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Bilan de la cyberaction : Réserve de Biosphère Sumaco

Le gouvernement équatorien fut un pionnier dans le développement des alternatives aux exploitations de pétrole avec son projet « Laissons le Pétrole Sous Terre » dans le Parc National Yasuni en Amazonie équatorienne. Ce projet fut établi pour protéger le Parc National des exploitations de pétrole et pour obtenir des compensations de la communauté internationale pour conserver la biodiversité et les groupes indigènes qui habitent cette zone.

Mais des zones d’une biodiversité de valeur comparable ont été cédées à des multinationales du pétrole pas loin Yasuni. Dans sa recherche de revenus, le gouvernement national a cédé Block 20, aussi connu sous le nom de Pungarayacu, pour de l’extraction de pétrole lourd. Le champ d’huile de Pungarayacu est de 146 000 hectares, incluant des zones peuplées et protégées comme la Réserve de Biosphère Sumaco.

Bilan de la cyberaction :

4263 participants

Présentation de la cyberaction :

La Réserve de Biosphère Sumaco s’étend sur les comptés de Arosemena Tola vers le sud, en passant par les villes Archidona et Tena à l’est près du début de la rivière Napo jusqu’à la ville de Coca (dans la province Orellana), et contient des sources d’eau comme les rivières Napo et Coca. Désignée comme Réserve de Biosphère par l’UNESCO en 1997, le Parc National est constitué de 930 000 hectares de forêt primaire tropicale et de forêt andine, ainsi que d’une immense quantité de biodiversité. Il y a d’autres forêts protégées dans la province comme les réserves Antisana et Llaganates. Chaque année, la zone attire des milliers de touristes qui veulent profiter de la biodiversité luxuriante. Nous craignons que le projet de pétrole endommage sérieusement l’industrie d’écotourisme locale, une importante source d’emplois.

La constitution du pays a des lois strictes concernant le processus de participation des citoyens dans les projets d’extraction; l'Equateur est aussi le premier pays au monde qui donne des droits à l’environnement équivalents aux droits humains. Cependant, Ivanhoe Energy ne se conforme pas à ces lois. Pour avancer dans ses opérations, l‘entreprise a recours à des procédés malhonnêtes et divise les communautés indigènes et les leaders de ces communautés.

Ce manque de coopération s’est manifesté dans une non-consultation préalable des communautés au sujet du projet. Le gouvernement a lancé des négociations avec Ivanhoe sans consulter les communautés indigènes et ceux qui seront affectés par le projet, ignorant ce faisant leurs droits constitutionnels. En mai 2009, la communauté Kichwa de Rukullacta a dénoncé le non-respect de la loi. Le gouvernement continue à ignorer différentes plaintes et demandes légales exprimées par différents groupes sociaux contre le projet.

L’Estimation de l’Impact Environnemental (Environmental Impact Assessment, EIA), achevé en à peine six mois, est superficiel et inadéquat en termes de couverture des risques du projet. Par exemple, les sources d’eau, qui sont immensément importantes dans les forêts tropicales, sont fortement menacées par le projet. Le EIA a mesuré la sensibilité des zones avec des sources d’eau, et conclu que le risque de contamination est nul, ou modéré, sans donner une quelconque justification pour cette conclusion. Après la publication de l’étude, seulement trois semaines ont été laissées au public pour la commenter, une période qui coïncidait avec les élections nationales, qui ont logiquement absorbé l’attention des citoyens.

La compagnie de pétrole n’a pas de capital suffisant pour exécuter le projet, sans mentionner le fonds pour implémenter les précautions nécessaires à la minimalisation des contaminations, ou pour des correctifs environnementaux. En outre, le EIA ne prend pas en considération les zones alentour, les routes qui devront être construites, ou la destruction de la forêt primaire.

De plus, Ivanhoe Energy applique l’habituelle stratégie de négociation avec certains leaders et membres de communautés, les compromettant avec des promesses d’emploi, au lieu de laisser le gouvernement discuter des compensations avec les communautés, comme l’exige la loi. Avec cette approche, ils s’introduisent dans des communautés sans gagner leur consentement.

La lettre qui a été envoyée :


Cher M. le Président Correa,
aux bons soins de l'ambassadeur d'Equateur en France

C’est avec grande préoccupation que j’ai appris que le gouvernement avait cédé Block 20 ou Pungarayuacu pour de l’exploitation de pétrole. La Constitution Equatorienne contient des lois sur le processus de participation des citoyens aux projets d’extractions et est la première au monde à donner des droits légaux à la nature. Cependant, Invanhoe Energy ne s’est pas conformé à ces lois et avance dans ses opérations en privant le public d’informations fondamentales et en divisant les communautés indigènes et leurs leaders.

Pour cette raison, qui m’inquiète, je demande que le gouvernement garantisse la transparence dans toutes les opérations à l’intérieur de la zone, et qu’il assiste et réponde aux plaintes des personnes de la région, et que le gouvernement suspende toutes les activités de forage jusqu’à ce qu’une nouvelle étude d’impact sur l’environnement ait été menée par une compagnie reconnue et respectée dans le domaine, qui est
impartiale et se conforme aux normes internationales de qualité pour ce type de projet; et que ni le gouvernement ni une autre compagnie n’influence les enquêteurs ou les communautés pendant toute la
durée de l’étude.

En attendant une réponse de votre part, sincèrement,

 

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7 commentaires

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je partage l'avis de Laglayre dans son commentaire du 12.07.2010; j'ai signé cette pétition mais il faudrait y associer une autre impliquant les pays consommateurs de pétrole,dont il faut " réveiller " le sens des responsabilités...

chloëlée
Le 17/07/2010 à 09:58:07

je pense que la pétition qu'il faudrait faire est que les pays riche participent a preserver ces zones car c'est trop facile dans notre coin de critiquer un gouvernement d'un pays pauvre qui de surcroit comme vous le mentionnez fait déjà beaucoup pour l'écologie.

laglayre
Le 12/07/2010 à 19:05:11

la lamentation sur toutes formes ne fera rien avancée pour les générations futures , soyons acteurs chacun à son niveau ( afin de garder la maitrise ) et continuons à agir pour que l'esprit des gens qui ont le pouvoir change . bon courage à tous et restez vigilant pour tout ceux qui vous entourent .

jean
Le 07/05/2010 à 18:01:06

La nature pleure l'inconséquence des Hommes dont les gouvernants ne pensent qu'à leur intérêts particuliers. Les belles paroles qui se retournent au grès du vent doivent faire place aux actes constructifs sans quoi, si la biodiversité disparait, l'homme disparaitra aussi.Il est urgent de le comprendre pour nos enfants et suivant.

Alvas
Le 01/05/2010 à 16:58:00

Appel à nos Gouvernants d'intégrer l'intérêt général, au lieu de ne tenir compte dans la Gouvernance que des intérêts financiers et plutôt particuliers ex : la nébuleuse des banques. La biodiversité dont nous faisons partie se portera beaucoup mieux.

WEB
Le 28/04/2010 à 13:02:47

le pétrole continue de polluer tout, terre et gens, l'argent généré entraine des destructions qui ne correspondent pas à sa valeur, les sites détruits le sont pour très longtemps, parfoie pour toujours. et on oublie que pour combler les trous laissés par les extractions, quelque chose les remplit, eaux ou affaissements des terrains.

grand mère jardinière
Le 28/04/2010 à 07:49:50

Je voudrais crever ...

sbirro's vian
Le 27/04/2010 à 23:27:32

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