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Bilan de la cyberaction : Soutien aux paysans en grève de la faim pour le maintien des petites fermes !

Mise en ligne du 20/10/2014 au 24/11/2014

Demande de soutien courrier aux organisations et autres comités : Soutenez la caravane des paysans et citoyens en grêve de la faim : Petites fermes en danger ! Et défendez les prévenus du démontage de l'usine des 1 000 vaches !

Bilan de la cyberaction :

6609 participants

Les membres de la caravane des petits paysans exclus de la PAC remercient les cybe racteurs pour leur participation :

"La grève de la faim s'est achevée à Amiens le 28 octobre au procès contre l'industrialisation de l'agriculture de l'industrialisation et par là même contre l'exclusion de la PAC des petits paysans qui pourtant font vivre les campagnes de France et les réseaux alternatifs de distribution de produits alimentaires sains (notamment en circuits courts paysans).
Cette lutte continue, nous ne laisserons passer l’injustice ! C'est aussi l'affaire des consom'acteurs.
La Conf' se bat pour la suppression totale des planchers, et pour que TOUS les agriculteurs puissent vivre au pays en bénéficiant légitimement de prix justes et rémunérateurs afin de relocaliser les productions alimentaires !
ET ce partout dans le monde, Via campesina en est la preuve vivante de la lute pour la souveraineté alimentaire, ici et là-bas !
Tous ensemble, soyons le changement que nous souhaitons pour le monde, et le monde changera !
Nous réclamons une meilleure utilisation des aides publiques en direction de l'installation en agriculture biologique et durable, de l'autonomie en protéines par l'interdiction des OGM tout en refusant les accords transatlantiques (TAFTA).
Mr Le Foll, nous sommes les réels acteurs de l'agroécologie paysanne, du maintien de la biodiversité et de l'emploi sur les territoires !
Tandis que les industriels gourmands en subventions européennes sont les fossoyeurs de l'agriculture paysanne à taille humaine, celle qui se préoccupe aussi du traitement animal".

---
Vous retrouverez notre périple sur le site :
http://confaveyron.org/category/actions-2/caravane-grevistes/  
et sur la campagne http://enviedepaysans.fr/  
avec les http://lesamisdelaconf.org/  

Présentation de la cyberaction :

> ACTION de DÉFENSE des « PETITES FERMES » exclues de la PAC
Si 20 % des agriculteurs touchent 80 % de l'argent de la PAC, certains comme les maraîchers, les arboriculteurs, les viticulteurs ne touchent aucune aide !
Le gouvernement français poussé par la FNSEA exclut des paysans dans la nouvelle loi d'orientation agricole. Ils viennent de fixer des planchers qui suppriment l'aide aux éleveurs de moins de 10 vaches, moins de 50 moutons, apiculteurs de moins de 70 ruches.
Cette exclusion a des conséquences sociales qui mettent en danger directement les paysans des petites fermes. Ceux-ci jouent pourtant un rôle vital dans la vie des territoires et l'approvisionnement en produits alimentaires de qualité.
Nous voulons le maintien de paysans nombreux sur tous les territoires et soutenons la diversité des productions, de polyculture-élevage avec ou sans transformation en agriculture paysanne et durable.
Pour proposer une alternative à la disparition des 'aides' PAC aux petits éleveurs et revendiquer notre solidarité avec les paysans menacés (+ de 23 000 en filière bovine), une caravane en camping-car sillonne les campagnes de France pour informer le grand public.
L'itinéraire des grévistes de la faim accompagnés de jeûnes locaux de soutien a débuté le 15 octobre à Narbonne pour rejoindre Amiens, le 28 octobre au procès des 9 prévenus de l'usine des 1 000 vaches,« procès de l'industrialisation de l'agriculture ».
Soutenez les grévistes de la cause paysanne : des jeûneurs sur les routes de France contre l'exclusion de la Politique Agricole Commune des petits paysans
Oui au 10 vaches, Non aux 1000 vaches !
L'agroécologie chère au ministre S. Le Foll peut-elle être compatible avec une usine des 1 000 vaches tout en condamnant les éleveurs de moins 10 vaches ?
 
------------------
Contacts PRESSE: Caravane - ACTION DÉFENSE des PETITES FERMES :
Confédération paysanne Aude :
Michel DAVID : 06-30-87-21-13
Amis de la Conf’ :
William ÉLIE : 06-21-38-27-94
http://www.confederationpaysanne.fr/  
http://www.lesamisdelaconf.org/  

Monsieur le Président, Monsieur le Ministre de l'agriculture,
Après un mouvement de contestation de l'application française de la PAC, je constate que l'État et la FNSEA persistent dans leur politique d'élimination des petites fermes.
L'accès aux aides a en effet été limité par des planchers excluant les petits éleveurs et apiculteurs ...
Les aides seront conditionnées à un minimum de 10 vaches, 25 chèvres ou de 50 moutons avec une augmentation du taux de productivité et des mesures excluantes sur les génisses ; ou encore de 72 ruches pour les apiculteurs. Le gouvernement préfère soutenir la production de fruits et légumes pour l'industrie que les maraîchers qui sont en circuit court.
Ces éleveurs comme les apiculteurs, les maraîchers, les arboriculteurs, les viticulteurs, les paysans en installation progressive, les paysans en polyculture, les petites fermes en général, sont exclus de la politique agricole de ce gouvernement.
Le nouveau registre de l'agriculture qui sera géré par les chambres d'agriculture risque également, sous pression de la FNSEA, de devenir un filtre excluant les droits et les aides pour les installations progressives et les petites fermes.
Cette pseudo « professionnalisation » révèle l'évolution d'un modèle agricole prôné par la FNSEA et appliqué par le gouvernement. C'est ainsi que des usines de 1 000 vaches ou encore de 250 000 poules sont présentées comme des modèles de compétitivité agricole.
L'exclusion des petites fermes pour l'accès aux aides et l'industrialisation agricole subventionnée font partie d'une même politique que nous refusons fermement.
Nous ne voulons pas d'une agriculture française gérée par 120 000 agri managers et considérons que seuls des paysans nombreux sur le territoire sont à même de produire une alimentation de qualité, de maintenir le tissu social rural. C'est l'agriculture paysanne qui fait vivre les marchés, les abattoirs et les ateliers collectifs de transformation, qui maintient une économie en zone rurale ainsi qu'un tissu social et des services publics 
(écoles …) …. PAS LES USINES AGRICOLES.
Du 15 au 28 octobre une caravane de paysans en grêve de la faim partira de Narbonne pour arriver à Amiens, à l'occasion du « procès des 1000 vaches », qui ne devrait pas être le procès des militants mais celui de l'agriculture industrielle.

En savoir plus
Convergence des luttes Testet - caravane des paysans - 1000 vaches
http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/18/1974800-lutte-pour-le-maintien-des-petites-fermes.html  

Voir la présentation des jeuneurs sur le blog
http://www.cyberacteurs.org/blog/?p=1560  

Suivez notre périple ICI : http://confaveyron.org/  

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le président, Monsieur le Ministre de l'agriculture,

je soutiens la démarche des grévistes de la faim partis de Narbonne pour arriver à Amiens, à l'occasion du « procès des 1000 vaches »et comme la Confédération paysanne de l'Aude, je demande :
- que soit révisée l'application française de la PAC
- qu'une aide spécifique « petites fermes » soit créée rapidement
- que le décret qui sera publié pour la mise en place du registre de l'agriculture ne serve pas de filtre à exclure encore plus de paysans pour l'accès aux aides et à l'installation comme le voudrait la FNSEA.

Dans cette attente, veuillez recevoir l'expression de ma mobilisation citoyenne.

 

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43 commentaires

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Monsieur LE FOLL,

Ministre de l’Agriculture,

Nous, paysans et citoyens grévistes de la faim, relevons l’intérêt que vous avez porté à notre démarche, toutefois nous vous rappelons notre détermination à défendre la cause paysanne et celle des petits paysans. Contre l’usine des «1000vaches», nous menons une action légitime et

non-violente qui rejoint nos objectifs sociaux-environnementaux : « 3 petites fermes valent mieux qu'une grande ! »

Vous nous répondez « […] Par ailleurs, dans un souci de cibler les soutiens publics sur les exploitations dont l’activité agricole constitue la principale ressource et afin de limiter les coûts administratifs, j’ai fait le choix de relever les planchers nécessaires pour bénéficier des aides couplées. […] ».

L’argument d’avoir relevé les planchers pour « coûts administratifs » est irrecevable. Par nos actions syndicales, nous défendons les petites fermes et les droits sociaux-économiques de ceux qui en font souvent l’activité principale.

Nous ne pouvons accepter qu’il soit plus « simple » de faire un seul chèque de 300 000 € à un

agri-manager, plutôt que 300 chèques de 1000 € à de petits paysans. Qu'est ce qui justifie d'éliminer ces derniers qui jouent un rôle majeur dans la vitalité des campagnes ? Vous nous imposez l'injustice sociale, comment ne pas protéger celles et ceux de plus en plus vulnérables qui animent l'économie rurale et qui par leurs pratiques d'agriculture nourricière nous approvisionnent en produits alimentaires sains ?

Vous nous conseillez «… les exploitations qui ne respectent pas ces seuils minimums peuvent, soit développer l’une de leur activité pour l’atteindre, soit se regrouper dans le cadre d’un GAEC, […],

ou GIEE… ». Les petits paysans ne veulent pas se regrouper uniquement en fonction des primes,

de nombreux petits troupeaux sont souvent très éloignés les uns des autres, particulièrement en zone de montagne. Ils œuvrent souvent au sein de structures collectives : ateliers de transformation, boutiques paysannes, coopératives biologiques, Amap, Cuma, …

D’ailleurs, ils pratiquent déjà l’agro-écologie qui vous est chère, une agro-écologie que nous voulons paysanne, qui s'inscrive dans une souveraineté alimentaire au service de la population et à l'échelle internationale (telle que définie par Via campesina).

De plus, de nombreux paysans (jeunes ou en reconversion professionnelle) entrent en activité par une installation progressive. Ils commencent avec 5 ou 6 vaches ou génisses pour augmenter progressivement leurs troupeaux au fur et à mesure de leur trésorerie et d’accès possible au foncier (fermage, estive, communaux). Sachez qu’un petit troupeau sur nos territoires est un grand troupeau en Roumanie, en Italie voire même en Afrique. L'application française de la PAC en Europe condamnera une part importante de la population déjà fragilisée par l'exclusion des aides

(en maraîchage, viticulture, arboriculture...).

Monsieur le ministre, si vous prétendez avoir le souci du devenir de ces paysans, prenez l'initiative de supprimer les planchers et soutenez les petits producteurs qui remplissent déjà les critères d'un développement agroécologique qui respecte l'environnement, ses hommes et ses animaux :

un modèle à l'encontre du système concentrationnaire proposé par les 1 000 vaches. Ce schéma de développement agro-industriel n'est pas compatible avec les systèmes durables que nous défendons. L'agro-business est perpétuellement en phase de prédation foncière des petites structures dans une course à l'agrandissement.

Nous défendons par ce biais tou(te)s celles et ceux qui sont menacé(e)s chaque jour un peu plus par la politique d'exclusion que vous soutenez sous la demande de la FNSEA dans l’application française de la PAC. Les éleveurs/éleveuses de chèvres, moutons, porcs, volailles, apiculteurs sont impactés par les nouveaux seuils d'accès aux aides ainsi que les maraichers, arboriculteurs, viticulteurs,

les petites fermes en polyculture-élevage, etc… qui veulent simplement VIVRE au pays en bénéficiant légitimement de prix justes et rémunérateurs!

Sachez, Monsieur le ministre, que dans l'attente de propositions de votre part, notre grève de la faim appelle une réaction de votre part, nous ne pouvons accepter une telle injustice durablement.

Cette phase n’est qu’une étape dans ce combat !

Veuillez agréer, Monsieur le ministre, nos salutations déterminées.

Les grévistes de la faim

Michel DAVID, William ELIE, Lucien GORVAN, Jean-Paul HENRY, Christian VINCENT

Les grévistes de la faim
Le 20/11/2014 à 09:44:54

Réponse de M. Stéphane LE FOLL, Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt
Madame, Monsieur,
Vous avez appelé mon attention sur l’application française de la PAC au travers d’une pétition et je voudrais vous faire part des réactions que votre texte appelle de ma part.

En premier lieu, je voudrais rappeler que depuis le début de la mandature, je me suis mobilisé sur la réforme de la Politique agricole commune et sa mise en œuvre pour les 7 années qui viennent. Grâce à l’intervention du Président de la République, le budget européen consacré à l’agriculture a été préservé et compte tenu de nos choix nationaux, les retours financiers dont vont bénéficier les agriculteurs français vont rester globalement stables alors qu’ils vont connaître une baisse de 7% en Allemagne.

Pour ce qui concerne les orientations de la PAC, tout au long de la négociation communautaire, je suis resté en contact avec les organisations agricoles représentatives pour définir la stratégie de négociation de la France. C’est ainsi que je me suis battu pour l’introduction d’une aide spécifique ciblée sur les petites et moyennes exploitations afin de répondre à l’une de vos demandes. Il s’agit d’une avancée très importante puisqu’elle introduit de fait, pour la première fois depuis qu’existe la PAC, une dégressivité des aides en fonction de la taille des exploitations. J’ai obtenu qu’elle soit reprise par le Conseil des ministres de l’agriculture, ce qui était loin d’être acquis, et qu’elle figure dans l’accord final avec l’appui du Parlement européen.

Au cours de la phase de concertation avec les organisations professionnelles sur la mise en œuvre en France de la réforme de la PAC, les discussions ont été vives sur ce point dans la mesure où seule la Confédération paysanne l’a véritablement soutenu. Pourtant conformément aux engagements pris par le Président de la République lors de son discours de Cournon, une mise en œuvre progressive de cette aide a été décidée. Elle mobilisera 20% des aides directes, soit près de 1.5 milliards d’euros par an, et permettra ainsi aux agriculteurs de bénéficier en 2018 d’une majoration de leurs aides de 100 €/ha dans la limite de 52 hectares. La France est le seul pays en Europe à mettre en œuvre cette disposition à ce niveau d’ambition.

Ce choix a été fait car je suis convaincu que l’avenir de l’agriculture française réside dans la valeur ajoutée, la qualité et la création d’emplois et non dans la course aux hectares et la banalisation des produits. En même temps, je pense qu’il faut aussi permettre d’encourager le développement du travail en commun pour mieux rentabiliser les bâtiments ou le matériels et limiter les temps d’astreinte, en particulier dans le domaine de l’élevage. C’est pourquoi je me suis battu à Bruxelles pour reconnaitre la transparence des GAEC, ce qui est une façon de lier les soutiens aux actifs présents sur les exploitations.

Cette disposition, conjuguée avec le resserrement des écarts entre les aides à l’hectare, l’augmentation des aides couplées et le renforcement des aides du 2ème pilier, notamment les aides montagne revalorisées de 15% dès cette année, constitue l’une des décisions majeures prises par le gouvernement en ce qui concerne la mise en œuvre de la réforme de la PAC. Elle va permettre de renforcer le maintien d’exploitations diversifiées sur l’ensemble du territoire national et en particulier dans les zones bénéficiant d’aides historiquement plus faibles notamment dans le Sud de la France, en zones de montagne et en Corse.

Naturellement, au cours de cette concertation, il a également fallu prendre en compte l’ensemble des points de vues. C’est pour cela que cette aide connaîtra une montée en puissance progressive sur 4 ans. Par ailleurs, dans un souci de cibler les soutiens publics sur les exploitations dont l’activité agricole constitue la principale ressource et afin de limiter les coûts administratifs, j’ai fait le choix de relever les planchers nécessaires pour bénéficier des aides couplées. Parallèlement, des plafonds ont été instaurés qui n’existaient pas jusqu’ici, en particulier pour les primes aux vaches allaitantes, mesure demandée et soutenue par la Confédération Paysanne . Je précise que ces aides ne sont plus accordées en fonction de droits historiques qui déterminent pour toujours qui est bénéficiaire des aides et qui ne l’est pas. Dès lors, les exploitations qui ne respectent pas ces seuils minimum peuvent, soit développer l’une de leurs activités pour l’atteindre, soit se regrouper dans le cadre de GAEC, ce qui dans le cadre d’exploitations d’élevage me semble particulièrement pertinent pour offrir une meilleure qualité de vie. Enfin, je suggère également de voir comment utiliser au mieux les GIEE créés par la loi pour l’avenir de l’agriculture afin qu’ils puissent également participer à apporter une solution aux exploitations dans ce cas.

Je souligne également que dans le cadre de la loi pour l’avenir de l’agriculture votée par tous les députés des groupes de la majorité présidentielle, les modalités du contrôle des structures ont été renforcées pour en préserver l’efficacité.

Enfin, pour ce qui concerne le registre, l’objectif est de répondre à une demande qui s’est exprimée largement dans la profession comme à l’assemblée nationale. Je souhaite prendre le temps de la concertation sur ce sujet car il me semble indispensable d’éviter les dérives que vous évoquez. La réflexion n’est pas aboutie mais je souhaite que plusieurs organismes puissent mettre en commun les données dont ils disposent et en particulier les caisses de MSA et les centres de formalités des entreprises (CFE) des chambres d’agriculture, qui fourniront les données communiquées par les agriculteurs. Ils assureront l’interface avec les agriculteurs, en particulier en leur transmettant, gratuitement, les attestations d’inscription au registre. En tout état de cause, l’objectif n’est en rien d’exclure des exploitations parce qu’elles sont le fait de double actifs ou de retraités mais de faire évoluer le répertoire qui a été créé par la loi d’orientation de 1999.

Je tiens une nouvelle fois à vous assurer que le projet dit « ferme des mille vaches » ne correspond pas au modèle d’exploitation qui sous-tend la loi pour l’avenir de l’agriculture. A la suite de discussions menées sous mon égide au ministère de l’agriculture entre vos représentants et le porteur de projet, un accord s’est dégagé pour limiter la puissance du méthaniseur et réserver son approvisionnement aux seuls sous-produits de l’activité agricole de l’exploitation, répondant ainsi à vos attentes. Cet engagement se traduira dans l’autorisation d’exploiter qui sera délivrée.

Vous pouvez être assurés de ma volonté de concertation avec la Confédération paysanne sur tous les grands dossiers concernant l’agriculture française car je suis convaincu du bien-fondé de ses combats et de sa capacité à reconnaître les changements qui ont été mis en œuvre depuis le début de la mandature en dépit des oppositions qui ont pu se manifester. Vous pouvez être certains de ma détermination à servir l’agriculture française dans sa diversité afin qu’elle puisse participer à l’effort de redressement du pays, participer à sa renommée et à son attractivité et garder un rayonnement que je mesure à chacun de mes voyages à l’étranger.
Stéphane LE FOLL

Stéphane LE FOLL
Le 20/11/2014 à 09:36:00

Plutot pro-Europeen par nature, force est de constater que les politiques Europeennes et nationales en matiere d'agriculture sont denuees de bon sens. L'argent a tout prix reste malheureusement le moteur de nos politiques au detriment de notre santé et de celle de notre terre nouriciere...La fuite en avant et la tete dans le sable...On va pas aller bien loin avec les politiques menees. Serait-il temps de prendre les armes?

Steph
Le 28/10/2014 à 10:23:39

Saluons le courage de celles et ceux qui défendent cette cause de l'agriculture paysanne et du maintient des petites fermes. A l'heure où la vision politique d'un développement économique et social durable fait terriblement défaut, à l'heure où les chiffres du chômage ne cessent d'augmenter, à l'heure où la demande sociale de circuits courts se fait de jours en jours plus importante (trop de transports inutiles de fruits et légumes produits à distance, hors sol et de basse qualité), à l'heure où l'élevage industriel n'est plus supportable, il est urgent de maintenir une agriculture paysanne de petites tailles pour produire de la qualité en proximité avec les consommateurs, afin de favoriser des emplois non délocalisables et revivifier les territoires; cela contribuera également à freiner la désertification des villages qui a lieu en ce moment dans beaucoup de régions françaises.

Michel Souchet
Le 26/10/2014 à 11:18:04

j'invite les "agriculteurs" à regarder ce lien (certains vont pleurer) https://www.youtube.com/watch?v=0jk0h1laL-0  
moi je suis paysans...BIO

alterna ray
Le 24/10/2014 à 23:45:34

Small is beautiful halte à la démesure les vaches c'est dans les prés et pas dans des camps de concentration vers l'extermination industrielle aucun respect de quoi que ce soit sur cette planète c'est bien triste cette politique européennebasée uniquement sur le fric le calibrage de ceci de cela aucune réglementation sur la connerie humaine c'est désespérant

nidruob
Le 24/10/2014 à 21:28:57

Pour le maintien des fermes familliales et l'arrêts des fermes usines à énergies renouvellables !

Fredo
Le 24/10/2014 à 00:35:22

il faut absolument soutenir la paysannerie française ! ce son des gens qui travaillent dur, et sont sous payés par rapport aux nombres d' heures qu'il réalisent et cela 7jours/7 sans jamais de vacances. c' est une procvocation et une honte que de mettre en place un système de 1000 vaches qui ne verront jamais le jour. Que vut on en France, quels pots de vin faut il recevoir pour accepter une telle implantation ? tout est là ... malheureusement

vince56
Le 23/10/2014 à 19:35:02

Plus c'est grand, moins il y a de gens.
Le propos de l'industrie agricole n'est pas de produire mieux, de prendre soin de la terre, de sauver, sinon de créer des emplois, mais d'alimenter la grande distribution au moindre coût, de façon à réaliser le plus possible de bénéfices.
Ni la terre, ni la société, ni l'avenir ne sont pris en compte, seulement le “développement” d'une aberration qui n'en est pourtant plus à faire ses preuves.
C'est de retour au seul réel vivable qu'il s'agit.

Pierre Lieutaghi
Le 23/10/2014 à 14:57:50

Monsieur,

Vous avez bien voulu appeler mon attention sur les nombreuses difficultés que connait l’agriculture dans notre département. Outre les récurrentes « crises de filière » autour de l’élevage ou des productions céréalières, vous m’avez fait part de vos craintes relatives aux nouvelles contraintes environnementales imposées par le Gouvernement.

Bien que soucieux du respect de normes environnementales les plus élémentaires, nombre des dispositions qui ont été introduites à l’occasion du projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt auront pour conséquence de pénaliser notre agriculture. Je pense ici au bail environnemental, aux Groupements d’intérêt économique et environnemental qui bénéficieront de majorations dans l’attribution des aides publiques au détriment des autres exploitants ou au droit de préférence des SAFER pour les exploitations biologiques en cas de vente.

Soyez assuré que je ne ménagerai aucun effort pour que ces dispositions, si elles ne peuvent pas être supprimées, puissent faire l’objet de profondes adaptations.

En matière de prix agricoles, même si les raisons sont différentes, l’élevage et les grandes cultures souffrent d’une incapacité chronique à percevoir d’abord des revenus qui couvrent les coûts de production, et ensuite des revenus qui soient stables. Il est donc du devoir de la représentation nationale de promouvoir auprès de l’exécutif et de nos partenaires européens, autant que faire se peut, une vision régulée de ces secteurs qui participent de la souveraineté alimentaire de notre pays. La situation que nous connaissons actuellement où il nous faut cibler les aides en sacrifiant tantôt les éleveurs, tantôt les céréaliers n’est plus justifiable.

Pour conclure, le premier engagement d’un parlementaire responsable consiste à renforcer le dialogue entamé avec les organisations professionnelles et non de participer à une surenchère de promesses irréalisables.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

Philippe PAUL
Sénateur du Finistère - Maire de Douarnenez
Palais du Luxembourg

p.paul@senat.fr.  
Tel Sénat : 01.42.34.28.30.
Fax Sénat : 01.42.34.42.57.

Philippe PAUL
Le 23/10/2014 à 13:47:42

Toujours le même combat contre ces oligarchies que sont la FNSEA et les lobbys de l'agriculture extensive et industrielle. Ils s'écartent de l'humain et de l'objectif premier du métier premier de l'agriculteur : nourrir la planète de façon raisonnée et dans les conditions qui permettent d'en vivre normalement
Ils ne passeront pas !! Bravo à tous ceux et celles qui se battent contre eux.

vidadb
Le 23/10/2014 à 12:24:23

A la fin, seuls les consommateurs font le choix. Ils faut qu'ils sachent que même si les produits AB ou "direct producteur" sont un peu plus cher, ils s'y retrouvent en santé - il faut simplement un peu cuisiner, prévoir, et savoir conserver. Nos grand-mères avaient-elles tous nos plats cuisinés ?

alisha
Le 22/10/2014 à 22:27:10

Stop aux super exploitations terres partagées = plus de familles de paysans pour en vivre. Stop à la concentration dans quelques mains, stop à la démesure, retrouvons ce bon sens qui manque tant aujourd'hui.

jeym1
Le 22/10/2014 à 18:40:56

Trop d'austérité, et trop de souffrance pour nos chers agriculteurs!

Delage Christophe
Le 22/10/2014 à 15:41:45

Une seule solution pour sauver les petites fermes : la vente directe. Ne cherchez pas à payer le moins cher possible dans les grandes surfaces, mais le juste prix aux paysans parce qu'ils le méritent. Cherchez près de chez vous s'il existe des AMAP. C'est formidable. J'en ai fait partie pendant 5 ans. Au moins, il y a un contact avec l'agriculteur qui nous explique ce qu'il fait. Cherchez près de chez vous s'il y a des fermes qui ouvrent pour des cueillettes. C'est formidable d'aller cueillir soi-même ses fruits et ses légumes ! Il n'y a pas plus court comme délai entre la nature et le consommateur ! Soyez consom'acteur.
Ne laissez pas l'Europe (et derrière les USA) nous dicter ce que nous devons produire, manger, etc .... Le jour où nous n'aurons plus de paysans, nous mangerons de la m...e !

vivi
Le 22/10/2014 à 13:17:26

j'ai fait une action sur Change.org en octobre 2013 et vous la transmets. la situation est grave, il en va de la vie des gens, les agri et les autres, enfants, adultes, personnes agées mal nourris avec les produits industriels qui rendent malades...
Change.org
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Adressée à FONDATION CREDIT AGRICOLE
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Monique-Eliane FOUILLOUX
Pétition de
Monique-Eliane FOUILLOUX
Paris, France

Tout un savoir faire ancestral qui assure la bonne qualité des produits alimentaires est en train de disparaître avec les paysans français poussés au désespoir et dont on parle peu..... De ce fait, les aliments venus hors de France, sans traçabilité réelle, continueront à nous envahir et à nous rendre malades car mûris dans des conditions artificielles, transportés et retransportés, stockés en chambre froide, etc..... Il est urgent que les Pouvoirs Publics s'occupent réellement de cette catégorie de population "poussée" au suicide par la difficulté de produire selon des normes imposées autrement plus contraignantes que celles des autres pays non européens. Il en va de la SANTE PUBLIQUE ................

Exemple de la situation actuelle d'un paysan français (petite exploitation) :

Nous sommes installés depuis 20 ans. Pendant quatorze ans on a produit des tomates dans un petit atelier en employant de la main d’œuvre saisonnière. Suite à deux années de cours très bas on a été obligé d’arrêter les tomates qui ne rapportaient plus rien. L’année suivante, le moteur du plus gros tracteur de l’exploitation a cassé. On a voulu réparer mais ça n’a pas tenu et ça nous a coûté 7 000 €. On a voulu faire un emprunt pour acheter un tracteur, il a été refusé. On a été obligé d’en acheter un d’occasion en l’autofinançant. Ca fait qu’on a eu du retard à payer certaines factures et la MSA. Le retard de MSA s’est accumulé et elle nous a mis au tribunal.

Avant d’y aller on a vu une annonce pour Solidarité Paysans. On les a appelés, ils m’ont accompagné au Tribunal. Leur aide nous a permis de bien présenter un plan de redressement sur 12 ans, qu’on tient depuis 3 ans. Sinon c'était la SOUPE POPULAIRE, on aurait tout perdu. Et pas de Pôle Emploi ......

Ecoutez ci-dessous en cliquant sur le lien. Merci de votre soutien.

http://www.youtube.com/watch?v=5guMYOFphto&list=HL1358516684&feature=mh_lolz  



ET lisez ci-dessous ===========================================

UN agriculteur se suicide tous les DEUX jours
LE JEUDI 10 OCTOBRE 2013 À 17:01
Par Lucas Roxo

monicaparis
Le 22/10/2014 à 12:55:01

Toujours des histoires d'argent , à savoir celui qui en prendra plus au passage ! il y en a assez de tous ces capitalistes ! Revenons au bon sens à des structures à taille humaine, en évitant au possible tous ces pesticides , herbicides et toutes ces pollutions ! quel monde laisseront nous à nos enfants !

un anonyme
Le 22/10/2014 à 11:31:34

Que des inconvénients pour les grosses exploitations cela a déja été démontré maintes fois:Pollution des nappes phréatiques,gros utilisateurs d'engrais chimiques, mauvaises qualités des viandes, scandaleuse maltraitance des animaux, système pervers d'absorption des subventions de toutes origines au détriment des petites exploitations qui n'ont pas le temps de monter des dossiers
La disparition des petites exploitations autonomes est la conséquence de cette surexploitation concentrationnaire, pour produire des chomeurs trop souvent déliquants en +, en ville à la charge de la société,avec désertification des campagnes et la dégradation des paysages car c'est eux qui ont (ou avait)l'immense mérite d'entretenir en plus de leur lourd labeur, la végétation de leur environnement. Ils sont les seuls garants de produits(bio quasi-Naturellement)d'execellente qualité
en +... ""Mais nos politiciens de tout bord sont à la botte des lobbies, soucieux uniquement de leur intérêt, et non pas celui des français dont il sont jamais responsable pendant leur interim et aprés...
Seule une révolution comme en 68 pourra tout changer et en particulier en divisant au moins par deux tous ces élus incompépétents et hypocrites et on pourra sans impot supplémentaire combler nos déficits abyssaux (Aucune Entreprise ne peut se permettre de gérer aussi mal que l'état""

un anonyme
Le 22/10/2014 à 11:01:56

D'origine paysanne (Cantal) je suis horrifiée par la gigantisation des exploitations,même dans les campagnes reculées, avec leurs implications écologiques, même si chez moi il 'y a pas encore d'élevage hors sol, mais déjà pollution par les intrants, ponction exagérée sur les nappes phréatiques (confiées à Veolia....) , sans parler de la désertification liée à a disparition des petites et moyennes exploitations.

Michèle
Le 22/10/2014 à 09:14:36

on nous prend pour des cons !
le temps de la révolte est arrivé .Les bretons l'ont démontré il n'y a qu'une voie :le feu partout pour se faire entendre .
Malheureusement les Francais sont devenus des ventres mous ,les consommateurs des moutons borgnes.Comment esperer un changement de comportement avec une telle armée ?
Le constat est simple :La fin des petite fermes c'est la mort programmée des campagnes .

aux armes!
Le 22/10/2014 à 09:12:28

Probablement pas facile dans toutes les villes de nos jours de trouver en dehors du circuit de la grande distribution... MAIS regardez tout de même Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) il y a peut-être proche de chez vous de petits agriculteurs qui pratiquent la vente directe ;)

tom tortuga
Le 22/10/2014 à 08:53:53

La folie des grandeurs....On court a notre perte.

Mambo42
Le 22/10/2014 à 07:35:03

je suis totalement d'accord avec l'ensemble des commentaires
mais devrions rappeler plus souvent que la solution à cette grande supercherie industrielle est de bannir l'ensemble de leur production qui est une fois en grande surface beaucoup plus chère voire souvent le double que les produits de production locale
je pense que tous ces agriculteurs devraient se réunir pour informer et vendre leurs produits directement aux consommateurs sans passage par les centrales d'achats des grandes surfaces amitiés à tous Thierry

thuierry
Le 22/10/2014 à 05:45:32

Ne pas oublier également que les petits agriculteurs et éleveurs créent un tissus économique primordial: au lieu d'avoir 5 gros (5000 vaches) dans un village mourant, il est préférable d'avoir 500 petits qui vont envoyer plus de 700 enfants à l'école, faire tourner le boulanger et tous les petits commerces, maintenir les hôpitaux en place... je vous laisse imaginer l'ensemble... un village qui vit!!! et de bons produits au juste prix!!!

tom tortuga
Le 22/10/2014 à 03:01:00

Il faut que ce gouvernement - et particulièrement le Ministre de l'Agriculture + la Ministre de l'Ecologie - montrent de la cohérence : ce n'est apparemment pas la FNSEA qui les "aidera" à mettre en place la transition écologique ... ils doivent donc réguler rapidement le pouvoir exhorbitant de cette institution !
SVP, Ne nous décevez pas ... la coupe déborde, il y urgence.

E. Dumont 29
Le 22/10/2014 à 00:03:56

Des nouvelles : Barrage de Sivens : les grévistes de la faim sont-ils en danger ?
Oui ! Bien sûr !
Un article du Le Tarn libre y répond en détail :
http://www.letarnlibre.com/2014/10/21/1506-barrage-sivens-alors-subissent-examens-medicaux-hopital-purpan-toulouse-grevistes-faim-sont-danger.html  

ValK
Le 21/10/2014 à 23:26:00

Les plus gros paysans sont les "fonctionnaires" de l'agriculture. Ce sont eux qui profitent le plus des subventions que nous leurs donnont par l'intermédiaire de nos impôts...Et ce n'est pas de l'argent ré-injecté dans l'économie...Ils ne sont pas si nombreux pour que cela ait de l'effet!!
Et quand ce ne sont pas les plus gros polueurs en plus!!!
Vraiment, ils nous coûtent trés cher!!!!

Bebert
Le 21/10/2014 à 22:50:57

rien de nouveau sous le soleil... les petits sont cionsidérés comme non rentable .. en clair ils ne rapportent rien ou très peu aux banques, guére aux bétonneurs, à peine aux machinistes.. et pire ils se mettent à vendre leur productions par eux-même... en plus elles sont de qualités... mais où va-t-on .. c'est surtout pas un bon exemple à montrer donc ils faut les ELIMINER... tout comme le capitalistes veulent supprimer le systéme de santé et de retraite français car ça pourrait donner des envies aux autres peuples....
cela dit etant apiculteur ça fait une bonne 20aine d'années que les moins de 70 ruches ne reçoivent pas d'aides... européennes

Steff
Le 21/10/2014 à 21:56:54

depuis des années je constate que les aides sont faites pour les GROS exploitants pour preuve: si notre chiffre d"'affaire" (quelle affaire!) n'est pas assez élevé , allez vous faire voir! pourquoi pas des aides proportionnelles au chiffre d''à faire' (fais tes preuves petit con)??
ou alors justifier d'investissements ENORMES!! et re belotte pour aider la production "rentable" (eh oui! la RENTE pour les GROS) . j'étais dégoutée, je le suis encore mais on s'est construits sans cela. mais quand même à y regarder de près quelle injustice dans une république liberté EGALITE FRATERNITE, ils sont loin les principes!

martine
Le 21/10/2014 à 21:46:52

Tout ce qu'ils aiment c'est détruire, détruire, détruire et ce depuis plus de 30 ans. A la FNSEA ils savent faire bien ça. Il n'y a pas plus langue de bois qu'un type de la FNSEA. Ils disent "nous les paysans" mais ils ne pensent pas à ceux qui n'ont presque rein parce qu'ils estiment que les petits ne sont pas des paysans. Il n'y a pas plus jaloux qu'un paysan qui réussit, parce qu'en même temps que ses terres s'agrandissent, les chevilles gonflent aussi beaucoup. Bien sûr certains ne se reconnaîtront pas du tout dans mes propos, alors sûrement qu'il ne font pas partie de la FNSEA.

Paiysan
Le 21/10/2014 à 21:45:26

Que nos décideurs et élus se prétendent de "gauche" ou de "droite", leur rôle se limite à partout mettre en œuvre les mêmes consignes €uropéennes et mondiales extraites des bréviaires néo-libéraux de la Pensée Unique.

Lorsque nos campagnes auront été vidées de leurs population, lorsque travailleurs et agriculteurs auront été partout remplacés par des machines - subsidiées et le cas échéant "délocalisées" -, viendra le temps d'éliminer définitivement tous les parasites, "profiteurs" et autres chômeurs excédentaires.

Les survivants étant condamnés à ne plus bouffer que de la merde industrielle et lyophilisée, l'avenir s'annonce décidément radieux!

Delenda Carthago!

Samson
Le 21/10/2014 à 21:43:12

Permettre de cultiver des petits lopins de terre est une évidence. Plus il y aura de petites structures, plus la terre sera respectée, les produits seront enfin de bonne qualité et la vie animale retrouvera sa place au milieu des prés, pas dans des cubes de béton et d'acier par milliers.
Les grosses structures sont une hérésie qui détruit tout.
Le système aberrant mis en place ne peut plus durer.
Pour de simples courgettes : Bonduelle avec l'aide des Cecab imposent des plants, captent les récoltes, interdisant toute revente de ce qui est hors du gabarit qu'ils ont déterminé. Ainsi, ce sont des tonnes de légumes qui partent à la poubelle car ne correspondant pas aux normes. Ceux qui les cultivent n'ont pas le droit de vendre à leur compte la moindre quantité de ce qui est déclassé, même en direct sur le lieu de production.
Ce n'est pas avec ce genre de fonctionnement que l'on peut continuer.

Çadéborde
Le 21/10/2014 à 21:31:51

Revenons à l'exploitation à taille HUMAINE !
L'illusion du "tjrs +" fait le malheur des hommes et le portefeuille de qq privilégiés ,
sans oublier "l'empoisonnement" des consommateurs par la tromperie organisée et validée par l'état et ses fameux (douteux) experts ! ...
les engrais , les pesticides , les maladies ...

ALBERT12
Le 21/10/2014 à 21:09:04

Plus les années passent plus les petites fermes disparaissent, il est grand temps d' aider les petits agriculteurs et les petits éleveurs sinon nous serons tous dépendant de l' industrie agricole et de l' élevage industriel... non merci !

Breizatao
Le 21/10/2014 à 20:02:53

C'est bien la gauche qui est au pouvoir ?

Il faudrait que les statisticiens de l'I.N.S.E.E. planchent pour estimer à COMBIEN DE SUICIDES VONT ABOUTIR LES EFFETS DE CETTE DÉSASTREUSE POLITIQUE qui ignore la volonté citoyenne. Sur un sujet aussi grave il faudrait un référendum. Nos décideurs connaissent d'avance le résultat, raison pour laquelle on ne nous demandent plus que de voter tous les quatre ans pour un président qui nous trahit sans vergogne.

La dernière : j'entendais que notre premier ministre encensait le président de TOTAL. Un grand français assurément qui s'arrange pour ne faire des bénéfices qu'à l'étranger et ... être déficitaire en France. Pas de bénéfices donc pas d'impôts pour les heureux actionnaires de Total. C'est normal puisque c'est parfaitement légal... Les grands voleurs sont montrés en exemple, quelle époque !

GuyD
Le 21/10/2014 à 19:39:50

Le président de la FNSEA dit qu'avec 2 ha, quelques chèvres et quelques moutons on n'est pas un agriculteur. Il devrait parcourir le monde.

un anonyme
Le 21/10/2014 à 19:29:40

Au moment où les circuits courts sont recherchés, où producteurs responsables cherchent à se rapprocher des consommateurs pour leur offrir un gage de qualité tout en maintenant un niveau de revenus garant de leur survie. La promotion de cette forme d'agriculture est un sabotage.

Christian-Gabriel
Le 21/10/2014 à 17:38:35

nous restaurateurs et chefs de cuisine militants pour la qualité des produits, pour une cuisine plus saine, riche en saveurs avons besoin des productions des petits paysans, sans eux et leurs production nous ne sommes rien.
la France à assez perdu de paysans , il faut arrêter l'hémorragie, nous qui sommes dans un pays où la culture culinaire est reconnus dans le monde entier, que le monde entier nous envie pour nos bons produits, sans bons produits pas de bonne cuisine .

Gilles
Le 21/10/2014 à 17:34:10

Oui à une petite agriculture familiale. Non aux grandes plaines sans talus.

COUSIN
Le 21/10/2014 à 17:30:10

Pour que la terre et les anmaux soient traités décemment, humainement et non robotiquement et industriellement.
Nous sommes tou/tes parent/es dans cet univers car nous sommes tou/tes constitués des mêmes éléments.
La dictature de la mal bouffe qui maltraite la vie ne devrait pas être soutenue par des subventions. Que ceux/celles qui ont choisi (ou à qui a été imposé - dommage pour eux/elles) une agriculture libérale qui ne tient compte que du profit assume leur (non) choix jusqu'au bout. La communauté n'a pas à payer pour eux/elles.
Au contraire, il faut soutenir la reconversion au bio dans le respect des végétaux et des animaux.

Mitakuye Oyasin
Le 21/10/2014 à 17:07:41

je suis consternée par cette politique qui consiste à déposséder les petits agriculteurs au bénéfice des gros exploitants qui touchent des subventions de l'état conséquentes. Quand arrêterons nous de marcher sur la tête, ici c'est au profit des gros, là à celui d'un terrain de foot!..on enlève aux petits la possibilité de vivre décemment de leur production pour les faire pointer à l'ANPE encore y ont ils droit seulement? Et que fait on de l'amour que les paysans portent à leurs terre, qu'ils ont pendant des années travaillé et leurs ancêtres avant eux . On leur enlève leur fierté, leur gagne pain, la vie tout simplement et ce n'est pas rien.

thejul
Le 21/10/2014 à 16:33:22

Je suis végétarienne donc je suis contre la consommation des animaux mais si vraiment il faut choisir ce sera 10 vaches plutôt que 1000 vaches !!

Marie-Rose
Le 21/10/2014 à 16:17:48

La petite agriculture (non productiviste) est le seul moyen de permettre aux exploitants de vivre et de repeupler les campagnes... + de bien vivre de leur travail.

stoppeur
Le 21/10/2014 à 16:15:49

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