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Cette cyberaction est maintenant terminée

Bilan de la cyberaction : En prison pour avoir dit non à l’esclavage

Mise en ligne du 23/03/2018 au 06/12/2018

Ces défenseurs des droits humains ont eu le courage de dénoncer haut et fort l’esclavage en Mauritanie, et voilà leur récompense  : arrestation et condamnation arbitraires, torture, isolement extrême. Demandez au gouvernement mauritanien leur libération immédiate  !

Bilan de la cyberaction :

3802 participants

Les militants anti-esclavagistes d’IRA-Mauritanie, Abdallahi Matala Saleck et Moussa Bilal Biram, sont sortis de prison.

Leur liberté a été confirmée vendredi à Cridem par une source proche de l’organisation abolitionniste mauritanienne, IRA-Mauritanie, dirigée par Biram Dah Abeid, prix des Nations-Unies 2013, indiquant que les deux militants ont passé la nuit à Zouérate, jeudi, avant de regagner Nouakchott, cet après-midi. "Ils ont purgé totalement leur peine", a expliqué à Cridem Hamady Lehbouss, Conseiller du président d’IRA-Mauritanie, Biram Dah Abeid.

Condamnés à deux ans d’emprisonnement en 2016 par la justice mauritanienne, Moussa Bilal Biram et Abdellahi Matalla Saleck purgeaient leur peine à la prison de Bir-Mogrein, dans le nord-est du pays, vers la frontière algérienne, à 1.200 km de la capitale mauritanienne.

Plusieurs organisations des droits de l’Homme, à l’image d’Amnesty international, Front Line Defenders ou Freedom United, avaient fait appel en vain pour leur libération.

Moussa Ould Bilal Biram et Abdallahi Matala Salek sont responsables d’une section du mouvement IRA à Nouakchott. Ils ont été arrêtés le 30 juin 2016 lors de la vague d’arrestations visant les leaders du mouvement IRA-Mauritanie.

Dans un premier temps, ils seront condamnés à 15 ans de prison par la justice mauritanienne, avant que la sentence ne soit ensuite ramenée à 2 ans.

Par Babacar Baye NDIAYE

©CRIDEM / 13 juillet 2018
http://cridem.org/C_Info.php?article=713407  

Présentation de la cyberaction :

Malgré son abolition en 1981 et sa criminalisation en 2007, l’esclavage est toujours une réalité pour des milliers de personnes en Mauritanie. Les esclavagistes sévissent en toute impunité. Depuis des années, les militants Moussa Bilal Biram et Abdellahi Matalla Saleck se battent contre ce fléau. Pour les punir de leur combat, les autorités les ont condamnés sans preuve pour «  incitation à des émeutes et à une rébellion violente contre le gouvernement  » et ils croupissent depuis plus d’un an dans une prison au beau milieu du désert du Sahara. La prison, qui accueille généralement des condamnés à mort, est difficilement accessible et située dans une région peu sûre du pays. Moussa et Abdellahi ne peuvent recevoir de visites ni de leurs avocats ni de leurs proches. Durant leur détention, ils auraient été torturés. Leurs blessures indiquent qu’ils ont été attachés dans des positions douloureuses pendant plusieurs heures.

Monsieur le Ministre,

Les défenseurs des droits humains Moussa Bilal Biram et Abdellahi Matalla Saleck sont détenus depuis plus d’un an dans une prison dans le désert du Sahara à Bir Moghrein. Cette prison, qui accueille généralement des condamnés à mort, est située dans une région reculée et peu sûre de la Mauritanie, à 1 200 km des domiciles de Moussa et d’Abdellahi à Nouakchott. Pendant leur détention, Moussa et Abdellahi auraient été torturés. Leurs blessures indiquent qu’ils ont été attachés dans des positions douloureuses pendant plusieurs heures d’affilée. Ils ont été condamnés pour, entre autres, « “incitation à des émeutes et à une rébellion violente contre le gouvernement », mais aucune preuve de ces crimes n’a été fournie lors de leur procès. Moussa et Abdellahi sont innocents et n’auraient jamais dû être déclarés coupables. Ils sont pris pour cible, réduits au silence et punis du fait de leur militantisme contre l’esclavage. Ils doivent être libérés immédiatement.

Je vous exhorte, Monsieur le Ministre, à :

- transférer immédiatement Moussa et Abdellahi vers une prison située dans la capitale Nouakchott en attendant l’audience de la Cour suprême qui devrait les libérer immédiatement et sans condition ;
- leur garantir l’accès à des soins de santé ;
- lancer des enquêtes officielles sur les allégations de torture ;
- garantir des droits de visite régulière aux avocats et aux membres de leurs familles ;
- agir conformément à l’état de droit et veiller à ce que Messieurs Biram et Saleck soient entendus sans délai ;
- libérer immédiatement et sans condition Moussa et Abdellahi.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.
http://info.amnesty.be/mauritanie-moussa-et-abdellahi.html?petitionOptin=yes
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La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le Président
aux bons soins de l'ambassade de Mauritanie à Paris
Les défenseurs des droits humains Moussa Bilal Biram et Abdellahi Matalla Saleck sont détenus depuis plus d’un an dans une prison dans le désert du Sahara à Bir Moghrein.
Je vous exhorte à garantir leurs droits et à les libérer immédiatement et sans condition.
Dans cette attente, croyez en ma vigilance citoyenne.

 

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11 commentaires

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Les DROITS de l'homme ne pèsent pas lourds face à l'argent des financiers!!! L'intérêt personnel (du gain immédiat et du pouvoir) est bien supérieur.

Bernard CHEVRIER
Le 12/06/2018 à 20:45:31

Ne sommes nous pas tous esclaves des banques des multinationales et de nos politiques qui protègent ces criminels

béatrice
Le 06/06/2018 à 22:21:58

Ces bienfaiteurs de l'humanité à venir torturés et jetés en prison : un scandale de plus couvert par cux qui pourraient faire quelque chose pour que cela cesse mais les affaires prennent le dessus ...

Bortolino Pin
Le 10/04/2018 à 13:21:55

Non content d'accepter l'esclavage sur son sol, la Mauritanie punit ceux qui le dénoncent, comment les pays dits civilisés peuvent-ils accepter de reconnaître et pactiser avec ce pays barbare ?!?!?!

Marie CLAUX
Le 30/03/2018 à 23:01:33

J'ai déjà signé auprès d'Amnesty be. donc je ne re-signe pas ici afin que nos signatures restent crédibles auprès des destinataires.

Gisele LUBARDA
Le 29/03/2018 à 11:37:19

Tous les commerces illicites, et en premier la vente des corps, des armes et des drogues, sont PERMIS par l'existence de l'ARGENT INVISIBLE, caché dans les Banques Privées. Et si on l'interdisait TOTALEMENT pour toutes les Transactions? En commençant par la FRANCE, 1er Pays au Monde, pour la Liberté,l'Egalité,la Fraternité"! Même si cela nous coûtera cher, avant d'être rejoints par d'Autres..! Cela en vaudra la peine, non?

Michel Schtakleff
Le 27/03/2018 à 12:10:37

Pour un monde meilleur, foncièrement humain

Choupette
Le 27/03/2018 à 09:11:56

Arguerait on d'ingérence que d'aller dénoncer une nouvelle violation des Droits Humains ?
Ingérence condamnable quand ça arrange ...
La France est La France, qu'on ce le dise et tant mieux si on la suit ou la précède !

PAYREBESSE aNDR2
Le 26/03/2018 à 17:18:43

Bonjour
Je m'interroge sur le sens (et l'efficacité) qu'ont de telles pétitions proposées par la seule cyberacteurs ?
N'est-il pas possible de réaliser des co portages avec des assos dument concernées par ce type de situations : Ligue des Droits de l'Homme, Amnesty... par ex ?
Bien chaleureusement

Dominique BINZENBACH
Le 26/03/2018 à 11:56:25

Quelle tristesse de savoir que l'humain n'est pas respecté ! Il faut se serrer les coudes, et pas opprimer ses semblables.

Ariane BERLAND
Le 26/03/2018 à 11:41:28

LES DROITS DE L'HOMME ???
MAIS QU'EN AVONS-NOUS FAIT ?... Ils doivent bien être rangés quelque part, mais nous n'arrivons plus à mettre la main dessus...

RASLEBOL
Le 26/03/2018 à 09:02:44

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