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Bilan de la cyberaction : 219 : INDE - JANADESH, LE PEUPLE EN MARCHE POUR L'ACCES A LA TERRE

Du 2 au 20 octobre 2006, l’autoroute nationale reliant Gwalior à Delhi, en Inde, a vu défiler sur 350 km, la Chetawni Yatra, une marche d’avertissement pacifique à laquelle ont pris part 400 paysans, travailleurs agricoles et militants indiens

Bilan de la cyberaction :

2116 ont écrit à ecocom@amb-inde.fr.   ,ektaparishad@yahoo.com.  

Partis de Gwalior le 2 octobre dernier, les 25 000 paysans et paysannes sans terre participant à la marche Janadesh ont atteint Delhi le dimanche 28 octobre. Le lendemain, le gouvernement indien a annoncé la mise en
place d’une commission nationale de la terre sous l’autorité du Premier Ministre Indien, principale revendication de l’organisation Ekta Parishad, à l’origine de cette mobilisation sans précédent.
C’est une grande victoire pour les paysans sans terre indiens et pour l’action non-violente d’Ekta Parishad !
L’arrivée à Delhi a montré la détermination des marcheurs : « La prison ou la terre ! » chantaient lundi 29 octobre au matin les 25 000 participants encerclés par la police dans leur campement, empêchés d’atteindre le Parlement, objectif de cette marche non-violente inspirée par Gandhi. Mais ce même jour, Rajagopal, leader du mouvement Ekta Parishad, signait un texte politique avec le ministre du développement rural annonçant la création de la commission nationale de la terre. C’est l’aboutissement d’un long travail de négociations politiques mené tout au long de la mobilisation. Cette décision a marqué la fin de Janadesh et les marcheurs ont commencé à remplir les trains du retour dès hier au soir, en exprimant leur joie par les chants et les danses.
Depuis plus d’un an, Peuples Solidaires, Frères des Hommes et la Confédération Paysanne, ainsi que d'autres organisations dont Cyber @cteurs en France comme en Europe, ont soutenu la marche Janadesh et se sont mobilisés en France pour faire appel à la solidarité avec les sans terre indiens, et pour sensibiliser l’opinion sur la question de l’accès à la terre ici et là-bas. Des représentants de ces organisations ont participé à la marche, aux côtés d’ONG nord-américaines et européennes ainsi que de représentants du MST brésilien, de la Kenya Land Alliance et de la Coordination Paysanne Européenne.
Cette marche victorieuse adresse donc un grand message d’espoir pour l’ensemble des mouvements paysans et leurs partenaires dans le monde !

Présentation de la cyberaction :

Campagne de Peuples Solidaires, la Confédération Paysanne, Frères des Hommes, Solidarité, CRIDEV

Du 2 au 20 octobre 2006, l’autoroute nationale reliant Gwalior à Delhi, en Inde, a vu défiler sur 350 km, la Chetawni Yatra, une marche d’avertissement pacifique à laquelle ont pris part 400 paysans, travailleurs agricoles et militants indiens venus de 10 Etats différents. Cette marche, initiée par le mouvement populaire et non-violent indien Ekta Parishad, avait pour but de revendiquer l’accès à la terre pour des millions de paysans indiens. Point d’orgue de cette mobilisation, un sit-in d’une journée a rassemblé 1500 personnes dans la capitale pour remettre au Premier ministre, un mémorandum présentant les revendications des marcheurs.
Cet événement, relayé par un Appel du Réseau-Solidarité [1] de Peuples Solidaires, a marqué le coup d’envoi d’une campagne nationale appelée Janadesh 2007 (la volonté du peuple). Une nouvelle marche prévue en octobre 2007 rassemblera cette fois 25 000 marcheurs décidés à porter sur 350km les revendications de millions de paysans sans terre.

Ekta Parishad

Ekta Parishad est un mouvement d’inspiration gandhienne qui s’est construit il y a plus de 15 ans sur la base d’une mobilisation populaire locale dans divers Etats de l’Inde pour atteindre une dimension nationale. Sous l’impulsion de son leader charismatique Rajagopal, l’action de cette organisation regroupe aujourd’hui 150 000 membres, et on estime à plus de 10 millions le nombre de personnes concernées par son activité. Elle est présente dans huit Etats et agit dans plus de 4000 villages.
Ce mouvement oeuvre plus particulièrement auprès des petits paysans, des Dalits (intouchables) [2] et des Adivasis (communautés tribales) autour d’une double activité :
d’une part, il fournit un appui à des projets de développement communautaire et local en vue d’atteindre l’autosuffisance et de compenser les lacunes des programmes gouvernementaux ;
d’autre part, il organise des mobilisations pour réclamer l’accès aux droits et tout particulièrement l’accès à la terre et aux ressources de base.

La Campagne Janadesh

Depuis les élections de 2004, le gouvernement fédéral indien a promis d’appliquer la réforme agraire existante. Mais les paysans ne voient toujours rien venir. Ekta Parishad a donc décidé de réagir. Le mode d’action privilégié d’Ekta Parishad est la padyatra qui consiste en une marche pacifique d’information et de revendication inspirée du modèle gandhien. Du 2 octobre (date anniversaire de la naissance de Gandhi) au 22 octobre 2007, une marche de 350 km, de Gwalior à New Delhi, réunira 25 000 ruraux (sans terre, ouvriers agricoles, membres d’organisations de défense des droits humains, etc.) venus des quatre coins du pays. Dans la capitale fédérale, ils seront rejoints par plus de 100 000 manifestants pour un sit-in organisé devant le Parlement, dont la durée dépendra de la nature des engagements pris par le gouvernement en ce qui concerne l’application des droits des laissés-pour-compte. Depuis près de deux ans, la mobilisation se prépare. De nombreux rassemblements ont ainsi été organisés - dont la Chetawni yatra en octobre 2006 - et Rajagopal a rencontré le Premier ministre à plusieurs reprises.

Ekta Parishad n’en est pas à son coup d’essai et a déjà montré sa capacité autant logistique que politique à organiser ce genre d’initiative. Quasiment tous les ans depuis 1991, Rajagopal et Ekta Parishad coordonnent des marches de ce type, en prenant soin de les ancrer dans une forte mobilisation locale et en s’appuyant sur des campagnes de solidarité menées au niveau international. A chaque fois, des résultats concrets ont été obtenus et le mouvement non-violent n’a pas hésité à s’impliquer dans leur application.
Les marches d’Ekta Parishad à travers les Appels du Réseau-Solidarité de Peuples Solidaires :

- Appel n°218 : 3000 kilomètres pour le droit à la terre (février 2000)
- Appel n°238 : Solidarité au kilomètre (août 2001)
- Appel n°256 : Illégaux sur leurs propres terres (janvier 2003)
- Appel n°267 : La terre d’abord (janvier 2004)

Ces différentes marches ont notamment permis la création de commissions paritaires locales pour la redistribution des terres dans les Etats du Madhya Pradesh et du Chhattisgarh (situés au centre de l’Inde).
Les femmes
Dans ce combat pour la terre, les femmes agricultrices occupent une place particulière. En Inde, elles luttent avec acharnement et dignité pour conserver des terres souvent ancestrales. De plus, les paysannes souffrent d’un manque de considération dans la société indienne alors qu’elles représentent plus de 70% de la population rurale. En 2006 déjà, la revendication principale de la Chetawni yatra était l’accès à la terre. Mais, pour les 100 femmes qui y ont participé, le combat portait aussi sur la reconnaissance de leur statut. La « Journée de la femme et de la terre » organisée le 7 octobre 2006 par les 100 femmes du cortège a ainsi permis d’ouvrir ce débat.
Les revendications.

Ekta Parishad estime que les Task Forces (forces opérationnelles) créées par le gouvernement indien à l’issue des premières marches, au début des années 2000, et censées assurer l’allocation et la distribution des terres, ne sont pas effectives. Beaucoup d’autres problèmes subsistent également comme ceux liés à l’application de la Tribal Bill, « Loi Tribale » votée en 2005 pour la reconnaissance des droits des populations tribales vivant dans les forêts, qui n’a jamais été traduite en décret d’application sous la pression des lobbys économiques (en particulier des exploitants forestiers). De nombreux paysans se retrouvent acculés à des gestes et engagements extrêmes : les suicides de paysans se multiplient et l’adhésion aux mouvements armés naxalites [3] s’amplifie. Face à cette situation, Ekta Parishad préconise trois mesures prioritaires :

- la création d’une Autorité nationale pour la terre (National Authority of Land) qui répondra aux demandes des plus pauvres et des sans terre et traitera les problèmes de pauvreté, de migrations et de violence liés à la terre.
- La création de cours de justice à comparution rapide (Fast Track) permettant de traiter plus rapidement les conflits fonciers et d’empêcher certains potentats locaux de conserver des terres de façon illégitime.
- La création d’un système de guichet unique (one window system) facilitant l’accès à la terre pour les petits paysans qui, à l’heure actuelle, font face à de multiples interlocuteurs administratifs. Ce système est déjà proposé par le gouvernement indien... pour l’installation des firmes multinationales !

La méthode : une marche non-violente

A la violence des situations qu’ils subissent au quotidien, ces millions de citoyens indiens refusent de répondre par des actions agressives. Loin d’être passifs et silencieux, ils ont recours à des actes symboliques et créatifs pour obtenir gain de cause.

Janadesh, c’est-à-dire « la volonté du peuple », cette marche pour les droits, en sera le point d’orgue. Dans la tradition gandhienne, ces millions d’exclus ont choisi de se mobiliser pacifiquement en s’informant sur leurs droits et en s’organisant pour les défendre.
La mobilisation au Nord

Un collectif d’organisations en France et en Europe : Depuis plusieurs années, des organisations européennes (allemandes, anglaises, françaises, italiennes et suisses) se concertent pour mieux soutenir Ekta Parishad et plus généralement les paysans sans terre indiens. Elles ont décidé de coordonner leurs efforts au sein d’un collectif informel appelé Ekta Europe  www.ektaparishad.org/europe   />
En France, cinq organisations se mobilisent pour la réussite de la Campagne Janadesh 2007 :
Peuples Solidaires et son Réseau-Solidarité
 www.peuples-solidaires.org   />
Frères des Hommes
 www.fdh.org   />
Solidarité
 www.solidarite.asso.fr   />
le CRIDEV 35
 www.ritimo.org   />

la Confédération Paysanne  www.confederationpaysanne.fr   />
Les organisations membres d’Ekta Europe : Solidarité, Peuples Solidaires, Frères des Hommes, le CRIDEV 35 (France) ; Action Village India (Angleterre) ; CESCI (Suisse) ; Volens Mercy Home (Belgique) ; Concern (Irlande) ; Freunde von Ekta Parishad (Allemagne) ; Satyagraha (Italie).

Sensibilisation du grand public :
L’opération « Empreintes de pieds » : Depuis l’été 2006, à l’initiative de groupes locaux de Frères des Hommes puis de Peuples Solidaires, une action symbolique et ludique est proposée à l’occasion d’événements locaux (festivals, fêtes associatives, etc.) pour faire connaître la Campagne Janadesh.
Le principe de cette action, appelée opération « Empreintes de pieds », est simple : il s’agit de laisser l’empreinte de son pied avec de la peinture verte sur un drap blanc, en écho aux couleurs d’Ekta Parishad et en signe de solidarité avec les marcheurs.

La Journée des luttes paysannes le 17 avril : La journée du 17 avril a été instituée « Journée des luttes paysannes » par Via Campesina (mouvement paysan international) en hommage aux paysans sans terre brésiliens tombés en 1996 sous les balles des soldats réprimant une manifestation pacifique. A l’occasion du 17 avril 2007, la Confédération Paysanne, Peuples Solidaires, Frères des Hommes et Solidarité ont publié un communiqué de presse conjoint annonçant le soutien à la Campagne Janadesh 2007.

Les marches de soutien : Dans les régions se préparent des marches de soutien : en Suisse, une marche de Berne à Genève est prévue en septembre prochain pour annoncer la Campagne Janadesh le mois suivant ; en France, des marches s’organisent en Bretagne, Touraine ou encore Rhônes-Alpes pour sensibiliser le grand public et collecter des fonds pour les marcheurs.
La Caravane Janadesh : Une caravane décorée aux couleurs verte et blanche d’Ekta Parishad sillonnera la Bretagne au mois d’août. Elle sera présente dans un certain nombre de festivals et proposera des animations à destination du grand public sur les problématiques d’accès à la terre en Bretagne et en Inde. En dehors des festivals, elle proposera des animations sur l’Inde à des jeunes des centres de loisirs.

Echarpes et livre Ekta Parishad : Plusieurs organisations d’Ekta Europe proposent à la vente des écharpes tissées à la main (10€) et un livre (5€) retraçant la lutte des paysans sans terre en Inde. Ces produits sont disponibles sur le site internet de Solidarité, les bénéfices seront reversés à Ekta Parishad pour l’organisation de la marche.

Le plaidoyer parlementaire :
Afin de sensibiliser les parlementaires européens sur l’initiative sans précédent lancée par Ekta Parishad, Ekta Europe - avec en particulier l’appui de Solidarité - a organisé des rencontres entre Rajagopal et des députés européens dont le vice-président du Parlement européen Gérard Onesta, lors de la session parlementaire de décembre 2006 à Strasbourg. Les membres du Parlement européen ont affirmé leur soutien à Ekta Parishad en proposant d’écrire au Premier ministre indien et/ou de participer à la marche. En Bretagne, après avoir reçu Rajagopal, le président du Conseil général d’Ille et Vilaine s’est engagé à participer à la Campagne Janadesh durant une journée.

La question de l’accès au foncier ici et là-bas

Janadesh est aussi une formidable occasion de prendre conscience de la question de l’accès au foncier dans toute sa complexité, aussi bien en Inde que tout près de nous, en Europe et en France. En effet, la problématique de l’accès à la terre et plus largement de l’accès au foncier est une réalité tant au Sud qu’au Nord. Au Sud, l’accaparement des terres agricoles et le développement de l’agro business se font au détriment de l’agriculture vivrière. Cela entraîne l’exode des ruraux et notamment des jeunes vers les bidonvilles des grands centres urbains. Au Nord, l’orientation choisie vers un modèle de développement agricole productiviste rend difficile l’installation des jeunes en agriculture et compromet le maintien des emplois agricoles et l’aménagement durable du territoire. En parallèle, la spéculation immobilière amplifie la crise du logement dans les villes dont les premières victimes sont les plus pauvres. L’accès au foncier est avec l’eau, les semences, le crédit et l’absence de prix rémunérateurs, l’un des éléments fondamentaux pour le maintien et le développement d’une agriculture paysanne et familiale.

La marche des jeunes en Bretagne

A l’automne 2006, des jeunes en quête de terres pour s’installer ont également marché en Bretagne pour alerter l’opinion et les responsables politiques sur la difficulté à exercer le métier de paysan, face à la hausse du prix du foncier, face à des choix politiques qui encouragent la concentration foncière et l’éviction des paysans.
Si la question foncière a une dimension différente en Europe et dans des pays comme l’Inde ou le Brésil, il n’en reste pas moins qu’elle met en cause le même système, le même choix politique et la même priorité donnée à un type de développement agricole et donc économique.
En France, la loi de 1999 a modifié le contrôle des structures pour le rendre, en principe, plus efficace en faveur de l’installation progressive et du renforcement des petites exploitations. Mais les règles mises en place, somme toute insuffisantes, ont en outre été détournées localement au profit de l’agrandissement des exploitations. Cet agrandissement est largement encouragé dans le contexte de la Politique Agricole Commune (PAC) de 1992 et des accords de Berlin de 1999 qui instaurent un système d’aides à l’hectare ou à l’animal. De même, la nouvelle loi d’orientation agricole de 2006 rompt la logique des lois précédentes pour adapter l’agriculture à la mondialisation et à la réforme de la PAC de 2003, en consacrant le modèle de l’entreprise agricole (salariat agricole et agriculture d’exportation).
La Confédération Paysanne revendique :
- une répartition plus juste des terres assurée par une réelle volonté politique de maintien des exploitations en place et la fin des agrandissements, par un contrôle renforcé des structures au bénéfice des petites et moyennes exploitations et par l’amélioration de la publicité foncière ;
- le maintien du statut du fermage au nom de la conception de la terre comme outil de travail ;
- l’obtention de garanties pour assurer la défense des fermiers face à leur(s) propriétaire(s) ;
- la régulation du marché foncier.
Contre ces inégalités les propositions pour renforcer les résistances non-violentes et encourager les alternatives citoyennes ne manquent pas, comme par exemple :
- Développer, du local à l’international, les contacts et alliances entre mouvements de sans terre, organisations de petits paysans et organisations de travailleurs agricoles et ruraux ;
- encourager les liens entre acteurs mobilisés sur l’accès aux ressources naturelles (terre agricole, forêts, pêche, eau, etc.) ;
- développer les expériences de circuits courts de commercialisation associant urbains et producteurs, telles que les AMAP (Associations pour le Maintient d’une Agriculture Paysanne) en France.

Traduction du courrier envoyé :

Monsieur le Premier ministre,

Je me permets d’attirer votre attention sur la marche pacifique prévue en octobre prochain et pour laquelle 25 000 personnes sont attendues de Gwalior à Delhi. Cette initiative d’Ekta Parishad réunit un ensemble d’organisations de base qui ont construit, en plus de 10 ans, de solides partenariats avec des organisations et citoyens européens.
Je soutiens fermement les revendications d’Ekta Parishad, notamment :
a) la création d’une Autorité Nationale de la Terre qui répondra aux demandes des plus pauvres et des sans terre ;
b) la mise en place de cours de justice à comparution rapide permettant de traiter plus rapidement les conflits fonciers et d’empêcher certains potentats locaux de conserver des terres de façon illégitime ;
c) la création d’un système de guichet unique facilitant l’accès à la terre pour les petits paysans. Je vous demande humblement de prendre les mesures nécessaires pour répondre aux demandes des sans terre, des communautés indigènes et des femmes.

Je vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à ce courrier et vous prie d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de ma très haute considération.

Texte de la pétition :


Mr Manmohan Singh
Prime Minister of India
South Block, Raisina Hill
New Delhi - 110 011
INDIA

Respected Manmohan Singh,

I am writing to you to draw your attention on the peaceful march that is going to take place this October from Gwalior to Delhi and to which 25,000 people are expected to participate. This event is being carried out by Ekta Parishad and a constellation of grassroots organizations that have built a close association with many organizations and citizens in Europe over the past decade.
I strongly support Ekta Parishad’s demands to :
a) set up a National Land Authority to settle the long-term claims of many of the poor and landless ;
b) ensure fast-track courts that will prevent people to hold onto land title because of the back-log in the court system ;
c) open a single window system of administrating land claims. I humbly request you to take the necessary measures to implement the demands of the landless and indigenous communities and women. Thanking you in advance for your attention to this letter.
With sincerest regards,

 

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