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Bilan de la cyberaction : Non au bétonnage de la Semène sauvage, oui à l’échange fécond.

Mise en ligne du 07/07/2014 au 26/01/2017

Signature à contre sens par la préfète de la Loire d’un nouvel arrêté pour reconstruire le barrage des Plats, dans la Loire : Quand l’Etat local donne le très, très mauvais exemple

Bilan de la cyberaction :

1730 participants

Présentation de la cyberaction :

L’affaire de la reconstruction du barrage des Plats, sur la Semène dans la Loire prend un tour encore plus inquiétant. La préfère du département, madame Fabienne Buccio vient de signer en catimini, le 18 mars 2014, un nouvel arrêté de reconstruction de l’ouvrage. Son premier arrêté avait été annulé par le Tribunal ad- ministratif de Lyon, le 14 novembre 2013, suite à recours de diverses ONG du Collectif Loire Amont Vivante. La cour avait estimé que le « défaut d’information des élus locaux qui ont validé le projet » valait invalidation. Cette annulation en suite d’une irrégularité grave aurait du conduire à une nouvelle consultation des parties prenantes, via une deuxième enquête publique. Celle-ci, pour un projet conflictuel depuis 2005, était pour toutes et tous indispensable afin de justifier un éventuel aménagement, d’un coût total de 12 millions d’euros sur la plus belle rivière du département de la Loire.
La préfète a choisi d’ignorer la lettre, et l’esprit du droit. Elle a signé, seule, un arrêté illégal autorisant la reprise des travaux pour un ouvrage d’approvisionnement en eau potable dont personne, en dehors de quelques rares élus du secteur et de l’Etat local n’a encore compris l’utilité : il y a en effet des alternatives, moins chères, plus solidaires et moins préjudiciables pour la biodiversité.

L’intérêt général toujours confisqué dans la Loire.

Ainsi l’Etat ligérien ne respecte pas le droit. Il continue d’avancer, comme il le fait depuis l’origine, sur la voie douteuse du passage en force. Une nouvelle enquête publique, permettant d’associer une communauté locale largement sous informée, était un minimum requis. Mais, dans la Loire, une définition moderne, par- tagée de « l’intérêt général d’alimentation en eau potable » n’est toujours pas à l’ordre du jour. Une par- ticipation accrue de la société civile, demandée dans tous les rapports d’évaluation des politiques de l’eau récents, exigée par la Conférence environnementale, la Convention d’Aarhus n’est pas jugée utile Dans la Loire, la compétence, c’est l’Etat qui la possède, seul, par nature. Dans la Loire, la préfecture sait ce qui est bon pour les rivières, ce qui est bon pour les habitants. Elle connait mieux le dossier que les chercheurs de l’Asca1 qui avaient dit, en 2008, que « les besoins en eau potable sur un bassin où la dynamique démogra- phique est faible ne posent pas de problème majeur ».

Un Etat local au-dessus du Droit !

Le Collectif Loire Amont Vivante, qui regroupe une dizaine d’ONG du département de la Loire, soutenu par ERN-SOS Loire Vivante, fait part de son indignation. Il considère que cette signature est une provocation et un coup sévère porté à la « démocratie de l’eau ». Ce qui est en cause, ce n’est plus seulement le saccage absurde de la plus belle rivière du département. Ce qui est agressé, ce n’est pas seulement un écosystème remarquable abritant des espèces protégées par la Loi : loutre, moule perlière, écrevisse à pied blanc.

Ce qui est nié, ce n’est pas seulement le bon usage des deniers publics, donc la recherche logique de mutua- lisation et de coopération dans le service public d’approvisionnement en eau potable. Ce qui est foulé aux pieds, ce n’est pas uniquement le potentiel de développement économique durable d’un territoire rural à partir d’une rivière remarquable, une « rivière sauvage » située dans le Parc Naturel Régional du Pilat. Ce qui est méprisé, ce n’est pas uniquement la nécessité de nous adapter aux changements climatiques en apprenant à économiser l’eau. Ce qui est abimé avec la signature de cet arrêté, c’est le fondement même de l’Etat de Droit, c’est-à-dire le respect de la légalité. Les formes juridiques patiemment construites, qui nous permettent de coexister, de régler les conflits, de vivre ensemble, de ne pas être dans l’état de violence permanente, formes garanties par le Droit, ne sont pas respectées. Ce qui est donc touché, c’est notre confiance dans l’Etat local. C’est grave. Dans une période où notre pays assiste à une sorte de rejet de la chose publique, corrélative à une culture de la défiance, tant vis-à-vis des élites républicaines que des élites d’Etat, il est surprenant que, localement, l’Etat se considère au-dessus du droit.

Sortir de la culture du rapport de forces permanent.

Le Collectif Loire Amont Vivante alerte donc à nouveau l’opinion et le ministère de l’écologie, qui doit jouer son rôle de garant d’une politique de l’eau responsable. Les ONG aimeraient faire autre chose que consa- crer leur temps à s’opposer à des représentants de l’Etat qui ne respectent ni les évolutions de la politique de l’eau, ni la société civile, ni la conservation de la biodiversité, ni le Droit. Elles demandent maintenant l’organisation d’urgence d’une table ronde pour sortir par le haut de ce conflit d’un autre âge.
Si, sur la Loire, un fleuve pilote dans le monde sur lequel l’Etat a lancé en 1994 le remarquable Plan Loire Grandeur Nature, une préfète peut décider seule de passer outre une décision de justice pour bétonner comme en l’an cinquante, il y a matière à inquiétude. La Loire ne peut faire exception, ne peut constituer une enclave isolée, une République discrétionnaire déterminant dans le secret ce qui est bon pour les ligériens en matière de gestion de l’eau. L’Etat doit ici aussi relever de la République exemplaire que le chef de l’Etat a appelée à de nombreuses reprises.

En savoir plus
Barrage des plats, les travaux hors la loi !
http://www.loireamontvivante.fr/2013/12/barrage-des-plats-les-travaux-hors-la-loi/#comment-1333  

Tribune Nous accusons le barrage des Plats publiée avec le soutien de nombreuses personnalités
PDF est visible à l'adresse : http://www.cyberacteurs.org/pdf/TribuneNous-accusonsBarragePlatsjuin2013Def.pdf  

La lettre qui a été envoyée :


Madame la Préfète
Madame la Ministre,

La signature d’un nouvel arrêté pour reconstruire le barrage des Plats, sur la Semène, la plus belle rivière du département de la Loire, va complètement à contre sens des évolutions en cours en matière de la gestion durable de la ressource en eau, en cette période de changement climatique et d'érosion de la biodiversité.

Par la présente je voudrais porter à votre connaissance mon soutien aux ONG qui demandent l’organisation d’urgence d’une table ronde pour mettre en place les alternatives recommandées par les institutions techniques qui ont étudié le dossier et pour sortir par le haut de ce conflit d’un autre âge.

L’ Etat doit dans la Loire aussi relever de la République exemplaire que le chef de l’Etat a appelée à de nombreuses reprises.

Dans cette attente, je vous prie de croire en ma vigilance sur vos décisions.

 

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4 commentaires

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Pétition signée; comme il est dit plus bas, oui aux rivieres libres, il n'y en a pas beaucoup !

Oui à la consultation du peuple, NON a la préfète qui vit au dessus des lois. Oui aux ONG qui se battent pour l'environnement. Non au bétonnage inutile. Non à l'absurde. Non aux idiots convaincus que ce barrage est nécessaire. Non aux nostalgiques du lac de saint genest uniquement là pour les touristes ! Non à cette construction dans un parc naturel régional !!!

Pierre43
Le 30/09/2014 à 10:06:59

Je ne signe pas cette pétition. Je ne vois pas en quoi supprimer un hénaurme lac de 3km de long et de 1 milliard de litres (et même mille milliards de millilitres, vous rendez vous compte!) peut modifier en mieux la qualité du bassin d'un fleuve de 1000km! Il est clair que la mare à canards en amont et les zones en terre actuelles améliorent le site! J'ai connu ce lac dans les années 70, il faisait partie du paysage agréable de ST Genest. Si l'eau n'est pas indispensable pour l'adduction, on peut le laisser déverser une fois plein dans la rivière dont il maintiendra un débit réservé maintenant qu'il est équipé de vannes (et avec 18m de chute gratuite on peut tirer quelques kW :-) . Il faut en effet considérer le fait que la majeure partie des travaux a été faite et que la majeure partie des 6 millions d'euros a été dépensée. Donc les arrêter coûtera de l'argent pour un gaspillage encore plus grand. On peut vouloir préserver l'environnement sans tomber dans des excès!

JMT97400
Le 05/08/2014 à 12:25:58

La collusion est notoire entre représentants de l'État, hauts-fonctionnaires, et sociétés privées de bétonnage et de régies des eaux... Les gens ont la mémoire courte mais certains ont quand même fini derrière les barreaux, il y a une quinzaine d'années, à Grenoble... L'ombre est faite dans les médias sur les accords tacites passés entre eux, tout autant que sur les Communautés de Communes, qui elles, ont opté pour une re-collectivisation de la gestion de l'eau, proposant ainsi à leurs administrés une eau de parfaite qualité, à un prix nettement moins élevé... Comme quoi, il ne faut pas amalgamer élus de proximités et représentants des "Hautes Fonctions"...
Mais, à ce qu'il me semble, l'opacité règne absolument sur ce thème. Plus de démocratie, c'est peut-être aussi un investissement personnel de chacun, via les associations pour que lumière soit faite dans ce domaine... Les assos existent, elles n'attendent que nous. Par chez moi, des réunions d'informations ont eu lieu, reste à motiver nos élus.

Ce barrage est dans les cartons de Bouy... (ah ! pardon mon téléphone mobile a coupé) depuis des lustres. En 1987 déjà, il en était question, ça n'était que le premier d'une grande série de projets pharaoniques pour la bétonner jusqu'à son estuaire, alors qu'à Saint-Etienne, La Frapna se mobilisait pour la sauvegarde d'un des derniers grands fleuves sauvages d'Europe... ça continue, ne baissons pas la garde ;-)

Odile Julien
Le 13/07/2014 à 17:48:45

Oui aux rivières libres, oui à la démocratie.

Nicolas
Le 08/07/2014 à 20:43:24

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