Cette cyberaction est maintenant terminée
Résolu réclame, devant la justice américaine, 200 millions d’euros à Greenpeace pour "racket" et "complot".
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Greenpeace vs Résolu : la cour américaine rejette les poursuites contre GreenpeaceTrois cents millions de dollars canadiens (près de 200 millions d’euros)… C’est le montant colossal des dommages et intérêts que réclame le géant canadien de l’exploitation forestière Produits forestiers Résolu (PFR) à l’organisation de défense de l’environnement Greenpeace. L’ONG juge cette poursuite attentatoire au droit fondamental à la liberté d’expression.
En mai 2016, Résolu, basé à Montréal, a assigné en justice, devant la cour fédérale du district sud de l’Etat de Géorgie, plusieurs bureaux de Greenpeace, l’association Forestethics, devenue Stand.earth, et certains de leurs militants pour « racket » et « complot ».
L’entreprise, qui emploie 8 000 personnes à travers le monde et annonce 3 milliards de dollars canadiens de chiffre d’affaires annuel, reproche notamment à l’ONG la tenue d’une manifestation lors d’une assemblée générale d’actionnaires de Résolu à Augusta (Géorgie) et l’accuse de tenter de nuire à ses activités commerciales.
Résolu appuie son action juridique sur le Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act. Promulguée en 1970, cette loi fédérale, conçue pour lutter contre la criminalité organisée, permet d’imposer des pénalités financières importantes. Greenpeace dénonce son utilisation dévoyée visant à la ruiner, tout en « bâillonnant » son discours « non violent et non commercial » sur un « sujet d’intérêt général ».
Résolu se pose en victime de Greenpeace
Mardi 16 mai, un juge fédéral de Géorgie a décidé de transférer le dossier devant la cour fédérale du district nord de Californie, car la plupart des membres de Greenpeace visés par la procédure vivent à San Francisco.
Le magistrat souligne que, dans sa requête, Résolu ne démontre pas le caractère diffamatoire de l’action de Greenpeace à Augusta. « [Les plaignants] ne fournissent pas d’éléments factuels permettant de conclure que Greenpeace est l’auteur d’une fraude, d’une extorsion...
Greenpeace en procès contre Résolu : l'ONG écolo en danger ?
http://www.telerama.fr/monde/greenpeace-risque-t-elle-de-disparaitre,158189.php
Un forestier canadien veut « bâillonner » Greenpeace
http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/05/20/un-forestier-canadien-veut-baillonner-greenpeace_5130985_3244.html#30lt4kGer8FOutEd.99
Produits forestiers Résolu
111, rue Duke, bureau 5000
Montréal (Québec) H3C 2M1, Canada
514 875-2160 ou 1 800 361-2888
 
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roger colombier
Le 09/06/2017 à 11:52:48
Alain Begon
Le 08/06/2017 à 10:30:29
un anonyme
Le 07/06/2017 à 18:52:08
philippe LEBLANC
Le 07/06/2017 à 14:30:19
philippe lyonnet
Le 07/06/2017 à 00:00:03
Paul Siraudeau
Le 06/06/2017 à 23:01:43
capucine02
Le 06/06/2017 à 22:28:44
mic91
Le 06/06/2017 à 21:52:07
abc
Le 06/06/2017 à 19:30:02
totolitoto59
Le 06/06/2017 à 18:41:32
dominique claudin
Le 06/06/2017 à 18:30:52
Nicole DUPRAT
Le 06/06/2017 à 17:59:02
un anonyme
Le 06/06/2017 à 17:34:41
Frawald
Le 06/06/2017 à 17:20:52
PATRICE CROS
Le 06/06/2017 à 16:20:10
Christian Perez-Gil
Le 06/06/2017 à 16:05:50
Noisette
Le 06/06/2017 à 16:01:06
Chadia
Le 06/06/2017 à 15:50:08
à Monsieur Richard Garneau,
Président du Conseil d'Administration de PFR (Produits Forestiers Résolu)
Monsieur le Président,
Permettez moi de vous donner mon sentiment sur la nature de la poursuite judiciaire que vous engagez contre des associations écologistes, et le montant exorbitant des dommages et intérêts que vous réclamez.
En appeler au "Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act" des USA c'est tenter d'assimiler l'action de ces ONG au crime organisé.
Vu l'énormité de l'amalgame (que ne font d'ailleurs pas pas les autres entreprises forestières canadiennnes qui ont pourtant aussi "rationnalisé" leur main-d'oeuvre),et vu la faiblesse de votre dossier, il est évident que ce n'est pas de gagner ce procès qui vous intéresse, mais de pousser les ONG à d'importants frais d'avocat.
Cette démarche d'intimidation du monde associatif est une atteinte à sa liberté d'expression.
Prétendre que les campagnes d'information contre les agissements de PFR engendrent des pertes commerciales et des pertes d'emploi au Canada est une tromperie destinée à manipuler l'opinion publique :
- Si le distributeur d'électronique Best Buy ne veut plus acheter le papier de l'usine de Kerogami,ce n'est pas sous influence de GreenPeace, mais parce que les produits PFR ont perdu la certification du "Forest Stewardship Council".
- Si vous fermez une machine à papier à Alma, ce n'est pas à cause de sa baisse d'activité, mais parce que PFR délocalise vers Calhoun (Tennessee) pour y trouver une fibre de bois à bas prix.
- Si le président Leblond du syndicat d'une de vos scieries a lancé un appel au boycott de Best Buy, ce n'en est pas moins contraire à la déontologie libérale, plus encore qu'une manifestations "illégale" d'écologistes lors de l'assemblée générale de vos actionnaires.
La ficelle est trop grosse, il n'y a que les syndicats et élus locaux qui sont dupes. Ces stratagèmes ne sont pas faits pour restaurer l'image de PFR, qui aurait plus grand avantage à se préoccuper son éthique..
Je vous invite donc à cesser ces manoeuvres et à conduire PFR vers des chemins d’exploitation forestière durable, comme le font tant d’autres grands groupes du secteur dans le monde.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, mes salutations de citoyen du monde attentif à sa transition écologique.
dominno
Le 13/06/2017 à 18:52:20