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31 organisations demandent aux parlementaires d’avoir le courage politique de s’opposer à un projet de loi dangereux pour la biodiversité et pour l’avenir de notre agriculture
1989 participants
Texte polémique sur les néonicotinoïdes : qu'a voté votre député ?10 raisons pour ne pas voter la dérogation à l’interdiction des néonicotinoïdes
En total contre-pied avec l’ambition annoncée d’un nouveau modèle agricole respectueux de l’environnement et de la santé, le gouvernement vient de présenter un projet de loi pour permettre – dès la campagne 2021 et le cas échéant les deux campagnes suivantes – une dérogation à l’interdiction des néonicotinoïdes. Cette dérogation qui n’est dans les faits pas circonscrite à la culture de la betterave, ouvre la boîte de Pandore. Nos organisations de protection de l’environnement, de la santé environnementale, représentatives des consommateurs, des salariés et issues du monde agricole demandent, au travers d’un courrier adressé aux parlementaires, de s’opposer avec détermination à ce nouveau recul en matière de transition écologique et sociale.
Les raisons que nous évoquons pour s’opposer à cette dérogation sont au nombre1 de 10, et couvrent notamment les points suivants :
- Les néonicotinoïdes ont des effets délétères avérés inacceptables sur les insectes pollinisateurs et sur la biodiversité, sur la qualité des sols et de l’eau, et sur la santé humaine. Vingt ans d’études scientifiques l’ont prouvé et ont abouti à la décision de les interdire. Accepter la réautorisation des néonicotinoïdes est en contradiction totale avec les alertes des scientifiques (invitant à protéger davantage la biodiversité) et encourage un modèle agricole à bout de souffle. Cela conduirait nos agriculteurs dans une impasse.
- Les solutions alternatives au recours de ces produits dangereux existent et doivent être développées et soutenues. En dernier recours, des fonds d'urgence éco-conditionnés peuvent être débloqués durant la transition pour compenser d'éventuelles pertes et transformer les pratiques agricoles.
- L’opinion rejette massivement ce recul inacceptable proposé par le gouvernement. 7 français sur 10 se disent opposés à cette dérogation d'après un récent sondage2. Près de 130.000 citoyens et citoyennes ont également signé une pétition contre la dérogation en seulement quelques jours.
1 Nos ONG développent en annexe du courrier adressé aux parlementaires au moins 10 bonnes raisons de s’opposer à cette dérogation
http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/lettre_neonicotinoide_deputes_vf.pdf
10 bonnes raisons pour dire non à la dérogation de l'interdiction des neonicotinoïdes
1. L'interdiction de planter des cultures à fleurs ne protègera pas les abeilles et la biodiversité, car 80% des substances actives des semences enrobées ne sont pas absorbées par la plante et vont des la terre et les eaux.
2. Les dérogations ne pourront pas être annulées si l’hiver n’était pas doux.
3. Des recherches menées par l’ANSES démontrent que des résistances aux « néonicotinoïdes » commencent à apparaitre.
4. La survie de la filière betterave ne dépend pas des néonicotinoïdes.
5. Notre souveraineté alimentaire en termes de sucre n'est pas menacée.
6. Les abeilles et le miel ne sont pas moins importants que le sucre.
7. Il existe des alternatives aux dérogations prévues pas la loi.
8. Cette loi ouvre la boite de Pandore en offrant la possibilité d’ouvrir des dérogations à tous les types de culture.
9. Cette loi marquerait une régression du droit de l'environnement.
10. Nous devons changer de modèle agricole pour le sauver, et de vraies solutions politiques existent pour cela.
Fortes de ces raisons, nos organisations en appellent au courage politique et au bon sens des parlementaires en refusant de voter en faveur de ce projet de loi qui, s’il était entériné, serait un recul inacceptable.
Nous vous proposons d'interpeller votre député pour l'inviter à ne pas voter ce projet de loi.
NON O NETOSUICIDE anagramme de NEONICOTINOIDES
 
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sophie ROY-VAPILLON
Le 10/10/2020 à 22:23:57
fabrice gauci
Le 07/10/2020 à 15:49:45
Monique BONAFOUX
Le 07/10/2020 à 11:16:48
Yves et Danièla Grellier
Le 06/10/2020 à 13:16:36
Alain UGUEN
Le 06/10/2020 à 08:01:54
marie-armelle echard
Le 05/10/2020 à 19:25:53
jean-marie muller
Le 05/10/2020 à 11:52:38
Alain UGUEN
Le 05/10/2020 à 11:12:28
Marc SEUZARET
Le 05/10/2020 à 10:57:34
Laurence PROPERZI
Le 04/10/2020 à 23:53:43
Laurence PROPERZI
Le 04/10/2020 à 23:53:00
Anne-Marie LOUIS
Le 04/10/2020 à 20:07:18
Marie-Luce Bonfanti
Le 04/10/2020 à 19:21:02
Roland CHARLOU
Le 04/10/2020 à 17:35:16
Yves FRUCHON
Le 04/10/2020 à 17:12:15
pat
Le 04/10/2020 à 16:21:33
Jean-Marc CONVERS
Le 04/10/2020 à 14:18:53
Florence Riffaud
Le 04/10/2020 à 13:21:35
Guenaelle Alexandrov
Le 04/10/2020 à 11:28:16
LOMBARD Christiane
Le 04/10/2020 à 10:56:20
bernadette bataille
Le 04/10/2020 à 10:08:23
chantal chantal
Le 04/10/2020 à 10:04:57
anne branciard
Le 04/10/2020 à 08:31:08
Alain UGUEN
Le 04/10/2020 à 08:24:45
Michel Horn
Le 04/10/2020 à 00:40:59
Matthieu LASVENES
Le 03/10/2020 à 22:03:36
Brigitte Brulois
Le 03/10/2020 à 19:03:07
Philippe ALVAREZ
Le 03/10/2020 à 17:37:42
Claude Pourcher
Le 03/10/2020 à 17:13:32
Alain UGUEN
Le 03/10/2020 à 12:26:41
pierre corbel
Le 27/09/2020 à 10:55:24
Alain UGUEN
Le 25/09/2020 à 10:55:04
Rémy GILLET-CHAULET
Le 20/09/2020 à 14:03:55
Jean-Louis Tetrocurieux
Le 14/09/2020 à 14:21:46
Frawald
Le 11/09/2020 à 17:00:38
Michel Decollogne
Le 11/09/2020 à 10:28:04
Christiane Huard
Le 10/09/2020 à 18:40:27
Léon Magret le 16/10/2020
Léon magret
Le 16/10/2020 à 17:59:04