUN COMBAT MORTEL POUR LES DROITS
Berta Cácares était membre du Conseil civique des organisations populaires et indigènes du Honduras (COPINH). L’organisation de défense des droits du peuple autochtone milite quotidiennement pour une reconnaissance des droits économiques, sociaux et culturels, et la protection du territoire indigène depuis 1993. Les membres de COPINH se battent également contre les projets industriels qui menacent l’environnement ainsi que leurs droits fondamentaux, et ce parfois au péril de leur vie.
COPINH et Berta Cácares avaient mené une campagne contre le projet de construction de barrage hydroélectrique Agua Zarca porté par l’entreprise Desarrollos Energéticos (DESA). Au vu des risques environnementaux, il était inconcevable pour le peuple Lenca de la région de Intibuca de voir un tel projet détruire leur habitat. Leur combat a coûté la vie à Berta Cácares, assassinée le 2 mars 2016.
CONDAMNATIONS PARTIELLES ET ENQUÊTE AU POINT MORT
Depuis ce tragique événement, le nombre de menaces progressent envers ceux et celles qui demandent justice pour Berta ou qui dénoncent les agissements des grosses entreprises contre les peuples indigènes et les communautés paysannes. Face à cela, on ne peut pas dire que les autorités judiciaires honduriennes soient réellement proactives.
Ce n’est qu’après avoir fait l’objet de pressions venant d’ONG internationales et locales que la justice hondurienne a ouvert une enquête et condamné une partie des personnes ayant participé à la mise à mort de Berta. Le 29 novembre 2018, la Cour pénale du Honduras a reconnu sept des huit accusés coupables de l’assassinat de la défenseure. Un an plus tard, en décembre 2019, la Cour rendait son jugement condamnant les septs accusés à des peines allant de 30 à 34 ans de prison. David Castillo, le directeur général de DESA a été arr?té le 2 mars 2018 et attend toujours son procès.
A LA RECHERCHE DE NOUVEAUX SUSPECTS
Malgré l’arrestation et la condamnation de sept individus, des rapports d’experts indépendants indiquent que d’autres personnes seraient impliquées dans l’assassinat de Berta. À ce jour, il n’y a eu aucune avancée dans l’enquête pouvant identifier ces personnes.
Quatre ans après sa mort, il est grand temps que toutes les personnes ayant participé à la mise à mort de la défenseure de droits humains et de l’environnement soient enfin arrêtées et condamnées.
Ne pas identifier ni poursuivre tous les responsables de ce crime, c’est mettre d’autres défenseur·e·s des droits humains et de l’environnement en danger.
Demandez qu’une enquête complète, approfondie et impartiale soit enfin menée afin que la lumière soit faite sur le meurtre de Berta.
https://www.amnesty.be/veux-agir/agir-ligne/petitions/article/justice-combat-fatal-berta-caceres-faveur-environnement
Monsieur,
Je vous écris aujourd’hui pour vous faire part de ma profonde inquiétude concernant la situation des défenseur·e·s des droits humains et environnementaux au Honduras et par conséquent, pour vous demander de soulever cette question lors de vos communications.
Berta Cáceres, militante hondurienne et membre du Conseil civique des organisations populaires et indigènes du Honduras (COPINH), a été confrontée à des attaques et des menaces répétées, visant son travail de défense des droits, avant d’être assassinée le 2 mars 2016. En tant que figure de l’activisme en faveur de l’environnement en Amérique latine, sa mort m’a particulièrement choqué·e.
Berta Cáceres, sa famille et COPINH doivent bénéficier de la justice qu’ils méritent. Pour cela, il faut garantir une enquête impartiale, indépendante, rapide et approfondie sur l’assassinat de la défenseure, en faisant appel à toutes les ressources et compétences nationales et internationales disponibles, afin de garantir le droit des victimes à la vérité et à la justice.
Le droit international protège ceux et celles qui luttent en faveur des droits humains dans le monde. Ainsi, les autorités honduriennes doivent veiller à ce que les défenseur·e·s des droits humains puissent travailler dans un environnement sûr et favorable, et bénéficier d’une protection efficace.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération,
 
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Michel CROQUET
Le 25/07/2022 à 12:42:53
Alain UGUEN
Le 20/07/2022 à 09:18:40
Alain UGUEN
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Bernard AUGENDRE
Le 06/06/2020 à 15:51:49
Vaillant
Le 05/06/2020 à 17:19:53
Christian Perez-Gil
Le 05/06/2020 à 12:46:22
Christian Perez-Gil
Le 05/06/2020 à 12:34:28
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Jean Claude Delarue
Le 26/07/2022 à 09:11:04