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Cette pétition est maintenant terminée

Bilan de la pétition : Pour que la démographie soit évoquée à la COP22

Mise en ligne du 20/09/2016 au 09/12/2016

La question démographique, pourtant essentielle, reste aujourd'hui un sujet tabou dans toutes les discussions portant sur l'environnement, il est temps de l'intégrer, notamment à la COP22.

Bilan de la pétition :

3196 participants

Présentation de la pétition :

Pétition à destination des organisateurs et responsables de la conférence COP 22 à Marrakech pour leur demander d'évoquer les problèmes liés à l'explosion démographique. Cette question devrait également être à l'ordre du jour de toutes les futures négociations sur le climat.

Texte de la pétition :


Du 7 au 18 novembre 2016 se tiendra à Marrakech la 22ème Conférence des parties (COP 22) consacrée aux questions climatiques.

Depuis 1995 et la première réunion à Berlin, chaque année de telles conférences analysent les données scientifiques, proposent des mesures et engagent les Etats à les mettre en œuvre afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Toutefois, un facteur déterminant de ces émissions - et plus généralement de la pression anthropique - a été le plus souvent passé sous silence lors des COP précédentes : la démographie.

Depuis 1995 la population mondiale a augmenté de 1,7 milliard (+ 30 %). Selon les projections de l’ONU nos effectifs devraient encore progresser de 3,8 milliards d’ici la fin du siècle, soit une nouvelle augmentation de 50 %. En deux siècles, de 1900 à 2100, la population humaine aura été multipliée par 7. A comportement égal, c’est donc aussi par 7 qu’aura, été multiplié notre potentiel d’émissions de CO2. Ce facteur ne peut être éternellement ignoré.

La majeure partie de cette croissance démographique devrait avoir lieu dans les pays les plus défavorisés, là où les accès à la contraception comme à l’éducation restent les plus difficiles. Là aussi où, compte tenu du faible niveau de vie, il serait aussi irréaliste que moralement injuste d’imposer des efforts importants en matière de réduction de la consommation énergétique.

Cette pétition a donc pour objet de demander à toutes les parties prenantes à la COP 22 d’inscrire la démographie à l’ordre du jour de cette conférence afin de proposer des mesures susceptibles de freiner la croissance continue de nos effectifs. Mesures telles que l’extension des moyens alloués à la planification familiale et à l’éducation dont on sait qu’ils constituent un élément fondamental en faveur de la baisse de la fécondité.

De telles mesures auraient d’ailleurs d’autres conséquences favorables, sur le plan du développement, sur le plan de la justice sociale et sur le plan environnemental en réduisant l’ensemble de nos rejets comme notre pression sur les territoires.
Association Démographie Responsable

 

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193 commentaires

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Il est impossible d'affirmer que la croissance de la population n'a pas d'impact sur l'environnement. En menaçant l'environnement, la démographie humaine actuelle menace l'humanité elle-même. Or, on ne peut pas prétendre lutter contre la crise environnementale sans agir sur la démographie.

cyrielle
Le 14/04/2019 à 10:28:04

la surpopulation est la base de tous nos problèmes, mais c'est nié totalement!!!.

Le financement de la FAO devrais être intimement liée aux efforts faits sur le terrain en matière de planning familial à limiter à 2 enfants par femme...

richard
Le 06/11/2018 à 01:43:52

Effectivement, ce n'est pas aux pays en voie de développement qu'il faut imposer une démographie controllée, l'impact écologique d'un enfant occidental est largement supérieur à celui de 4 ou 5 enfants desdits pays en voie de développement. On ne peut pas leur demander de faire ce que nous ne faisons pas nous-même avec des moyens pourtant bien plus importants en terme d’éducation et de contraception.
Si l'homme, et surtout l'homme occidental, se croit bien supérieur aux autres animaux car il est soit disant plus libre vis a vis de ses instincts "primaires" alors il devrait être logique de choisir la dénatalité. D'un point de vue humaniste, cela devrait faire sens,car justement le "génie" humain consiste à s'adapter à la nature, et donc éviter de la détruire par sa propre pullulation.

Mais aussi du point de vue de l’éthique, on peut considérer qu'un "droit" à l'enfant n'existe pas, ce qui veut dire que chacun peut en faire mais que c'est moins un droit qu'un choix qui implique principalement des devoirs. Cela permettrait peut être d'inciter les gens les moins éduqués à ne pas croire que cela va de soit et est la chose la plus logique du monde de faire des enfants sans vérifier ses capacités à être de bons parents. Tout cela ayant pour but la conservation de l'espèce, et la possibilité pour tous les êtres vivants de vivre dans les meilleures conditions possibles.
L'idéologie de notre système capitaliste nous pousse à la "croissance" pour faire grimper le PIB sans jamais se demander si la planete pourra le supporter, un grand classique, et ne parlons même pas des prescriptions religieuses en la matière. Tout décroissant ou athée comprendra qu'il fait limiter les naissances de notre propre chef dès maintenant, mais pour les autres qui sont prompts à nous traiter de dangereux fascistes, il faut leur expliquer que si nous ne le faisons pas en douceur par cette méthode d'auto-régulation volontaire, la nature trouvera toujours le moyen de stopper notre pullulation de manière bien moins sympathique.

Signé une jeune femme qui a eut des parents exemplaires et n'a aucune pulsion de revanche, mais qui veut que l'être humain cesse de s’empêtrer dans des contradictions morbides et sauver la planète pour nous-mêmes et les autres animaux.

Méluzine Green
Le 02/04/2018 à 16:16:14

Toute considération environnementale qui ne veut pas prendre en compte le paramètre démographique est malhonnête et vaine.
Rappelons que la population mondiale atteindra près de 12 milliards d'habitants en 2050(c'est-à-dire le double de ce qu'elle était en octobre 1999!)

Patrick Pellet
Le 22/10/2017 à 18:57:01

Pourquoi ce sujet est-il tabou ?

La faune et la flore disparaissent à grande vitesse parce que l'humain se multiplie tout aussi vite ,et détruit tout !
Rien n'y résistera ...même pas nous , les folles cellules cancéreuses de la terre .
Tant pis pour nous !

BOUTIESE
Le 19/10/2017 à 17:13:09

la démographie humaine est un fléau pour notre planète. Elle signera dans un premier temps la fin de la plupart des espèces animales et végétales, la mort des océans et la guerre de l'eau. Des discisions drastiques doivent être prise et appliqué immédiatement.
Chaque nouvelle naissance est un malheur pour la planète!! démographie et longévité, sont un cocktail explosif. Voilà le vrai combat à mener !!!!!!

no
Le 01/08/2017 à 15:58:51

Nous sommes 7 milliards ....de pillards pour une terre qui n'en peut plus.
Oui, nous devons aussi équilibrer notre démographie, comme le font les animaux dans la nature; Car, l'harmonie d'une vie sur cette planète, c'est aussi de pouvoir côtoyer des espèces animales et profiter de beaux espaces préservés (et moins manger de viande et de poissons), c'est de profiter pleinement de la beauté naturelle qu'offre le monde .
Notre démographie ne sert que le productivisme et les religieux fanatiques.
Claude Lévi-Strauss tirait la sonnette d'alarme sur ce sujet tabou, volontairement occulté par les politiques et médias .
Croissez, multipliez ..........et entassez-vous... et entre tuez vous..
Il est plus qu' urgent d'aborder ce problème notamment lors des COP ; car il y a des solutions via éducation, la prise de conscience et le planning familiale.

douceline
Le 08/03/2017 à 17:19:55

À Étienne
Au début des années 1990, une campagne "La fin de la faim" prouvait que la terre était largement capable de nourrir tout ce qui courait,volait ou nageait dessus, à condition de changer nos comportements, en commençant par notre alimentation(ne pas cultiver des plantes pour nourrir des animaux que nous mangerons, mais pour les manger nous-même).
C'est un mouvement qui est en marche,encore faut-il lutter contre l'industrie alimentaire qui ne pense qu'au profit de ses actionnaires,contre l'industrie des transports qui pollue la terre, contre l'industrie de l'armement qui dresse les humains les uns contre les autres en entretenant leurs peurs.
Nous avons bien sûr la rare liberté(légale ou pas)de quitter ce monde, mais aussi l'assurance que nous le quitterons tôt ou tard...chaque chose en son temps...

Michelle, Grd-mère
Le 18/11/2016 à 11:55:13

Il faudra impérativement réduire la population de moitié ! Pour cela bien sûr la réduction de la natalité à favoriser par tous les moyens, mais aussi permettre le départ volontaire à tous les gens qui n'en peuvent plus de vivre ni d'appartenir à cette stupide espèce ! J'en fais partie.

Etienne
Le 17/11/2016 à 17:23:14

C'est pour moi le paramètre n° 1 sur lequel agir en douceur mais rapidement par le contrôle des naissances.
Adapter l'effectif de l'humanité aux ressources de la Terre.

Gilles Le Louëdec
Le 14/11/2016 à 10:11:58

Depuis début aout nous vivons sur terre à crédit, un jour le crédit se payera, et cher : famines, épidémies, guerres...
Pour moi la régulation de la démographie
serait une manière "douce" de rétablir l'équilibre nécessaire à la survie de tous les êtres vivants (pas seulement les humains) avant qu'il ne soit trop tard...

Marguerite
Le 03/11/2016 à 09:36:39

Chomage, délinquance, manque de logement, polution, épuisement des ressoursce naturels... et bien d'autres sont des conséquences direct de la surpopulation

mika
Le 24/10/2016 à 11:53:12

Chômage, délinquance, manque de logement, polution, épuisement des ressources naturels... et bien d'autre sont des conséquences direct de la surpopulation

mika
Le 24/10/2016 à 11:49:54

Chomage, délinquance, manque de logement, polution, épuisement des ressoursce naturels... et bien d'autres sont des conséquences direct de la surpopulation

mika
Le 24/10/2016 à 11:42:14

la démographie galopante est la cause première des maux de l'humanité .

claude brasseur
Le 23/10/2016 à 19:41:40

Pas de prospérité sans éducation des filles, selon un rapport de l'ONU
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2016/10/20/005-onu-etat-population-rapport-filles-dix-ans-pays-developpement.shtml  

Alain UGUEN
Le 21/10/2016 à 08:45:14

L'endroit est idéal pour parler "démographie" .

noureddine CHEBANI NOUR EDDIN
Le 21/10/2016 à 00:22:46

Didier Barthès,

Nous sommes d'accord sur ces points. Votre message est plein de bon sens, et je n'ai rien à y redire, si ce n'est que vous passez là en revue des questions environnementales qui n'ont pas véritablement de lien avec le climat. Ces arguments ne justifient donc pas votre pétition.

Claudec,


Le fait selon lequel « le véritable problème » réside dans le fait « que les pauvres aspirent à améliorer leur condition » et celui selon lequel les riches « tiennent à leur richesse », à mon sens, ne concernent pas directement le climat, mais plutôt une question (économique et sociale) de répartition des richesses. Ce qui est problématique pour le climat, en revanche, est, ainsi que vous le soulignez, le fait que la richesse permette et soit à l'origine d'un mode de consommation fortement émetteur de gaz à effet de serre. Notre divergence de point de vue sur ce point semble provenir du fait que je pense que l'adoption d'un certain nombre de règles permettrait de remédier grandement au problème et que vous non. Vous aurez compris, au passage, mon profond désaccord avec le fait considérer comme intrinsèquement indissociables aucun couple de notions, parmi lesquelles progrès, confort, richesse et pollution, m'opposant, en cela, à d'autres commentaires ici postés.

Par ailleurs, ayant suivi votre invitation à visiter votre site, il n'en subsite pas moins la contradiction pointée dans mon dernier commentaire vous concernant. Et pour ce qui est des pyramides sociales sur lesquelles vous vous appuyez, j'ai posté sur votre blog ( à l'adresse https://pyramidologiesociale.blogspot.fr/2016/03/05-categories-et-classes-sociales.html   ) deux commentaires (ayant été contraint à le scinder en deux) expliquant aussi précisément que possible pourquoi elles sont sans fondement, et il m'apparait déplacé de m'étendre dessus ici. Si vous voulez maintenant en débattre, il ne tient qu'à vous de les publier.

Pour terminer, vos attaques personnelles répétées n'ont pas lieu d'être, et je vous laisse l'entière responsabilité de l'idéologie que vous m'attribuez. Mes préoccupations ne sont pas précisément l'objet de mes messages, et mes exemples n'ont d'autre raison d'être que d'illustrer ce que j'avance. Et au sujet de mes « idées toutes faites », je trouve sincèrement regrettable la manière dont est ici caractérisé un avis divergent.

Baleer
Le 18/10/2016 à 11:36:20

Bien en phase avec Didier Barthes

Et non seulement il faudra loger les hommes, mais aussi les nourrir ;
A part quelques niches, nous avons déjà une tendance naturelle à rechercher la productivité ; Le nombre de bouches augmentant ne peut qu'amplifier ce phénomène.

Multis
Le 17/10/2016 à 17:34:58

Encore une fois, Didier Barthès, je suis tout-à-fait d'accord que l'humanité doit,d'urgence, s'occuper de planifier sa reproduction.
J'ai surtout mis l'accent sur les moyens, privilégiant l'instauration de programmes d'éducation, et de l'accès pour TOU-TE-S aux moyens contraceptifs, plutôt que de manœuvres coercitives quelles qu'elles seraient.
Les autres questions que j'ai évoquées tendent à permettre la mise en œuvre de ces deux objectifs.
Cependant, il me semble que nous avons une profonde divergence de vues à propos de la richesse et de la pauvreté, due probablement au courant de pensée qui rend la pauvreté insupportable, alors que c'est la précarité, la misère, qui l'est.
La richesse,c'est le luxe,le fait de posséder des choses non-indispensables à notre santé et à nos chances de subsister en nous épanouissant.
Or, le mystérieux équilibre de l'univers fait que tout ce que chacun-e de nous avons en trop manque atrocement à d'autres.
La juste connaissance de soi, de ses besoins et de ses envies, est la plus grande richesse qui mène à la satisfaction d'être en vie et à l'absence de peur et de regrets au moment de mourir.
Un programme sensé d'éducation à la sexualité et à la contraception aurait un impact positif sur la connaissance de soi, car nos possibilités de reproduction sont quand même LA grande affaire de notre vie(consciente ou inconsciente).

Michelle, grand-mère
Le 17/10/2016 à 16:31:46

merci Didier Barthès, votre commentaire est concis et reflète tout à fait ce que je pense! la ^plus part des commentaires vont dans le bon sens, certains des "tartines" incroyables et tordues, c'est pourquoi j'apprécie beaucoup le votre.
que je regarde d'excellents documentaires sur des régions du globe, partout les même mots, problèmes, dont l'origine est tout simplement la surpopulation
c'est bien gentil d'écrire ceci, mais terriblement frustrant devant l'indifférence et l'inaction générale je me sens même coupable!! au moins nous constatons que nous sommes quelques uns à partager le même point de vue! salut à vous tous....dani

olddan
Le 17/10/2016 à 14:38:44

En effet il y a plusieurs facteurs de destruction de l'environnement. Pourtant la démographie est le facteur déterminant pour la raison suivante : Sur une Terre surpeuplée, (11,2 milliards d'habitants en 2100 selon les projections moyennes de l'ONU) alors nos autres efforts ne serviront à rien.
Nous pourrons tous être pauvres (ce que peu d'entre nous souhaitent, ni ceux qui sont riches, ni ceux qui aspirent à le devenir), nous pourrons tous être vertueux (ce qui est improbable) , nous pourrons tous trier nos déchets, tous ces efforts seront réduits à néant s'il n'y a plus de place pour la nature.
La nature ne demande qu'une seule chose, non pas qu'on prenne mille et mille mesures sophistiquées, juste qu'on lui laisse de l'espace et du temps.
C'est justement ce que l'explosion démographique ne permet pas car il faut bien loger les hommes. Voilà pourquoi le facteur démographique, s'il n'est pas seul est pour autant principal, voilà pourquoi le mettre au centre de nos efforts est nécessaire, encore une fois, pas suffisant, mais absolument nécessaire.
50 % des animaux viennent de disparaitre au cours des 45 dernières années, l'heure n'est plus aux hésitations, l'urgence est absolue sinon nous n'aurons plus une forêt, plus un animal sauvage d'ici la fin du siècle. Est-ce le monde que nous voulons ?

Didier Barthès
Le 17/10/2016 à 12:09:44

Pour Claudec 29/O9. Je veux dire bien sur "cause"

Gabriella
Le 13/10/2016 à 18:18:52

OUI, il est urgent de parler de la démographie, actuellement, ce n'est malheureusement pas les gens intelligents, éduqués, ayant un mode de vie sociable, étant apte à s'intégrer,qui ont des enfants, dommage pour nous tous ! notre société coule plus vite que prévu car nous ne savons plus nous défendre !

berthine
Le 13/10/2016 à 16:10:29

Didier Barthès :

Ce n'est pas seulement un facteur particulier qui a été évoqué. C'est également une hiérarchie des causes qui a été posée comme postulat de manière répétée : « la démographie est le problème majeur », puis « le quantitatif l'emporte sur le qualitatif ». Or cette hiérarchie, et même, en poussant plus loin, cette cause possible, n'est pas étayée puisqu'une étude d'impact sérieuse fait ici toujours défaut.

Les chiffres montrent, au contraire, que l'essentiel des gaz à effet de serre (GES) sont générés par une minorité (riche) et que la majeure partie de la population mondiale (pauvre) n'est responsable que d'une partie infime de telles émissions. Pour citer un nouvel exemple, les émissions générées par la moitié la plus pauvre de la population chinoise (près de 600 millions de personnes) ne représente qu’un tiers de celles des 10 % les plus riches de la population américaine (environ 30 millions de personnes). On peut donc légitimement penser que le problème essentiel est la quantité de GES émis par les plus riches et non la multitude de pauvres, et même se demander si le problème du nombre existe véritablement concernant la question des émissions de GES.

Prétendre que « notre potentiel d’émissions de CO2 » aura été multiplié par 7 « à comportement égal » est une erreur pour deux raisons. Premièrement parce qu'il y a ici une confusion entre « émissions » et « potentiel d'émissions ». En effet, notre potentiel d'émissions ne dépend pas de nos comportements effectifs, mais de nos comportements potentiels, et nous n'avons, fort heureusement, pas atteint notre potentiel d'émissions ; seules nos émissions effectives sont liées à nos comportements. Deuxièmement parce qu'à comportement égal, l'augmentation effective des émissions serait sans doute assez dérisoire, et bien loin de la multiplication par 7 annoncé dans le texte de la pétition, compte tenu des disparités de la démographie et des quantités d'émissions de GES entre pays d'une part et entre riches et pauvres en leur sein d'autre part.

Cependant, peut-être sommes-nous d'accord sur l'importance de la question des responsabilités. Votre remarque selon laquelle le climat ne demande pas par qui est émis le CO2 laissait pourtant entendre le contraire, de même que vos postulats dont j'ai fait mention plus haut.

Enfin, vous considérez que « la course à la productivité est en partie une conséquence de notre nombre » alors qu'elle n'est la conséquence que d'un système économique. On pourrait bien diviser la population mondiale en deux, en quatre ou en dix, cette course ne cesserait pas d'exister pour autant. Et ses conséquences sur le climat pourraient tout aussi bien rester identiques si le nombre d'individus était compensé par un accroissement général du niveau de vie, car cela engendrerait inévitablement un accroissement de leur consommation.

Baleer
Le 11/10/2016 à 09:39:36

@ Michelle

Et pourtant, le dilemme entre quantités de vie et qualité de vie me terrorise aussi, d'autant que l'on y va par défaut dans l'indifférence quasi générale.

Parfois, j'ai l'impression que les commentaires sont lus comme des souhaits ou des objectifs, alors que dans ce cas par exemple c'est plutôt quelque chose que je crains pour mes enfants.

NB : je ne suis pas modérateur, ce qui ne m’empêche pas de partager la plupart de leurs convictions / à la surpopulation et ces conséquences sur nous tous.

multis
Le 10/10/2016 à 20:25:15

Il faut espérer que cet échange dépassera le cercle de ceux qui s’y livrent et qui ont apparemment déjà pris position concernant la pétition

@ Multis & Didier Barthès
«… “maîtriser notre démographie n’est pas une condition suffisante, mais c’est une condition nécessaire”, c’est exactement la bonne formule… »
Je ne pense pas que ce soit exactement la bonne formule, : “Maîtriser notre démographie est une condition prioritaire” me semble préférable car à quoi bon ajuster une prédation à des ressources limitées, si le nombre de prédateurs augmente sans limites ? Sachant qu’en outre le temps manque pour réformer dans une mesure suffisante et dans les délais qu’impose la nature, les comportements de ces mêmes prédateurs.
Ce qui n’enlève rien à la nécessité d’agir sur bien d’autres fronts. Mais ne pas se préoccuper d’urgence et prioritairement de la maîtrise de notre démographie, c’est mettre la charrue avant les bœufs. Et c’est bien en cela que les COP sont “à côté de la plaque”, ou préfèrent l’ignorer.

@ Baleer
— Contrairement au « chevalier blanc » que vous êtes, je me soucie moins de savoir à qui la faute – considérant que nous sommes tous en cause –, que de considérer comme stupides tous ceux qui, à un titre ou à un autre, ont une responsabilité dans les situations comme celle que vous prenez comme exemple ; depuis le dernier des consommateurs jusqu’au plus gros producteur, en passant par des politiques incapables de faire mieux que d’instrumentaliser les pires situation. Mais je considère comme plus stupides encore ceux qui sont incapables de dépasser leur idéologie, qu’elle soit de droite ou de gauche, ni de concevoir que plus il y aura d’êtres humains – qui sont tous consommateurs d’aluminium (puisque c’est l’aluminium qui vous préoccupe), plus la situation s’aggravera. Et quand vous aurez remplacé l’aluminium par autre chose, la stupidité ne fera que changer d’objet.
— Avant de vous soucier de la peine que prend autrui pour soutenir ses hypothèses, vous feriez bien de vous efforcer de les comprendre. C’est pour vous y aider et en priant les uns et les autres de bien vouloir excuser ma « sortie du sujet » que je reviens sur un point que vous avez tant de mal à concevoir : la partition de la pyramide sociale en riches et pauvres :
Cette pyramide sociale a toujours été habitée, quels que soient l’époque et le lieu considérés (pays, région, continent, Terre entière), par deux populations se diffé­renciant par leur richesse (ou leur pauvreté). Les riches en oc­cupent le sommet – mobile et s’élevant depuis les origines de la société, proportionnellement à l’accroissement de son vo­lume, lui-même représentatif de la population totale qui l’ha­bite. Le plus fortuné à son apex, domine les autres jusqu’aux moins riches d’entre eux, qui voisinent avec les moins pauvres des pauvres. Les pauvres occupent quant à eux la partie infé­rieure de la pyramide sociale, depuis une base qui contraire­ment à son sommet est inamovible. C’est là que se situe la mul­titude des plus démunis.
Laissant à d’autres le soin d’une formulation plus savante, le raisonne­ment repose donc sur la confrontation de la population, stratifiée en catégories sociales, à une échelle de richesse globale de cette population, dont le point zéro se situe à la base de la pyramide sociale. Tous les habitants de la pyra­mide sont ainsi positionnés face à leurs niveaux de richesse res­pectifs ; depuis les plus pauvres se situant à sa base, jusqu’au plus riche situé à son sommet (cf. le schéma dont je vous ai fourni le lien dans un précédent post).
Richesse et pauvreté existant l’une par l’autre, cela re­quiert d’apprécier objectivement dans quel rap­port, et pour cela de prendre la mesure dans la­quelle se répartit la richesse collective entre catégories sociales. Il suffit pour cela de faire coïncider la mi-hauteur de l’échelle de richesse globale de la société avec la mi-hauteur de la pyramide sociale. La partie de la population en occupant la partie supérieure, depuis ce plan de partage jusqu’à son sommet, constitue la catégo­rie des riches, alors que celle se situant entre ce même plan de partage et sa base représente la catégorie des pauvres ; riches et pauvres se partageant la richesse globale par moitié.
À partir de cette partition, un calcul élémentaire permet de déterminer les pourcentages du volume de la pyramide sociale abritant respectivement les riches et les pauvres. Comme je vous l’ai déjà indiqué, vous pouvez procéder de même avec une partition de la pyramide sociale en x ou y catégories sociales, vous trouverez des pourcentages qui s’appliqueront immuablement à toutes pyramides (sociale en particulier) quels qu’en soient le volume (ou la population que ce volume représente).
Pour approfondir la question, voir (attentivement et en laissant de côté vos idées toutes faites) :
http://pyramidologiesociale.blogspot.fr  
http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com  
— Dernier point, Nous sommes tous deux d’accord avec Mr de la Palisse ; les riches consomment davantage que les pauvres. En conséquence ils émettent davantage de CO². Le véritable problème n’est toutefois pas là. Il est d’une part dans le fait que ces riches tiennent à leur richesse et au mode de consommation qu’elle permet, d’autre part dans celui que les pauvres aspirent à améliorer leur condition et pour cela à imiter les riches, et enfin que les uns et les autres prolifèrent.

@ Michelle, grand-mère
« … on ne peut se baser sur une réalité désastreuse pour concevoir un projet de société plus heureuse … », « “L’utopie, c’est la réalité de demain”: non, peut-être ? »
Plus de 11 milliards d’êtres humain dans moins d’un siècle avec moins de ressources pour les faire vivre (eau potable, air respirable, alimentation, etc.) et toujours plus de désordres, de violences et de misère, voilà qui n’a rien d’utopique ni de romantique.
La nécessité et l’urgence ignorent l’utopie.

Claudec
Le 10/10/2016 à 19:20:24

A Baaler,

Vous proposez là une interprétation très particulière de ma pensée. J'ai dit ce qui comptait c'était la quantité globale de CO2 émise, ça ne veut en rien dire qu'il ne faut pas s'occuper des différentes causes.

Le fait de parler ici d'un facteur en particulier ne revient pas prétendre que les autres sont sans importance.

Vous remarquerez cependant que 99 % des écologistes ne parlent que du mode de vie, il ne me semble pas inutile que de temps en temps quelqu'un parle aussi du facteur démographique. C'est ce que je fais, je ne vois pas en quoi on pourrait m'opposer qu'il existe également d'autres sources d'inquiétude car je ne l'ai jamais nié.

Didier Barthès
Le 10/10/2016 à 15:15:23

Didier Barthès :

Votre formule est bien tournée, mais très critiquable : « Le climat lui-même, objet de cette pétition, est influencé par la quantité de CO2 émise, il ne demande pas par qui, seul compte le nombre de milliards de tonnes. » En somme, en transposant, vous expliquez tranquillement que, concernant les incendies de forêt, il est inutile de s'en prendre à la pyromanie et aux coupables, puisque les forêts ne demandent ni qui ni comment, seuls comptent l'ampleur des flammes et les hectares brûlés. Il n'y a donc, selon le même raisonnement, qu'une seule alternative : réduire la population, car le nombre de pyromanes diminuera automatiquement avec elle. La recette marche pour un peu n'importe quoi, et si on veut résoudre l'ensemble des problèmes de l'humanité en l'espace d'un siècle à peine, l'objectif sera sans doute une natalité nulle...

Dire que l'objectif est la réduction de la quantité des gaz à effet de serre (dont le CO2 n'est qu'un représentant) est une lapalissade. Mais tant que prendrez votre conclusion (la solution consiste en la réduction de la croissance démographique) comme un postulat, en écartant les données du problème, à savoir les responsabilités et les mécanismes entrant en jeu, votre raisonnement sera inconsistant et toute discussion restera stérile.

Néanmoins, je salue une certaine habileté dans le discours. Balayer l'impact gênant des pratiques en matière de production et de consommation sur les émissions de gaz à effet de serre, en avançant comme une évidence que « la lutte contre les inégalités », sans préciser lesquelles, « n'a rien a voir avec la protection de l'environnement » est digne de la rhétorique de nos professionnels de la politique. On s'étonnerait presque que Claudec n'ait pas relevé le « péché d'amalgame », selon sa formule, si le « péché » en question ne visait pas à conforter l'opinion qui est la sienne.

Claudec :

Réduire la pollution aux « effets de la stupidité humaine » ayant la particularité de « s'aggraver avec le nombre » ne tient pas debout. Si des rejets toxiques et radioactifs que sont les boues rouges sont déversés à Gardannes, c'est avant tout parce que l'usine de production d'alumine bénéficie d'un droit de rejeter en mer des résidus toxiques et que « l'entreprise a obtenu une dérogation pour continuer à polluer », selon les termes de Ségolène Royal. Le problème est bien la légalité de tels comportements et les décisions politiques qui les permettent. Ce qui signifie, en conservant vos termes, que le problème ni la nature humaine ni le nombre, ni encore une combinaison des deux, mais l'absence de canalisation de cette nature. Et cela n'a pas grand chose avoir avec la stupidité (à moins d'émettre ici un jugement de valeur très subjectif) : il s'agit de recherche de profit et de peu de scrupules.

Par ailleurs, il apparait que vous peinez à vous tenir à hypothèse de la constance des pourcentages de riches et de pauvres qui est la vôtre. L'affirmation selon laquelle « les pourcentages ne varieront pas dans le temps » est en effet incompatible avec : « il naîtrait dans le monde environ 10 pauvres pour 1 riche, si les taux de natalité des plus pauvres n’aggravait pas cet écart, au point de tendre vers 20 pour 1 ». Selon cette dernière affirmation, le pourcentage peut clairement varier en fonction de la natalité, à moins bien sûr d'imaginer que la natalité ait une incidence significative sur la mortalité ou que la mort elle-même ait le souci de maintenir vos pourcentages. J'en conclus que vous savez vous réconcilier, au besoin, avec les seuils caractérisant la pauvreté et la richesse, dont l'intérêt réside dans la mise en relation des revenus avec le coût de la vie. Car cette mise en relation est indispensable pour déterminer si une personne a les moyens on non de subvenir à un certain nombre de besoins. Au passage, j'ignore d'où proviennent vos pourcentages de riches et de pauvres, mais ils ont certainement été calculés en fonction de tels seuils à un instant t, et il n'y a aucune évidence, en dehors de votre présupposé, à ce que le résultat eu été identique en prenant un instant t' correspondant à une date quelque peu éloignée.

Enfin, que les plus riches aient des investissements ou non, et que ces investissments participent ou non au fonctionnement de l'économie mondiale ne justifie en rien des émissions en CO2 générés par les plus riches (environ la moitié des émissions mondiales par les 10 % les plus riches), et, surtout, ne contredit en rien les disparités mises en évidence par Oxfam.

Multis :

L'objectif d'une qualité de vie pour tous sera rendu impossible à atteindre quand le nombre impliquera une impossibilité de nourrir tout le monde. Mais cela n'a rien à voir avec la question des émissions de gaz à effet de serre. En dessous du seuil critique, il ne s'agit que d'une question de règles et d'organisation sociale.

Baleer
Le 10/10/2016 à 09:26:52

@Didier Barthès, Claudec, Multis
Je n'ai jamais contesté le fait qu'une planification démographique serait indispensable pour un avenir plus paisible et équilibré de la terre,j'ai d'ailleurs commencé par signer la pétition.
J'ai voulu attirer l'attention sur les faits que:
_ cette planification doit s'effectuer en impliquant, en responsabilisant, tou-te-s ses acteurs/actrices, au risque, sinon, de tomber dans un eugénisme nauséabond.
_ l'analyse de la réalité présentée dans ce fil de commentaires étant beaucoup trop partielle(partiale?), j'ai tenu à y ajouter des éléments qu'elle ne prenait pas en compte.
_ on ne peut se baser sur une réalité désastreuse pour concevoir un projet de société plus heureuse: nous avons besoin d'imagination et de confiance dans la "nature" de l'être humain qui,peu à peu, ne se livre plus à ses instincts mais utilise de plus en plus ses facultés cognitives(malgré les tentatives de faire de nous des robots).

"L'utopie, c'est la réalité de demain": non,peut-être?
Les solutions que j'évoque vous semblent simples, elles le sont bel et bien: seules les volontés égoïstes et perverses des politiciens et des pontes religieux accrochés à leurs pouvoirs et privilèges, des riches qui les soudoient, des généraux qui les défendent, empêcheraient qu'elles se mettent en œuvre.

Votre propos et ses développements "quantité de vie versus qualité de vie" me scandalise et me terrorise, d'autant plus qu'il semble venir des modérateurs/initiateurs de Cyberacteurs, plate-forme à première vue sympathique, généreuse et démocratique.
Pourquoi proposez-vous des pétitions au plus large public possible, si vous ne pensez pas qu'une majorité citoyenne responsable peut contraindre les adversaires(cités plus haut) d'une vie plus satisfaisante, plus épanouie, pour chaque membre de toutes les espèces vivantes sur terre?
Votre présence sur le net n'est-elle donc rien d'autre qu'une manœuvre politique de plus?

ps:oublié de signer mon commentaire du 8/10 à 18h47

Michelle, grand-mère
Le 09/10/2016 à 14:05:36

Michelle, je vois bien au fil de vos commentaires que nous sommes d'accord sur la nécessité de la décroissance démographique,sur celle d'une consommation et production raisonnables et sr l'importance de l'accès généralisé à l'éducation. Je pointe cependant ce que je considère comme deux erreurs dans vos propos: celle de penser que le mal viendrait de l'asservissement d'une majorité d'humains revendiquant un monde juste par une minorité d'exploiteurs. Ce qui entraîne l'idée erronée suivante de l'utopie d'un monde désarmé, solidaire et juste. Ce n'est pas méprisant de considérer la longue histoire de notre humanité pour dire que les utopies jamais réalisées avec un milliard d'humains (certaines sont d'ailleurs rapidement devenues des cauchemars totalitaires) le seront encore moins dans un monde à 11 milliards où les ressources vont manquer,où les migrations forcées, les violences sociales, les rages religieuses et identitaires vont s'amplifier. Par ailleurs,les personnes qui font le même choix de vie que vous ne sont qu'une infime minorité dans l'infime minorité que représentent les pays démocratiques riches et on aura bien du mal à convertir à la Vita Povera des millions de nantis et surtout des milliards de démunis qui veulent avoir plus et comme nous. Les progrès de la prise de conscience seront -ils assez rapides pour nous éviter les catastrophes à venir? J'espère que le "faible" nombre de signataires (comparé à celui d'autres pétitions sur des sujets bien moins cruciaux!) n'est pas une réponse. Effectivement cette pétition dit la réalité de notre présent et alerte sur notre futur sans faire appel à l'émotionnel ou à l'exaltation de l'utopie. Ce qui fait la qualité de ce texte.

teysseire
Le 09/10/2016 à 11:30:55

Bonjour à tous,

(Ce commentaire n'étant sans doute lu que par les personnes qui suivent le fil de cette discussion).

Une discussion qui évolue positivement, chacun étant amené à argumenter sa position et, finalement, à montrer que celle-ci repose forcément sur des croyances, même si certains s'en défendent, chiffres à l'appui.

Les chiffres, on peut leur faire dire ce qu'on veut. Je crois que le système-monde est aujourd'hui trop complexe pour que nous puissions avoir LA solution que ce système pose aujourd'hui, tant son analyse est difficile, et les processus en cours d'une diversité inouïe. Mais c'est très européen de penser que notre raison va trouver la solution pour tous. Car si une question s'adresse aux populations du Sud, il me semble que la première chose serait d'écouter leur réponse. Comment analysent-elles le problème? Ou bien les seuls êtres dotés d'intelligence sont-ils ceux qui sont d'accord avec nous? Qui parlait de pensée unique?

Ceci dit, je rejoins un commentaire en doutant de l'impact de sommets tels que les COPs. Les conclusions sont non-contraignantes pour les états, alors que celles des traités bilatéraux ou de l'OMC ont elles force de loi.

Je le répète, pour moi le concept de surpopulation est d'abord à considérer au niveau local, et non global.

Sébastien Meyer
Le 09/10/2016 à 10:50:24

Absolument Multis vous avez raison, maîtriser notre démographie n'est pas une condition suffisante, mais c'est une conditions nécessaire, c'est exactement la bonne formule, c'est pourquoi d'ailleurs il faut s'en occuper.
Pour Anonyme (dernier message) et aussi tous ceux qui tendent à considérer la démographie comme un problème non prioritaire, je rappelle qu'après des années de militantisme en la matière, je n'ai jamais (jamais une fois) lu une personne donnant une solution pour l'occupation de l'espace et la préservation des espèces animales dans un monde aussi peuplée. Il y a une raison simple à ce silence : c'est impossible.

Didier Barthès
Le 09/10/2016 à 10:06:28

@ Didier Barthes

Je fais court, donc forcement simpliste, mais après tout ce ne sont que des commentaires.
Totalement en phase avec votre dernier post.

Pour moi, le choix humain sur cette question c'est "Quantités de vie versus Qualité de vie " On n'aura plus les 2 sur la terre qui nous reste, sauf pour l'ultra minorité favorisée
Et si limiter la population n'est pas une action suffisante pour atteindre une qualité de vie minimale et partagée, c'est en tout cas une condition nécessaire.

Multis
Le 08/10/2016 à 21:29:02

@ Michelle,Grand-mère

Contrairement à ce que vous dites, j'ai parfaitement lu tous vos messages. Je me limiterai cependant, pour tenir compte de l'invitation de Didier Barthès à s'en tenir au sujet de la pétition, à préciser que les 100 Millions d'êtres humains qui s'ajoutent annuellement à notre surpopulation, le font au net des décès quelles qu'en soient les causes.

Pour le reste, je vous invite à venir vérifier sur l'un de mes blogs à quel point vos utopies sont sommaires, ne tenant aucun compte d'une réalité pourtant aussi flagrante qu'incontournable. Il suffit pour s'en rendre persuader de se donner simplement la peine de l'analyser, sans pour autant nier celle des injustices sociales ni la nécessité de combattre ces dernières.

Claudec
Le 08/10/2016 à 18:49:27

@Didier Barthès

Bien sûr que la lutte contre les inégalités a tout à voir avec la protection de l'environnement, et au moins autant qu'un ralentissement de l'expansion démographique!
Et ce n'est pas un objectif "moral" mais bien vital(si vous m'avez lue...)
Séparer la réflexion sur les causes du déséquilibre planétaire serait une profonde erreur(même si on peut, on doit sans doute,s'y attaquer une par une).
En quoi le fait que des gens(qui ont tous signé la pétition) continuent à partager ici des commentaires vous dérange-t-il?
Vous êtes peut-être le modérateur et/ou l'initiateur de cette pétition? (qui ne demande rien d'autre que la prise en compte par la cop22 de l'explosion démographique, rappelons-le).
Espérez-vous donc que les gens vont signer une pétition en se rangeant d'office à vos arguments, pour avoir le temps de passer à une autre, et sauter ensuite dans votre petite voiture vers de nouvelles aventures?
Les véhicules motorisés privés sont un des pires fléaux que le 20ème siècle nous a apportés, il faut les remplacer par des transports en commun permanents et performants, conduits par des chauffeurs prudents et patentés.
NON, il ne faut pas produire plus(ou autant) pour plus(ou autant,ou moins)de gens: il faut produire d'autres choses, solides et utiles, que ces milliards de trucs inutiles, superflus, à l'obsolescence programmée, pour la fabrication(et la consommation) desquels des milliards de gens perdent leur vie à la gagner.
La planification de la production est tout aussi importante que la planification de la reproduction.





un anonyme
Le 08/10/2016 à 18:47:27

Correction à apporter à mon précédent post :
2ème paragraphe, ligne 4, lire 3,7% et non pas 7%, de riches.
En remerciant les lecteurs de bien vouloir excuser cette étourderie.

Claudec
Le 08/10/2016 à 16:45:17

@Claudec
Je constate que vous n'avez pas relu mes précédents messages, où j'envisage des solutions progressives d'évolution non-violente: revenu de base, désarmement général, ré-organisation des activités de production et de services en fonction des besoins humains et environnementaux, parentalité responsable, solidarité internationale d'une majorité consciente qui con-vaincrait la minorité des riches/possédants/dirigeants de la pertinence du partage.
La stupidité, c'est l'impossibilité d'imaginer une autre future réalité.
Elle découle d'un fatalisme(que vous manifestez encore en employant"incontournablement") qui vient de ce que j'appelle votre mépris des capacités intellectuelles, émotionnelles et physiques des êtres humains(particulièrement des défavorisés/pauvres/dirigés dont vous prétendez qu'on peut régler le sort futur sans les impliquer, mais à l'aide de la carotte et/ou du bâton, méthodes ancestrales des "maîtres" vis-à-vis de leurs ânes).

Quand on parle de démographie,il ne faut pas seulement citer les chiffres de natalité mais aussi de mortalité: infantile, due à la faim,les maladies(dont la folie meurtrière,une des plus répandues à l'heure actuelle, qui produit le terrorisme et les suicides), les guerres, les migrations, les catastrophes naturelles(à comparer: le nombre de morts causées par l'ouragan à Haiti et celui de celles de Floride), en attendant les désastres annoncés du réchauffement climatique.
Tous ces "malheurs"(mauvaise chance) pourraient être largement évités si nous ne nous en remettions plus aux habiles discours de nos dirigeants pour tenter d'atteindre la satisfaction d'être en vie(meilleure expression du bonheur), mais si nous prenions notre destin en mains en leur disant: voici ce que nous voulons, c'est à vous, qui nous représentez, d'obtempérer.
La large généralisation de la démocratie(généralement, majoritairement, admise comme moyen digne d'organiser la/les société/s humaine/s) et des moyens de communication nous permettent aujourd'hui d'espérer un monde plus juste, moins souffrant.
Mais il ne peut advenir que si nous sommes capables de l'imaginer(et si on nous laisse la possibilité de continuer à nous communiquer nos idées).

"Lorsque l'humanité sera enfin sage,
nous passerons de la compétition dans l'individualisme
à l'individualité dans la coopération".
Colette Magny, 1963
ps: à 15 ans, issue de la classe moyenne, j'ai choisi d'être pauvre, je le suis toujours et je ne le regrette pas.
Bien sûr, j'ai la chance de bénéficier des efforts obstinés de mes aïeux qui ont conçu une "sécurité sociale", à préserver et améliorer, qui est ici une de mes sources d'inspiration.

Michelle,grand-mère
Le 08/10/2016 à 15:12:51

Ces différents débats que nous avons ici posent la question du quantitatif et du qualitatif ainsi que celle de la morale et de l'efficacité.
On m'accuse parfois de ne pas attaquer les multinationales ou les plus riches d'entre nous. Ce n'est pas de ma part une volonté de défendre les inégalités bien évidemment, simplement ce n'est pas le thème de cette pétition.
Fondamentalement le quantitatif l'emporte sur le qualitatif, si nous voulons produire autant et être toujours plus nombreux alors nous détruirons toujours plus la nature quelle que soit la forme d'organisation sociale retenue et même si les multinationales étaient démantelées.

Il n'y a pas, sur un monde de surface finie, de bonne solution pour offrir toujours plus à toujours plus de gens.
L'occupation de l'espace est largement proportionnel à la population.

Le climat lui-même, objet de cette pétition, est influencé par la quantité de CO2 émise, il ne demande pas par qui, seul compte le nombre de milliards de tonnes.

Quant à la lutte contre les inégalités, il s'agit d'un objectif moral et j'y souscris bien sûr, mais cela n'a rien à voir avec la protection de l'environnement. Si la planète était strictement égalitaire, 6 milliards de personnes(j'exclus les enfants) auraient une petite voiture, la Terre serait couverte de bitume et la quantité d'essence consommée au moins aussi importante.

Donc ne mélangeons pas les sujets et ne faisons pas de mauvais procès, cette pétition parle d'autre chose, ne l'accusons pas de négliger des sujets qui ne relèvent tout simplement pas de son propos.

Enfin, et je reviendrai toujours dessus, nous devons comprendre que le reste du monde vivant a besoin d'espace et cela suppose que l'humanité sache le partager et mette donc un terme à son expansion.

Didier Barthès
Le 08/10/2016 à 11:29:13

@ Michelle,grand-mère

Stupide peut-être, bien qu’à mon avis la stupidité ne se situe pas là où vous la dénoncez ; fataliste et méprisant en aucun cas ; simplement réaliste et dépourvu des a-priori de la pensée unique.

Faut-il que vous aimiez les pauvres pour négliger certains détails, au point d’ignorer l’aggravation constante de leur sort tel qu’il en découle. Parmi ces détails (entre autres) :
- La structure incontournablement pyramidale de la société humaine, aussi aplatie soit-elle.
- Le fait que la population s’y répartisse, non moins incontournablement en 7 % de riches, 24,3 % de représentants des classes moyennes et 70 % de pauvres, quel que soit le sens attribué à richesse et pauvreté. (à ne pas confondre avec bonheur et malheur, nous sommes d’accord).
- Le fait qu’à partir de cette répartition, il naîtrait dans le monde environ 10 pauvres pour 1 riche, si les taux de natalité des plus pauvres n’aggravait pas cet écart, au point de tendre vers 20 pour 1
- Le fait que pauvreté comme richesse sont héréditaires, quels que soit l’évolution de la condition des uns et des autres au cours de leur existence. Sauf cas vraiment particuliers qui ne feraient que confirmer la règle, des pauvres ne peuvent en effet donner naissance qu’à d’autres pauvres et les riches qu’à des riches.
- Que la population humaine augmente, à l’époque où nous en parlons, de 280 000 individus quotidiennement, soit près de 100 millions par an. Ce qui signifie que plus de 200 000 pauvres supplémentaires vont chaque jour rejoindre la base de la pyramide sociale.
- Qu’une révolution chasse l’autre et ne change rien, ni à la structure pyramidale de la société ni à la répartition qui y règne entre riches et pauvres. Un nouvel ordre s’établit aussitôt avec son sommet et sa base. « Le vainqueur pourra supprimer le vaincu et le remplacer », «Toute révolution est la promotion violente d’une nouvelle classe dirigeante » Gaston Bouthoul.

Je note toutefois que nous sommes d’accord sur les possibilités d’un recours à l’éducation pour mettre fin à une démographie galopante, ce qui implique que nous le soyons aussi sur l’état de surpopulation mondiale contre lequel lutte la pétition qui nous occupe.

Claudec
Le 08/10/2016 à 09:41:53

@Claudec
Il me semble particulièrement stupide et dangereusement fataliste,méprisant, de ne pas pouvoir imaginer de progrès dans la prise de conscience des populations, celles qui sont exploitées et celles qui les exploitent(cf " la mesure du partage des richesses...jusqu'à la fin des temps")
La notion de richesse est bien évidemment relative, et entretenue dans le sens "d'avoir un maximum de biens matériels" afin de favoriser l'esclavage moderne que constitue l'obligation implicite de travailler pour gagner sa vie(soutenue par d'obsolètes croyances comme la "damnation d'Adam" lorsqu'il fut chassé du"paradis" dans la genèse).
Heureusement, une autre notion de la richesse dans le sens "d'être en bonne santé, à l'abri des besoins essentiels, satisfait, épanoui, aimé, en paix avec soi-même et les autres", prend forme dans l'esprit des plus favorisés(dont nous sommes,dans nos pays "développés") qui ont compris que "l'argent ne fait pas le bonheur".
Si les chinois et les indiens(ainsi que les autres pays émergents)sont entrainés dans la spirale destructrice de la surproduction et de la surconsommation, c'est à cause de leurs dirigeants séduits, acoquinés,achetés, pris dans l'abominable compétition que constitue "le grand marché". Donc, il ne faut guère compter sur eux pour se soucier de la surpopulation, étant donné qu'ils ont besoin de bras pour travailler.
La COP 22 devrait exiger un programme mondial d'éducation à la sexualité responsable et à la contraception,ainsi qu'une production et mise à disposition, pour tou-te-s ceux/celles qui souhaitent s'en servir, des moyens contraceptifs adéquats.
Hélas,les recommandations les plus sages des grandes organisations internationales sont largement ignorées, ou "reportées à plus tard", ou détournées, par les dirigeants successifs des États qui n'en font qu'à leur tête de petits potentats manipulés par le "grand marché".
Or, ces États se sont pour la plupart constitués en démocraties, et leurs dirigeants devraient se rappeler qu'ils ne le sont que par la bonne grâce des citoyens qui les ont élus. Ceux-ci, non pas stupides mais plutôt abrutis, sonnés, désemparés,décervelés, sont en train de se réveiller, en grande partie grâce à ces nouveaux "objets de désir", pourtant destinés à transformer leur désir d'être en désir d'avoir,que sont les tablettes et autres smartphones: en effet, parfois leur parviennent des mots, des phrases, des chiffres, qui démontrent la réalité et la nocivité de leur asservissement et de leurs assuétudes.
Alors, convaincus de la force de la communication solidaire, ils se mettent à exercer le pouvoir qui sera le leur dès qu'ils atteindront une majorité non plus silencieuse mais criante et revendiquante, pour un monde plus sain,plus équilibré,plus juste en somme...et plus durable.




Michelle,grand-mère
Le 07/10/2016 à 15:40:43

La présentation des plus riches comme les bienfaiteurs de l'économie mondiale par Claudec, et confortée par le porte-parole de Démographie Responsable, est remarquable. Elle a au moins l'avantage de renseigner sur la vision du monde de cette association.

Faut-il rappeler que les riches recherchent avant tout leur propre profit et non une distribution équitable des richesses ? Faut-il rappeler que l'accroissement global des richesses n'a aucun intérêt si elle s'accompagne, et c'est le cas, d'un accroissement des inégalités et d'une augmentation de la pauvreté pour ne profiter qu'à une minorité de plus en plus réduite ? Faut-il rappeler que l'économie mondiale a détruit bien des structures traditionnelles pour jeter des populations entières dans la misère ? Faut-il rappeler que les multinationales sont responsables du pillage des ressources des pays défavorisés et que ces pays ne profitent que bien peu des bénéfices de ces sociétés ? Faut-il rappeler que l'activité des multinationales dans les pays défavorisés ressemble bien souvent plus à de l'esclavage qu'à autre chose ? Faut-il rappeler que des multinationales profitent de législations laxistes pour ce faire, ainsi que pour commercialiser des produits toxiques interdits en Europe (comme le carburant de « qualité africaine » excessivement riche en soufre) sans se soucier des maladies et morts ainsi provoquées ? Faut-il rappeler la pression exercée par ces multinationales sur les états pour conserver ou obtenir des législations toujours plus laxistes ? Faut-il rappeler que la grande distribution, par le biais de ces centrales d'achats excerce une pression insoutenable aux producteurs, et est responsable de leur disparition progressive ? La liste est longue et n'a pas ici pour vocation d'être exhaustive.

Enfin, peut-on dire de la moitié la plus pauvre des États-Unis détient-elle des « investissements qui font vivre ou survivre [les 3 milliards et demi d'individus les plus pauvres de la planète] » et des « richesses qui financent les outils de l’économie mondiale, laquelle emploie et rémunère ceux qui participent à l’accroissement de la richesse globale de la société » et qu'elle consacre « à l'assistance (voire l'assistanat) de ceux qui n'y participe pas » une « part de ses profits » ? Ce serait-là une explication pour le moins originale au fait qu'une personne de cette population émet quatre fois plus de CO2 qu'une une personne parmi les 10 % les plus riches en Inde...

Je ne suis absolument pas partisan de la « lutte des classes », mais je suis tout de même surpris d'apprendre que le pourcentage de pauvre est la même en période de plein emploi et en temps de crise avec un fort chômage. Enfin, je n'ai parlé à aucun moment non plus de « bons » et de « méchants », comme le prétend Claudec, et c'est lui-même qui parle de la « stupidité humaine ». J'ai simplement parlé de comportements humains, et de règles pouvant inciter à de tels comportements. Et il ne saurait être question de ma personne ici.

Baleer
Le 06/10/2016 à 10:12:19

@ Baleer

L’Entreprise, la Publicité, ceux qui fabriquent la merde, la vendent, la consomment et en redemandent, qu’est-ce que c’est ? Ce sont des hommes qui se multiplient avec leurs « divergences de comportement » et que certains, comme vous-même, répartissent en bons et en méchants.
Saluons en vous un bon, bien entendu.

Concernant la partition de la population en pauvres, classes moyennes et riches, elle n’est que la mesure dans laquelle ces trois catégories sociales se partagent, se sont toujours partagé et se partageront la richesse jusqu’à la fin des temps. Vous pouvez, si le cœur vous en dit, procéder à des partitions en 2, 4 , 5, X ou Y catégories sociales, les pourcentages ne varieront pas dans le temps, ce qui, je le conçois est difficile à admettre pour un tenant de la lutte des classes. Si cette explication ne vous suffit pas vous en trouverez d’autres sur mes blogs.

Pour ce qui est des émissions de CO² et des inégalités, je me suis déjà exprimé mais je me répète, il s’agit de deux phénomènes également liés, fondamentalement et avant tout, à la surpopulation et à la surconsommation qu'elle entraîne, avec ou sans encouragements publicitaires.

Ceci dit, je ne contestes pas les effets de la stupidité humaine, dont la cupidité n'est qu'une manifestation parmi bien d'autres ; les effets des unes et des autres ne faisant que s'aggraver avec le nombre. Autre raison de signer cette pétition.

Claudec
Le 05/10/2016 à 20:53:29

Parmi les assertions manquant de nuance, je placerais aussi : « plus les hommes sont nombreux, plus ils consomment ; plus ils consomment plus ils produisent ». C'est oublier un peu vite que l'entreprise qui produit n'a pas nécessairement le souci de répondre à un besoin, mais a, bien souvent, davantage celui de créer le besoin, à grands renforts de publicité si nécessaire, ce qui est parfaitement illustré par cette citation de publicitaire (extraite d'un newsgroup) : « Je dis souvent que mon métier consiste à faire de la merde pour vendre de la merde à des gens qui l'ont déjà en double. » C'est négliger aussi que la pratique consistant à concevoir du matériel éphémère, non seulement ne répond pas au besoin du consommateur, mais lui est au contraire préjudiciable.

Le gaspillage, la surconsommation et l'obsolescence programmée sont surtout liés au modèle de société occidental, ce qui accentue les disparités entre l'empreinte des plus aisés des pays riches et de ceux des pays pauvres. Pour ce qui est des estimations, il est donc simpliste de prendre l'empreinte moyenne par individu et de le multiplier en fonction des prévisions d'augmentation de la population mondiale, sans tenir compte des divergences de comportements.

Enfin, pour ce qui est des tableaux prévisionnels trouvés en lien, il est pour le moins curieux de lier la richesse et la pauvreté à un certain pourcentage de la population. Ces notion ne peuvent en effet être définies que par rapport au coût de la vie, et on parle de seuils. Ainsi, le pourcentage de pauvres et de riches n'est absolument pas constant au cours du temps au sein d'une société donnée.

Claudec : Si on lit bien, Oxfam parle aussi des « intérêts particuliers de certains pour le maintien d’une économie mondiale à forte émission de CO2 et très inégalitaire », comme « les barons milliardaires du carbone à la tête de ces entreprises [celles de l'industrie fossile] ». Ce n'est pas tant par nécessité que ces émissions ont lieu que par l'intérêt d'une minorité, et il se trouve que cette minorité est riche, et, par conséquent, influente. Si on imposait enfin des mesures pour lutter contre la corruption et le lobbyisme, et qu'on s'attaquait aux règles politiques dont profitent les géants de l'énergie (et d'autres) en finançant les campagnes de divers partis politiques en vue des contreparties qui ne manquent pas de leur être accordées, ce serait déjà de bonnes bases pour imposer des changements de pratiques à une industrie fortement émettrice de gaz à effet de serre.

Baleer
Le 05/10/2016 à 16:26:38

La surpopulation est hélas le problème numéro 1... je ne sais pourquoi on ne l'aborde pas... on ne pourra pas vivre avec 15 milliards d'etres humains ni meme 10, surtout avec le niveau de vie que bous avons !!!

C'est l'urgence = reduire la population, limiter les naissance à 1 enfant par foyer... d'autres pays l'on fait avec succes...

ludo
Le 05/10/2016 à 16:22:05

@Claudec
"...l'égocentrisme de toute espèce vivante, poussé à son paroxysme chez l'homme", c'est l'instinct de survie de chaque espèce qui le produit et,s'il est si prégnant dans l'espèce humaine, c'est parce qu'elle a développé une relative ingéniosité inversement proportionnelle à sa relative faiblesse dans le monde des mammifères.
Mais cette ingéniosité l'a aussi conduite à penser et à croire qu'elle est supérieure à toute autre espèce, conviction étayée par des religions saisissant au bond la balle de "l'angoisse existentielle",qui n'est que l'expression navrante de sa non-acceptation des limites de son intelligence, et de l'inéluctabilité de la réalité des phénomènes(la vie,dans son ensemble et dans ses parties, étant un phénomène parmi d'autres dans le cosmos, comme elle est apparue elle disparaîtra).
Pourtant, à présent, les progrès des sciences font connaître l'interdépendance de toutes les espèces vivantes(un exemple parmi d'autres:si les abeilles disparaissent,nous disparaîtront aussi).
Donc, le souci essentiel qui devrait nous occuper, si nous voulons faire durer la vie sur terre, ce serait de tenter de rétablir un équilibre entre nous(l'espèce humaine) et les autres(espèces vivantes), entre nous et nous(les favorisés et les défavorisés), mais d'abord et surtout entre notre moi égoïste et notre moi altruiste.
Cela ne peut se faire que par un respect intégral de tout être vivant, aussi incongru nous semble-t-il.
Hélas,un autre aspect inéluctable de notre vie, c'est que,pour subsister,elle doit se nourrir d'autres vies.
Heureusement, les progrès des sciences nous permettent aujourd'hui de prendre conscience de tout cela(et non plus seulement de croire des prophètes visionnaires généralement intrumentalisés par des pouvoirs religieux ambitieux).
Ces progrès nous permettraient aussi de nous organiser afin de subsister tout en privilégiant des modes de nutrition et de reproduction respectueux des indivividus(humains, animaux et végétaux), ce qui amenerait plus d'équilibre et moins de souffrances sur terre.
Oui, les tabous sexuels(par ex. l'inceste qui provoque de la dégénérescence en cas de reproduction) ont toujours été imposés dans un souci hygiéniste de planification démographique des populations, mais aussi dans une volonté de transmission des biens au sein des sociétés par des pouvoirs religieux de type essentiellement patriarcal.
OUI, les moyens contraceptifs découverts récemment ont aidé à une vraie libération des individus par rapport à des sociétés écrasantes, à une conscientisation de leur état d'être vivant donc mortel, des possibilités et conséquences de leurs choix,et permettent aujourd'hui à l'humanité, individuellement et globalement, de choisir la voie de l'équilibre, de la santé, et de la paix pour tou-te-s sur terre.
Pourquoi le ferions-nous? Parce que les autres,c'est aussi un peu nous.
MERCI de relire mes précédents commentaires.

Michelle, grand-mère
Le 05/10/2016 à 15:15:23

Chine 1 milliard 300 millions ! inde 1 milliard 200 millions etc ...
Ces pays doivent stopper !

un anonyme
Le 05/10/2016 à 12:59:53

Pourquoi pas ? bien sûr qu'il faut que ça bouge, et vite. Toutefois, cette pétition tend à laisser croire que la COP, ce grand machin écolo, pourrait être d'une quelconque utilité pour aller vers un monde moins dévorant ... à voir!

jean bruguier
Le 05/10/2016 à 12:27:39

Evidemment Claudec, vous avez raison d'apporter cette nuance nécessaire quand on compare les fortunes et les revenus. La prise en compte de ce que représentent les investissements productifs est essentielle. Ajoutons aussi qu'on ne peut comparer directement les avoirs de personnes qui vivent dans des pays au niveau de vie très différents les uns des autres, car une même somme d'argent ne correspond absolument pas au même patrimoine ni au même standard de vie.

Didier Barthès
Le 05/10/2016 à 12:10:03

@ Baleer

Ajoutons donc à "lapalissades" et "constats sommaires", le péché d'amalgame.

Inégalités et pauvreté font plus que jamais recette. À l'abri de la pensée unique, les articles et les ouvrages fleurissent sur ces thèmes et il n'est pas un media qui ne veuille clamer sa compassion à grand renfort de titres racoleurs et parfois au prix des pires amalgames et raccourcis. Amplement imité, OXFAM n'hésite pas à dénoncer la richesse des 5, 10, 50 ou 85 individus les plus nantis de la planète, en la comparant à celle (individuelle ou collective) des 3 milliards et demi des plus pauvres. C'est omettre que les avoirs de ceux-là sont constitués pour l’essentiel d'investissements qui font vivre ou survivre ceux-ci, et que ce sont précisément ces richesses qui financent les outils de l’économie mondiale, laquelle emploie et rémunère ceux qui participent à l’accroissement de la richesse globale de la société, sans oublier la part de ses profits consacrée à l'assistance (voire l'assistanat) de ceux qui n'y participe pas ; et que réduire ce mécanisme à une comparaison de revenus n’a aucun sens, sinon celui d’une stupide provocation préjudiciable à tous, à commencer par les plus démunis.

Claudec
Le 05/10/2016 à 10:59:31

Visiblement, les lapalissades et constats sommaires de Démographie Responsable ou de One Baby dérangent moins ici. Voici encore un constat venant dOxfam (même adresse).

La moitié la plus pauvre de la population mondiale n’est responsable que de 10 % des émissions de CO2, et, ainsi que le montrent les chiffres comparant les États-Unis et l'Inde donnés précédemment, les émissions de CO2, que ce soit pour les plus riches ou les plus pauvres, ne sont en rien semblables dans les pays riches et pays pauvres. Or les deux associations citées ne tiennent pas compte de ces faits dans leurs projections (par méconnaissance du problème ou par malhonnêteté intellectuelle ?). Leurs estimations sont donc peu crédibles, l'augmentation de la population ayant un effet bien loin de ce qu'elles annoncent.

Leur manque de sérieux dans leur étude de l'imact de la démographie sur le climat porte un coup à la crédibilité de ces deux associations. Mais sans doute est-ce, au contraire, Oxfam et tous les scientifiques participant au diverses COP qui sont incompétents, à la recherche de constats sommaires et responsables de discordes sociales... Pour s'en faire une idée plus précise, on pourra toujours lire le rapport d'Oxfam, très instructif (et contenant également des schémas) : https://www.oxfamfrance.org/sites/default/files/file_attachments/rapport_oxfam_inegalites_extremes_et_emissions_de_co2.pdf  

Baleer
Le 05/10/2016 à 10:08:42

@ Multis

Vous oubliez le pouvoir suprême : le religieux et les dogmes natalistes de toutes croyances. Là est l'obstacle prépondérant.

Le volume de son cerveau et les facultés censées en résulter ont doté l’homme de capacités d’observation et d’interprétation l’ayant très tôt amené à éprouver une angoisse existentielle largement partagée, que sa superstition puis des croyances codifiées en religions l’ont aidé et l’aident à surmonter. Il a ainsi développé une spiritualité, premier de ses aliments, pour le plus grand profit de cultes aux pouvoirs d’autant plus grands que leurs fidèles sont nombreux. Et le politique y a ajouté ses utopies, en réaction à l’inéquité toute temporelle d'une condition aggravée par l’égocentrisme de toute espèce vivante, poussé à son paroxysme chez l’homme.
L’ensemble de ces croyances, érigées en dogmes, ayant pour premier effet de priver de leur liberté de jugement ceux qui s’y soumettent, l’humanité a ainsi été conduite à négliger les conséquences de l’accroissement de sa population, sur laquelle ont prospéré et prospèrent des pouvoirs dont l’intérêt a toujours été sa multiplication.
C’est donc aujourd’hui à ces pouvoirs – religieux en tête – qu’il appartient de remettre en cause leurs certitudes, pour lutter contre les problèmes qu’ont créés une démographie ainsi que le progrès et une richesse lui étant associés, dont le contrôle leur échappe par leur démesure.
Ce sont ces pouvoirs – à commencer par le religieux – qui détiennent le levier par lequel peut s’opérer, avant qu’il ne soit trop tard et dans la dignité requise, la mutation qui s’impose. C’est par l’éducation telle que la dispensent ceux qui s’en sont arrogé le monopole, que les êtres humains dont ils prétendent régenter la destinée, comprendront les véritables causes du mal suprême qu’est pour la planète et pour eux-mêmes leur propre surpopulation, et y appliqueront le seul remède réaliste qu’est la dénatalité.

Cette pétition est en conséquence l'occasion de s'élever contre l'aveuglement de tous les pouvoirs qui nous gouvernent.



Claudec
Le 05/10/2016 à 08:42:52

@ Baleer

Autant de lapalissades et de constats sommaires, dont le rabâchage ne mène qu’à aviver la discorde sociale.

Le véritable problème est que plus les hommes sont nombreux, plus ils consomment ; plus ils consomment plus ils produisent, le progrès aidant ; et plus ils produisent plus ils polluent et épuisent les ressources de la planète et s’enrichissent collectivement comme individuellement à ses dépens. Or c’est notre richesse collective, bien au-delà de celle de quelques-uns, qui définit l’écart séparant les riches des pauvres.
Je regrette de ne pouvoir publier ici, à l’appui de mes propos, un schéma et deux tableaux chiffrés que vous pourrez néanmoins voir à l’adresse suivante
https://docs.google.com/document/d/1pBD2jUEbs1mPUWh6CNcQ9AhDsz79fH3NDkoMMEarENE/edit  
Vous y lirez l’avenir démographique de l’homme, avec ou sans gaz à effet de serre, et combien l’équilibre social dépend d’un choix entre :
- Plus de richesse et des pauvres moins nombreux, ou
- Moins de richesse et des pauvres plus nombreux.

un anonyme
Le 04/10/2016 à 21:14:17

@ Baleer
On devrait y arriver ; si effectivement il y a "la prise de conscience à l'échelle mondiale (dans le monde scientifique, politique et par les citoyens) de l'importance de l'écologie pour l'homme lui-même", alors une des démarche sera bien d'auto-limiter la prolifération d'UNE espèce au détriment des autres, car écologiquement, l'équilibre est recherché ; Mais aujourd'hui on s'éloigne de l'équilibre, et particulièrement depuis le dépassement du 1er milliard

Parmi les sources, pour ceux qui veulent avoir un avis hors du politiquement correct occidental sur le bio, le local et la sagesse d'antan, voir Sylvie Brunel Géographe Multis
Le 04/10/2016 à 20:34:59
Une personne faisant partie des 1 % les plus riches au monde génère en moyenne 175 fois plus de CO2 qu’une personne se situant dans les 10 % les plus pauvres ; une personne parmi les 10 % les plus riches en Inde n’émet en moyenne qu’un quart du CO2 émis par une personne de la moitié la plus pauvre de la population des États-Unis ; un Américain parmi la moitié la plus pauvre de la population de son pays génère en moyenne vingt fois plus d’émissions que son pendant indien. [ Source : https://www.oxfamfrance.org/communique-presse/changement-climatique/10-plus-riches-planete-generent-50-des-emissions-co2   ]

Claudec : Le niveau d'émissions de gaz à effet de serre semble beaucoup plus sûrement lié au niveau de vie (outre les questions de législation) qu'au chiffre de la population, ce qui explique que des pays aisés relativement peu peuplés soient de gros émetteurs. J'ignore à quelles conséquences fait précisément allusion la pétition quand elle évoque les conséquences favorables de la baisse de la fécondité sur la justice sociale, mais si une baisse de la fécondité s'accompagne, ce qui est souhaitable, d'une amélioration du niveau de vie des plus défavorisés, alors on peut vraisemblablement s'attendre alors à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, plutôt qu'à une diminution.

Michel Balieus : On peut bien donner des moyennes, mais ces moyennent ne permettent pas de réaliser des projections si on ne tient pas compte des disparités. À population égale, si on double la population d'un pays aisé très fortement émetteur ou d'un pays défavorisé très faiblement émetteur, l'impact sur le climat ne sera en rien comparable... (Et anecdotiquement, avec une diminution de 20 % de l'impact moyen de chaque individu et une augmentation de 20 % de la population, on obtient une diminution de l'impact global de 4 %.)

Multis : L'évolution climatique est lié à l'activité solaire et aux émissions de gaz à effet de serre, aucunement à des seuils de population (de tels seuils n'ont jamais été mis en évidence)... Quant à l'impossibilité du retour en arrière, il est mise à mal par les exemples concrets déjà cités (abandon des CFC, rémise au goût du jour de l'agriculture biologique et du commerce de proximité). Car il y a actuellement une chose qui tend à mettre à mal l'évolution irréversible d'un «progrès» dévastateur : la prise de conscience à l'échelle mondiale (dans le monde scientifique, politique et par les citoyens) de l'importance de l'écologie pour l'homme lui-même. Et c'est probablement là un fait historique dans l'histoire de l'humanité. Il semblerait ainsi que l'homme est encore doté d'un instinct de survie...

Baleer
Le 04/10/2016 à 09:13:03

C'est une réalité que tous les COP (du 1 au 21) ont refusé de prendre en compte jusqu'à aujourd'hui: S'ils réussissaient à diminuer, disons de 20%, l'impact négatif moyen de chaque humain(e) sur l'équilibre climatique mondial, cela ne servira strictement à RIEN si la population totale augmente de 20%. Or, elle va encore augmenter de bien plus que ces 20%.

Espérons que cette pétition fera voir cette réalité au COP22....

Michel Balieus, pour One Baby! asbl (Belgique)
Le 03/10/2016 à 16:46:10

@ALJOCEDO
Si la terre est surpeuplée en certains endroits, elle est déserte en d'autres. Avant l'invention des frontières,les populations migraient pour trouver de meilleures conditions de vie.
Un formidable pas vers une plus grande humanité du genre humain serait de privilégier l'éducation plutôt que la contrainte(responsabilisation). Car, pour compenser sa relative faiblesse, afin de contrôler ses instincts et d'améliorer sa condition,dans une dynamique de paix, de groupe et de communication, l'homme a inventé la parole,puis l'écriture,puis l'imprimerie, et enfin cet outil informatique grâce auquel nous nous parlons.
Nous avons donc à présent, en tant que citoyen-ne-s de la terre, la possibilité de faire valoir nos idées et nos exigences auprès des dirigeants que nous avons élus(car nous avons aussi inventé la démocratie). Si nous pouvions nous accorder sur l'une ou l'autre idée forte, nous pourrions en imposer l'évidence et la mise en œuvre.
C'est, me semble-t-il, la démarche d'une telle pétition.
Néanmoins, afin de préserver nos acquis démocratiques, ne devrions-nous pas exiger prioritairement un désarmement général, une rénovation des armées en services civils et des usines d'armement en unités de production utile?
Car les forces bestiales des exploiteurs,des dominants égoïstes,des possédants terrorisés, ne peuvent être con-vaincues que par l'action concertée,groupée, de la grande majorité confiante et raisonnable des partisans de la paix et de la prospérité pour tou-te-s.

Michelle, grand-mère
Le 03/10/2016 à 12:38:02

au lieu de surpeupler la planète sans conscience et de nous gaver, nous devrions avoir comme objectif prioritaire de limiter les naissances, et d'accueillir chaque enfant dans le monde avec la meilleure éducation possible et tous les soutiens nécessaires pour en faire des humains responsables...

fra
Le 03/10/2016 à 10:44:52

L'expansion démographique est synonyme d'expansion de l'habitat donc de la diminution alarmante des surfaces naturelles, provoquant les inondations subies par les populations. Nous sommes bien confrontés à un phénomène de surpopulation. Je suis convaincu que la contrainte du contrôle des naissances par la suppression des aides au-delà du troisième enfant, peut avoir un impact sur cet objectif.

ALJOCEDO
Le 03/10/2016 à 08:49:17

@ Baleer

Je parlerai plus d'effet de seuil que de proportionnalité entre nombre de personnes et évolution climatique ;
D'autre part, pourquoi opposer "l'activité humaine actuelle", OK source reconnue de l'évolution climatique, qui serait responsable "bien plus que le nombre de personne"
Je suis bien convaincu que si l'on vivait à 7 milliards comme au temps des chasseurs cueilleurs, l’impact serait bien moindre, voir néant sur le climat. Mais la réalité est que l'on revient difficilement en arrière, et on ne fera pas le nivellement "par le bas", vers une empreinte de 1 ou 2 pour tous ; Et par conséquent, à empreinte trop élevée -sur laquelle il faut se battre, pas de débat-le nombre d'individu est un simple facteur mécanique, multiplicateur des consommations, des rejets, des besoins, de la déforestation, du mitage, etc
Vous connaissez certainement le livre récemment traduit en français "Sapiens" ; Il explique entre autres de façon plutôt convaincante comment de notre liberté initiale et vie nomade, nous nous sommes progressivement aliénés avec l'agriculture (!), donc la sédentarité, les récoltes à protéger, la propriété, la consommation, etc. Et chaque génération ne serait pas revenue en arrière à la vue des progrès ressentis
Mais au final, en "progrès" cumulés, notre vie impacte tout notre environnement, d'autant plus à empreinte élevée bien sur

Multis
Le 02/10/2016 à 15:09:52

@ Baleer

Si « les émissions de gaz à effet de serre n'ont pas augmentées proportionnellement à la population humaine au cours de l'histoire », peut-être admettrez-vous qu’elles ont pu croître du fait de l’augmentation de cette même population, de ses besoins, de ses activités et de l’industrialisation de ces dernières (transports, centrales thermiques, j’en passe et des meilleures) donc d’un progrès devant tout au besoin irrépressible de l’homme d’améliorer sa condition, multiplié démographiquement.
Et il est bien d’autres exemples des conséquences de l’augmentation de la population. ignoreriez-vous l’ahurissant tonnage de méthane émis par les seuls bovins, objets de l’élevage intensif que requièrent les besoins en protéines d’une population croissant sans limites (et dont le tiers est sous-alimenté) ? Une rapide recherche sur internet vous en donnera une idée. Et tant que vous y serez, allez donc faire un tour du côté du “7ème continent”, pour apprécier une autre pollution que celle due aux GES.

Sachant qu’en tout état de cause tout a une fin, qu’un changement de pratique puisse être suivi d’effets bénéfiques sur notre environnement, y compris climatique, nous sommes bien d’accord ; à commencer par celle qui consiste à proliférer.
Chaque être humain – rappelons qu’il s’en ajoute quotidiennement 280 000 à la population mondiale – est une "UPC" (Unité de production-consommation). « … tout être humain est avant toute autre activité ou toute autre opinion, un consommateur » Gaston Bou­thoul.

Ce qui n’exclue pas un assagissement de notre consommation, sans aller jusqu’à la panacée que serait, selon certains, la décroissance, promesse d’une indigence généralisée qui ne ferait qu’accroître celle des plus défavorisés d’entre nous.

Claudec
Le 02/10/2016 à 11:13:37

À aucun moment je n'avais discuté des chiffres de la croissance démographique mondiale, mais je remercie Claudec pour leur rappel. Et je signale au passage que n'ai à aucun moment remis en cause que la démographie puisse être un problème pour la planète, bien au contraire.

Mes propos consistent seulement à pointer également des faits et émettre quelques remarques.
1. Les émissions de gaz à effet de serre n'ont pas augmentées proportionnellement à la population humaine au cours de l'histoire, et il n'y a aucune certitude qu'elles diminueraient avec elle.
2. C'est bien l'activité humaine telle qu'elle a cours aujourd'hui qui pose problème pour le climat, bien plus que le nombre d'individus. L'exemple des CFC prouve qu'un changement de pratique peut parfaitement être suivi d'effets, sans que la question de la démographie n'intervienne.

Cependant, peut-être ai-je le tort de ne pas faire l'amalgame entre des problématiques à caractère écologique distinctes pour donner l'illusion que la démographie est la cause essentielle du dérèglement climatique, et de ne pas justifier ainsi cette pétition. Pardon donc de persister à m'en tenir au problème du climat, qui est le sujet de la COP 22, et de n'avoir trouvé ni dans le texte de la pétition ni dans les présents commentaires de quoi remettre en cause mes «sophismes». Cela étant, je ne demande pas mieux que de trouver une contradiction convaincante.

Baleer
Le 02/10/2016 à 10:58:58

À aucun moment je n'avais discuté des chiffres de la croissance démographique mondiale, mais je remercie Claudec pour leur rappel. Et je signale au passage que n'ai à aucun moment remis en cause que la démographie puisse être un problème pour la planète, bien au contraire.

Mes propos consistent seulement à pointer également des faits et émettre quelques remarques.
1. Les émissions de gaz à effet de serre n'ont pas augmentées proportionnellement à la population humaine au cours de l'histoire, et il n'y a aucune certitude qu'elles diminueraient avec elle.
2. C'est bien l'activité humaine telle qu'elle a cours aujourd'hui qui pose problème pour le climat, bien plus que le nombre d'individus. L'exemple des CFC prouve qu'un changement de pratique peut parfaitement être suivi d'effets, sans que la question de la démographie n'intervienne.

Cependant, peut-être ai-je le tort de ne pas faire l'amalgame entre des problématiques à caractère écologique distinctes pour donner l'illusion que la démographie est la cause essentielle du dérèglement climatique, et de ne pas justifier ainsi cette pétition. Pardon donc de persister à m'en tenir au problème du climat, qui est le sujet de la COP 22, et de n'avoir trouvé ni dans le texte de la pétition ni dans les présents commentaires de quoi remettre en cause mes «sophismes». Cela étant, je ne demande pas mieux que de trouver une contradiction convaincante.

Baleer
Le 02/10/2016 à 09:05:54

@ hawky

Le fait que des réchauffements et refroidissements planétaires aient eu lieu sans causes anthropiques, interdirait-il que de tels phénomènes puissent se produire pour d’autres causes, auxquelles se mêlerait l’anthropie ? Je ne vois en tout cas en cela aucune raison de non débat quant à la question démographique, dès lors que l’espèce humaine s’avère incontestablement être la première et proliférante prédatrice et pollueuse du milieu concerné, avec toutes conséquences sur son propre avenir.

Vous pouvez effectivement attribuer ces causes à « un conditionnement ciblé » de certains des représentants de cette espèce par leurs congénères, il n’en demeure pas moins que « l’empreinte de notre surconsommation n’est pas étrangère à une pollution toujours galopante » (je vous cite). Mais ne vous égarez-vous pas, comme tous ces écologistes qui ont trop longtemps oublié l’essentiel, en se dispersant en autant de causes subordonnées et de courants, qu’il peut y avoir de pensées idéologiques ?

L’heure n’est hélas plus à la recherche des responsables – nous le sommes tous plus ou moins – ni des premiers coupables – tous les pouvoirs le sont, à commencer par le religieux et le politique –, et encore moins à celle d’une repentance stérile.

Claudec
Le 01/10/2016 à 20:00:46

OUI, je signe
OUI à la procréation raisonnée par chacun-e de ses acteurs/actrices.
OUI à la liberté de chacun-e de mettre au monde, et/ou d'aimer et d'élever(aider à devenir grands) autant d'enfants qu'il/elle le souhaite.
OUI à un programme mondial d'éducation civique qui conduirait à la connaissance de soi, de ses capacités, de ses droits et responsabilités.
OUI à la suppression des allocations familiales.
OUI à l'allocation d'un revenu de base garanti à chacun-e de sa naissance à sa mort, et à l'individualisation de droits égaux pour tou-te-s.
MERCI à tou-te-s ceux/celles qui prennent part au débat sur la protection de la nature(dont nous faisons partie), sachant que tout le vivant est inter-dépendant.

Michelle, grand-mère
Le 01/10/2016 à 13:03:45

Soleil vert, je suis assez d'accord avec toi, mais j'ai du mal à partager ta vision négative de l'avenir
Je crois ou j'espère encore à la prise de conscience partagée, mais par contre c'est une question de temps, ça arrivera tôt ou tard, ou trop tard ?

Je connais quelqu'un de proche qui m'explique que la nature ou l'homme trouvent toujours des solutions.. Si c'est une épidémie, une stérilité galopante ou une guerre massive qui solutionne le problème, alors dans tous les cas on subit ; Pas réjouissant comme avenir

Multis
Le 30/09/2016 à 20:23:10

@ Gabriella

Voulez-vous dire "conséquences" ou "causes" ?

@ Baleer
Vous faites bien d'écrire "sauf erreur". Relisez-moi, ça vous évitera de donner à mes propos un sens qu'ils n'ont pas.
Et le fait que nous soyons passés de 250 millions à 7 milliards en 20 siècles, est-ce discutable ? De même que nous tendions vers les 11 milliards et davantage dans moins d'un siècle ?
Le sophisme est bien la seule arme qui reste à ceux que les faits et les chiffres ne peuvent convaincre.


« Certains croient que – pardonnez-moi l’expression – pour être de bons catholiques, on doit être comme des lapins » Le Figaro.fr, 20 janvier 2015
Tel est le message que le Pape François, rompant avec un dogme sacralisé par toutes les religions, délivrait au monde il n’y a pas si longtemps, au retour d’un voyage durant lequel il avait été directement confronté aux profondeurs de la misère régnant dans un bidonville de Manille, bidonville comme il en existe de plus en plus nombreux et de plus en plus démesurés sur terre. Il exprimait de la sorte, en termes exceptionnels, ce que ressentent tous ceux qui perçoivent la coïncidence entre l’accroissement des maux dont est frappée l’humanité et sa démographie galopante ; il a ainsi contribué à ouvrir les yeux de tous sur des perspectives en la matière, que nul n’ose imaginer, à part quelques esprits clairvoyants dont les avertissements ne sont entendus que pour être aussitôt submergés par les sophismes que dictent la peur et l’hypocrisie.

« … s’ils ont [les hommes] des obligations à l’égard des êtres qui ne sont pas encore ; elles ne consistent pas à leur donner l’existence, mais le bonheur ; elles ont pour objet le bien-être général de l’espèce humaine ou de la société dans laquelle ils vivent, de la famille à laquelle ils sont attachés, et non la puérile idée de charger la terre d’êtres inutiles et malheureux…, sans qu’il en résultât cette destruction prématurée, si contraire à la nature et à la prospérité sociale d’une partie des êtres qui ont reçu la vie. » Ainsi s’exprimait Condorcet, il y a un peu plus de deux siècles (cf. Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain. GF Flammarion – Janvier 1988 – Page 283), au moment où son contemporain Malthus intervenait – à sa manière et après bien d’autres – sur la question de la surpopulation.

Même si l’audience et l'autorité d’un Pape n’ont pas épargné à ses propos d’être rapidement étouffés par ceux qui dans son entourage refusent l’évidence, n’est-il pas significatif que deux grands courants de pensée aussi antagonistes que peuvent l’être celui émanant des lumières de la Révolution française et cet autre né des Évangiles au nom duquel s’exprime un souverain pontife, se rejoignent sur l’essentiel ?


Le monde est profondément malade d’une surpopulation qui frappe la planète d’indigestion, telle est la vérité, aussi crue qu’elle puisse être. C’est un problème que nul ne peut désormais refuser de considérer comme réel et sérieux ; nécessitant en conséquence des solutions appropriées et urgentes ?

Claudec
Le 30/09/2016 à 18:57:06

Very important petition.
Thanks!

Peterslaz
Le 30/09/2016 à 17:38:28

Bon, déjà pour croire qu’un réchauffement climatique puisse être d’ordre anthropique situe le niveau d’un non débat. Les réchauffements et les refroidissements climatiques ont lieu depuis des millénaires et ont eu lieu dans les siècles récents sans aucunes possibilités causales de l’activité de notre espèce.
Donc vous voulez, pour une grande majorité, me faire croire que les multiples Cop ne servent en rien à de multiples taxations diverses que nous subissons actuellement ?
Etendre ce mensonge à une volonté d’eugénisme est pour vous la cerise sur le gâteau, mais pour beaucoup d’autres la goutte qui fera déborder le vase.
Evidemment l’empreinte de notre surconsommation dû à un conditionnement ciblé, n’est pas étrangère à une pollution toujours galopante, mais cela n’a aucune conséquences sur le climat de la planète et notre démographie soit disant coupable, que vous remettez en cause, n’est en rien coupable de vos affirmations.
La démographie actuelle pourrait être largement assumée si de nombreux paramètres en dehors du profit immédiat étaient remis en cause. La liste serait bien longue et pour être vraiment exhaustive cela ne vaut même pas la peine de nommer une situation.
Il suffit de réfléchir, pour ceux qui ont encore un cerveau à la place des dictats de la presse officielle.

hawky
Le 30/09/2016 à 17:12:57

la question démographique doit etre intégrée dans la discussion lors de la COP22

Ndayisenga
Le 30/09/2016 à 14:38:14

Les émissions des GES ne sont pas le seul problème, ni le principal inconvénient de la démographie galopante. C'est le pillage des dernières ressources de la planète, l'érosion des sols et le surpâturage, la pollution généralisés des sols, eaux, airs. Et aussi le confinement, la diminution de l'espace vital par individu, dans les zones viables (accès à l'eau potable et à l'agriculture). Et, à la marge, la destruction, sans précédent historique, de la biodiversité.
Nous avons tous les signes de cette impasse :multiplication des conflits à l'échelle mondiale, migrations massives, crispations communautaristes.

Disons le tout net : il vaut mieux faire l'amour que des victimes ; nos enfants n'auront aucun avenir, c'est inévitable.

Le seul espoir n'est pas la prise de conscience générale (faut pas y compter), mais la perte de fertilité de l'espèce humaine en conséquence de la pollution et de l'imprégnation par les imposteurs hormonaux.

soleil vert
Le 30/09/2016 à 10:50:39

La démographie incontrôlée est le facteur majeur des calamités sur la planète.
Surconsommation des ressources naturelles, destruction de l'environnement
Mauvais accès à la santé et à l'éducation.
Sous-développement humain
Famines
Guerres
Flux migratoires

Il est temps d'abandonner pour de bon le crédo nataliste qui ne fait que ruiner la planète et ses peuples.

On ne vit pas plus heureux en vivant plus nombreux.

Raven
Le 30/09/2016 à 09:19:53

en réponse à Nathalie Waibel qui écrit :

"Pour une réduction volontaire réaliste et saine, et non imposée.
ET PAS AU MOYEN DE CONTRACEPTIFS ORAUX CHIMIQUES ET CANCERIGENES, comme l'explique le Pr JOYEUX, cancerologue !!!
attention aux meilleures intentions déviées pouvant devenir le pire !
il existe des methodes naturelles, donc la methode billings et bien d'autres"

M.Joyeux est-il vraiment une référence crédible sur le sujet ? Voici qq extraits de wikipedia le concernant :

"Il a été par ailleurs une personnalité engagée dans le mouvement familial où il fut président de la confédération d'associations familiales conservatrice Familles de France.
Ses positions sur la famille, la sexualité, l'homosexualité, la vaccination et l'alimentation sont controversées pour des raisons diverses."

Quant aux méthodes contraceptives "naturelles", prônées notamment par le Vatican, les professionnels de la question ne savent-ils pas que c'est le meilleur moyen d'aboutir à des grossesses non désirées... À moins que la stérilisation volontaire fasse partie des méthodes non-chimiques à préconiser ?

JCL
Le 30/09/2016 à 08:51:55

Sauf erreur, le dernier message de Claudec contient le souhait que les pays pauvres connaissent l'évolution des pays riches, et atteignent ainsi le même niveau de vie, avec le même niveau de pollution et d'émissions de gaz à effet de serre. Mais cela revient, en réalité, à prôner une augmentation considérable de ces émissions au niveau planétaire, même avec l'hypothèse de l'atteinte de l'équilibre démographique.

Les principaux obstacles à un changement direction permettant de ne pas percuter le mur, bien plus que l'accroissement de la population mondiale, sont la vision linéaire de l'histoire, l'association de la notion de progrès à un mode de vie particulier et extrêmement nocif pour la planète, et le rejet même de l'idée que les règles internationales soient révisables et que d'autres modèles de société puissent être mis en place. Pourtant, en y regardant de plus près, on observe pourtant bien des initiatives : le développement de l'agriculture biologique, du commerce de proximité, etc., qui ne sont que, au fond, que la remise au goût du jour de pratiques presque aussi vieilles que l'homme. Et il est également intéressant de noter que, même avec un accroissement de la population mondiale, il a été possible de réduire drastiquement les émissions de chlorofluocarbures (CFC), permettant de réduire ainsi grandement le trou de la couche d'ozone, et qu'il y a bon espoir qu'on se dirige vers l'abandon des hydrofluocarbones (HCH), qui sont, comme les CFC, des puissants gaz à effet de serre. [ Voir à ce sujet : http://www.journaldelenvironnement.net/article/hfc-un-nouveau-succes-dans-la-lutte-contre-le-rechauffement,73131   ]

Le réchauffement climatique est dû, parait-il, aux émissions de gaz à effet de serre. Considérer que le problème principal pour le climat est la démographie suppose, en fait, un bon nombre de présupposés qui restent très discutables. Il est, en effet, difficilement compréhensible de voir soutenu avec autant de force que le problème essentiel ne soit pas lié aux gros émetteurs de gaz à effet de serre, mais à ceux qui pourraient le devenir, car il s'agit là d'une logique dangereuse : c'est par le biais de raisonnements analogues qu'on opère à des arrestations arbitraires, qu'on ignore la présomption d'innocence, ou qu'on se lance dans des guerres préventives. En y regardant bien, c'est le plus compromis qui désigne les coupables. Finalement, il n'y a pas grand étonnement à avoir à ce qu'un précédent commentaire ait fait mention de «fascisme vert».

Pour conclure, la démographie n'est un problème pour le climat que dans la mesure où l'activité humaine nécessite des émissions de gaz à effet de serre. Donner la priorité au problème de la démographie revient donc à plaider pour la poursuite des émissions de ces gaz. Une position écologiste devrait, au contraire, promouvoir leur arrêt et donc reconnaitre que problème essentiel réside dans les modes de production, sa résolution ayant, par ailleurs, pour effet de rendre la démographie inoffensive pour le climat. En conséquence, la question de la démographie se rattache avec beaucoup plus d'évidence à d'autres problématiques écologiques.

Baleer
Le 30/09/2016 à 08:38:35

Il est grand temps que la surpopulation de la planete
soit considérée comme une des conséquences du rechauffement
de la planete.

Gabriella
Le 29/09/2016 à 23:20:35

Pour une réduction volontaire réaliste et saine, et non imposée.
ET PAS AU MOYEN DE CONTRACEPTIFS ORAUX CHIMIQUES ET CANCERIGENES, comme l'explique le Pr JOYEUX, cancerologue !!!
attention aux meilleures intentions déviées pouvant devenir le pire !
il existe des methodes naturelles, donc la methode billings et bien d'autres

Nathalie WAIBEL
Le 29/09/2016 à 19:18:50

Correction
première condition du meilleur équilibre "économique, écologique et social" possible

Claudec
Le 29/09/2016 à 17:33:56

Il faudrait tout de même que tous les tenants de la pensée unique (grande responsable de la surpopulation planétaire), aussi repentants et compatissants qu'ils soient, prennent conscience de certaines réalités :
. La mondialisation est une résultante irréversible du progrès dans tous les domaines. Les nouveaux modes de communication ont fait tomber des frontières qui ne se relèveront pas de si tôt.
. Dans les pays les plus pauvres, il existe aussi une pyramide sociale, avec son élite au sommet et ses pauvres à sa base, avec toutes les iniquités (aggravées par le nombre) qui en résultent.
. Où qu'ils se trouvent, les pauvres ont l'ambition (légitime compte tenu de la nature de l'être humain qui le porte partout et toujours à améliorer son sort) de devenir plus riches qu'ils le sont. En d'autres termes, ils aspirent à devenir, le plus rapidement et le plus facilement possible, ce que sont les nantis des pays avancés. Cela a été le cas, avant eux, desdits pays avancés.

Autant de considérations dorénavant sans objet tant que le surnombre nous mènera droit dans le mur. Sauf bien entendu à préférer le suicide collectif à l'équilibre démographique, première condition du meilleur équilibre social possible.

Claudec
Le 29/09/2016 à 09:45:31

Ce qu'avait dit Multis n'était déjà pas convaincant la première fois, et se répéter a peu de chance de s'avérer utile pour des commentateurs dont on peut raisonnablement supposer qu'ils savent lire les messages en simple exemplaire. Mais que répondre à une vision du monde aussi caricaturale et à des propos aussi paternalistes ?
Peut-être suffirait-il de constater simplement qu'il y a aussi, et c'est heureux, des penseurs et intellectuels de toutes sortes dans les pays défavorisés, les pays riches n'ayant pas même le monopole de la catégorie des personnes abattus par la faim, la peur, ou pire, et donc si peu enclins à se mobiliser pour résoudre le moindre problème que sont les prix Nobel de la paix...
On pourrait bien sûr aussi remarquer que l'essentiel des gaz à effet de serre ne provient pas des pays ou le taux de natalité est le plus fort, que focaliser sur la démographie est donc, concernant cette problématique, un choix très discutable, puisque bien peu à même d'apporter une solution amenant à une amélioration significative de la situation des principaux pays émetteurs. Le seul pays défavorisé qui ait d'ailleurs été donné comme comme gros émetteur de gaz à effet de serre parmi les précédents commentaires est la Chine, alors que ce pays est précisément celui qui a instauré il y a bien longtemps une politique de contrôle des naissances.
On pourrait enfin objecter que le commentaire de Multis ne répond à aucune des interrogations formulée dans le message auquel il prétend apparemment répondre, et s'étonner qu'il parte du postulat que la surpopulation est ici le principal problème, et non les émissions de gaz à effet de serre. Mais est-il nécessaire de souligner que la COP 22 consacrée aux questions climatiques n'a pas vocation à résoudre l'ensemble des problèmes de la planète ?
Sans doute l'accroissement de la population mondiale engendre-t-il nécessairement un accroissement des émissions de gaz à effet de serre dans l'état actuel de la civilisation. Mais si on prenait la peine de faire des estimations sur la base de projections réalistes, il apparaitrait, de toute évidence, que la démographie n'est aucunement, loin s'en faut, le problème majeur en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre. Le texte de la pétition opère quelque peu à une manipulation des esprits, en ce sens qu'elle donne une vision très erronée de l'efficacité de la mesure qu'elle préconise.

Baleer
Le 29/09/2016 à 08:26:28

Bonjour
Je pense que le problème de la surpopulation mondiale sera réglé ...soit naturellement par épidémie virale...ou provoqué
Artificiellement par qui vous vous en doutez ...
Ou bien la bonne vieille méthode du conflit mondial ...en ce moment tout les ingrédients sont réunis !
Les 1% qui détiennent le pouvoir financier ,donc le pouvoir sur nos gouvernants ,feront le choix .... Malgré nous
Pas assez de travail pour tout le monde, pas assez de nourriture pour tout le monde ,car nous sommes dans une société de surconsommation voulue par ces 1 %, mode de vie qui ne nous est pas naturelle qui implique de notre part agressivité ,stress, égoïsme ...
Alors , partageons ,produire local , consommer local en direct
avec le producteur .
Reprenons le pouvoir ,la direction de la France par le peuple et pour le peuple sans intermédiaires ( politiciens ,syndicats,
Banques )
Démontrer que chaques peuple de ce monde peux et doit vivre sur ses terres d'origine ...ceci grâce à l'aide (sans retour
De biens ou matières premières ) des autres pays affranchis de leurs politiciens ,banques ,et syndicats .Donc plus de flux migratoires ....et surtout plus cette course effrénée à la surnatalité de chaque continent ,ceci pour avoir la supériorité numérique , face à ceux qui ont la supériorité technologique !
Donc à ce moment là ...oui, les populations de notre vieille TERRE pourront mettre en place une régulation des naissances de façon naturelle ,acceptable et de toute façon
Inéluctable pour la survie de l'humanité .

un anonyme
Le 29/09/2016 à 00:17:53

L'explosion démographique a toujours été suicidaire pour toutes les espèces animales, si elles ne peuvent pas conquérir de nouveaux territoires. Personne ne peut le nier : on arrive aux limites des ressources de la planète et on vit à crédit.

Incroyable abrutissement sur BFM TV aujourd'hui : "à l'avenir, un millions de colons à demeure sur Mars". Ben voyons !!! Au delà du coût astronomique et du défi technologique, personne n'a évoqué que la pesanteur minimale de Mars induira inévitablement des problèmes osseux, musculaires et cardiaques. Donc, à zapper !!

Qui aura le courage de plafonner les allocs à partir de deux enfants et de cesser de présenter l'Europe comme un aspirateur à toutes les misères du monde ? Des millions d'africains vont traverser la Méditerranée chaque année, si l'on n'y prend garde.

Une solution peut-être (Bill Gates, mécène mais malthusien) y a certainement pensé : vacciner massivement les populations...(qui sait ce qu'il y a réellement dans les vaccins : aluminium, borate de sodium, formol...HCG.... ?). héhéhé !!

soleil vert
Le 28/09/2016 à 16:18:38

Pour répondre à Baleer un peu plus bas, je reprends du déjà dit
On peut à raison se culpabiliser de notre empreinte ou de notre productivisme, mais les propositions/solutions ne peuvent venir que de ceux qui ont la chance de pouvoir prendre du recul, donc nous, les méchants pays riches.
Si j'avais faim, ou peur, ou pire.., je ne crois pas que la surpopulation soit mon souci. Donc je n'ai pas pas de culpabilité "de nanti" à vouloir proposer des solutions, voir juste à vouloir faire prendre conscience du problème à d'autres "nantis"

Multis
Le 28/09/2016 à 12:47:37

la croissance ne peut pas être éternelle !les livres ( dit sacrés ) n'ont plus leur raison d'être ! la planéte a des contours bien définis et ne pourra pas nous nourrir éternellement !

un anonyme
Le 28/09/2016 à 09:34:40

La natalité galopante est responsable des guerres et des invasions migratoires !!!!
De plus comment donner du travail à tout le monde alors qu'aujourd'hui il faut de moins en moins de personne pour faire les mêmes choses ???
La prochaine guerre mondiale sera une guerre de territoire !!! les rats vont se battre entre eux !!!

Elisa
Le 28/09/2016 à 09:05:07

Bonjour,
je le hurle depuis des années, le problème numéro1 de la sauvegarde de l'humanité c'est la démographie, Il va bien falloir contrôler les naissances et surtout les limiter!

Alain BRETEL
Le 27/09/2016 à 17:59:50

baisser les allocations familiales à partir du deuxième enfant

garder des allocations familiales pour le premier enfant que pour les revenus modérés
baisser les allocations pour les classes moyennes et favorisées

laurence valon
Le 27/09/2016 à 12:10:34

si la démographie est un sujet tabou, y compris pour l'OMS, l'unicef, etc, c'est que toutes les religions sont opposées à la contraception, au planning familial,à l'avortement et à la liberté des femmes considérées
avant tout comme des mères et des reproductrices

Dumont monique
Le 27/09/2016 à 10:17:17

La surpopulation est à la base du problème de survie de toutes espèces sur la planète

claude chautemps
Le 27/09/2016 à 08:59:58

À toutes fins utiles, texte d'une lettre ouverte à tous les participants à la COP22, afin que la question démographique ne soit pas la grande exclue des débats, comme elle l'a été lors des éditions précédentes.
-------------------
Le réchauffement planétaire, les problèmes énergétiques présents et à venir, le pillage des ressources de la planète, la pollution, les atteintes à l’environnement, la faim dans le monde, les conflits, guerres et violences de toutes sortes, les flux migratoires qui en résultent qu’ils soient de nature ethnique, politique, climatique, économique, etc. avec leur cortège de misères, sont autant d’aspects d’une problématique globale ayant pour indéniable auteur premier le super prédateur qu’est l’homme.

Nous somme là bien loin de la vision à laquelle Malthus – dont le seul tort est d’avoir eu trop partiellement et trop tôt raison – reconnaissait lui-même le défaut d’être limitée au risque alimentaire. Sa doctrine doit dorénavant céder la place à « l’écologie dénataliste », sans laquelle toutes les tentatives de restauration de notre environnement terrestre sont condamnées à l’échec. À quoi sert en effet le remplacement des énergies fossiles par d’autres – a fortiori renouvelables, ce qui ne peut qu’encourager production et consommation au détriment des velléités les plus sincères de frugalité –, si la prolifération de la population humaine génère des besoins, déchets et désordres croissant avec elle ?

Nous sommes bien loin également de la vision dispersée d’une écologie moderne incapable de synthèse tant elle est prisonnière de politiques qui se la disputent démagogiquement.

1 milliard d’êtres humains en 1900, 7 milliards en 2000, 9 à 10 milliards en 2050 et plus de 11 milliards à l’orée du prochain siècle, suivant une augmentation quotidienne, atteignant à ce jour plus de 280 000 individus. Et 70 % de la population inéluctablement condamnée à une pauvreté qui, pour être relative, n’en demeure pas moins la pauvreté, depuis la pire jusqu’à la moins insupportable ; situation entretenue, voire aggravée par une course à l’emploi faisant que lorsque 100 sont créés dans le monde, 200 demandeurs y prétendent, sans compter les effets du progrès technologique. Avec ou sans pétrole, robots, revenu minimum universel, réchauffement climatique ; ce seront les plus défavorisés qui continueront toujours les premiers et les plus nombreux – Il naît moyennement près de 20 pauvres pour 1 riche – à souffrir de cette évolution, en laissant à d’autres les moindres chances d’aller se réfugier sur Mars pour y échapper (?).

C’est seulement par la dénatalité qu’il pourra être mis fin, dans des conditions éthiquement acceptables, à cette course au pire, au déséquilibre flagrant et grandissant entre d’une part, une population humaine d’ores et déjà pléthorique, et d’autre part les limites de son habitat, le respect des autres espèces le partageant avec elle, des ressources nécessairement comptées, et une capacité à se gouverner déjà submergée par le nombre et sa cacophonie. C’est la seule chance restant à l’homme d’éviter de se perdre dans ses contradictions, dont l’une des plus flagrantes est bien la course par les uns à de nouvelles sources d’énergie s’opposant objectivement à la décroissance prônée par d’autres – sans compter l’indigence généralisée à laquelle ne peut que conduire cette dernière.

Une seule doctrine, mère et maîtresse de toutes les autres visions du futur des hommes doit présider à celui-ci : la dénatalité. Clé de voûte d’un avenir meilleur offert à une descendance moins nombreuse, pouvant de ce fait continuer à bénéficier d’au moins une part du progrès dont profite encore – pour combien de temps ? – la société. C’est la condition fondamentale d’un développement raisonnable, à défaut de pouvoir être durable et encore moins éternel. Aussi importe-t-il que la démographie ne soit pas la grande oubliée de la COP 22, comme elle l’a été des éditions précédents.

Les représentants de tous les pouvoirs, à qui il arrive d’oublier que l’homme n’est pas seulement chair à canons, à boulot, à impôts, à retraites ou à conquêtes spirituelles ou idéologiques, doivent être conscients qu’ils seront jugés – peut-être même de leur vivant, à l’allure où vont les choses. Ils seront comptables devant pauvres et riches, d’un même désastre qui ne sera finalement rien d’autre que démographique.

Claudec
Le 27/09/2016 à 08:31:28

Petit rappel : il est question ici de climat. Il est, de ce fait, assez logique d'interpréter l'idée que la démographie soit le problème majeur comme une crainte que les pays à forte natalité en viennent à polluer autant que nous. De là à y voir la peur du pauvre et de l'étranger, il n'y a qu'un pas qui explique assez bien certains commentaires lapidaires.
Quelques interrogations permettront peut-être de pousser la réflexion. La pollution est-elle un droit imprescriptible ? Les normes en terme d'émission de gaz à effet de serre correspondent-elles nécessairement aux comportements des pays riches ? Est-il moralement injuste que les pays défavorisés ne puissent pas accéder à un tel niveau de pollution ? Le but est-il de légitimer nos propres travers, ou, au contraire, de viser à réduire ces émissions ? Défend-on un nivellement par le haut ou par le bas ?
Il y a ici un malaise, car les pays riches sont ceux qui ont imposés un système privilégiant l'économie sur l'écologie, et ils ont, de surcroit, une empreinte écologique désastreuse, leurs entreprises allant jusqu'à polluer dans les pays défavorisés. Dans un tel contexte, nous sommes bien peu en position de pointer du doigt les pays défavorisés comme le fait la pétition, puisque nous sommes incapables de résoudre le problème (des émissions de gaz à effet de serre) chez-nous.

Baleer
Le 27/09/2016 à 08:28:32

La démographie est le vrai problème des années futures et si les politiques n'en discutent pas c'est qu'ils n'ont aucun projet à long terme ...!

Association \"Pour l\'AVENIR\"
Le 27/09/2016 à 08:12:20

Je signe mais je tiens à signaler que le mélange opéré par un politicien entre climat et démographie est réducteur et cherche à masquer les responsabilités de certaines multinationales des énergies sales dans le déni climatique

un anonyme
Le 27/09/2016 à 08:11:26

Il est capital pour la survie de notre planète et des pays plongés dans la misère, que nous soyons écoutés. Ce qui m'inquiète le plus, est le problème des religions qui ne se rendent pas compte qu'elles portent le poids de cette surpopulation qui nous submergera. Ecoutez les témoignages d'Odon Vale et de Cochet. Ils sont essentiels pour tout comprendre sur ce qui nous attends.

VINCHE Pierre
Le 26/09/2016 à 23:00:22

à Didier
Je crois que nous sommes d'accord sur le fonds (l'importance majeure du problème ; j'en rajouterai même en disant qu'il est possible de revenir en arrière sur la surproduction et la surconsommation, je l'envisage volontiers même si c'est compliqué ; mais il n'est pas possible de revenir sur la surpopulation sans que ce soit intolérable).

C’est surtout une question de présentation. Je pense qu'il faut éviter de dire "le problème majeur", sans préciser que la surproduction/surconsommation est majeure aussi. Le lecteur (comme moi !) risque fortement d'y voir une minimisation de cet autre problème majeur (quand j'ai appris la grammaire, l'article défini, ça voulait dire qu'il y en a 1 ! ;-). Et s’il y a minimisation cela veut dire rejeter la responsabilité directe de la suite sur ceux dont la démographie galope.

Pour la démographie hors sujet de la COP22 forcément si : les émissions de GES peuvent difficilement être indépendantes du nombre de personnes...

catherine
Le 26/09/2016 à 21:28:29

Pour Dani Streng, à propos "de que faire concrètement ?"
Voir les actions de Démocraties responsable par ex, c'est du concret

Plus personnel, il me semble qu'avant de pouvoir engager des actions portées par le plus grand nombre, il nous faut d'abord partager la conscience du problème et de l'enjeu ; Comme partout, on voit bien qu'il y a les indifférents ou les non concernés, les négationnistes, les moralisateurs, les clivants, les rêveurs, etc.. Mais pour ceux qui pensent que c'est un problème majeur et transversal, il faut en parler autour de soi, c'est déjà ce que chacun peut faire à son échelle. Pas à pas ..

un anonyme
Le 26/09/2016 à 20:11:44

Comme d'autres personnes mobilisées par ce sujet, il me semble qu'effectivement la surpopulation mondiale est bien un de nos problèmes majeur collectif, avec des retombées négatives multiples, que l'on veut traiter une par une comme si c’était des phénomènes autogénerés.

On peut à raison se culpabiliser de notre empreinte ou de notre productivisme, mais les propositions/solutions ne peuvent venir que de ceux qui ont la chance de pouvoir prendre du recul, donc nous, les méchants pays riches.
Si j'avais faim, ou peur, ou pire, je ne crois pas ce soit mon souci principal, donc pas de culpabilité "de nanti" à vouloir proposer des solutions

Multis
Le 26/09/2016 à 20:04:11

Bon vent

un anonyme
Le 26/09/2016 à 19:15:58

Prendre un engagement national que la température future est si abstrait!
Or on va vers l'épuisement des ressources, le débordement des déchets, la vulnérabilité par industrialisation à outrance, le risque de famines ici et là, de guerres pour l'eau. La démographie est la cause indéniable de ces symptômes.

Dandidan
Le 26/09/2016 à 19:03:14

Ce n'est pas la démographie qui est le problème mais le non respect des Droits de l'Homme et Universels ainsi que le manque d'intelligence et de courage de politicien-es et de politiques dépassés et/ou corrompus, incapables de raisonner, aimer, et guider leurs peuples!

Attention aussi à ce thème de sur-population qui en plus fait le lit d'idéologies extrêmes, repris d'ailleurs ces jours-ci même dans les discours de propagandes électoralistes de quelques-un-es dignes des fascistes les plus nauséabonds!

Ce ne sont d'ailleurs pas les plus pauvres, malgré qu'ils soient les plus nombreux, qui polluent le plus mais bien la minorité des oligarques et autres leaders aux commandes des peuples et de ce développement encouragé voire imposé depuis des décennies qui sont les principaux responsables du dérèglement climatique.

Globalement je signe la majorité des actions, le travail de cyberacteurs étant excellent merci à eux, mais parfois, dans ce cas-ci par exemple, les responsabilités n'étant pas définies clairement dans le texte, je ne peux pas signer.

note: et ce n'est pas faire injure à René Dumont que de faire savoir qu'il se trompait sur ce thème (voir son allocution de candidature à la présidentielle de 1974) tant il avait raison sur d'autres.

Didier Vandendriessche
Le 26/09/2016 à 18:52:33

je suis agréablement surpris par le nombre de commentaires, positifs (à part quelques mal pensants comme partout)et certaines remarques très judicieuses, le sujet à donc l'air d'avoir de l'importance pour beaucoup!
que faire, concrètement maintenant? voilà la question que je me pose...

dani streng
Le 26/09/2016 à 17:19:05

@teysseire

Le dernier paragraphe de mon message était bien une réponse au commentaire de Didier Barthes (que j'avais donc pris la peine de lire ainsi que d'autres). Sinon pourquoi avoir mis des guillemets dans « LE problème majeur » ?

Je ne vois pas ce que votre réponse apporte à la discussion, je ne vais donc pas argumenter encore sinon nous allons tourner en rond.

Francis Leboutte
Le 26/09/2016 à 16:22:29

la plus grande menace pour l'humanité. Mais sujet tabou.

un anonyme
Le 26/09/2016 à 15:57:49

Olivier FACON, les adjectifs" nauséeux, nauséabond..", s'ils font partie d'un champ lexical bien convenu, ne sont pas des arguments. Si vous allez sur notre site, vous verrez des chiffres que nul ne peut contester, des articles de scientifiques, politiques, intellectuels de tous bords et de toutes nationalités ..et vous pourrez constater qu'un certain nombre d'Africains s'alarment de l'accroissement démographique qui va obérer les possibilités de développement économique et provoquer des catastrophes humaines sur ce continent.
Dire que les enjeux mondiaux se réduisent à la lutte entre des bons et des méchants est, par contre, une assertion grossière.

teysseire
Le 26/09/2016 à 12:43:12

Francis Leboutte, dire que la démographie est LE problème ne veut pas dire qu'il est le seul problème. Je vous renvoie au commentaire de D Barthès plus bas qui est une réponse détaillée au point que vous soulevez. Par ailleurs, un texte de pétition se doit d'être bref et incisif et ne peut pas être exhaustif sur cette question si complexe . Bien sûr que l'Occident a des responsabilités, bien sûr que nous devons changer de point de vue quant à la place de l'homme dans la nature...vous pouvez à ce sujet aller sur notre site ou notre compte FB. Bien à vous.

teysseire
Le 26/09/2016 à 12:32:38

Bonjour,
une partie de arguments de cette association: Association Démographie Responsable sont des assertions grossières, donnant ainsi au but de cette consultation un goût de peu avouable si ce n'est de nauséeux. Les riches qui veulent régler les problèmes des pauvres, on sait ce que cela donne depuis longtemps. Aussi ne signerais-je pas cette pétition.

Olivier FACON
Le 26/09/2016 à 11:10:31

Limiter la population mondiale devient une exigence compte tenu de l'empreinte environnementale de chacun de nous. Et cela est d'autant plus crucial que le modèle du mode de vie occidental est exporté ! Si nous étions honnêtes et clairvoyants, nous devrions par ailleurs revoir ce modèle de vie pour en diminuer drastiquement l'empreinte environnementale. C'est souhaitable et possible et même favorable à une plus grande cohésion sociale.

Christian Rozé
Le 26/09/2016 à 11:08:56

Bien sûr que la question de la démographie et de la surpopulation devrait faire partie des sujets de la COP22 (et de bien d’autres instances d’ailleurs).
J’ai donc signé cette pétition avec plaisir, merci à Démographie Responsable de l’avoir initiée.

Cependant, je trouve dommage la mention qui est faite des « pays les plus défavorisés » sans faire état de la responsabilité passée et présente de l’Occident et des pays riches ainsi que de la surpopulation qui règne dans bon nombre d’entre eux. Cette question est trop complexe que pour s’en tenir à cette petite phrase même si elle est correcte en soi.

C’est une erreur très réductrice, à tout point de vue, de dire que la démographie est « LE problème majeur ». À supposer que la croissance démographique ait été arrêtée au début du XXe siècle, le productivisme, la croyance au progrès technique, à la croissance sans fin et à la « supériorité » de l’espèce humaine qui serait hors-nature nous conduirait de même à l’effondrement.

Francis Leboutte
Le 26/09/2016 à 10:57:59

Les questions de la faim dans le monde et de la cohabitation avec les autres espèces ne sont pas le sujet la COP 22 consacrée aux questions climatiques, au contraire de la pollution et la déforestation, qui, elles, ont un véritable effet négatif sur le climat. Or ces dernières n'ont pas pris une réelle importance avec l'accroissement du nombre d'individus, fussent-ils humains, mais avec l'industrialisation moderne.
Pour résoudre le problème du climat, c'est à l'origine de la pollution et de la déforestation qu'il faut s'en prendre, c'est-à-dire aux pratiques qui en sont la cause, et, au-delà, aux modèles de société qui rendent ces pratiques inéluctables, car c'est bien là que se situent les enjeux. Affirmer, comme c'est le cas dans plusieurs commentaires, que l'accroissement de la population mondiale est le problème majeur sous-tend en réalité qu'il ne saurait y avoir d'alternatives à un modèle de société excessivement polluant et dévastateur. Il s'agit, de ce fait, d'une opposition implicite à une réelle résolution du problème.
Bien entendu, l'augmentation constante de la population mondiale est aussi un problème, étant donné que la planète n'est pas extensible. Mais les questions de nourriture et d'extinction des espèces qui y sont liées ne concernent en rien la COP 22.

Baleer
Le 26/09/2016 à 08:22:33

À noter l'inflation dont est atteinte la pétitionnite (à la question "sites de pétition", Le moteur de recherche de Google répond par plus de 3 millions d’occurrences).

Là comme ailleurs le surnombre produits ses effets. En raison de la multiplication de ceux qui prennent l'initiative des pétitions, ainsi que de celui des pétitionnaires, le serpent continue de se mordre la queue ... et nous ramène à l'essentiel : le débat sur la surpopulation, et à la pétition qui en traite.

À en juger par le nombre de commentaires qu'elle suscite, auxquels s'ajoute celui-ci, son utilité sera au moins de donner à réfléchir à ceux qui contestent la surpopulation et ses effets calamiteux.

Claudec
Le 26/09/2016 à 07:54:35

Lire à ce sujet "Lettre ouverte aux participants à la COP 22, à l'adresse ci-après :
https://docs.google.com/document/d/1-6vG7Xs0WPIi6U4J5IQeqhZS98dcsgCbX22yJXMEHKU/edit  

Claudec
Le 26/09/2016 à 07:32:59

c'est un sujet rarement abordé .et pourtant je pense qu'il connaisse la réponse.

bipoman
Le 25/09/2016 à 20:23:28

Catherine,
Quand certains (comme moi d'ailleurs) disent que c'est LE problème majeur, il ne faut pas entendre par là qu'ils estiment que c'est le seul problème important. Il faut comprendre que c'est le problème central dans la mesure où si nous n'y trouvons pas de solution (c'est à dire si nous ne parvenons pas à faire sensiblement baisser la fécondité) alors, tous nos autres efforts seront réduits à néant.
Nous pourrons faire tout ce que nous voulons, sur une Terre surpeuplée, nous ne pourrons consommer très peu d'énergie, nous ne pourrons nous contenter de "renouvelables" et par dessus tout, nous serons obligés d'occuper tous les territoires, c'est à dire concrètement de tuer le reste du vivant.
Voilà pourquoi c'est LE problème. Il ne s'agit pas d'une surdité aux autres désagréments du monde, il s'agit de la compréhension qu'il y a là un passage incontournable.
Nous ne nous défaussons pas sur la démographie, nous allons à l'essentiel en assumant de dire les choses comme elles sont et non comme cela nous rendraient populaires de les dire, en exprimant l'idée sympathique mais fausse, que nous allons tous demain devenir gentils et partageurs et que, grâce à l'intelligence de notre organisation, nous allons résoudre tous les problèmes. L'humanité ne l'a jamais fait, elle ne le fera pas.
Etre moins nombreux n'est pas une condition suffisante pour faire un monde harmonieux, mais c'est une condition absolument nécessaire, incontournable.

Didier Barthès
Le 25/09/2016 à 18:26:57

La démographie non contrôlée entraîne sous-développement ,famine, enfants souffrant de faim, sans perspective. L'environnement est gravement menacé par la surpopulation mondiale quoique les économistes" distingués" en disent sans compter la destruction programmée de millions d'emplois sans aucune proposition de solution. La surpopulation , voulue par certains comme moyen d'asservir les peuples doit être réduite sous peine de destruction de l'humanité entière. Hubert Reeves a d'ailleurs écrit que: l'homme est la seule espèce vivante capable de s'auto détruire.

Magette
Le 25/09/2016 à 17:28:20

Lire que la démographie serait LE problème majeur, c'est bien ce que je craignais de lire en signant cette pétition. Ce n'est pas le problème majeur, c'est un des problèmes majeurs. L'autre est le niveau de consommation et le mode de production insoutenables de la partie riche de l'humanité.
C'est aujourd'hui le problème le plus sévère et il ne faut pas se défausser sur la démographie (surtout quand on est plutôt dans la partie riche, et que la démographie est plutôt chez la partie pauvre).
exemple : le poulet c'est comme le vin, on peut en manger nettement moins et il pourra être meilleur

catherine
Le 25/09/2016 à 16:10:54

Une suggestion: si l'on accordait une retraite permettant de vivre décemment, dans les pays pauvres en particulier, à ceux qui ont fait le choix de ne pas avoir d'enfants?... en organisant des services d'état-civil de qualité...

retraite
Le 24/09/2016 à 22:18:10

Pour répondre à l'anonyme de 10h 21, oui les surfaces diminuent partout et oui pour les cause évoquées, voir http://www.stop-population.com/diminution-terres-arables/surpopulation.html  
Et oui ce serait mieux en bio et oui les gens seraient plus heureux à cultiver chez eux
Simplement, au stade ou nous en sommes DEJA en nombre d'humains, le productivisme est une obligation

Il faut calmer le jeu et la multiplication humaine si on veut retrouver un début de choix..

Multis
Le 24/09/2016 à 21:40:15

mais pourquoi les sociétés privilégient-elles la reproduction sur le bonheur ?

plus de détail dans cette recherche universitaire :

Naître est-il dans l'intérêt de l'enfant ? Idéologie de reproduction versus Non-souffrance

jcl.algosphere.org/naitre-gratuit.pdf

jean-christophe lurenbaum
Le 24/09/2016 à 18:37:59

La démographie mondiale incontrôlée est sans doute LE problème majeur de notre planète. Elle génère des guerres, des malheurs, des déplacements de population, des famines, une déforestation massive qui induit l'avancée des déserts, l'extermination d'espèces animales (100 000 éléphants africains massacrés en 10 ans, population restante de 320 000 éléphants => il n'y aura peut-être plus d'éléphants africains sauvages dans 20 ans!! Que dirons-nous à nos petits-enfants? idem pour les lions...), des ravages dans la biodiversité, etc... Et le pire semble à venir, avec l'épuisement des nappes phréatiques de moyenne profondeur dans de nombreux pays surpeuplés, la guerre de l'eau a commencé ... Enfin les religions, qui condamnent les moyens de planification familiale, ont une part importante dans cette irresponsabilité collective de l'humanité! Alors oui cette pétition est nécessaire.

mayday_gaïa
Le 24/09/2016 à 11:10:11

Oui, vous avez raison Multis. La course à la productivité est en partie une conséquence de notre nombre. Plus nous serons nombreux, plus nous devrons produire et comme la Terre n'est pas extensible, il nous faudra bien être plus productifs. Hélas, cela a un coût écologique et ce n'est pas durable, nous allons donc vers l'impossible.

Didier Barthès
Le 24/09/2016 à 10:46:03

Multis multiplie les erreurs factuelles: à l'heure actuelle le problème est que les surfaces agricoles diminuent sans cesse d'une part dans nos pays du fait de la pression immobilière et industrielle, d'autre part dans beaucoup de pays sur les autres continents du fait de la sécheresse due au réchauffement climatique qui entraîne une désertification progressive et une disparition des ressources en eau. La lutte contre le réchauffement climatique passera aussi par des manières de cultiver plus respectueuses car on sait aujourd'hui quoi que vous en pensiez obtenir des rendements quasi équivalents en culture bio et il faudra bien un jour ou l'autre se résoudre à nourrir l'humanité sans l'empoisonner... Par ailleurs, je suis bien persuadé que nombre de pauvres gens seraient plus que ravis de pouvoir cultiver de leurs mains une terre qui les nourrirait dans leur propre pays au lieu de devoir s'exiler et devenir les jouets des marchands d'esclaves, des passeurs sans scrupules et autres profiteurs de la misère... Quand à Quercus, dont j'ai lu le commentaire en premier, désolé mais c'est notre lot à tous : donner la vie c'est donner la mort, le problème aujourd'hui c'est en quelque sorte la longévité extraordinaire qu'atteint en moyenne l'humain quand il y a un siècle et demi l'espérance de vie n'était que de 45, 50 ans... Le progrès nous tue de bien des façons.

un anonyme
Le 24/09/2016 à 10:21:20

C'est terrible à dire, mais aujourd'hui donner la vie, c'est aussi donner la mort. Non seulement parce que chaque enfant qui naît rapproche l'humanité de sa propre extinction, mais aussi parce que la pression des humains par leur trop grand nombre sur toutes autres espèces fait qu'elles disparaissent les unes après les autres.
Tant que l'humain sera aussi égoïste, ne pensant d'abord qu'à son petit plaisir nombrilique d'avoir un jouet à cajoler au lieu de penser à l'existence terrible qu'aura l'enfant qu'il veut quand tout va basculer, nous n'en sortirons pas.

Quercus
Le 24/09/2016 à 07:34:45

Anne Marie Teysseyre a bien répondu à Pierre, qui visiblement se défoule sur un autre problème

Je voulais répondre à Totolitoto59, à propos de productivisme
On peut débattre sur le fait que la recherche de productivité est lié à l’appât du gain , donc inhérente à l'homme, etc. Mais au niveau alimentaire mondial, nous n'avons plus d'alternative au productivisme. Bien sur, quelques doux rêveurs verraient bien encore les paysans pousser leur brouette et élever 20 poulets en local, mais quel% de la population peut payer le prix, et surtout quelle baisse quantitative / à la qualité retrouvée ?
Attention, ne pas se tromper ; J'aimerai aussi que les poulets fermiers puissent nourrir tout le monde
Il y a juste de plus en plus de monde pour le même espace agricole ! La productivité est devenue une conséquence obligatoire, on n'a déjà perdu le choix, sauf pour quelques populations très favorisées

Multis
Le 23/09/2016 à 22:09:11

Bien sur que la démographie est une variable à prendre en compte et à limiter pour assurer la pérennité de notre espèce.Mais je crois , avant tout, qu'il faut abandonner le productivisme et son consumérisme inhérent. Les COP ne serviront à rien tant que celles ci ne remettrons pas en cause le capitalisme économique

totolitoto59
Le 23/09/2016 à 19:20:27

le texte proposé cerne exactement le problème: la croissance démographique est à la base de la plupart des problèmes d'environnement, d'écologie et de tensions géopolitiques, mais ce fait est volontairement occulté par tous les organismes nationaux et internationaux, comme un tabou qui fait de la procréation sans contrôle un droit imprescriptible, quand bien même cela met en danger l'avenir et le bien-être global de l'humanité.

un anonyme
Le 23/09/2016 à 19:08:33

Pierre, c'est terrible de tout confondre à ce point! La contraception et l'eugénisme; la haine de la pauvreté et la haine des pauvres etc...vous ne savez pas que selon l'OMS 225 millions de femmes dans les PVD n'ont pas accès au planning et à la contraception? Vous ne savez pas non plus que les Africains sont déjà les premières victimes de cette explosion démographique qui obère le développement économique?
Ne pas voir cela c'est irresponsable.

teysseire
Le 23/09/2016 à 18:31:48

A tous ceux qui pensent que ce n'est pas un problème de nombre mais seulement d'organisation et de comportement, rappelons les ordres de grandeur :
Nous sommes 2 fois plus nombreux que depuis 1970 ! 4 fois plus nombreux que depuis le début du 20ème siècle, 40 fois plus nombreux qu'à l'époque de Jésus-Christ et enfin 1000 (oui) fois plus nombreux qu'au début du néolithique quand l'homme vivait encore de prédation et se comportait presque comme un prédateur parmi d'autres.
Depuis toutes ces époques, la planète n'a pas gagné un seul mètre carré et elle s'apprête au contraire à accueillir presque 4 milliards de personnes de plus d'ici la fin de ce siècle (autant que de ses débuts jusqu'à 1975 !) Où les mettrons-nous ? Quels derniers espaces naturels sommes-nous décidés à sacrifier ? Quelles espèces allons-nous choisir d'exterminer sous prétexte qu'il faut loger les hommes ?Jusqu'à quel degré d'entassement sommes-nous prêts à vivre ?

Didier Barthès
Le 23/09/2016 à 18:11:53

Je pense qu'il est grand temps de penser à ce problème démographique. En effet la planète ne peux pas nourrir tout ce monde, il y a dèja des rèfugiés climatique. Que vont devenir les nouveaux arrivants sur cette planète si l'on ne fait rien

grandjo
Le 23/09/2016 à 17:35:35

Merci Berlherm pour l'exercice de style consistant à se citer soi-même, mais il aurait été aussi honnête de préciser l'auteur de l'article. Il ne s'agissait en réalité que d'une définition parmi d'autres, respectable, mais personnelle en l'absence de toute référence. Et cela reste peu pour balayer les définitions du TLFi : http://www.cnrtl.fr/definition/surpopulation  

Baleer
Le 23/09/2016 à 17:06:55

Cette pétition est IRRESPONSABLE !
Il suffit pour le constater de lire les commentaires (pas tous, mais un bon nombre).
Mettre le problème sur le compte de la démographie, c'est faire inévitablement ressortir les démons du malthusianisme, de l'eugénisme, du racisme, de la haine du pauvre et de la peur de l'étranger ...
Aller chercher les fausses causes condamne à ne trouver que de fausses solutions, et en l'occurrence les pires d'entre elles.
Qui prive des dizaines de millions d'êtres humains de leurs moyens de subsistance et les accuse ensuite d'être improductifs, une charge pour la société et un poids pour l'environnement?
Vous voulez prendre une posture courageuse en prétendant rompre un tabou. Si la démographie est évoquée à la COP22 et autres "discussions", aurez-vous le courage d'assumer ce qui en sortira?
Ne pensez-vous pas qu'il vaudrait mieux regarder le VRAI problème en face, que c'est là le VRAI tabou à rompre?

Pierre
Le 23/09/2016 à 16:14:27

Le problème ce n'est pas la démographie en tant que telle, c'est le désordre causé partout sur la planète par la volonté de l'Occident depuis le 18ème siècle d'exploiter le reste des peuples à son profit. Se faisant, elle a détruit et continue de détruire des Cultures millénaires des pays, des peuples, des nations depuis longtemps constitués, créant ainsi un chaos, un désordre permanent. Moralité, aujourd'hui les populations du monde vont et viennent dans une errance permanente. C'est ça qui donne l'illusion d'un problème démographique. La Terre est assez vaste pour sa population et elle a suffisamment de ressources pour la nourrir, la faire vivre si nous ne nous conduisons pas sous la houlette des grands groupes économiques et financiers, tous tant que nous sommes comme des prédateurs potentiels (ou des complices des prédateurs) tant nous sommes devenus obsédés par la recherche de profits, l'accumulation de biens matériels et guidés par une obscure cupidité. C'est le règne du désordre en tout et partout La loi de l'Univers est celle de l'Harmonie, de l'Ordre et de l'Equilibre. Remettons-nous donc en conformité avec LES LOIS NATURELLES.

Elie
Le 23/09/2016 à 13:47:20

Extrait d'un article concernant la surpopulation, et qui pourrait vous intéresser, car le terme surpopulation n'est pas défini correctement :

http://chandicapant.blogspot.fr/2016/05/la-surpopulation-et-lobligation-dexister.html  

"La Surpopulation et l’obligation d’exister

La « Surpopulation » n’est pas une mesure comptable, elle est une mesure morale, une mesure éthique. La surpopulation n’est pas de la comptabilité pesant les humains et comparant avec la nourriture, l’eau et l’air, que la planète peut fournir.

Il n’y a jamais de surpopulation au sens amoral du terme, qui est le sens animal, car le trop-plein de vie dans ce cas se règle de lui-même par la mort des faibles, des malnourris, des malchanceux.

Il y a surpopulation uniquement au sens moral inventé par les intelligences et consciences que nous nous vantons d’être, or actuellement les conditions de vie de milliards de personnes sont parfaitement immorales. Il y a donc surpopulation selon nos Droits de l’être humain...."

Berlherm
Le 23/09/2016 à 11:45:37

Non, tenir des personnes par le porte-monnaie n'est en aucun cas responsabilisant. Seules la prévention et l'éducation sauraient l'être. Prévoyez-vous aussi des sanctions pour les personnes aisées de plus de deux enfants, ou bien soutenez-vous une mesure visant uniquement les plus défavorisés ?

Baleer
Le 23/09/2016 à 11:24:31

Enfin une pensée intelligente.
Il est évident que l'on ne peut pas faire baisser l'émission de gaz à effet de serre si l'on ne peut pense pas aussi à réduire la démographie galopante de certains pays.
Je pense déja que la limitation des allocations familliales à 2 enfants pour les pays occidentaux serait une bonne chose et en responsabiliserait certains.

Feyt
Le 23/09/2016 à 10:23:12

Une réponse au commentaire de J Géraud :
"Il n'y eut guère, au siècle dernier, que Claude Lévi-Strauss, René Dumont et l'essayiste américain Paul Ehrlich ("la bombe P") pour se faire en vain lanceurs d'alerte sur ce tabou des tabous"

Je crois qu'il y a eu aussi J Cousteau pour alerter entre autres sur ce point, avec une certaine aura à l'étranger

Multis
Le 23/09/2016 à 09:43:12

CherEs amiEs,
Tous n'oublient pas cette question. Mélenchon pose cette question comme centrale dans le 3eme chapitre : "la loi du nombre" dans "l'ère du peuple" paru il y a deux ans. Voilà la 1ere phrase de ce chapitre : "le + grand bouleversement qui se soit produit ds notre monde vient de l'accroissement du nombre des êtres humains qui le peuplent"
Cordialement

jean claude
Le 23/09/2016 à 08:58:01

L'augmentation démographique, ce seront des millions de personnes en plus produiront du méthane qui contribue à l'effet de serre.
Ce seront des milliers de tonnes de déchets à traiter en plus, ce seront des Milliers de tonnes de nourriture à produire en plus.

Michel D.
Le 22/09/2016 à 23:40:24

Enfin le problème de la démographie évoqué...Sans oublier que la Terre ne peut nourrir plus de 7 milliards d'individus, et qu'une démographie galopante d'un côté contribue aussi à la migration...

A.L
Le 22/09/2016 à 23:38:18

je signe mais cela ne changera rien, le probleme c'est la religion (croissez et multipliez) et la sacro sainte culture où on est taxé de rasciste si l'on y touche. c'est pourtant le probléme n°1 de l'humanité. cela ne sert que les vendeurs d'armes et de four à micro onde (souvent les mêmes) d'avoir un démographie galopante.

stef17
Le 22/09/2016 à 22:43:37

Réponse à un autre commentaire
Les "coupables" sont les nations à empreinte écologique élevée ; comme USA 10, Europe ou Europe 5, alors que Inde, Chine plutôt 1
OK ; Sans dédouaner les pays dvlpés, qui doivent effectivement diminuer leur empreinte
Si on fait population union Européenne = 500 millions X 5 donne 2 500 000 "empreinte unitaire"
Si on fait Chine X 1, alors que 1 300 000 "empreinte unitaire" ; Qui pense que les Chinois ne vont pas consommer plus, acheter des voitures, etc..
Faite une hypothèse avec Chine + Inde + Afrique X 3..

Multis
Le 22/09/2016 à 21:43:20

C'est une très bonne idée cette pétition

Mis je suis un peu étonné de voir des commentaires sur les allocation familiales françaises..
Pourquoi pas, mais le problème est d'une autre envergure et se situe au niveau mondial
Nos mers et océans sont impactés, notre air est impacté, la survie d'autres espèces est impacté, l'espace naturel en général est mité par la croissance d'une espèce au détriment des autres..
D’où l’intérêt d'une prise de conscience partagée, mais notre souci d'alloc, on va pas le partager avec grand monde..

Multis
Le 22/09/2016 à 21:34:45

Au plus les humains prolifèrent, les autres espèces vivantes régressent.

un anonyme
Le 22/09/2016 à 21:28:34

Nous sommes déjà beaucoup trop nombreux sur la Planète Bleue .
Notre expansion aussi égoïste qu' irresponsable se fait au détriment des autres Vivants: espaces de vie et de reproduction, réserves d' eau, ressources d' alimentation, pollutions, braconnages et autres prédations indignes,...
"Tout pour moi et moi pour moi" est un credo dramatiquement humain aux lourdes conséquences.

sdn
Le 22/09/2016 à 18:53:49

j'ai lu : ." Ce ne sont pas les pays pauvres où la démographie est galopante qui sont responsables des pollutions." !!! et la Chine ?????

snoopatty
Le 22/09/2016 à 16:56:30

@ Antoine
Antoine, j'ai cherché le commentaire où il est question d'"adhésion" de l'auteur aux systèmes de contrôle des naissances en Chine et en Inde. Car ceci m'a choquée.
Voici ce que j'ai trouvé : "Je ne dis surtout pas que j'adhère aux systèmes de réduction des naissances, tels que pratiquée en Chine et en Inde, qui sont une atteinte à la dignité de l'homme."... Si c'est bien le commentaire en question, je ne le comprends absolument pas comme vous.
Pour moi, au contraire, l'auteur(e) du commentaire exprime sa désapprobation face à ses méthodes.
Bonne journée.

Frawald
Le 22/09/2016 à 15:08:52

Certainement y a-t-il là un réel problème de fond. Cependant, il n'en reste pas moins un certain malaise en lisant : "À comportement égal, c’est donc aussi par 7 qu’aura, été multiplié notre potentiel d’émissions de CO2." Ne serait-ce pas là un raisonnement quelque peu démagogique, dans la mesure où
- les comportements resteront évidemment inégaux,
- les ressources de la planètes ne pourront en aucun cas être multipliées par 7 ?
Cela donne vaguement l'impression d'une stigmatisation des plus pauvres, alors que la surconsommation vient essentiellement d'une minorité favorisée.
Il en résulte assez logiquement l'idée de la suppression des allocations destinées à aider les plus pauvres à subvenir aux besoins de leurs enfants, récurrente dans les commentaires. Or ce souhait reflète un sens de la solidarité assez douteux, puisqu'il refuse à tout humain le droit aux ressources nécessaires pour subvenir à ses besoins et aux besoins de ceux dont il a la charge. Cela dit, il est tout de même heureux de ne pas lire de proposition de solution plus radicale parmi les commentaires.
Enfin, merci à Sébastien Meyer qui, dans son commentaire, et contrairement au texte de la pétition, ne centre pas le problème sur les pays défavorisés (défavorisés parce que surexploités plutôt que sous-développés).

Baleer
Le 22/09/2016 à 14:42:39

La planète n'est pas extensible. répartition des richesses et contrôle des naissances.

ARAMIS27
Le 22/09/2016 à 14:41:34

bien sûr que la population humaine est une cause du malheur de l'époque, pollutions etc.
déjà ne plus encourager la procréation par les allocations familiales aux familles trop nombreuses > 2 enfants.
ce serait bien.
et que tous les pays du monde s'entendent sur le même objectif, sinon ne soyons pas naïfs, on sait bien ce qui peut arriver...

Colas
Le 22/09/2016 à 12:28:28

Bonjour,

Permettez-moi de réagir, au-delà de tout tabou. Pour moi, la question de la démographie telle que vous la mentionnez est mal posée. Il s'agit pour moi d'une question locale et non globale: "quand l'équilibre d'un écosystème est-il menacé par une population quelconque en son sein?". Ainsi, la Belgique où je vis est actuellement surpeuplé, étant donné que nous importons une bonne partie de notre nourriture... Je crois que l'urgence est de résoudre nos problèmes de population et surpopulation... A méditer...

Sébastien Meyer
Le 22/09/2016 à 12:11:21

Quand est-ce que l'on fait une planification animale dans les élevages et que nous devons réduire notre consommation de viande !!!!

JPG
Le 22/09/2016 à 10:33:46

la modernité a invité les femmes à abandonner leur connaissance intime et tout ce qui était attaché aux fonctions féminines; négligeables sont devenus les cycles et rythmes féminins, asservissantes sont considérées les taches du quotidien, autrefois rythmées par les saisons, non rationnelles les connaissances profondes.
le rythme de guerre et de course économique exerce une emprise permanente sur les humains, au mépris de ce que nos corps nous font éprouver; la conséquence en est une fécondité stoppée ici ou exacerbée ailleurs..

L'humanité pourra-t-elle trouver un équilibre démographique sans une réappropriation de cet univers symbolique de temporalité de lien à la nature et de filiation par les femmes et les hommes?

un anonyme
Le 22/09/2016 à 10:31:31

Je signe, mais je rejoins complètement l'avis de Nicolas Hulot entendu sur FRANCE INTER sur cette question.Ce ne sont pas les pays pauvres où le démographie est galopante qui sont responsables des pollutions. Ce sont bien nos pays dits civilisés. Alors, arrêtons de nous voiler la face et que les grandes puissances agissent déjà chez elles.

Jacques Pivard
Le 22/09/2016 à 10:30:38

Situation compliquée, nous, Européens, n'avons pas la même conception de la vie, dans les pays en voie de développement les enfants sont la prospérité pour la famille et le taux de mortalité plus élevé que chez nous. En France, on devrait par contre faire prendre conscience par la diminution des allocations familiales au delà de deux enfants car malheureusement certains se confortent avec les aides allouées.

Babe
Le 22/09/2016 à 10:16:27

Surtout ne pas mettre le préservatif à l'index

Erick LECONTE
Le 22/09/2016 à 10:13:28

Il n'y eut guère, au siècle dernier, que Claude Lévi-Strauss, René Dumont et l'essayiste américain Paul Ehrlich ("la bombe P") pour se faire en vain lanceurs d'alerte sur ce tabou des tabous, où la responsabilité de l'Église catholique est écrasante, et des humanistes et humanitaires béats, ne voulant pas voir que lutter avec succès contre la mortalité infantile en Afrique sans mettre autant d'ardeur à lutter contre le natalisme traditionnel, était irresponsable.

Jacques GÉRAUD
Le 22/09/2016 à 09:39:38

Si l'augmentation démographique la plus importante a lieu dans les pays dits "défavorisés", il n'en demeure pas moins que les pays dits "développés" et la France en particulier, devraient montrer l'exemple. Pour cela il serait juste de supprimer les aides au delà de 2 enfants. Nous sommes beaucoup à aspirer à la joie d'une grande famille mais il faut l'assumer et non faire supporter ce poids aux autres non seulement par la charge environnementale mais en plus par la charge fiscale !

Jérôme AUDOUIN
Le 22/09/2016 à 09:37:32

moi aussi je suis pour la suppression des allocations familiales au delà de 2 enfants.

inia
Le 22/09/2016 à 09:26:06

Le Pape doit prendre ses responsabilités...

Josephine Marchand
Le 22/09/2016 à 09:21:11

Antoine,

Tu fais ce que tu veux en matière de signature sur notre site, tu peux écrire tout ce que tu veux mais écrire que nous encourageons un fascisme vert à partir de 2 interprétations d'actions proposées et d'un commentaire me parait, à tout le moins, exagéré.

René Dumont dans sa campagne présidentielle de 1974 affirmait ainsi sa croyance en l' importance de l'émancipation de la femme dans le cadre du contrôle démographique.

Je t'invite ainsi à regarder René Dumont sur le défi démographique 1974 - vidéo Dailymotion
http://www.dailymotion.com/video/x92tb5_rene-dumont-sur-le-defi-demographiq_news  

à lire Pas de transition écologique sans transition démographique !
http://www.jfdumas.fr/Pas-de-transition-ecologique-sans-transition-demographique-_a245.html  


ou le petit ouvrage de l'Unesco « L’éducation des filles – les faits «

L’éducation, surtout lorsqu’elle autonomise les femmes, permet d’éloigner durablement le spectre de la malnutrition....L’éducation est aussi un facteur clé de l’accélération de la transition démographique et de la baisse des taux de natalité et de mortalité.
http://fr.unesco.org/gem-report/sites/gem-report/files/girls-factsheet-fr.pdf  

Quand au joggeur décédé nous pensons que le droit de savoir précisément de quoi est morte cette personne est un droit élémentaire pour sa famille comme pour toutes les familles qui pourraient être à l'avenir exposées à de telles doses d'hydrogène sulfuré.

Une possibilité d’accident mortel très rapide en cas de fortes inhalations (> 1000 ppm) : ce n'est pas nous qui l'écrivons mais le Ministère du travail
http://travail-emploi.gouv.fr/sante-au-travail/prevention-des-risques/autres-dangers-et-risques/article/hydrogene-sulfure  

NB : la perception olfactive est décelable à très faible concentration mais ne constitue pas un seuil d’alerte suffisant car elle s’atténue jusqu’à disparaître au fur et à mesure qu’augmente la concentration de gaz (effet de sidération olfactive).

Je t'invite à lire dans les commentaires, le compte rendu de Jean Hascoet sur la conférence de presse faite sur place lundi dernier et la revue de presse qui a suivi.


Cordialement

Alain Uguen

Alain UGUEN
Le 22/09/2016 à 09:10:09

J'ai signé mais je déplore que les causes principales de cette poussée démographique ne soit pas évoquée : la notion de procréation qui prime sur la valeur de l'Amour, afin de multiplier la chair à travaux ou à canons.
Et il y a plus de budget consacré aux armements que dans l'enseingnement/cultures dans les pays où les natalités explosent. Pensez aux aides financières provenant des états producteurs d'armes, et qui finissent souvent détournées par la corruption...Tous les conflits et pollutions exigent une analyse profonde de la nature et de la société humaines.

un anonyme
Le 22/09/2016 à 08:25:08

Trop d'humains tue l'humain. Ce sujet est tabou, s'il le reste , on va s'entretuer, avec des armes capables de nous éliminer totalement.
Cet objectif n'empêche pas de refuser la surconsommation et de réclamer la justice sociale parallèlement.

françoise lombard-farille
Le 22/09/2016 à 08:21:10

augmenter les allocations familiales pour le deuxième enfant et les supprimer au-delà. Et les fiscaliser. Mettre en place un planning familial dans les pays à forte natalité.

DOMINIQUE BOUTS
Le 22/09/2016 à 05:38:13

Je suis à 100 % dans la démarche,c'est à nous de montrer l'exemple, en tant que père de famille avec enfant unique, je suis pour l'abolition de toutes les allocations familliales (il n'est pas normal d'obtenir rémunération de la procréation) ce qui pourraient financer la gratuité de tous les contraceptifs et actes de stérilisation à la demande dont je suis candidat. Les conditions d'adoptions devrait également être facilités et l'éducation dans les pays les plus concernés devrait être proposée...Dans un premier temps...

DIot Emmanuel
Le 21/09/2016 à 23:29:00

Plus nous serons nombreux, plus il sera difficile de lutter contre les dérives du capitalisme, par simple application de la loi économique de l'offre et de la demande. LE NOMBRE JOUE CONTRE NOUS !

un anonyme
Le 21/09/2016 à 23:23:02


Laisser la situation évoluer par défaut, c'est choisir la multiplication incontrôlée d'une espèce au détriment des autres, de la terre et des générations suivantes.

Qualité de vie ou quantité de vies ?

Un extrait du site http://www.stop-population.com/  
qui parle de surpopulation mondiales et conséquences

Et Bravo à la réf à soleil vert dans un commentaire; On s'en rapproche

Multis
Le 21/09/2016 à 23:10:24

Pour la décroissance à tous les niveaux, même la démographie et surtout la démographie qui impacte le plus sur l'avenir de la planète. Chaque être humain à une empreinte écologique de plus en plus impactante.


carole deveau
Le 21/09/2016 à 22:31:16

Dans le contexte actuel, la "question" démographique revient à dire que nous, les riches, trouvons que les pauvres sont bien trop nombreux, a fortiori si ils leur venaient à l'idée de devenir aussi riches et pollueurs que nous! Quand sur ce site je lis dans les les commentaires que la politique nataliste de la France doit être revue, là aussi je reste perplexe: l'explosion démographique de la France est pour le moins relative! Quant à proposer de plafonner les allocations cela ressemble à un programme de lutte contre les pauvres et les étrangers qui sont les seuls impactés par le système des allocations. Dernier point: un lapsus révélateur dans l'un des commentaires où une personne "adhère" aux systèmes de régulation des naissances de la Chine et de l'Inde, réputés pour leur respect des droits élémentaires des personnes comme chacun sait où -étrangement- ce sont là aussi les plus pauvres qui ont "bénéficié" des mesures les plus draconiennes!.
Un peu de réflexion, moins de passion et d'impulsivité permettraient une action digne de ce nom.
Après la pétition demandant une autopsie du malheureux jogger décédé et qui faisait fi des droit les plus élémentaires de sa famille, tout en ne réfléchissant ni à la pertinence de la démarche (l'autopsie est-elle capable de répondre à la question, il faudrait moins regarder les "experts de Miami"et se donner la peine de faire une recherche sérieuse), ni aux faits, je cesse de signer les pétition sur cyberacteur qui nous a par la passé habitué à un bien mieux et encourage finalement un fascisme vert.

Antoine
Le 21/09/2016 à 22:05:13

Oui, il s'agit bien d'un réel problème mais attention à ce que l'on va éventuellement mettre sur la table : éducation bien sûr, contraception évidemment. Répression, coercition NON. N'oublions pas que la surconsommation provient des quelques nantis, et non pas des pauvres. Nous sommes tous responsables de "leur" famine ou pauvreté.
Je rappelle les excellents arguments de Marc Dufumier que l'on trouve, entre autres, dans "Famine au sud/Malbouffe au Nord".
Le sujet de la démographie demande des éclairages multiples et bien "éclairés".

Gisele LUBARDA
Le 21/09/2016 à 20:38:05

Pour lutter efficacement contre le réchauffement de notre Terre, la démographie est LA pierre d'achoppement mais aussi le point de départ pour lutter contre les archaïsmes, les traditions séculaires, l'exploitation à outrance des ressources finies de notre planète. Se poser la question de savoir comment nourrir et loger les êtres humains tout en préservant les terres cultivables, l'eau et l'air, la faune et la flore sauvages, sans pollution ni exploitation à outrance des ressources de notre planète implique le contrôle immédiat de la population humaine

Flaq
Le 21/09/2016 à 20:27:18

Il y a la surconsommation (des ressources et des espaces) par égoïsme et avidité au sein de nos sociétés nanties mais il existe aussi, au niveau mondial, la surconsommation (des ressources et des espaces) par le nombre. Pourquoi refuser de l'admettre ?
Ce tabou mérite d'être brisé. Même s'il est plus difficile de lutter contre un tabou que contre le scepticisme (comme celui des climato-sceptiques, par ex.).
Enfin, quand contrôle démographique signifie éducation, accès libre et choisi à la contraception, amélioration du statut et des conditions de vie des femmes, pourquoi ne pas évoquer le sujet à la COP22 ?
Je signe cette pétition.

Frawald
Le 21/09/2016 à 18:14:42

Enfin des personnes lucides et courageuses pour "enfreindre" un tabou imposé plus ou moins consciemment par les religions ! En effet, avec de l'information, de la pédagogie, ainsi que des moyens pour l'éducation et pour la contraception, l'humanité et la terre en général pourrait se relever progressivement de ses maux. (J'ai écrit un texte à ce sujet).

un anonyme
Le 21/09/2016 à 17:24:46

MERCI DE SOULEVER ENFIN CE TABOU !

Pierre LIZON
Le 21/09/2016 à 17:22:57

Enfin des personnes lucides et assez courageuses pour "enfreindre" ce tabou, imposé plus ou moins consciemment par les religions. En effet, des mesures d'information et de pédagogie, jointes à des aides à l'éducation et à la contraception, pourraient amener l'humanité progressivement à résoudre de nombreux problèmes. (J'ai écrit un texte à ce sujet)

un anonyme
Le 21/09/2016 à 17:18:34

Vouloir régler le problème environnemental sans aborder la question démographique c'est se voiler la face. Nous sommes trop nombreux sur terre depuis longtemps.

Dupont
Le 21/09/2016 à 16:55:02

S'attaquer à la démographie est essentiel. Toutes les autres actions environnementales sont plutôt inutiles si elles ne sont pas combiné avec un contrôle des naissances, et pas seulement dans les pays émergents. Le modèle mondiale de croissance économique à tout pris doit être modifié pour un modèle de stabilité économique après une transition obligée de réduction de la démographie.

Yves Dion
Le 21/09/2016 à 16:46:00

Merci et bravo aux initiateurs de cette pétition que je signe parce que c'est nécessaire. Il faut du courage pour dénoncer une vérité si difficile à admettre parce que contre nature. Ne sommes-nous pas programmés pour nous reproduire, encore et encore...

Thierry Perez
Le 21/09/2016 à 16:24:53

Même si je pourrais considérer que, vu mon âge, ce problème ne me concernera pas, il n'en reste pas moins que pour nous enfants et petits enfants ce sera quelque chose de dramatique, accompagné de la lutte pour l'eau potable et les migrations dont on connait aujourd'hui les prémisses. Je suis très inquiet pour eux!!

Léopold DARRITCHON
Le 21/09/2016 à 14:13:55

Oui c'est un tabou, oui l'évolution démographique actuelle est difficilement soutenable. Et oui il faut y faire face.

ça reste un sujet dangereux : le danger, c'est d'utiliser ce thème pour se défausser de nos pratiques de pays riches, qui sont le pb actuel n°1. Un autre danger, c'est d'avoir des motivations surtout protectionnistes.

IL faut éviter soigneusement ces deux écueils. Mais il faut militer pour le droit à la contraception, au planning familial, pour le droit des femmes, qui sont la clef de la démographie.

Il me semble que la démarche qui a produit la pétition va dans ce sens et j'ai une certaine confiance en cyberacteurs : je signe.

Catherine Mollière
Le 21/09/2016 à 14:04:33

Je suis d'accord que le problème principal est celui de la surconsommation d'une minorité, mais aussi le manque d'éducation aux conséquences de nos habitudes et gestes, partout sur la planète (ex:plastiques partout, même dans les pays pauvres!)
Cependant, je pense que la politique nataliste de la France, avec les allocations familiales, mise en place au sortir de la guerre, doit être modifiée. Peut-être limiter le versement des allocations aux 3 ou 4 premiers enfants, et l'argent ainsi économisé versé au planning familial.
Il est urgent de limiter les naissances puisque le constat est fait que notre système éducatif est à la peine. Quand nous aurons des écoles épanouissantes et performantes, alors peut-être pourrions-nous inciter les gens à faire plus d'enfants. En attendant:moins d'enfants et plus d'éducation pour chacun!

Colette BALANDIN
Le 21/09/2016 à 13:53:58

C'est un sujet tabou à cause de l'emprise des religions qui comptent si souvent sur l'ignorance et la surpopulation pour augmenter leur pouvoir et leur richesse!
Le citer lors de la COP 22 me semble judicieux.
A quand un "crime contre l'humanité" pour les personnes ayant plus de...? 6 enfants? 8 enfants? (c'est une boutade mais le fond est sérieux)

Christine RILBA
Le 21/09/2016 à 13:29:59

la démographie n'est pas un problème, la surconsommation de 10% de l'humanité est un problème ! pas question de signer cette pétition, que fait elle sur ce site ?

andré damois
Le 21/09/2016 à 13:02:34

L'empreinte écologique de l'humanité est égale à l'empreinte moyenne d'un individu multipliée par le nombre d'individus.Selon les opinions certains mettent l'accent sur l'un ou l'autre de ces deux facteurs mais agir sur seulement l'un des deux ne suffira pas à empêcher une catastrophe écologique.

Gérard Royer

gérard royer
Le 21/09/2016 à 11:14:31

La démographie, sujet essentiel, clé de l'avenir de la planète; mais sujet tabou puisque verrouillé par les religions et les politiques de croissance catastrophique menées par nos suicido-libéraux !

Thierry ROYER
Le 21/09/2016 à 11:11:29

Et, au risque de choquer, pour la France, remettre les allocations familiales au premier enfant et supprimer au delà du 5° par ex
Je sais, le sujet fâche et je ne suis pas politiquement correcte
Si on pollue c'est que ns sommes bp trop nombreux, y compris en Europe
Cdlt

daniele samson
Le 21/09/2016 à 11:10:22

La biodiversité ne se mesure pas qu'au nombre d'espèces, il y a aussi la biodiversité génétique des populations. Or, non seulement les espèces disparaissent, mais dans les espèces non encore menacées, les populations - végétales et animales- diminuent fortement. Pertes irréversibles dues à la disparition des habitats.
La vie sur Terre sera bien triste si notre espèce continue à "prospérer" aux dépends des autres.

anne hippeau
Le 21/09/2016 à 11:07:31

La démographie, sujet essentiel, clé de l'avenir de la planète; mais sujet tabou puisque verrouillé par les religions et les politiques de croissance catastrophique menées par nos suicido-libéraux !

Thierry ROYER
Le 21/09/2016 à 11:02:52

effectivement ce sujet donne l'apparence d'être tabou!! je remarque que l'on commence par l'évoquer! je prétends même qu'il est la source de tous nos problèmes environnementaux surpêche, déforestation, disparition d'espèces et le fait que nous puissions nourrir 9 ou plus milliards d'humains, je répond: il n'y a pas que manger, il faut aussi vivre!! espace etc....

dani streng
Le 21/09/2016 à 10:22:40

Oh il y en a eu des campagnes d'affichage et aussi des conférences, des articles....
Regardez sur le site de l'association Démographie Responsable tout ce qui se fait en la matière. Le sujet est encore largement tabou, mais il est essentiel d'essayer de faire comprendre qu'il s'agit là d'un enjeu majeur, que si l'humanité poursuit l'expansion de ses effectifs, alors tous nos autres efforts en matière d'environnement seront tout simplement réduits à néant. Tous, sans exception !

Didier Barthès
Le 21/09/2016 à 10:13:31


Lectrice et admiratriste du grand démographe Alfred Sauvy, je m'étonne toujours du silence face à ce problème, de toutes les institutions

marie madeleine mestre
Le 21/09/2016 à 10:09:48


Lectrice et admiratriice du grand démographe Alfred Sauvy, je m'étonne toujours du silence qui entoure le problème de la démographie. Je ne dis surtout pas que
j'adhère aux systèmes de réduction des naissances, tels que pratiquée en Chine et en Inde,qui sont une atteinte à la dignité de l'homme. Mais réfléchissons.

marie madeleine mestre
Le 21/09/2016 à 10:07:12

A quand une campagne d'affichage pour nous interroger sur
la démographie?

un anonyme
Le 21/09/2016 à 07:26:42

Si les COP ne prennent pas en compte l'explosion démographique, elles seront malheureusement vouées à l'échec...

Manso
Le 20/09/2016 à 22:40:05

Ne pas parler de la démographie est un terrible aveuglement. Aucune mesure ne sera efficace pour l'avenir tant que nous n'accepterons pas de freiner notre multiplication!

teysseire
Le 20/09/2016 à 15:42:54

Le contrôle de la démographie est un sujet tabou dans de nombreuses cultures et pour les grandes religions. Ce sujet est d'autant plus sensible qu'il est souvent confondu avec l'eugénisme.
Il faudra bien pourtant oser l'aborder dans un avenir proche si nous ne voulons pas que ce monde finisse comme celui décrit dans "Soleil Vert".

Frawald
Le 20/09/2016 à 14:20:37

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