Cette cyberaction est maintenant terminée
Bilan de la cyberaction : soutien aux Peuples de la vallée de l'Omo
La vallée inférieure de l’Omo, au sud-est de l’Ethiopie, est habitée par huit peuples différents dont la population représente environ 200 000 personnes qui vivent sur ces terres depuis des siècles.
Bilan de la cyberaction :
5788 participants
Présentation de la cyberaction :
Cependant, l’avenir de ces peuples est incertain. Un barrage hydroélectrique géant, Gibe III, est en construction sur l’Omo. Une fois achevé, il anéantira un environnement fragile et le mode de vie de ces peuples qui dépendent étroitement du fleuve et de sa crue annuelle.
Ils n’ont pas été convenablement consultés sur ce barrage et sont sur le point de perdre leur mode de vie qui dépend de la crue naturelle du fleuve.
En lien avec Survival, nous vous proposons d'écrire au Premier Ministre d’Ethiopie l’exhortant à reconsidérer le projet.
La lettre qui a été envoyée :
HE Meles Zelawi
Premier Ministre d’Ethiopie
aux bons soins de son ambassadeur en France
Monsieur le Ministre
Je suis extrêmement préoccupé(e) d'apprendre que la construction du barrage Gibe 3 a commencé sur
le fleuve Omo.
Huit peuples vivent dans cette région et dépendent de la crue annuelle de l'Omo pour cultiver les
plantes nécessaires à leur alimentation. Une fois le barrage construit, il n'y aura plus aucune crue
naturelle. Si cette crue et les riches dépôts de limon disparaissent, l'économie de subsistance de ces
tribus sera anéantie et au moins 100 000 autochtones seront confrontés à la pénurie alimentaire.
La Constitution éthiopienne garantit aux citoyens le droit à être ‘pleinement consultés’ sur les projets
qui les affectent. Les peuples indigènes de la vallée de l'Omo qui n'ont pas été convenablement
consultés sur ce barrage ignorent les graves impacts qu'il aura sur leur vie.
Je vous prie instamment de stopper la construction du barrage et de ne la reprende qu’après la
réalisation d’une étude d’impact social et environnemental intégrale et indépendante et la pleine
consultation des peuples indigènes affectés. Conformément au droit international, le projet ne pourra
se poursuivre que si ces derniers donnent leur consentement préalable, libre et informé.
Sincèrement
 
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5 commentaires
credible
beatrice
Le 29/04/2010 à 10:41:23