Cette cyberaction est maintenant terminée
Ces défenseurs des droits humains ont eu le courage de dénoncer haut et fort l’esclavage en Mauritanie, et voilà leur récompense : arrestation et condamnation arbitraires, torture, isolement extrême. Demandez au gouvernement mauritanien leur libération immédiate !
3802 participants
Les militants anti-esclavagistes d’IRA-Mauritanie, Abdallahi Matala Saleck et Moussa Bilal Biram, sont sortis de prison.Malgré son abolition en 1981 et sa criminalisation en 2007, l’esclavage est toujours une réalité pour des milliers de personnes en Mauritanie. Les esclavagistes sévissent en toute impunité. Depuis des années, les militants Moussa Bilal Biram et Abdellahi Matalla Saleck se battent contre ce fléau. Pour les punir de leur combat, les autorités les ont condamnés sans preuve pour « incitation à des émeutes et à une rébellion violente contre le gouvernement » et ils croupissent depuis plus d’un an dans une prison au beau milieu du désert du Sahara. La prison, qui accueille généralement des condamnés à mort, est difficilement accessible et située dans une région peu sûre du pays. Moussa et Abdellahi ne peuvent recevoir de visites ni de leurs avocats ni de leurs proches. Durant leur détention, ils auraient été torturés. Leurs blessures indiquent qu’ils ont été attachés dans des positions douloureuses pendant plusieurs heures.  
béatrice Bortolino Pin Marie CLAUX Gisele LUBARDA Michel Schtakleff Choupette PAYREBESSE aNDR2 Dominique BINZENBACH Ariane BERLAND RASLEBOL
Monsieur le Ministre,
Les défenseurs des droits humains Moussa Bilal Biram et Abdellahi Matalla Saleck sont détenus depuis plus d’un an dans une prison dans le désert du Sahara à Bir Moghrein. Cette prison, qui accueille généralement des condamnés à mort, est située dans une région reculée et peu sûre de la Mauritanie, à 1 200 km des domiciles de Moussa et d’Abdellahi à Nouakchott. Pendant leur détention, Moussa et Abdellahi auraient été torturés. Leurs blessures indiquent qu’ils ont été attachés dans des positions douloureuses pendant plusieurs heures d’affilée. Ils ont été condamnés pour, entre autres, « “incitation à des émeutes et à une rébellion violente contre le gouvernement », mais aucune preuve de ces crimes n’a été fournie lors de leur procès. Moussa et Abdellahi sont innocents et n’auraient jamais dû être déclarés coupables. Ils sont pris pour cible, réduits au silence et punis du fait de leur militantisme contre l’esclavage. Ils doivent être libérés immédiatement.
Je vous exhorte, Monsieur le Ministre, à :
- transférer immédiatement Moussa et Abdellahi vers une prison située dans la capitale Nouakchott en attendant l’audience de la Cour suprême qui devrait les libérer immédiatement et sans condition ;
- leur garantir l’accès à des soins de santé ;
- lancer des enquêtes officielles sur les allégations de torture ;
- garantir des droits de visite régulière aux avocats et aux membres de leurs familles ;
- agir conformément à l’état de droit et veiller à ce que Messieurs Biram et Saleck soient entendus sans délai ;
- libérer immédiatement et sans condition Moussa et Abdellahi.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.
http://info.amnesty.be/mauritanie-moussa-et-abdellahi.html?petitionOptin=yes
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La lettre qui a été envoyée :
Monsieur le Président
aux bons soins de l'ambassade de Mauritanie à Paris
Les défenseurs des droits humains Moussa Bilal Biram et Abdellahi Matalla Saleck sont détenus depuis plus d’un an dans une prison dans le désert du Sahara à Bir Moghrein.
Je vous exhorte à garantir leurs droits et à les libérer immédiatement et sans condition.
Dans cette attente, croyez en ma vigilance citoyenne.11 commentaires
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Le 06/06/2018 à 22:21:58
Le 10/04/2018 à 13:21:55
Le 30/03/2018 à 23:01:33
Le 29/03/2018 à 11:37:19
Le 27/03/2018 à 12:10:37
Le 27/03/2018 à 09:11:56
Ingérence condamnable quand ça arrange ...
La France est La France, qu'on ce le dise et tant mieux si on la suit ou la précède !
Le 26/03/2018 à 17:18:43
Je m'interroge sur le sens (et l'efficacité) qu'ont de telles pétitions proposées par la seule cyberacteurs ?
N'est-il pas possible de réaliser des co portages avec des assos dument concernées par ce type de situations : Ligue des Droits de l'Homme, Amnesty... par ex ?
Bien chaleureusement
Le 26/03/2018 à 11:56:25
Le 26/03/2018 à 11:41:28
MAIS QU'EN AVONS-NOUS FAIT ?... Ils doivent bien être rangés quelque part, mais nous n'arrivons plus à mettre la main dessus...
Le 26/03/2018 à 09:02:44
Bernard CHEVRIER
Le 12/06/2018 à 20:45:31