Cette cyberaction est maintenant terminée
Bilan de la cyberaction : 208 : Monsanto Transparence
Comme vous le savez le gouvernement a renoncé à soumettre à l’assemblée nationale la loi OGM visant à transposer la directive 2001-18. C’est en effet difficile de se lancer à quelques semaines des élections dans un combat aussi impopulaire dans l’opinion publique (86% des français hostiles aux OGM).?
Bilan de la cyberaction :
6993 personnes ont écrit à
raphael.alomar@elysee.fr. ,
bruno.bensasson@elysee.fr. ,
pascal.vine@pm.gouv.fr. ,
michel.fuzeau@agriculture.gouv.fr. ,
beatrice.abollivier@agriculture.gouv.fr. ,
thierry.damerval@recherche.gouv.fr. ,
roger.genet@recherche.gouv.fr. ,
jacques.mignaux@interieur.gouv.fr. ,
etienne.apaire@justice.gouv.fr. ,
hugues.bousiges@ecologie.gouv.fr. ,
thierry.francou@ecologie.gouv.fr. Présentation de la cyberaction :
Mais ce qu’il ne veut pas soumettre au débat public, le gouvernement se prépare à l’imposer dans les prochains jours par décret, pour répondre en partie aux injonctions de la commission européenne.
Le contenu de ces décrets n’est pas encore connu dans le détail, mais ils seront encore plus laxistes et favorables aux OGM que la loi votée par le Sénat en mars : irresponsabilité civile et financière totale des semenciers en cas de dissémination, et info minimale des populations)
Les transgéniculteurs, (qui en veulent toujours plus !) ont commencé une campagne de lobbying pour que la localisation des parcelles cultivées ne soit pas inscrite sur le registre (cf courrier de Monsanto).
IL est donc urgent de réagir, à la fois pour dénoncer ce passage en force, et pour contrer l’offensive de Monsanto.
Deux actions complémentaires peuvent être utilisées, le plus vite possible :
•faire connaître le plus largement possible et notamment auprès de la presse, le projet du gouvernement qui vise à priver le Parlement du débat sur les OGM ( et permet ainsi d’éviter aux candidats aux législatives d’avoir à se prononcer)
•faire part aux destinataires de l’action de lobby de Monsanto votre point de vue.
?Vous trouverez sur notre forum le courriel de Monsanto à ses affidés (Monsanto, de vous à moi, LETTRE D'INFORMATIONS MONSANTO - FEVRIER 2007 - N° 13),
http://www.cyberacteurs.org/forum/viewtopic.php?t=3184
/>
et ci-dessous un modèle de lettre à personnaliser et à faire parvenir aux destinataires de Monsanto (liste ci-dessous).
Dominique Plancke les Faucheurs Volontaires
Alain Uguen Association Cyber @cteurs
(message à faire circuler sans limitation)
M. Raphaël Alomar, Elysée
raphael.alomar@elysee.fr.
M. Bruno Bensasson, Elysée
bruno.bensasson@elysee.fr.
M. Bruno Lemaire, Matignon bruno.lemaire@pm.gouv.fr.
M. Pascal Viné, Matignon
pascal.vine@pm.gouv.fr.
M. Michel Fuzeau, Min. de l'Agriculture
michel.fuzeau@agriculture.gouv.fr.
Mme Béatrice Abollivier, Min. de l'Agriculture
beatrice.abollivier@agriculture.gouv.fr.
M. Thierry Damerval, Min. de la Recherche
thierry.damerval@recherche.gouv.fr.
M. Roger Genet, Min. de la Recherche roger.genet@recherche.gouv.fr.
Gal Jacques Mignaux, Min. de l'Intérieur
jacques.mignaux@interieur.gouv.fr.
M. Etienne Apaire, Min. de la Justice etienne.apaire@justice.gouv.fr.
M. Hugues Bousiges, Min. de l'Ecologie
hugues.bousiges@ecologie.gouv.fr.
M. Thierry Francou, Min. de l'Ecologie
thierry.francou@ecologie.gouv.fr.
Modèle de courrier de protestation
Objet : Rejet de la demande de contrevenir aux dispositions du registre des cultures OGM exprimée par des pétitionnaires
Texte de la pétition :
Madame, Monsieur,
Je viens de prendre connaissance de la pétition" Transparence totale: attention danger" initiée par "un groupe d'agriculteurs" et la firme Monsanto destinée à attirer votre attention sur les dangers que représenteraient la publication des noms des agriculteurs et leur adresse exacte et de la localisation de leurs parcelles selon ce que devrait exiger le Registre des cultures OGM.
Selon la lettre d'informations de Monsanto de Février 2007 N°13, intitulée " Monsanto, de vous à moi", "le gouvernement prévoit de publier rapidement des décrets précisant les conditions d'utilisation des cultures génétiquement modifiées, en particulier du maïs Bt résistant à la pyrale".
Permettez-moi de m'indigner en premier lieu qu'une telle décision puisse être prise par décrets en l'absence de tout débat démocratique: cette décision est contraire au refus de 86% (dernier sondage) des français de voir des cultures génétiquement modifiées se développer dans notre pays. Il est tout à fait inadmissible que des décrets viennent rendre ces cultures possibles pour une poignée d'agriculteurs, contre l'avis majoritaire de la population qui subira le préjudice de la dissémination. Contrairement à ce qu'affirme ARVALIS, cette dissémination par les pollens de maïs Bt est en effet avérée d'après les études de différents scientifiques.
Ces agriculteurs reconnaissent que cette publication "pourrait entraîner des violences et des destructions de cultures". Ils ont donc bien conscience du fait que leur volonté de cultiver des OGM s'oppose à celle de la population. Pour
extorquer ce droit à polluer l'environnement en toute impunité et confidentialité,ils n'hésitent cependant pas à désigner cette opposition comme le seul fait "d'extrémistes anti-OGM".
Madame, Monsieur, je vous pose la question: "Qui sont les extrémistes?" Ceux qui tentent par leurs actions de protéger les exploitations des agriculteurs qui n'ont pas fait le choix des OGM et désirent garder leur production conventionnelle ou biologique exemptes de traces d'OGM, ou bien ceux qui agressivement leur IMPOSENT les OGM? Car nous ne parlons pas ici de production inerte mais de production vivante à même de se reproduire toute seule et il n'existe aucuns moyens (sauf imaginaires sur le papier) de se protéger de la contamination. Il s'agit donc bien d'une agression des plus violentes, à laquelle les militants anti-OGM répondent avec les moyens à leur disposition après avoir épuisé tous les recours administratifs possibles.
Il s'agit donc d'un conflit caractérisé entre l'intérêt général - celui de la biodiversité, des producteurs non-OGM,des consommateurs - et l'intérêt privé commercial de quelques agriculteurs.
Je vous rappelle que le droit français fait
prévaloir l'intérêt général sur l'intérêt privé et que la Charte de l'Environnement adossée à la Constitution stipule en son article 2 que "toute personne a le droit et le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement". Le tribunal correctionnel d'Orléans a d'ailleurs tiré les conséquences de ce nouveau devoir juridique en relaxant les
faucheurs en première instance.
Je vous rappelle également que la dissémination des OGM de part le monde donne lieu à des crises économiques très graves:
plus de 300 plaintes ont été déposées par les riziculteurs états-uniens suite à la pollution de leur riz par la variété GM non autorisée Ll601 de Bayer (même si une autorisation rétroactive a
été accordée, les consommateurs n'en veulent pas), le cours du riz a baissé de 15% entrainant une détresse majeure dans le secteur. Les pétitionnaires ne défendent que leur intérêt
commercial à court terme (pour des ventes que seule l'Espagne consent à leur acheter) sans réaliser qu'ils sont en train d'initier pour eux mêmes et pour les autres agriculteurs des crises
majeures à moyen et long terme.
Tous les discours relativisant prétendant qu'il est possible d'instaurer une coexistence rationnelle entre cultures GM et cultures non-GM sont constamment démentis par les faits.
Aussi si vous deviez accéder à la demande explicite des pétitionnaires de dissimuler leurs noms et adresses et la localisation de leurs parcelles, afin de ne pas s'exposer à la juste défense de l'intérêt général, Madame ou Monsieur, je vous tiendrai pour personnellement responsable d'une atteinte grave à mon droit d'être informée et à l'intérêt général et j'entreprendrai toutes les démarches nécessaires pour que vous deviez rendre compte publiquement de cette décision.
Je suis néanmoins persuadé que vous avez à coeur la préservation de l'intérêt général et ne souscrirez pas à la démarche scandaleuse des pétitionnaires, tellement préoccupés de défendre leur intérêt commercial qu'ils ne réalisent pas qu'ils sont en train de compromettre leur propre activité, la biodiversité, l'activité de leurs confrères et d'atteindre au droit légitime du consommateur d'accéder à une nourriture exempte
d'OGM .
Veuillez agréer Madame ou Monsieur l'expression de mes sincères salutations. 
Une erreur est survenue, le nom ou l'email ne sont pas corrects. Merci de recommencer.
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