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Bilan de la cyberaction : Non à l'A133-A134, ceci n'est pas un Contournement

Mise en ligne du 08/12/2017 au 29/10/2019

Nous mettons en cause la signature le 14 novembre 2017 d'un décret déclarant d'utilité publique le Contournement Est de Rouen avant même que le conseil d'orientation des infrastructures ait donné un avis. Avec nous exprimez votre opposition à ce grand projet inutile imposé. Ecrivez au Premier Ministre, au Ministre de la Transition écologique et solidaire et à la Ministre en charge des transports pour demander l'annulation du décret déclarant d'utilité publique le projet de Contournement Est de Rouen qui relierait l'A28 à l'A13

Bilan de la cyberaction :

2850 participants

Le Conseil d'Etat n'aidera pas à la protection du climat !
Rouen le 20 novembre 2020.

Le conseil d'Etat vient de rejeter le recours porté par plusieurs entités, dont Effet de Serre Toi Même, nous ne sommes pas surpris, car cette juridiction traitait de la légalité de la Déclaration d'Utilité Publique, or la jurisprudence nous était très défavorable. Nous reviendrons sur les éléments de fond de cette décision après étude précise du document. Mais aujourd'hui, nous ne pouvons pas abandonner, les enjeux sont fondamentaux tant sur le plan environnemental que sur le plan financier. En effet, les finances publiques, surtout en cette période de crise sanitaire qui a vu l'endettement public exploser, ne sont pas sans fin. Les pouvoirs publics vont devoir faire des choix budgétaires, allons-nous consacrer 250 millions d'euros des collectivités locales pour construire deux autoroutes à péage, dont le prix de construction équivaut à celui d'une autoroute de montagne, en augmentant les émissions de gaz à effet de serre de 50.000 tonnes par an ? Ou allons nous utiliser
cet argent à préparer le 21ème siècle et ses enjeux de mobilités, préparer la transformation de nos sociétés pour limiter l'impact du réchauffement climatique ? Ceux qui défendent, ces deux autoroutes à péage comme étant un projet vieux de 30 ans, à enfin finaliser, oublient les évolutions budgétaires et des flux de circulation qui depuis une dizaine d'années tendent à diminuer.

Ce rejet du Conseil d'Etat, n'est qu'une étape d'un parcours juridique qui par définition s'annonçait comme long. Mais notre association, qui est un des piliers du collectif NON A133-A134, a toujours eu trois fers au feu, le juridique, le lobbying des élus, des collectivités et la mobilisation des citoyens. La lutte contre ces 41.5km à péage continue. Et l'affolement actuel des quelques "archaïques pro autoroutes" ne doit pas faire oublier que les financements ne sont pas assurés, la
métropole Rouen Normandie semble décidée à refuser la dépense de 66 millions d'euros et nous avons appris récemment que la Région ne reprendrait pas cette somme. L'Etat est quant à lui dans bien d'autres priorités budgétaires. Donc l'espoir est toujours présent de pouvoir éviter la destruction de l'Est rouennais, l'augmentation de la pollution sur le Sud de la Métropole et la dépense pharaonique de 1 milliard d'euros, mettant le km d'autoroute à un niveau supérieur à celui des autoroutes de montagne ! Notre association a d'ailleurs toujours défendu des alternatives que
vous pourrez retrouver à cette adresse :
http://www.effetdeserretoimeme.fr/pcaet-les-solutions-arouen-   pour-proteger-le-climat/
En espérant pouvoir compter sur votre relais afin d'amplifier la citoyenneté active.
Effet de Serre Toi-Même !
Association membre de FNE Normandie, du Réseau Action Climat et du Réseau Sortir
du Nucléaire
Siégeant au Conseil d’administration d’ATMO Normandie, de ENERCOOP Normandie
et au Conseil consultatif de la Métropole Rouen Normandie

Présentation de la cyberaction :

Le Collectif Non à l’Autoroute A133-A134 déplore que le projet de liaison A28-A13 improprement désignée comme « Contournement est » de l’agglomération de Rouen soit aujourd’hui déclaré d’utilité publique par un décret publié avant même que le Comité d’orientation des infrastructures n’ait fini ses travaux, dont l’objectif est de hiérarchiser et prioriser les infrastructures de transports collectifs qui faciliteraient les déplacements du quotidien.

Pour nous, militant(e)s associatifs, syndicaux et politiques cette décision n’est ni justifiée ni légitime au regard des quarante années de débat sur les objectifs, l’opportunité et les modalités d’une infrastructure routière de grand gabarit à l’Est de la Métropole Normande.

Ce projet d’inutilité publique ignore les besoins du territoire

Le projet A133-134 est un projet élaboré au fur et à mesure des controverses pour arriver à une solution hybride réunissant tous les inconvénients attribués à la rocade et au contournement recensés, par les services de l’équipement, dans son analyse fonctionnelle présentée dès 1995.

Des trois propositions présentées en 1993, une « Rocade » accompagnée d’un grand contournement est, tout comme un contournement Ouest. Le projet est passé à l’issue d’un processus décisionnel pour le moins opaque à quelque chose de tout autre : un contournement autoroutier à péages, sans conséquence significative sur les trafics de la Métropole.
D’un hypothétique périphérique ceinturant le Cœur de Métropole, le projet de Contournement s’est métamorphosé en une infrastructure longue de plus de 41 km à la faveur d’une décision ministérielle de 2006 qui s’appuie sur une interprétation fragile du bilan d’un débat public. Cette décision ministérielle mettait pourtant comme premier objectif la diminution des trafics sur les pénétrantes.

Si la Violette de Rouen et la biodiversité floristique des coteaux de Belbeuf sont reconnues, on ne peut pas dire pour autant que le bilan écologique et environnemental du nouveau projet figé en octobre 2015 soit exemplaire !

Ce projet d’inutilité publique ignore la parole des habitants et des élus

Non seulement un nouveau Débat public fut refusé sur ce projet très éloigné de tout ce qui avait été envisagé jusque-là, mais des expressions et voix du territoire ont été ignorées. Seuls quelques grands élus et les représentants des acteurs « économiques » ont été associées, impliquées à un comité de pilotage qui n’a rien piloté du tout, ou tout du moins, n’a porté par écrit aucune recommandation, ni observation.

Et c’est un projet quasi définitif qui a été présenté au public à l’occasion d’une concertation en 2014. Une concertation très animée qui plus encore que le débat public de 2005 a donné à voir que l’acceptabilité du projet n’est pas acquise. De toutes les communes impactées, de tous les milieux sociaux, de toutes les obédiences, des voix se sont élevées pour dénoncer une destruction majeure du cadre de vie, et une atteinte aux biens communs, par un projet aussi cher qu’inutile.

Un grand projet inutile imposé

Le maitre d’ouvrage, comme le garant de la concertation recommandée n’ont tenu aucun compte de cette fronde. Les services des infrastructures Routières ont poursuivi leur ouvrage comme si de rien n’était. Et c’est une saignée de plus contre des paysages associés à un relief accidenté contrainte par un environnement complexe, des enjeux hydrogéologiques majeurs qui a fait l’objet d’une enquête publique des plus animées en 2016.

Comment s’étonner dès lors du nombre de réserves et de recommandations formulé par une commission d’enquête publique qui n’a pas su produire un rapport équilibré ?

Ni les réticences des maires, ni les avis du public, ni les expertises des défenseurs de l’environnement et une part significative des partenaires socio-économiques, n’ont eu raison de la résolution de l’Etat à poursuivre coûte que coûte ce projet largement réévalué. Si cher qu’il doive être concédé alors que cette possibilité avait été écartée lors de la présentation mise en débat en 2005

Aujourd’hui la situation devient incompréhensible, absurde puisque le Premier Ministre, le Ministre de la transition écologique et la Ministre en charge des transports ont signé un décret déclarant d’utilité publique les travaux de construction du Contournement est de Rouen avant même que le Conseil d’orientation des infrastructures ne se soit approprié ce dossier !

Ce projet dispendieux, en plus de favoriser de nouveaux trafics et de faciliter la périurbanisation, ce projet bloque la réalisation d’aménagements prioritaires qui répondent spécifiquement aux besoins du territoire

Force est de reconnaître que le processus décisionnel qui a accompagné la conception du projet et la définition d’un tracé préférentiel ne correspond guère aux procédures favorisées par la Convention d’Aarhus et aux préconisations de la Commission Richard sur le dialogue environnemental.

Le plus regrettable est le refus constant du maitre d’ouvrage d’admettre qu’il est possible de réaliser plus vite, mieux et pour un coût nettement plus modeste des aménagements qui répondent aux besoins effectifs au territoire.

Un milliard d’euros peuvent être investis à l’échelle de l’aire urbaine qui s’étend de la Métropole Rouen Normandie à la Communauté d’agglomération Seine Eure de manière efficiente, utile et respectueuse de l’environnement pour :

1. Finaliser la réalisation du « Contournement Ouest » envisagé dès 1996 par la réalisation au plus vite de la tête Nord du Pont Flaubert dont les études sont prévues par le Contrat de Plan Etat Région,
2. Moderniser, recréer et renforcer la liaison ferroviaire entre la Métropole Rouen Normandie et la Communauté d’agglomération Seine Eure (fret et voyageurs),
3. Irriguer les Plateaux Est situés au plus près du centre de la Métropole Rouen Normandie par des transports collectifs à haut niveau de service routiers et ferroviaires afin de faciliter l’accessibilité du Cœur de Métropole,
4. Réaliser enfin les projets de transports collectifs qui amènent les habitants de la Métropole Rouen Normandie à délaisser l’usage de la voiture individuelle : tram-train Barentin-Val de Reuil complément indispensable du projet Seine-Cité, Lignes THNS T4, T5, etc.
5. Consolider les installations ferroviaires de la Métropole Rouen Normandie afin d’assurer un report modal massif vers le rail des flux marchandises que vont générer les projets ZAC Seine-Sud et RVSL,
6. Accompagner les efforts d’HAROPA pour faciliter un report modal vers la voie fluviale à l’échelle de l’estuaire de Seine du Grand Port maritime du Havre jusqu’à la plateforme Seine-Andelle et au-delà,

Les projets ne manquent pas ici, ni les opportunités pour les entreprises de travaux publics de réaliser des opérations d’aménagements durables, équitables socialement, tout en développant des pratiques écologiques innovantes pour reconquérir sur la Métropole des territoires fortement dégradés.

Ouvrons enfin un réel débat et envisageons en commun ce qui est le plus intéressant pour le territoire

Il n’a jamais été réellement possible de débattre des alternatives à un projet qui rabattra sur Rouen Est les éventuels flux routiers qui devraient empruntés les sections autoroutières de l’A28 et A29 pour une desserte des ports de Rouen au Havre, ports situés à l’ouest de l’agglomération.

Cela est d’autant plus dommageable qu’il existe à l’échelle de l’aire urbaine de Rouen des infrastructures modernes de forte capacité qui permettent aux transports routiers de marchandises en provenance du Nord et de l’Est d’accéder à la Zone industrialo portuaire. C’est ainsi que le territoire a pu faire face pendant de longs mois à la « coupure » du Pont Mathilde. Le trafic en provenance de l’A28 au Nord était orienté vers l’A29 et accédait à la zone industrialo portuaire par l’A150. Un trajet déjà obligatoire pour les matières à fort risque. Les arrêtés pris par la préfecture pour dévier par ces itinéraires de délestages se sont avérés efficients, notamment pour le faible trafic transitant sur l’est de l’agglomération.

Les efforts de l’Etat plébiscités par tous pour aménager les accès sud du Pont Flaubert vont améliorer un peu plus encore la prépondérance de cet itinéraire désigné fréquemment comme « Contournement Ouest » de Rouen. Il ne reste plus aujourd’hui qu’à réaliser l’aménagement de la tête nord dont le principe figure déjà dans le Contrat de Plan Etat Région (CPER).

Le souci des finances publiques et la plus élémentaire rationalité économique plaident en faveur de ce « Contournement Ouest » qui existe déjà pour l’essentiel et répond aux besoins des « silotiers » de l’agglomération comme des autres acteurs économiques du territoire soucieux d’acheminer au plus tôt récoltes et autres marchandises vers les installations portuaires…

L'Etat a donc le choix entre finaliser l’aménagement d’un itinéraire existant, à l'Ouest, afin de le rendre efficient, pour un coût sans commune mesure avec le Milliard d’euros nécessaire à la construction du Contournement Est, c’est-à-dire de 5 viaducs et de nombreux équipements au titre de la protection de la ressource en eau dont l’efficience est sujette à caution, et se lancer dans un projet dont la faisabilité et inversement proportionnelle à la complexité des mesures d’évitement et de réduction requises par le maître d’ouvrage.

Tout plaide en défaveur du Contournement Est. Trop cher, trop tard, trop complexe, ce projet risque de peser durablement sur les finances publiques de l’Etat et des collectivités locales alors que l’instauration d’un péage dissuadera le plus grand nombre de l’utiliser. Et cela, alors que d’autres projets viendront combler les lacunes d’aménagement du territoire national et seront en concurrence directe avec celui-ci ; Ligne ferroviaire Serqueux-Gisors pour le fret régional du havre à Paris, développement fluviomaritime axe Seine, Canal Seine Nord…

Est-il donc opportun d’engager un Milliard pour une infrastructure dont la construction et l’exploitation se feront aux dépends des engagements de la France pour le Climat, la biodiversité, l’agriculture de proximité et les filières courtes, la qualité de l’air, le report modal vers le rail et la voie fluviale, la relocalisation de l’industrie et surtout « le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé publique » ?

Premiers signataires :
Alternatiba Rouen, Association des habitants de la 1ère et de la 2e Avenue contre le contournement-est, ATTAC Rouen, Coalition Climat 21 Normandie, Collectif « 1 million d’emplois pour le climat », Collectif des Authieux, Collectif Non à l’Autoroute A28-A13, Collectif STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs, Collectif Transports gratuits de Rouen, Décidons Rouen, Effet de Serre toi-même !, Ensemble !, Europe Ecologie-Les Verts Normandie (EELV-Normandie), La Petite Cyclotte, Les Bouillons terre d’Avenir, FNE-Normandie, Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Ville d’Alizay

La lettre qui a été envoyée :


Madame la Ministre,

Comme le Collectif Non à l’Autoroute A133-A134, je trouve inopportun d’engager un Milliard pour une infrastructure dont la construction et l’exploitation se feront aux dépends des engagements de la France pour le Climat, la biodiversité, l’agriculture de proximité et les filières courtes, la qualité de l’air, le report modal vers le rail et la voie fluviale, la relocalisation de l’industrie et surtout « le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé publique » .

Je demande donc l'annulation du décret déclarant d'utilité publique le projet de Contournement Est de Rouen qui relierait l'A28 à l'A13

Dans cette attente, je vous prie de croire en ma vigilance sur vos décisions.

 

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55 commentaires

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Pas de poursuites contre les opposants à l’A133-A134 !
https://yonnelautre.fr/IMG/pdf/cp_collectif_absence_de_poursuites_vff_.pdf  

Mardi 17 septembre 2024, nous avons été informé-es par le Procureur d’Évreux du classement sans suite de la procédure en raison de "l'insuffisance de charges à l'encontre des personnes soupçonnées". Nous sommes soulagé-es de voir ainsi réduite à néant la tentative de répression politique orchestrée par l’ex Préfet de l’Eure récemment nommé au cabinet du Premier Ministre, et nous nous félicitons que la justice, après auditions et recherche d'informations ait décidé de mettre un terme à cette procédure.

Alain UGUEN
Le 26/09/2024 à 10:33:45

Bloquer un funeste projet d’autoroute, c’est possible

La coordination des opposants à l’A45 (entre Lyon et Saint-Étienne) apporte son plein et entier soutien aux mobilisations contre les projets autoroutiers Toulouse-Castres A69 — 22 et 23 avril — et contournement est de Rouen A133/A134 — du 6 au 8 mai.

Bitumer la nature, artificialiser les terres agricoles, exproprier les habitant.e.s et paysan.ne.s, détruire la biodiversité, accroître les pollutions, aggraver le réchauffement climatique, voilà quel est le projet de celles et ceux qui, en 2023, veulent encore nous imposer, quoi qu’il en coûte, la construction de nouvelles et funestes infrastructures autoroutières.

Nous nous sommes mobilisés sans relâche pendant des années pour empêcher la construction de l’A45, une deuxième autoroute payante et parallèle à l’autoroute existante et gratuite, entre les faubourgs de Lyon et Saint-Étienne. Nous ne pouvons donc que nous associer aux mobilisations à venir contre les obsolètes projets autoroutiers Toulouse-Castres (A69) et contournement est de Rouen (A133/A134) : il est temps de mettre en déroute ces projets sinistres et surannés. Plein et entier soutien à celles et ceux qui, comme nous, veulent protéger et faire prospérer la vie et s’opposent, avec la plus grande détermination qui soit, aux forces de destruction.

Combien de fois nous a-t-on dit que notre mobilisation citoyenne était vaine ?
Gagner, empêcher ces funestes projets autoroutiers, c’est possible ! Nous l’avons fait. Et pourtant, pas grand monde ne croyait en nous. Combien de fois nous a-t-il été dit que notre mobilisation citoyenne était vaine parce que les financements étaient votés et le concessionnaire désigné ? Combien de fois avons-nous entendu qu’il ne fallait pas s’opposer au « progrès » et que seule une nouvelle autoroute permettrait de désenclaver Saint-Étienne et d’apporter bonheur et prospérité aux territoires traversés par cette autoroute inutile ?

Jamais nous n’avons flanché. Nous avons eu bien sûr nos moments de découragement, mais toujours, nous avons su rebondir. En 2016, Laurent Wauquiez et les lobbys patronaux locaux étaient sûrs d’eux : Vinci allait construire l’A45 dans de brefs délais. Il n’en a rien été. Autour des opposant.e.s historiques, nous avons agglutiné un collectif paysan plus imposant, des naturalistes en lutte, des jeunes de Lyon et Saint-Étienne... et de nouvelles pratiques pour générer un nouvel élan de mobilisation. Les promoteurs de l’A45 affichaient leur sérénité... mais les 1er et 2 juillet 2017 c’est un coup de tonnerre qui a traversé le ciel lyonnais et stéphanois. Nous avons réuni entre 8 et 10 000 personnes et 120 tracteurs, affichant une détermination à toute épreuve, à l’emplacement même prévu pour une gare de péage de l’autoroute. Le message était passé : ce territoire serait protégé face aux engins de chantier de Vinci.

Dès lors, la crainte de voir les tracteurs s’opposer aux engins de Vinci et une zad s’implanter aux portes de Lyon et Saint-Étienne a changé la donne : c’est l’opposition à l’A45 qui a grandi et ses partisans qui se sont trouvés démunis et acculés, jusqu’à ce que la Déclaration d’utilité publique (DUP) arrive à échéance en juillet 2020. Ce fut une victoire à plate couture ! Désormais, les alternatives existantes ou nées pendant la lutte, et les solidarités populaires qui on persisté, font vivre et respirer ces territoires libérés de l’emprise des bétonneurs.

Les 22 et 23 avril sur le tracé de l’A69 Castres-Toulouse et les 6, 7 et 8 mai du côté de Rouen, soyons à nouveau des milliers à nous rassembler à l’appel des opposants locaux et des Soulèvements de la Terre pour renvoyer ces projets destructeurs dans les poubelles de l’Histoire.

Chèr.e.s ami.e.s mobilisé.e.s contre ces projets, soyez assuré.e.s de recevoir notre plein et entier soutien (et probablement la visite de certain.e.s d’entre nous). Force et courage à vous : notre solidarité et notre détermination collectives valent plus que leurs tractopelles et leurs intimidations !

La coordination des opposants à l'A45
http://nona45.fr  

La coordination des opposants à l'A45
Le 27/04/2023 à 15:02:16

A133-A134, projet inutile et imposé : Succès de l’assemblée unitaire du 8 janvier 2022 CONTRE LE PROJET

Dans la continuité du travail mené depuis 2016, après la parution de la Déclaration d’Utilité Publique autorisant la réalisation de deux autoroutes d’État A133-A134, faussement appelées Contournement Est de Rouen, et suite à l’annonce gouvernementale du lancement de la procédure de choix du concessionnaire pour la construction, une réunion unitaire à l’invitation du collectif NON A133-A134 a eu lieu. Confirmant le succès de la marche du 20 décembre, près de 80 personnes de 28 organisations (Cf. liste des présent.es) et collectivités se sont retrouvées pour travailler pendant deux heures et demie ce samedi 8 janvier 2022.
Nous avons eu des échanges nourris et pluriels sur les enjeux de cette bataille contre un des projets les plus climaticide, excessivement impactant pour la ressource en eau et anti social du gouvernement. Ce projet d’autoroute du Nord/Sud contournant Paris par l’Ouest, qui par le prix important du péage, ne sera pas utile à la globalité des habitants du bassin de vie ; cristallise l’opposition résolue de nombreux acteurs.
Nous avons collectivisé nos travaux et approches et dessiné trois directions totalement liées et qui se nourrissent l’une, l’autre :
1. La dimension juridique. Dans la suite des nombreux recours déjà effectués auprès du Conseil d’État, un groupe de travail, en lien avec les batailles nationales de « Notre affaire à tous » et de « L’affaire du siècle », va poursuivre le travail déjà largement engagé et explorer les différentes pistes de travail et notamment une autre attaque au Conseil d’État.
2. La dimension institutionnelle. Considérant que la Métropole Rouen Normandie doit amplifier sa communication et ses actions en faveur de mobilités moins impactantes pour l’environnement et les porte-monnaies des foyers, considérant que le Conseil Départemental est le maillon faible du portage de ce projet et que les priorités sociales devraient rendre caduques les investissements de nouvelles infrastructures routières, nous mènerons avec les élu.es une bataille de conviction et de pression à l’occasion de la réunion du conseil le 3 février.
3. La dimension « mobilisation citoyenne ». Dans l’Eure, lieu de notre prochaine réunion, plusieurs initiatives sont en cours notamment le 26 février. Sur la métropole il nous reste un travail d’information et de conviction à intensifier. Plusieurs propositions sont en discussion et préparation. Nous voulons faire de la lutte contre ce projet un enjeu national, en solidarité avec les autres mobilisations contre les grands projets inutiles imposés, en particulier avec la préparation d’une grande initiative au printemps ou à l’été.Le succès de cette première réunion débouche sur la constitution de trois groupes de travail pour élaborer des propositions qui seront soumises à tou.te.s. Sachant que nous validons l’idée que chacune
des organisations reste maîtresse du niveau de son investissement et de ses propres initiatives dès lors qu’elle respecte le cadre collectif commun, les décisions prises et qu’elle fait tout le nécessaire pour que ses propres initiatives soient cohérentes et compatibles avec la lutte commune.
D’ores et déjà nous avons décidé :
> D’une mobilisation lors du vote du budget du conseil départemental le jeudi 3 février. Nous adapterons la forme de la mobilisation à la situation (réunion en présentiel
ou non)
> D’une réunion collective générale le samedi 5 février à Val-de-Reuil de 10h à 12h30.

Listes des présent.es : ATTAC - Alternatiba – Amis de la Terre – Association 1ère et 2e Avenue-Bouillons Terres d’Avenir - CCTES27 - Coalition Climat – Collectif Non A133-A134 – Confédération Paysanne – EELV - Effet de Serre Toi-même - Extinction Rebellion – FI - FNE - FSU 76 – Greenpeace – Groupe d’Action Féministe – Gueule d’Atmosphère – Jardins Joyeux- Les ami.es de la conf – MAN – NPA – Non à l’Autoroute- PCF - « Plus Jamais Ça » 76 – Réseau AMAP Haut Normand – Sabine – Solidaires 76 – Stop Amazon – Terres de Luttes- –Tout brûle déjà - Triticum - Youth for climate.

Alain UGUEN
Le 13/01/2022 à 13:43:21

Je ne comprends pas cette Cyberaction.

Actuellement, pour passer de l'A13 à l'A28, il faut traverser Rouen par des boulevards. Cela n'est-il pas plus polluant que de passer par une autoroute à l'extérieur ?

Par ailleurs, sachez qu'il y a des gens qui n'ont que la solution de la voiture pour se déplacer ! Par exemple, comment utiliser les transports en commun quand ceux-ci sont pollués par la wifi et les téléphones portables ? Comment font les personnes EHS, de plus en plus nombreuses ? Et plus généralement, ceux qui veulent éviter les radiations ?

Avant de condamner le tout-voiture, il faudrait commencer par dépolluer les TC.

Rémy Le Duff
Le 22/12/2021 à 17:10:41

Pseudo-contournement-Est : une décision néfaste
Le mercredi 15 décembre, le premier ministre Jean Castex a validé le projet du pseudo-contournement
Est, une autoroute payante de 41.5 km permettant de relier l’A28 à l’A13. En janvier, un appel à
candidature sera lancé pour la concession autoroutière, cette procédure amenant inéluctablement à un
commencement des travaux.
FNE Normandie est consternée par cette décision et les justifications qui l’accompagnent. Nous
constatons que le mythe du tout-voiture a encore de beaux jours devant lui. Cette annonce arrive dans
un contexte où les collectivités sont divisées sur ce projet, preuve des difficultés que celui-ci sur le
territoire. Cette résolution de l’Etat à s’entêter contre vents et marées est un mauvais signal à celles et
souhaitant poursuivre la transition énergétique et climatique.
Nous souhaitons rappeler notre opposition inconditionnelle à un projet générateur d’une telle émission de
CO 2 et d’une forte artificialisation des sols puisse avoir lieu quelques mois après la signature de la COP
26. Nous rappellerons que le secteur des transports est le premier contributeur aux émissions de gaz à
effet de serre et de polluants atmosphériques nocifs pour la santé et l’environnement
Sur le plan environnemental, les méfaits d’un tel projet ont été largement développés durant ces années
de lutte, qu’il s’agisse de l’anthropisation des milieux naturels, la destruction d’habitats d’espèces
protégées, la pollution des captages. Ces externalités négatives semblent malheureusement bien peu
jouer dans la balance face au dogme du développement économique.
Ce projet fait oublier les nombreuses alternatives promues par les opposants au contournement Est de
Rouen, qu’il s’agisse des transports collectifs, de l’aménagement de parkings, de la restauration du triage
ou de l’interdiction de certains endroits au poids lourd.
FNE Normandie réaffirme son soutien au collectif « Non à l’autoroute A133/134 » et aux collectivités qui
ont fait le choix de la transition écologique. Nous espérons faire entendre raison et nous contribuerons à
entretenir la cause de l’environnement auprès des acteurs politiques pendant cette décennie décisive
pour l’avenir de l’humanité

FNE Normandie
Le 20/12/2021 à 16:56:06

CONTOURNEMENT EST DE ROUEN : UN PROJET
ECOLOGIQUEMENT NEFASTE ECARTE
Le 8 février 2021 le conseil communautaire de la Métropole Rouen Normandie a voté à une forte majorité une délibération qui suspend sa participation au financement du projet autoroutier porté par l’Etat, la liaison A28-A13 prévue pour le contournement Est
de Rouen.
Après plus de quatre heures de débat au cours desquelles tous les points de vue ont pu s’exprimer, les élu(e)s ont décidé de suspendre la participation du territoire à un projet anachronique dont les impacts sur l’air, ’eau (notamment des ressources stratégiques pour l’approvisionnement en eau potable des habitants de la Métropole), les sols, les milieux naturels et les espèces
sauvages, le rendaient écologiquement insoutenable.
La Métropole Rouen Normandie est ainsi la quatrième collectivité à se prononcer en ce sens après le département de l’Eure, la communauté d’agglomération Seine Eure, la communauté de communes Caux-Vexin. La clef de répartition définie par le maître d’ouvrage et certaines collectivités locales s’écroule et empêche la réalisation de ce projet très néfaste pour l’environnement et à l’utilité contestable.
FNE-Normandie se félicite de ce résultat qui donne à voir que l’expertise et l’engagement de notre fédération et de ses partenaires
a non seulement permis de faire évoluer l’opinion du plus grand nombre mais amené les élu(e)s du territoire à prendre position en
faveur d’un nouveau modèle de développement et d’un autre aménagement du territoire.
Merci à tous ceux et celles qui ont bataillé depuis trente ans contre ce projet !
FNE-Normandie et ses associations membres s’engagent dans la continuité de leur action contre le Contournement-Est à contribuer aux études, réflexions et concertations publiques en faveur des alternatives à la route pour le bien être des habitants, la préservation
des territoires et la protection de l’environnement.
« Le Monde d’après » commence aujourd’hui. Contribuons tou(te)s ensemble à le construire dans le souci des habitant(e)s, de la santé publique, des espèces et des milieux.
Joël GERNEZ,
Président de FNE Normandie

Alain UGUEN
Le 10/02/2021 à 07:38:03

Contournement Est de Rouen : une autoroute en bout de course ?
https://www.lantenne.com/Rouen-des-oppositions-au-contournement-est_a54695.html  

Alain UGUEN
Le 24/12/2020 à 07:46:04

protégeons les terres agricoles pour revenir à de la culture plus locale et cessons le bétonnage intempestif ! il est temps d'agir vraiment pour la terre et la vie !

Dominique Morin
Le 27/11/2020 à 16:46:24

stoppons vite ces projets autoroutiers contraires aux accords sur le climat

jacqueline jacqueline PELERINS
Le 24/11/2020 à 12:55:26

****

Eric Callard
Le 03/10/2019 à 19:17:06

Plus d'autoroute à Rouen qu'à Strasbourg, toujours plus de ces équipements et toujours plus de bagnoles, c'est insupportable alors que l'on connaît bien les nuisances de celles-ci....

C'est aussi réduire le potentiel des terres agricoles qui sont consommées à un rythme effréné!!

Le gagnant si l'on peut dire sera Vinci ou un de ses semblables qui eux sont à l'affût...

cactus
Le 30/09/2019 à 19:05:55

Les nuisances liées à la voiture ,qu'elle soit thermique ou électrique est reconnue, alors pourquoi continuer à construire des autoroutes qui provoquent des appels d'air à cet outil redoutable en matière de pollution et de pillage de ressources....
Il est vraiment temps de changer les critères économiques.

Que l'on construise cet voie ou le contournement de Strasbourg, les mêmes questions se posent, c'est inutile, sauf pour Vinci et consort.

Voudrait-on compenser le manque à gagner engendré pa

cactus
Le 30/09/2019 à 19:01:05

Les projets de "Contournement" de grandes villes son décidément à la mode ! Voir Strasbourg, dont les habitants font face à la même situation. Les inepties avancées par les propagandistes de ces grands chantiers ne cessent de mettre en danger population, environnement, progrès social et politique. Leur mauvaise fois est criante, et malheureusement très partagée par les décideurs, ainsi que contagieuse. Je soutiens pleinement l'opposition du collectif "Non à l'autoroute A133-A134" et leur souhaite tout le succès mérité, avec surtout l'échec et l'abandon définitif de ce projet "inutile et imposé".

Costerg I
Le 30/09/2019 à 17:51:37

un scandale de plus...

Lambert
Le 30/09/2019 à 14:03:21

Position du collectif « Non à l'autoroute A133-A134 » sur le projet de PLUi de la Métropole Rouen Normandie


Le collectif « Non à l'autoroute A133-A134 » regroupe des associations environnementales, des associations de riverains, des partis politiques, des communes et des citoyens opposés à la réalisation du projet d'autoroutes A133 et A134 dites « contournement Est » de Rouen. A ce titre, nous contestons la consommation, inscrite au projet de Plan Local d'Urbanisme Intercommunal (PLUi) de la Métropole Rouen Normandie (MRN), de 243 hectares de terres agricoles et naturelles pour la réalisation de ce projet d'infrastructure porté par le ministère de la Transition Écologique.
Les Plans Locaux d'Urbanisme (PLU) des communes concernées par ce projet ont fait l'objet d'une mise en compatibilité par la préfecture, suite à la Déclaration d'Utilité Publique (DUP) signée en 2017.
On nous objectera donc que cette contestation n'entre pas dans le champ de l'enquête publique. Nous écartons cette objection pour deux raisons.

Premièrement, cette DUP fait l'objet de deux recours actuellement examinés par le Conseil d’État, l'un porté par l'association ACCES, qui rassemble les communes
opposées au projet, l'autre porté pour notre collectif par les associations France Nature Environnement Normandie, Effet de Serre Toi Même et Sauvegarde du Cadre de Vie de Belbeuf St Adrien et du Plateau Est.

Enfin, ce projet est soutenu politiquement et financièrement (66M¤) par la MRN : celle-ci entend donc volontairement consommer 243 ha de terres pour réaliser ce projet. Aussi, nous jugeons légitime de présenter notre opposition et nos arguments à l'occasion de cette enquête publique.

C'est également la position de la Communauté d'Agglomération Seine-Eure (CASE), dont le Conseil Communautaire a émis le 23 mai 2019, à une large majorité, un avis négatif sur le projet de PLUi de la Métropole du fait de l'inscription du projet A133-A134.

Nous saluons la révolution que représente dans ce document la diminution des surfaces ouvertes à l'urbanisation après des décennies d'étalement urbain non maîtrisé. Nous contestons toutefois le rythme insuffisant de cette diminution : les choix opérés par la MRN accusent en effet un retard significatif et inacceptable sur les évolutions des doctrines d'urbanisme. La loi de modernisation de l'agriculture et
de la pêche du 27 juillet 2010 avait fixé un objectif (non contraignant) de baisse de 50 % de la consommation d'espaces agricoles et naturels sur la décennie. S'il n'en a rien été, la MRN aurait dû intégrer cet objectif lors des travaux d'élaboration du PLUi. Or, la diminution de la consommation du projet soumis à enquête publique n'est que de 24,75 % en rythme annuel par rapport à la période précédente,
un rythme très éloigné des objectifs fixés par la loi neuf ans plus tôt. A ce niveau d'ambition, à quel horizon les citoyens du territoire peuvent-ils espérer voir atteint l'objectif désormais affiché par l'Union Européenne1 et le Ministère de la Transition Écologique2 de « zéro artificialisation nette » ?
Dans ce contexte, la réalisation du projet A133-A134 apparaît comme totalement démesurée. A lui seul, ce projet représente près de 25 % des terres promises à l'urbanisation sur la durée du PLUi (243 hectares). Il représente la quasi-totalité des surfaces dévolues aux équipements : son inscription au PLUi se fait manifestement au détriment d'autres projets d'équipements communaux ou métropolitains plus utiles aux habitants. Un flou inquiétant pèse en outre sur l'emprise réelle du projet : en effet, si la consommation annoncée d'espaces est de 243ha, 920 hectares sont indicés « -ir » dans le projet de PLUi, un classement hybride affecté aux infrastructures. De par son ampleur, l'abandon du projet A133-A134 permettrait à lui seul à la MRN de s'approcher des objectifs de la loi de 2010, en faisant
passer la diminution du rythme annuel de consommation de 24,7 % à 42,6 % par rapport à la période précédente, en s'en tenant au chiffre annoncé de 243 hectares.

Au-delà de son emprise directe, la réalisation des autoroutes A133-A134 entraînerait une pression foncière supplémentaire sur les espaces situés à proximité des échangeurs. Une première zone d'activité économique est ainsi déjà inscrite dans le projet de PLUi en prévision de sa réalisation : la zone 2AUX dite « secteur de l'aéroport », à Boos, d'une superficie de 37ha. L'abandon du projet autoroutier entraînant de facto l'annulation de cette ZAU, la diminution du rythme de consommation annuelle atteindrait 45,3 %. L'A133-A134 desservira par ailleurs la zone d'activité du Mont-Jarret, à Ymare.
Celle-ci, qui accueille actuellement une seule entreprise, faisait l'objet d'un important projet de développement dans les précédents documents de planification urbaine. Aucune extension n'est prévue dans le cadre du PLUi, mais quelles assurances pour l'avenir, si le projet se réalise ?

Le Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) adopté en octobre 2015 par la MRN reconnaît que « les espaces naturels et agricoles sont appréciés comme une ressource non renouvelable dont il est essentiel
d'assurer la préservation » et promet une « gestion économe » et un « usage rationnel » de l'espace. Le projet de liaison A28-A13 entre en contradiction flagrante avec ces orientations d'aménagement.
Ce même SCOT consacre la protection des milieux naturels, des paysages et des coteaux. Le tracé retenu pour le projet dans sa partie métropolitaine, sur les plateaux Est et la vallée de la Seine, est là encore en totale contradiction avec les orientations d'aménagement. La MRN, pour respecter ses engagements, ne peut pas soutenir politiquement et financièrement la réalisation du projet A133-
A134.
En s'entêtant dans ce projet aux côté de l’État, la MRN entend disposer de sa périphérie et du territoire de ses voisins pour y déplacer une part infime du trafic de sa ville-centre, au prix de perturbations majeures de la qualité de vie, des paysages et de la biodiversité. Ce projet d'infrastructure ne fait pas consensus au sein de la population. Il est fortement rejeté par les habitants et les communes impactés, et fait l'objet d'une contestation de la CASE et du département de l'Eure. Un tel projet ne peut se faire contre sa population et les collectivités concernées : le retrait de la MRN signifierait donc l'abandon certain du projet. L'élaboration du PLUi doit être l'occasion d'une prise de conscience des élus métropolitains : ceux-ci doivent y inscrire l'incompatibilité entre la réalisation de l'A133-A134 et les objectifs de diminution de la consommation d'espaces naturels et agricoles.
PLUi


1 Feuille de route pour une Europe efficace dans l'utilisation des ressources, 20 septembre 2011), qui fixe cet horizon à 2050.
2 Plan Biodiversité du Ministère de la Transition Ecologique, 4 juillet 2018. L'horizon d'atteinte de l'objectif fait actuellement l'objet de travaux d'un groupe de travail partenarial. Le rapport de France Stratégie publié dans ce cadre en juillet 2019 pointe la nécessité de parvenir à une diminution de l'artificialisation brute de 70 % en 2030, soit avant l'échéance du PLUi de la MRN.

Alain UGUEN
Le 30/09/2019 à 12:29:02

C'est un non sens

Geneviéve
Le 30/09/2019 à 11:27:05

Dans le Bas-Rhin, le Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO) a été rejeté par les 7 études et enquêtes publiques qui ont été faites. Outre le gravissime préjudice environnemental,la vanité du projet était saillante: il ne pouvait apporter aucune amélioration à la saturation de l'A35 au nord se Strasbourg. Mais par un inique décret, Macron a autorisé le chantier...au profit de VINCI bien sûr!
De riches terres agricoles vont être saccagées et les derniers espaces du Grand Hamster d'Alsace vont être bétonnées ou asphaltées.
Après de véhémentes actions et protestations, le chantier est maintenant gardé par une armée de gendarmes.
Nous verrons à ROUEN, alors que "la maison est en feu", si le bon sens et la démocratie vont encore être foulés aux pieds au profit d'un malfaisant lobby..

Humus
Le 30/09/2019 à 10:39:35

26 septembre 2019, réaction à un tweet d’Emmanuel Macron
« On ne peut pas prétendre lutter contre le réchauffement climatique et continuer à financer des
infrastructures, en France ou à l’étranger, qui augmentent les émissions de CO2. Là encore, nous
serons cohérents : si elles polluent, nous ne les financerons pas »
Emmanuel Macron, Twitter, 23 septembre 2019, 11:22 pm
Le Collectif Non à l’Autoroute A133-A134 estime que cette déclaration du Président de la République, si elle prévaut pour l’Anneau des Sciences de Lyon ( autoroute urbaine de 15 km) prévaut également pour le projet autoroutier A133-A134 dit Contournement Est de Rouen. Cette infrastructure à péage de 41,5 km de long, comportant 8 viaducs et 9 échangeurs, si elle devait être
réalisée, engloutirait à elle seule 516 hectares au beau milieu de la « ceinture verte » de l’agglomération rouennaise et de la Communauté d’Agglomération Seine Eure (CASE), dont la moitié de terres agricoles réputées pour leur fertilité, et 146 hectares d’espaces boisés classés.
Réaliser ce contournement autoroutier, c’est l’assurance d’une faune et d’une flore menacées, des terres détruites, des forêts et des paysages saccagés, 50 000 tonnes de CO2 supplémentaires rejetées dans l’atmosphère chaque année (sans compter les puits de carbone détruits), une ressource en eau potable mise en péril… Si le Président de la République veut être cohérent dans ses paroles et dans ses actes, alors, une seule décision s’impose : l’abandon pur et simple de ce projet autoroutier climaticide qui est en totale contradiction avec la lutte contre le réchauffement climatique.
A propos du Collectif Non à l’Autoroute A133-A134 :
 www.contournement-est.fr.  
Non à l’Autoroute A133-A134
Contacts presse :
collectif.nona133a134@gmail.com.  
Laetitia Sanchez, 06 15 52 08 25
Stéphanie Cubaud, 06 74 53 93 51

Alain UGUEN
Le 26/09/2019 à 11:29:11

Le Collectif Non à l'Autoroute A133-A134 (Contournement Est de Rouen) organise une réunion publique à la mairie du Manoir sur Seine, à 20h le jeudi 16 mai prochain.

Le Manoir est l'une des nombreuses communes traversées par le projet autoroutier.

Alain Uguen
Le 10/05/2019 à 09:22:32

BANQUET FESTIF
CONTRE LES AUTOROUTES A133 et A134
Dimanche 31 mars 2019 – 11h - St-Marc – ROUEN
Bonjour,
Le Collectif NON A133-A134 organise un banquet festif contre la construction des autoroutes A133
A134 ce dimanche à 11h, quartier St-Marc à Rouen. Un repas de soutien (fondue de poireaux -
sauce Neufchatel, compote de pommes au dessert) et une buvette sans alcool seront proposés, le
tout à base de produits locaux. Il y aura même de la musique ! Les participant.e.s au banquet pourront
consulter des documents d'information, et écouter de courtes interventions exposant le projet et
les motifs de notre opposition. Tracé, financement, trafic routier, environnement : il y a de quoi dire,
tant l'appellation trompeuse de « contournement » entretient la confusion sur les réalités de ce projet
autoroutier à péage. Et puis on pourra discuter autour d'un jus de pomme ou d'un sirop d'origan issu
de terres menacées par le projet.
La Métropole de Rouen aurait pu faire son aggiornamento sur l'autoroute à l'occasion de la COP 21
locale ou du vote de sa politique climatique : il n'en a rien été. Le président de la République et son
gouvernement auraient pu abandonner le projet suite aux travaux de la commission Duron sur les
infrastructures. Ils ont fait le choix inverse. La réalisation des autoroutes va désormais être discutée
par le Parlement dans le cadre de l'examen de la loi d'Orientation des Mobilités (LOM), qui vient de
débuter au Sénat. Au moment où les personnes chargées de nous représenter vont se pencher sur
notre avenir, le collectif NON A133-A134 entend faire vivre le débat démocratique en organisant
réunions publiques et banquets, ainsi qu'un grand rassemblement en juin.
En suivant ce lien, vous trouverez un texte détaillant nos motivations :
https://rouen.demosphere.net/rv/3310  
Cordialement,
Le Comité des Fêtes du Collectif NON A133-A134
https://www.facebook.com/events/2143639415724144/  
collectif.nona133a134@gmail.com.  

Alain UGUEN
Le 04/04/2019 à 10:12:45

Bonjour,

Le Collectif Non à l'Autoroute A133-A134 (Contournement Est de Rouen) organise une réunion publique à la salle de la Gribotière (rue de Rouen) à Boos, à 20h30 le mardi 26 mars prochain.

Boos est l'une des nombreuses communes traversées par le projet autoroutier.

Alain UGUEN
Le 25/03/2019 à 12:02:27

C'est ça l'écologie du "nouveau monde" ?

oh les belles paroles, oh les actes irresponsables ! lobbies, lobbies quand vous les tenez ….

mm82
Le 27/11/2018 à 11:53:48

Non a la destruction de la nature...

arnold
Le 26/11/2018 à 21:59:27

Ceci n'est pas un contournement.
Communique de presse du 25/11/2018.
Rencontre avec la presse. Une semaine décisive ! A la veille de la COP 21 de la Métropole Rouen Normandie, et dans la période de l'annonce publique de la loi LOM, toujours incertaine même si elle est attendue depuis plus de 6 mois, le Collectif NON à l'A133-A134, composé de Mairie, d'élus, d'associations, de partis politiques, de syndicats, de citoyens, vous invite à une rencontre afin de faire un point sur ce dossier : Mercredi 28 novembre à 12h30 au premier étage du BAR des Fleurs 36 place des Carmes, 76000 Rouen
Dans un contexte excessivement complexe et tendu autour des déplacements, du pétrole, du marché automobile, et à la veille de l'initiative de sommet climatique local, ce projet de deux autoroutes payantes apparaît encore plus hors du temps ! Nous souhaitons vous communiquer, nos dernières informations concernant le recours au Conseil d'Etat, notre demande de plan "Mobilité alternative label COP 21" à la Métropole rouennaise, et revenir sur les enjeux à venir autour de notre territoire...
Contacts Presse :
Grima Guillaume, 06 72 00 33 09
Sanchez Laëtitia, 06 15 52 08 25
Poupin Christine, 06 84 08 45 66
Levitre Arnaud, 06 77 52 94 48

Collectif NON à l’A133-134
Le 26/11/2018 à 09:06:12

Même chose avec le grand contournement ouest de Strasbourg, qui en plus ne résoudra même pas les problèmes de circulation sur l'agglomération et en zone péri-urbaine. Ce n'est pas comme ça qu'on encouragera les gens à moins utiliser leur voiture ni qu'on rendra sa grandeur à la planète, messieurs Macron et Hulot.

Rachel KUHN
Le 02/05/2018 à 15:27:09

pour le transport routier et l'automobile ilfautréduire

michaux
Le 27/04/2018 à 21:51:22

Recours gracieux contre le décret autorisant le contournement Est de Rouen
https://www.boursedescredits.com/actualite-recours-gracieux-decret-autorisant-contournement-rouen-13653.php  

Alain Uguen
Le 25/04/2018 à 15:09:23

Bonjour,
ce projet comme celui de l’A154 sont des projets qui n’ont pas un intérêt public puisque les inconvénients l’emportent sur les avantages et que nous pouvons prouvez qu’ii peut-être fait autrement, soit
en améliorant l’existant ,en le sécurisant et par un plan drastique de circulation.
Ces projets sont destructeurs de terres fertiles dont les générations futures auront besoin , l’économie des terres n’est pas la priorité des politiques, ni le péage puisqu’Ils ne le paye pas, il leur est remboursé.
Économiquement c’est pire encore car l’évaluation du prix de rendement du quintal de céréales à l’hectare sur les terres détruites représente une perte sur la production agricole de notre pays,sans parler des usagers qui ne prendront pas le péage une perte sèche pour le concessionnaire, donc nos impôts alimenteront le manque à gagner du constructeur.
La liste est longue sur les méfaits de ces projets, mais lorsque le mal est fait il sera trop tard pour revenir en arrière.
La lutte des citoyens de bon sens continue

CORDA
Le 20/04/2018 à 10:12:24

Bonjour comme bea

CORDA
Le 20/04/2018 à 09:48:27

Non au gaspillage de l'argent public et des citoyens. Gardons et améliorant ce qu'on a déjà

rhebus
Le 19/04/2018 à 22:37:31

Les projets inutiles sont vraimen inutiltes et destructeurs de l'environnement. Avant de compenser évitons!

FRAUDIN Germaine
Le 19/04/2018 à 14:23:27

Le Conseil d’orientation des infrastructures a entendu les arguments du Collectif Non à l’A133-A134
Le conseil d’orientation des infrastructures (COI) a remis le 1er février 2018 le rapport commandé par le gouvernement sur la réalisation au cours de la prochaine décennie de grands projets d’infrastructures. Trois scénarios sont proposés par cette commission présidée par Philippe Duron qui « préconise de reporter un certain nombre de grands projets tout en proposant des solutions pour sauver la face des élus concernési. »
Le collectif des associations opposées au projet de Liaison A28-A13 se félicite que le Conseil d’Oriention des Infrastructures reconnaisse la forte opposition locale à ce projet et les fortes atteintes environnementales de celui-ci. Ainsi peut-on lire page 75 du rapport :
« Au sein de la commission des avis divergents se sont exprimés quant à l’intérêt du projet. Certains commissaires ont notamment fait part de leur conviction que d’autres solutions par l’ouest, via le pont Flaubert, permettraient d’apporter une réponse satisfaisante aux problèmes qui se posent, tout en étant plus respectueuse pour l’environnement et les populations locales. Ils ont fait observer d’une part que le bilan carbone de cette nouvelle infrastructure routière était évalué à 2 millions de tonnes émises et d’autre part que le projet ne répondrait pas à la problématique de la traversée par l’agglomération du transport de matières dangereuses, la plupart des industries et les sites SEVESO se trouvant à l’Ouest de l’agglomération. Ce tracé rallongerait de 20 minutes le temps de parcours et traverserait des zones urbaines comme Oissel et Saint-Etienne-du-Rouvray. »
Le « Contournement Est » de Rouen est le seul projet étudié par le Conseil d’orientation des infrastructures qui fait l’objet de telles réserves. Des réserves qui sont celles du Collectif Non à l’A133-A134 qui n’avaient pas jusque-là été retenues par le maître d’ouvrage, les partisans du projet et la Commission d’enquête publique qui a rendu un avis favorable en 2016….
Mais la lecture détaillée du rapport publié le 1er février 2018 amène à d’autres remarques sur l’opportunité de réaliser un tel projet dont l’acceptabilité locale et environnementale n’est pas acquise.
La première d’entre elles est économique. Si le premier scénario envisagé par le Conseil d’orientation présidé par Philippe Duron propose un report d’un tel projet de manière à réaliser des études complémentaires, les deux autres beaucoup plus ambitieux en termes d’investissements publics donnent à voir que la construction de la liaison A28-A13 entrainerait une charge non négligeable sur des finances publiques pour le moins contraintes (voir note en annexe I).
La deuxième concerne l’impact effectif du projet sur la fluidité des circulations à l’échelle du territoire desservi. Ainsi peut-on lire en substance dans ce long rapport de 182 page que « la congestion quasi-permanente des voies d’accès à l’agglomération […] est assez significativement insatisfaisante pour que la poursuite du projet paraisse opportune ». Autre confirmation des arguments avancés par le Collectif lors de la rencontre avec Philippe Duron du 18 janvier 2018 (voir annexe II)
Enfin le Collectif s’interroge sur les délais présentés par le rapport du COI. Dans la mesure où de nombreuses études sont encore nécessaires pour finaliser la conception du projet, il apparaît clairement que la réalisation n’est pas à l’ordre du jour d’autant plus qu’il restera au concessionnaire à porter les procédures complexes de levée des risques.
Somme toute nous sommes en présence d’un avis très paradoxale qui articule un grand nombre de réserves sur le fond et un accord de principe qui inscrit le Contournement Est dans les trois scénarios proposés. Le Collectif Non à l’A133-A134 ne peut s’empêcher de voir là une proposition plus politique que technique dans un territoire où la LREM a manifestement des ambitions électorales…

le PDF de ce communiqué avec une annexe est visible à l'adresse :
https://www.cyberacteurs.org/pdf/cp-coi-20180123_10.pdf  

Collectif Non à l’A133-A134, Ceci n’est pas un contourn
Le 02/02/2018 à 07:00:16

l'enfumage de la "com" (cop 21, etc.....) et les dégâts des actes dévastateurs des politiques inféodés à la finance.

mm82
Le 25/01/2018 à 11:07:46

Pas de grands projets inutiles et imposés. On peut très bien vivre en consommant moins de choses inutiles.

loyer
Le 25/01/2018 à 10:46:49

Les grands projets de contournement routiers :
1 mobilisent les fonds financier au détriment du développement des transports alternatifs.
2 entrainent une augmentation du trafic et décourage de fait les déplacement alternatifs vers les centres urbains
3 rendent définitivement infertiles les terres, bloque le développement agricole dont nos enfants et leurs descendants auront besoin pour se nourrir.
4 se font au bénéfices des actionnaires des multinationales telles que Vinci.
5 Prouvent que nos hommes politiques n'ont d'imagination que celle qui perpétue leurs mandats.

dany
Le 25/01/2018 à 10:26:45

Si nous continuer de bétonner notre territoire nous allons accélérer encore plus le réchauffement du climat, l'effondrement de la biodiversité. et l'humanité survivra à cela ? Je vis à la campagneet je constate chaque jour un peu plus la disparition des insectes, des oiseaux, des petits mammifères.

Marie-Claude Couty
Le 25/01/2018 à 00:47:53

Allons-nous continuer à bétonner notre territoire pour accélérer encore plus le réchauffement du climat, l'effondrement de la biodiversité ? et comment peut-on penser que l'humanité survivra à cela ??? moi qui vit à la campagne, je constate chaque jour un peu plus la disparition des insectes, des oiseaux, des petits mammifères et ça me rend malade !

Marie-Claude Couty
Le 25/01/2018 à 00:43:35

Bonjour,
Je demande l'annulation du décret déclarant d'utilité publique le projet de Contournement Est de Rouen qui relierait l'A28 à l'A13.

Sincères salutations.DH

Danièle Hennebert
Le 24/01/2018 à 23:35:42

contournement... de la loi ?

Bibi
Le 24/01/2018 à 19:46:36


Le Jeudi 18 janvier 2018, le Président du Conseil d’orientation des Mobilités, Philippe Duron, a reçu au Ministère de la Transition écologique et solidaire une délégation du Collectif Non à l’A133-A134. Francis Bia, Arnaud Binard, Samuel Delalande, Joël Gernez, Joachim Moyse et Laetitia Sanchez ont pendant près de deux longues heures pu exposer nos arguments contre le projet de liaison A28-A13 (A133-A134) improprement désigné « contournement Est de Rouen ».
Les échanges ont été sincères. Nous avons dénoncé l’impossible rentabilité et l’impossibilité d’atteindre les objectifs fixés par le Ministère (baisse des trafics de transit, désenclavement de l’Andelle…). Le Président Duron a rappelé l’engagement du gouvernement d’accorder la priorité à l’amélioration du réseau ferroviaire et à la remise en état des routes non-concédées et de faciliter le transport du quotidien.
Un président à l’écoute engagé pour des mobilités soutenables
L’action du Président Duron confirme cette orientation. Le 15 juin 2017, le conseil d’administration de l’Agence de financement des infrastructures de France (AFITF) qu’il préside, a montré sa volonté de favoriser le fret ferroviaire en signant la convention pour le financement des travaux de modernisation de la ligne ferroviaire entre Serqueux et Gisors d’un montant de 89,9 M€. Le port de Rouen, premier port céréalier d’Europe, le comprend, et engage des travaux pour remettre à niveau ses dessertes ferroviaires. Les grands ports maritimes normands veulent massifier le fret fluvial.
C’est sur ces bases communes que la discussion a porté ensuite sur les limites du projet A133-A134. Quel est en effet l’intérêt de concentrer des moyens à l’Est de la Métropole alors que l’agglomération et ses zones industrialo-portuaires (ZIP) sont à l’ouest ?
Un projet d’un autre temps qui dilapiderait les ressources et le patrimoine environnemental du territoire
Le collectif a rappelé à grand renfort d’arguments précis ses critiques. Les enquêtes récentes de circulation, montrent que le maître d’ouvrage s’est trompé sur ses hypothèses. La rentabilité est remise en cause. Qui paiera ?
Plus encore, la réalisation d’une telle infrastructure, dont l’opportunité est justifiée par des évaluations erronées, serait un non-sens écologique et sanitaire au vu des destructions de terres agricoles, de zones humides et de forêts qu’il provoquerait, sans parler des graves atteintes à l’intégrité de la ressource en eau qu’il entrainerait.
D’autres solutions sont possibles à moindre coût dans des délais plus raisonnables
L’entretien ne pouvait en conséquence se finir sans de longs échanges sur les alternatives au projet autoroutier, et d’utiles rappels sur les besoins immédiats d’un territoire où effectivement il n’est pas toujours aisé de circuler autrement qu’en véhicule individuel. Cela passe par la finalisation de certains itinéraires routiers au premier rang desquels le « Contournement Ouest » directement connecté sur la ZIP-Ouest de Rouen, là où est le trafic poids lourds.
Nous avons insisté sur les initiatives en faveur du report modal, et les alternatives au tout routier à l’échelle de la Métropole Rouen Normandie - jusqu’à Louviers, et même Évreux : aujourd’hui un axe gratuit, toujours sans alternative par le train, mais dont la gratuité pourrait être remise en cause avec la réalisation de ce second contournement de Rouen, comme le réclament les milieux économiques. Avec les reports prévisibles sur le réseau secondaire traversant les communes.
A l’heure où le gouvernement donne un signal fort en abandonnant le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, au profit d’une amélioration de l’aéroport existant de Nantes Atlantique, le moment est venu d’ouvrir une nouvelle ère, plus
économe en argent public, en consommation de terres, en émissions de CO2, en travaillant enfin sur les alternatives aux grands projets d’infrastructures routières.

Collectif Non à l’A133-A134
Le 24/01/2018 à 09:09:53

Je pense qu il faut prendre en compte un sujet des plus épineux qui soit et dont personne ne veux aborder c est TABOU l état est engagé à donner à manger au grand groupe du BTP IL FAUT LES NOURRIR À TOUT PRIX ce qui provoque toute ses incohérences dans bien des projets inutiles. Une fois qu on a con pris ce contexte canibal du béton on peux se projeter sur un fonctionnement proche d un système mafieux. Il faut changer le systèmedu béton à tout prix NDDL en est le grand exemple .

corinne baron
Le 18/01/2018 à 15:14:46

Les CON(s) - TOUR (nent en rond et) - MENT(ent).Désespérant de foutre en l'air l'argent public pour le bénéfice de quelque société privée.

roland guétat
Le 07/01/2018 à 17:36:50

Arrêtez de bétonner la nature, elle n'en peux plus !

Jérôme ROGUEZ
Le 18/12/2017 à 17:34:07

Halte aux logiques d'une écologie "compensatoire" !
Un projet destructeur de l'environnement ne peut pas être compensé par un soutien financier à un projet écologique "ailleurs" comme cela a été accepté depuis de trop nombreuses années par les pouvoirs publics et diverses associations environnementales. A Rouen, le projet de contournement autoroutier Est -d'un autre âge- n'est pas compensé par une COP21 métropolitaine ! Soutenir un tel tandem est ou absurde ou cynique ! L'urgence écologique est une et indivisible !

RESPIRE!
Le 17/12/2017 à 16:31:46

JE PENSE POUR MA PART QUE LES GRANDS PROJETS UTILES OU NON DONT NOS GOUVERNEMENTS SONT FRIANDS PERMETTENT PLUS FACILEMENT DES SOUS-EVALUATIONS DES COUTS ET/OU DES DETOURNEMENTS DE FONDS.

Anastasia DANIELIDES
Le 17/12/2017 à 09:59:45

Une petite chanson anti contournement et grands projets en tous genres.

On en a marre des grands projets.
Ceux qui nous ventent le progrès,
Ceux qui sentent le moisi,
Depuis plus trois décennies.

On en a marre des autoroutes.
Celles qu’on nous impose coute que coute
Qu’est-ce que Vinci leur a promis
Pour nous pourrir autant la vie ?

On en a marre de l’injustice,
toujours portée par le vice,
par le pognon, la corruption
Et aussi par les bucherons

On en a marre de ces conneries
On en a marre de ces pourris
Qu’est-ce que Vinci leur a promis
Pour nous pourrir autant la vie ?

On en a marre de voir crever
Les paysans qui n’font pas de blé
Comment faire pousser des légumes
à travers une bande de bitume ?

On en a marre des autoroutes.
Celles qu’on nous impose coute que coute
Qu’est-ce que Vinci leur a promis
Pour nous pourrir autant la vie ?

On en marre des énarques
Et de leur putain d’tête à claques
Croirait qu’ils s’fendent la poire
A nous voir dans tous ce foutoir

On en a marre de ces conneries
On en a marre de ces pourris
Qu’est-ce que Vinci leur a promis
Pour nous pourrir autant la vie ?

On en marre de Morin
Et de son nouveau p’tit copain
Plus franquiste que républicain.


On en a marre des autoroutes.
Celles qu’on nous impose coute que coute
Qu’est-ce que Vinci leur a promis
Pour nous pourrir autant la vie ?

On en mare de fermer notre gueule,
Et d’accepter porter le linceul
Que cette société à l’agonie
Nous fou sur le dos pour l’infini

On en a marre de ces conneries
On en a marre de ces pourris
Qu’est-ce que Vinci leur a promis
Pour nous pourrir autant la vie ?

On a envie de crier notre rage
De lutter contre ce carnage
Avant qu’on nous assassine
A grand coup de particules fines.

On en a marre des autoroutes.
Celles qu’on nous impose coute que coute
Qu’est-ce que Vinci leur a promis
Pour nous pourrir autant la vie ?

Les Stephanais noirs
Le 15/12/2017 à 20:35:16

Plus les centres-villes seront éloignés des bassins
économiques,plus il y aura besoin d'infrastructures
routières;plus il y aura d'étudiants et de cadres
qui travailleront à Paris ou en RP,en vivant en ré
gion,plus il y aura besoin de TGV et d'aéroports...

stoppeur
Le 15/12/2017 à 17:06:46

C'est la politique des grands travaux routiers qu'il faut remettre en cause car elle ne vise plus à répondre à des besoins mais à faire des travaux pour faire des travaux. Avec le système autoroutier, l'Etat a trouvé un système de financement à moindre frais pour lui, puisque ce sont les usagers qui vont payer. En effet, en contrepartie du financement de ces travaux par les sociétés autoroutières, l'Etat leur accorde un prolongement de la durée de leurs concessions. C'est même une aubaine pour les sociétés d'autoroute car généralement elles en profitent pour glisser les coûts d'entretien de leur réseau dans le coûts des travaux d'investissement. Donc, étant donné que ces travaux seront uniquement à la charge des usagers, c'est bien l'avis de ces derniers qu'il faut faire entendre et non celui de l'Etat. D'ailleurs, on se demande de quoi se mêle l'Etat dans cette affaire locale ?

François LEFEVRE
Le 14/12/2017 à 22:04:07

La France est une dictature élective.
Ceux qui ont élu l'actuel , ne devraient pas être fiers de leur choix.
Ils s'imaginaient voter pour un brillant jeune homme.
Ils ont voté pour l'un des pires tyrans que la terre ait porté, pour l'ennemi mortel des humbles et le complice de magouilleurs professionnels

dantes
Le 14/12/2017 à 18:32:20

je suis contre ce contournement qui détruit tout l'écosystème de cette partie de la région .

georgina
Le 14/12/2017 à 17:31:37

Comme l'aéroport de notre dame des lande a des chances d'être abandonné au risque de voir partir Nicolas Hulot du gouvernement, il faut bien donner des os à ronger aux entreprises du BTP.
La décision vient d'en haut, personne n'est dupe...

Yannick prudhomme
Le 14/12/2017 à 16:27:26

Dans toutes ces histoires c'est, à la fois le déni total de toute démocratie, et, la grande passivité de trop des concitoyens, qui me désespèrent.

un anonyme
Le 14/12/2017 à 14:03:38

Le toujours plus est toujours à la manoeuvre!!!! On n'est pas prêt pour une forme de décroissance!!!!

cactus
Le 14/12/2017 à 13:08:55

cela fait travailler les ponts et chaussées, il se disait dans le temps, que l'ordre des ingénieurs des ponts et chaussées touchent une commission sur tous les travaux. A vérifier

Chantal BAYOUT
Le 14/12/2017 à 11:01:25

Seul un recours aux juridictions administrative vous offre une petite chance d'aboutir.

Philippe DAVID
Le 13/12/2017 à 17:31:59

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