Cette pétition est maintenant terminée
Pour réussir la reconquête de la qualité de l’eau , une autre utilisation des fonds publics versés chaque année aux agriculteurs s’avère indispensable
2355 participants
Sans attendre la réforme de la PAC que nous réclamons, il pourrait être retenu, à titre expérimental, sur quelques bassins versants, de mettre dans un « pot commun » les références historiques de la PAC, les mesures agro-environnementales, les contributions des collectivités locales pour les actions bassins versants, et de définir - avec tous les partenaires concernés- les modes de production qui méritent un soutien financier public. C’est par la mise en oeuvre d’une telle démarche qu’Augsbourg, Munich, New-York… ont su reconquérir la qualité de leur eau.
Il y a nécessité d'oeuvrer avec les autres régions françaises pour que la France choisisse la régionalisation et la mutualisation des aides publiques (en remplacement des primes historiques) ?
Il faut que toutes les subventions agricoles (et en premier lieu celle de la Région) soient dorénavant strictement conditionnées à des pratiques conformes aux principes d’un développement durable et solidaire, respectueuses de la santé des consommateurs, économiquement viables, plafonnées par actif agricole et soumises à une obligation de résultat environnementale (reliquats azotés, pesticides, phosphore, etc..)
La réorientation de l’agriculture vers le développement durable nécessite de modifier les pratiques et les productions sur les exploitations mais également de mettre en place sur nos territoires des systèmes alimentaires locaux de proximités (AMAP, circuits courts, coopératives, restauration collective locale Bio, ).
Nous demandons que soit mis en place un schéma territorial de systèmes agricoles et d’alimentation durable afin de favoriser les circuits alimentaires de proximité (ex : à l’échelle d’un pays) ?
La réalisation des objectifs du Grenelle de l’environnement, à savoir 20% des surfaces en agriculture biologique en 2020, va nécessiter une politique très volontariste de reconversion et d’installation. Malheureusement de nombreux candidats à l’installation ne trouvent pas de terres ce qui démontre l’inefficacité ou le dysfonctionnement des politiques actuelles d’installation ou d’outils comme la SBAFER.
Des initiatives associatives, comme « Terre de liens » qui collecte de l’épargne afin d’acquérir des terres pour l’installation, tentent de pallier ces dysfonctionnements. Il faudrait une action de plus grande ampleur et seul un organisme public peut se prévaloir de gérer l’espace agricole et naturel qui est un bien commun.
nous sommes favorables à ce que l’Etablissement Public Foncier (EPFR) de la Région, en liaison avec la SBAFER, élargisse ses compétences à la gestion du foncier agricole pour permettre l’installation d’agriculteurs en systèmes durables ou bio et fasse le lien avec le volet agricole des SCOT et des PLU ?
Politiques agricoles et reconquête de la qualité de l’eau
Le « modèle agricole breton » produit du « minerai » pour faire tourner les industries alimentaires, mais peu de valeur ajoutée, et beaucoup de pollutions qui coûtent cher à la collectivité. Le revenu net agricole en Bretagne place cette région parmi les dernières en France, et ce revenu est inférieur au montant des subventions. Ces subventions, les droits historiques à prime, ont encouragé les systèmes les plus polluants et génèrent des distorsions de concurrence au détriment des systèmes de production plus respectueux de l’environnement. Il y a urgence à mettre fin à ces incohérences.
 
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laglayre
Le 12/07/2010 à 19:21:00