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Cette cyberaction est maintenant terminée

Bilan de la cyberaction : nécessité d’'une agriculture non intensive respectant la biodiversité remarquable du site de NDDL

Mise en ligne du 15/05/2018 au 05/06/2018

le Conseil National de Protection de la Nature a voté le 26 avril dernier une motion concernant la nécessité d'une agriculture non intensive sur le site de Notre Dame des Landes.

Bilan de la cyberaction :

4004 participants

05/06/19

zad fonds de dotation
Une mise au point sur la campagne de levée de fonds
et les objectifs d'achats à court et moyen terme.


// Les objectifs du fonds de dotation

L'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a été arraché par une très longue lutte et un extraordinaire mouvement collectif.
Cette victoire pleine de sens et d'avenir, il nous faut aujourd'hui la pérenniser. Le fonds de dotation « la terre en commun » a lancé une première campagne d'appels à dons (https://encommun.eco/)   en décembre dernier. Rappelons qu'il s'agit d'une structure juridique d'intérêt général dont l'objectif est de racheter progressivement les terres et bâtis de la zad, et de les mettre dans un pot commun inaliénable. Le fonds de dotation n'a pas de système de parts ou d'actions ; les bien acquis sont ainsi placés en dehors de la spéculation ou de la recherche d'enrichissement personnel. Le but est de garantir dans la durée, par la propriété collective, l'usage commun des terres et bâtis de la zad,
ainsi que la richesse écologique du bocage. Le fonds de dotation vise à préserver cette dernière, sur le long terme, des risques d'agriculture industrielle, de projets délétères, ou d'une « mise sous cloche ». Face au modèle entrepreneurial, individualiste et libéral, responsable des crises écologiques et sociales actuelles, il permettra de continuer à déployer une vision créative, solidaire et ouverte du territoire. Pour les contributeurs.ices, c'est une manière de faire de l'avenir de la zad plus que le destin de ses propres habitant.e.s. Le fonds de dotation « la terre en commun » s'inscrit dans un réseau plus large, en France et en Europe, d'initiatives d'achats de bâtiments en zones rurales ou
urbaines, ainsi que de terres et forêts, pour les soustraire au marché spéculatif et les dédier au collectif.

// Un premier lot de fermes, habitats et infrastructures collectives va bientôt être revendu par l'État.

Le Conseil Départemental a obtenu récemment le rachat d'une bonne partie des terres cultivées par le mouvement et d'un certain nombre de bâtiments. Mais certaines parcelles et un lot conséquent de bâtiments n'ont pas fait l'objet de demandes de rétrocession. Il s'agit d'un ensemble d'habitats anciens ou autoconstruits, fermes et infrastructures collectives (l'auberge du Liminbout, la maison Herbin, le Liminbout squat, la nouvelle ferme des 100 noms, Saint Jean du Tertre Ferme, Saint Jean du Tertre cabane, le Moulin de Rohanne et l'Ambazada) ainsi que quatre autres terrains constructibles. Cette vente devrait avoir lieu a priori d'ici début 2020 par l'État. Il y a donc urgence à ce que le fonds de dotation puisse être en capacité d'acquérir ces premiers terrains et bâtis : notre objectif est par conséquent d'avoir levé 1,5 millions d'euros d'ici la fin de l'année 2019.

// En ce qui concerne les terres et forêts de la zad.

Une lutte pour l'accès à la terre continue de se jouer pour que le foncier aille en priorité, non pas à l'agrandissement de fermes conventionnelles alentour, mais à des projets agricoles issus du mouvement. L'avenir de certains d'entre eux n'est pas encore assuré et il va nous falloir continuer à batailler pour que les terres libérées, entre autres, par des départs en retraite dans les années à venir,
soient dédiées à de nouvelles installations et à une agriculture qui ne dégrade pas le bocage. La signature d'une première série de baux ruraux environnementaux de 9 ans avec le Conseil Départemental sur environ 300ha devrait cependant permettre de sécuriser partiellement les projets
existants. Il rendra les usager.e.s de ces terres prioritaires à l'achat en cas de cession à moyen terme par le Conseil Départemental. Ces usager.es pourront alors remettre ces terres dans le pot commun. A propos de la forêt de Rohanne, des échanges sont en cours entre Abrakadabois, le Conseil Départemental et l'Office National des Forêts pour que l'entretien de la forêt reste pris en charge par ses usager.es direct.es, par le biais du collectif Abrakadabois. Le Conseil Départemental affirme cependant pour l'instant vouloir garder la propriété de Rohanne. Il pourrait toutefois revendre d'autres parcelles boisées.

// En ce qui concerne les bâtiments aujourd'hui rachetés par le Conseil Départemental ainsi que les terrains sur lesquels se situent des habitats autoconstruits.

Hormis le premier lot qui devrait être mis sur le marché par l'État d'ici 2020, le reste des bâtiments anciens occupés, ainsi que des terrains sur lesquels se situent des lieux de vie auto-construits, sont dorénavant propriété du Conseil Départemental. Si celui-ci a annoncé son souhait de garder les terres, dans un premier temps au moins, sa position est moins claire en ce qui concerne les différents bâtis. Il est possible qu'il signe des baux aux habitant.es actuel.les et assume un certain nombre de travaux, ou qu'il les revende et laisse ces travaux à la charge des usager.es. Précisons en outre que si l'équipe actuelle du Département décide de rester propriétaire de terres, bois et bâtis,
il est tout à fait possible que leurs successeurs décident de les remettre sur le marché. En cas de vente à court, moyen ou long terme, nous voulons nous donner les moyens que le fonds de dotation soit en situation de se porter acquéreur.

// Passer le cap de 1,5 million d'ici la fin de l'année !

Une première vague de communication a permis en quelques mois de lever 400 000¤ grâce à plus 1000 contributeurs.ices. Nous sommes optimistes quant à la dynamique amorcée, mais il va nous falloir, d'après nos estimations, lever une à deux fois plus pour pouvoir viser sereinement
l'acquisition du premier lot de bâtiments revendus par l'État. Nous en appelons donc aux dizaines de milliers de personnes qui sont passées par le bocage et qui se soucient de l'avenir de ce bien commun des luttes, pour nous aider à remplir cet objectif. Il est possible de faire connaître le fonds de dotation autour de vous, et de contribuer maintenant par un don, même modeste, déductible des impôts si vous y êtes assujetti.es. Pour contribuer et obtenir plus d'informations : encommun.eco

Ensemble nous pouvons relever ce défi !
05/06/18
Communiqué de Copain 44, d'habitant.e.s de la zad, Acipa, Naturalistes en lutte

Aujourd'hui 15 conventions agricoles viennent d'êtres signées sur plus de 170 ha. Celles-ci concernent la majeure partie des terres que le mouvement a mises en culture pendant la lutte contre le projet d'aéroport. Elles se relient à la quasi totalité des lieux de vie encore debout. Ces conventions singulières continuent de se baser sur les liens tissés pendant la lutte et sur la perspective d'un horizon commun.
L'implication dans chaque projet représente bien plus que les signataires individuels : nous partons toujours des connections entre chaque activité et de la dimension collective de leur mise en oeuvre.

Six des projets agricoles inscrit dans la démarche commmune n'ont pas été jugé imédiatement "conventionnables". Quatre parce qu'ils concernaient des parcelles, considérées comme "conflictuelles". Deux autres parce que l'activité projetée sur les parcelles n'avait pas encore démarré au moment du comité de pilotage de mai. Le gouvernement s'est engagé aujourd'hui par écrit auprès des porteurs.euses de projets
qui n'ont pas encore signé de convention à poursuivre leurs examens, à minima jusqu'au prochain comité de pilotage. Il n'est donc pas question que ceux-ci puissent être menacés d'expulsion d'ici là. Les conventions signées aujourd'hui ne sont qu'une étape vers la pérennisation des différentes activités, agricoles ou non et des lieux de vie sur la zad.
Les défendre ensemble, y compris dans le cadre des négociations, a nécessité le maintien d'un niveau d'organisation collective et de solidarité qui a été en lui-même un combat. Ceci au vu de l'ampleur des pressions, destructions et stratégies de divisions à notre encontre dans ces derniers mois.

Un long chemin nous attend encore pour continuer à construire un avenir commun dans ce bocage avec ses divers usager.e.s. Au nombre des enjeux de ces prochains mois, nous devrons nous mobiliser pour que les projets pour l'instant ajournés puissent bénéficier de conventions au plus vite.
En ce sens, et sur l'ensemble du bocage nous nous mobiliserons pour que les terres préservées par la lutte aillent à de nouvelles installations plutôt qu'à l'agrandissement d'exploitations existantes. Nous souhaitons aussi trouver des possibilités pour que les bois et forêts de la zad restent des communs, pris en charge et enrichis par leurs usagers. C'est le sens, entre autre, du projet forestier « Abrakadabois » dont l'examen par la DRAAF n'a pas encore eu lieu. De manière générale, les enjeux naturalistes ont été pour l'instant très peu pris en compte par le
comité de pilotage, même s'ils sont intégrés dans tous les projets que nous portons. Un autre champs de négociation devra s'ouvrir sur la question des habitats anciens ou auto-construits. Nous souhaitons à ce titre pouvoir engager des discussions avec les communes sur les sujets spécifiques qui les concernent. Des premiers contacts ont déjà été pris.

Par ailleurs, les conventions signées aujourd'hui - similaires à celles octroyées aux fermiers résistants historiques ou à ceux ayant accepté de laisser leur terres pour le projet d'aéroport - demeurent pour l'instant extrêmement précaires. Nous voulons toujours travailler à des solutions y compris juridiques pour aller vers une gestion collective et stable des terres du bocage et des habitats de la zad par une entité commune issue du mouvement.

Ici comme en bien d'autres lieux, deux modèles s'affrontent et dessinent pour la planète des avenirs qui divergent. L'un productiviste et marchand qui ne cesse d'entraîner la désertification rurale, la disparition des petites exploitations et la dégradation du vivant. L'autre basé sur le soin des communs, l'accès collectif à la terre et sur une paysannerie à plus petite échelle qui ne soit pas inféodée à
l'industrie. Ce qui s'est construit en ce sens au fil des années sur la zad va bien au-delà de la question agricole. Ce sont d'autres formes plus solidaires de vie, d'activités, d'habitats ainsi que de proximité aux plantes et animaux avec qui nous partageons ce bocage. C'est pour cette ouverture des possibles que nous allons continuer à lutter.

Dans l'immédiat, cette étape doit signifier enfin la fin de la séquence des expulsions. Nous n'oublions pas les maisons détruites, les champs piétinés et les centaines de blessures parfois dramatiques qu'a occasioné l'opération militaire vengeresse que nous venons de vivre.
Nous n'oublions pas non plus la solidarité et l'ensemble de gestes de soutien reçus de partout, mais nos plaies restent ouvertes. Les forces de gendarmerie doivent maintenant se retirer du bocage au plus vite. Ses habitant.e.s et ceux des alentours doivent pouvoir de nouveau circuler librement, reprendre les travaux des champs sans entrave et retrouver une certaine sérénité. Les enjeux pour l'avenir de ce territoire appeleront sans nul doute à de nouveaux rendez-vous au cours des semaines et mois à venir, ainsi qu'à converger avec d'autres combats.

Zone A defendre - http://zad.nadir.org/  

* * * * * *
05/06/18
15 projets agricoles validés à Notre-Dame-des-Landes
C'est « un pas important » pour les zadistes de Notre-Dame-des-Landes, « une avancée considérable » pour la préfète de Loire-Atlantique, Nicole Klein.

Ce mardi 4 juin, les personnes dont les projets agricoles (maraîchage, élevage, apiculture...) ont été validés le 14 mai par l'État sont devenues des occupants légaux de terres de Notre-Dame-des-Landes.
Ces habitants ont signé 15 conventions d'occupation temporaire (COP) afin d'exploiter les parcelles nécessaires à leurs activités. L'ensemble couvre 140 hectares sur les 1 650 hectares initialement réservés pour l'ex-projet d'aéroport. Ces COP, valables jusqu'au 31 décembre, seront réétudiées avant d'être prolongées.
Six autres dossiers agricoles, dont certains font l'objet de conflits d'usage, seront examinés lors d'un prochain comité de pilotage, en octobre. Une dizaine de programmes artisanaux et socioculturels vont également être instruits en concertation avec les élus des communes concernées.
« On a donné un nom pour chaque COP parce qu'il le fallait mais pour nous, ça n'a pas de sens, car chaque projet est porté de façon collective », indiquent les porte-parole de la Zad, qui estiment que ce n'est que « le début d'un long chemin pour parvenir à une gestion pérenne du bocage ». Les zadistes déplorent le manque de visibilité.
La préfète conditionne la suite des discussions « au retour à la circulation des routes ». Les travaux de réfection des routes départementales traversant la Zad ont repris « sans incident ». Le chantier, d'un montant de 100 000 €, pourrait être achevé entre le 15 et le 30 juin.

http://www.presseocean.fr/actualite/notre-dame-des-landes-zad-des-habitants-gagnent-la-legalite-04-06-2018-273130  


Aujourd'hui 15 Conventions d'Occupation Précaires vont être signées à la préfecture par des occupant.e.s. Elles couvrent environ 170ha de terre.
Les derniers temps ont été chargées, on sait que la communication n'est pas la plus optimale à l'heure actuelle mais il nous est important de prévenir largement le mouvement de cette étape avant que la presse ne le fasse.
C'est un moment particulier dans la lutte qui est menée pour continuer une vie collective sur la ZAD, nous savons que cela soulève beaucoup de questionnements et souhaitons réaffirmer que nous continuons à travailler pour qu'il s'agisse seulement d'une étape vers la prise en charge des terres par une entité collective.
Un texte est en cours d'écriture pour essayer d'expliquer comment nous sommes arrivés à ce choix et présenter la situation actuelle concernant ce volet plus administratif de la défense de la ZAD.
A bientôt.

Des personnes participants au pari des COP

Présentation de la cyberaction :

Motion du Conseil National de la Protection de la Nature sur la nécessité d’une agriculture non intensive respectant la biodiversité remarquable du site de Notre-Dame-des-Landes



Le CNPN s’est à plusieurs reprises penché sur le patrimoine biologique exceptionnel du site de l’ancien projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en tant que l’un des très rares bocages relictuels en France (120 m de haie/ha), préservé du remembrement pendant plus de 50 ans, et la quasi impossibilité de compenser ses fonctions écologiques et ses habitats naturels lors du projet d’aéroport, en tant que zone humide issue d’anciennes landes oligotrophes, ne supportant pas l’intensification agricole et notamment les apports d’engrais.

Le secteur de Notre-Dame-des-Landes est à ce titre identifié comme « réservoir de biodiversité » dans le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) de la région Pays-de-laLoire, avec 146 espèces protégées présentes, dont 10 sont inscrites à l’annexe II de la Directive européenne Habitats-Faune-Flore, ainsi que 11 Habitats d'Intérêt communautaire, justifiant la désignation de zones spéciales de conservation pour leur préservation. Plusieurs populations de vertébrés sont d’importance régionale, notamment pour le Campagnol amphibie, le Lézard vivipare, le Triton marbré, le Triton de Blasius et la Grenouille agile (plus importante population de France). Plusieurs dizaines d’espèces nouvelles d’invertébrés ont été inventoriées pour le département de Loire-Atlantique et pour la région Pays-de-la-Loire dont 5 qui n’avaient jamais été répertoriées en France.

Le CNPN s’inquiète de l’éventualité de voir tout ou partie de l'écosystème original de Notre-Dame-des-Landes confié à l’agriculture intensive, ce qui ne manquerait pas de porter atteinte à ce patrimoine naturel exceptionnel. Il conviendrait au contraire de privilégier un système de polyculture-élevage faisant une large place à l’agro-écologie et à l’agriculture biologique, en concertation avec les organismes de protection de l’environnement et les services dédiés des Ministères de la Transition Ecologique et Solidaire et de l’Agriculture.

Le CNPN considère que cette zone a les capacités de porter un projet territorial conjuguant production économique adaptée aux enjeux écologiques et conservation de la biodiversité, constituant de fait un « Territoire engagé pour la biodiversité », tel que le soutient l'Etat, valant exemple et expérimentation.

Motion adoptée à l’unanimité des membres présents, lors de la réunion du CNPN plénier du 26 avril 2018

Nous vous proposons de soutenir cette motion auprès du Ministre par le biais de la Préfète de Loire Atlantique

Notre-Dame-des-Landes : la moitié des projets agricoles des « zadistes » validés
https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0301673838865-notre-dame-des-landes-la-moitie-des-projets-agricoles-des-zadistes-valides-2175754.php  


Notre-Dame-des-Landes. Zad : un appel solennel de 42 « experts »
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/notre-dame-des-landes-zad-un-appel-solennel-de-42-experts-5759130  

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le Ministre,

Comme le CNPN je considère que la zone de notre Dame Des Landes a les capacités de porter un projet territorial conjuguant production économique adaptée aux enjeux écologiques et conservation de la biodiversité, constituant de fait un « Territoire engagé pour la biodiversité », tel que le soutient l'Etat, valant exemple et expérimentation.

Attentif à vos décisions, je vous prie d'agréer mes salutations citoeynnes.

 

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35 commentaires

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Enfin une bonne nouvelle pour la nature

hervé grattier
Le 23/09/2019 à 16:36:13

Respect de la Terre. Bonne biodiversité et bonne route à vous toutes et tous. Et dans 25 ans n'oubliez pas ce que vous étes en train de faire aujourd'hui, et transmettez

Pierre BELLERT
Le 23/09/2019 à 09:43:41

Monsieur le Ministre,

Comme le CNPN je considère que la zone de notre Dame Des Landes a les capacités de porter un projet territorial conjuguant production économique adaptée aux enjeux écologiques et conservation de la biodiversité, constituant de fait un « Territoire engagé pour la biodiversité », tel que le soutient l'Etat, valant exemple et expérimentation.

Attentif à vos décisions, je vous prie d'agréer mes salutations citoyennes.
J Noguera

NOGUERA
Le 23/09/2019 à 08:25:22

Une excellente nouvelle, de poids... passée sous silence !

Décision du Conseil d’Etat en date du 24 août 2019 :
Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse qu’a fait paraître le CéDpa, suite à la décision du Conseil d’Etat de donner raison à plusieurs associations.

Une victoire juridique de poids !

Le projet d’aéroport à NDDL a été abandonné en janvier 2018 mais le combat juridique continuait.
Il s’achève aujourd’hui avec la toute récente décision du Conseil d’État qui donne enfin raison à nos associations (Acipa, CéDpa et associations environnementalistes) sur un des volets du dossier !
L'un des arguments que nous développions depuis longtemps est enfin reconnu par la plus haute juridiction.
Pour faire simple, nous contestions le fait que le préfet qui signe les arrêtés (par exemple ceux autorisant la destruction des espèces protégées) soit aussi le responsable du service qui instruit le dossier environnemental (la DREAL). Le Conseil d’État nous donne raison, il reconnaît ainsi que la France dans son organisation administrative ne respecte pas les règles européennes…
Par voie de conséquence, le Conseil d’Etat annule les jugements du Tribunal Administratif et de la Cour d’appel qui n’avaient pas retenu notre argumentation (2015 et 2016).
Et il condamne l’État et AGO à nous verser 2500 ¤, une paille sans doute mais hautement symbolique !
Personne ne pourra donc plus prétendre que l’aéroport était totalement légal. Qu’on se le dise !...

Voici l’article de Presse Océan sur ce sujet :
https://www.presseocean.fr/actualite/notre-dame-des-landes-on-tient-enfin-notre-victoire-juridique-contre-le-projet-27-08-2019-312235?fbclid=IwAR0VgOdm0ire-YTeVHfGcGduhc49sZ7gHkDQP3ZHYx6BU2Ac4bmwZWdo8hE  

Ouest France n’a écrit qu’un petit encart sur le sujet !

Le bureau du CéDpa

Alain Uguen
Le 23/09/2019 à 07:50:38

Appel à mobilisations pour les installations paysannes
de la zad et la défense du bocage

17 septembre - Rassemblement 12h30 - Devant la Préfecture - Nantes

A l'occasion de la CDOA (Commission d’Orientation et d’Attribution des terres) qui jugera de la répartition des terres "non historiques" de la zad

A l'appel de : NDDL Poursuivre Ensemble - Des habitant.e.s et paysan.ne.s de la zad - Coordination des organismes soutenant les projets de la zad – Naturalistes en lutte

Avec la victoire contre le projet d’aéroport nous avons sauvé les terres de la ZAD du bétonnage annoncé. Mais cet automne une nouvelle phase s’engage dans la lutte pour que ces terres aillent à de nouvelles installations paysannes plutôt qu’à l’agrandissement d’exploitations agricoles des environs.

Cette bataille entre en résonance directe avec celles qui ont remué les villes ce printemps et vont continuer à le faire dès septembre. A l’heure où la jeunesse, entre autre, s’insurge mondialement contre les responsables du changement climatique, ce dont il est question de nouveau à Notre Dame des Landes c’est du combat entre deux rapports au monde. Au c½ur de la canicule, les dernières grandes études officielles sur l’accélération de la crise climatique ont rappelé une fois encore le rôle clé de la dégradation continue des sols, boisements et haies par l’agricole « conventionnel le». Trêve de rapports aussi édifiants qu’inopérants, il faut maintenant agir partout autour de chez nous. A l’opposé du modèle agro-industriel et de ses déserts ruraux, ce que nous devons défendre une fois encore cet automne c’est la possibilité d’un bocage vivant et habité ! A quelques kilomètres de la métropole nantaise, la zad est un espace où il est possible de prendre au sérieux la question de l’avenir de la biodiversité et d’½uvrer au nécessaire changement radical de formes de production toxiques vers une agriculture paysanne de proximité portée par une nouvelle génération. Nous nous attachons toujours à y construire une manière d’habiter la terre en commun à même d’en prendre enfin soin.

Le mouvement pour un avenir commun dans le bocage a déjà réussi, grâce à une dynamique d’installations paysannes, à se positionner sur 310 hectares de terres. Une partie est d’ores et déjà signé en baux, une autre devrait l’être dès l’obtention des dernières autorisations d’exploiter. Mais la situation est encore loin d’être stabilisée pour les installations paysannes issues de la lutte ! Des parcelles complémentaires sont nécessaires pour assurer leur viabilité et réduire au maximum les contaminations avec les intrants chimiques.

C’est pourquoi nous nous sommes positionnés sur de nouvelles terres à l’automne. L’enjeu est de continuer de faire grandir un espace d’expérimentations sociales et agroécologiques aux portes de Nantes plutôt que de laisser tranquillement les exploitants cumulards se partager entre eux ce qu’ils considèrent comme un gâteau et que nous nous obstinons à considérer comme un bien commun.

En l’état actuel de la situation, seule une mobilisation large nous permettra d’asseoir définitivement les installations issues du mouvement. La question de l’usage et du devenir de la terre ne peut être laissée entre les seules mains d’une profession agricole dominée par la FNSEA et le lobby agro-alimentaire. Pour leur faire face, nos camarades paysan.ne.s acteurs.trices d’un changement de modèle agricole ont besoin d’appuis.

Le 17 septembre prochain, la CDOA (Commission d’Orientation et d’Attribution des terres) se réunit à la DDTM. C’est cette commission qui attribue les terres agricoles dans le département. C’est elle qui achèvera de déterminer la répartition définitive de 220 hectares de terres non historiques sur la ZAD. C’est elle qui tranchera les cas de concurrence entre nos petites installations paysannes respectueuses du bocage et de grosses fermes qui se sont largement agrandies. Les critères administratifs sont, dans ce cas de figure, officiellement censés donner raison aux nouvelles installations. Mais il est fort possible que certaines instances ½uvrent à ce qu’il en soit autrement. Nous refusons donc de les laisser décider seuls.

Nous exigeons :

- l’application du schéma régional des structures et donc l’attribution sans report des autorisations d’exploiter à l’ensemble des installations de jeunes paysans.

- la signature rapide par les propriétaires (Etat et Conseil Départemental) de baux de fermage à clauses environnementales aux jeunes installés dès l’obtention des autorisations d’exploiter.

C’est pourquoi, nous appelons à une mobilisation le 17 septembre prochain devant la prefecture de Loire Atlantique. A l’heure où les pouvoirs publics tergiversent obstinément au lieu de trancher en faveur des installations paysannes, comme ils refusent de prendre les décisions indispensables à la possibilité même d’un avenir sur cette planète, il est plus que jamais crucial de faire monter la pression, de toutes parts. Dans cette optique, nous appelons d’ores et déjà à une manifestation ultérieure le 26 octobre prochain sur les terres de la ZAD. Si l’administration n’a pas réagi d’ici là, nous mènerons sur le terrain les actions qui s’imposent.


NDDL Poursuivre Ensemble - Des habitant.e.s et paysan.ne.s de la zad - Coordination des organismes soutenant les projets de la zad – Naturalistes en lutte

Alain Uguen
Le 17/09/2019 à 09:20:37

Enfin un projet solidaire . Bonne route.

Ponaire
Le 06/06/2019 à 11:58:50

Communication de la confédération paysanne sur le 29/30 et le soutien aux projets sur la zad

A Notre-Dame des Landes, la situation foncière est loin d’être réglée. A l’invitation de la Préfecture, un Comité de Pilotage va décider le 12 octobre 2018 du destin des terres de la Zad . Il est composé de la Chambre d’agriculture, des quatre syndicats agricoles, du conseil départemental de Loire-Atlantique, des élus de la communauté de commune d’Erdre et Gesvres. La Confédération paysanne siégera à ce comité de pilotage.
Elle tient d’ores et déjà à affirmer son soutien total à tous les projets agricoles professionnels, qu’ils soient individuels ou collectifs, portés par ceux qui ont défendus les terres de la zad. Pour rappel, sur les 1650 hectares de terres, seuls 170 ont été attribuées via des COP (convention d’occupation précaire) aux jeunes porteurs de projets agricoles. Sur ces terres les projets d’élevage et de maraîchage se développent dans des systèmes de production qui respectent ce bocage sensible. La Confédération paysanne encourage vivement ce foisonnement des activités agricoles, et souhaitent que ces projets gagnent une assise foncière suffisante pour pouvoir se stabiliser. Actuellement, une quinzaine de projets cohabite sur 170 hectares quand on sait que la moyenne des fermes en France est de 50 à 100 hectares.
Cependant plusieurs projets sont en concurrence avec des agriculteurs qui disposent d’une COP, signée en début d’année par VINCI, avant l’abandon du projet de transfert de l’aéroport. La confédération Paysanne exige que la priorité aux projets d’installation soit respectée. Dans le cadre du comité de pilotage sur le devenir agricole de la ZAD, nous demandons que la situation de toutes les exploitations de ce secteur soit étudiée afin de s’opposer aux concentrations. La Confédération paysanne appelle à la vigilance et à la mobilisation pour que le foncier de la zad serve à de nouvelles installations et non à l’agrandissement.

Sur la ferme de Saint-Jean-du-Tertre, deux jeunes exploitants agricoles en bio et en vente directe installés sur une trentaine d’hectares sont fragilisés dans la poursuite de leur activité par ces concurrences. La Confédération paysanne soutient ces initiatives et demande à l’État de prendre ses responsabilités pour accompagner ces projets d’avenir tels que la Confédération paysanne les défend : écologiquement viables, générateur d’emploi en favorisant le dynamisme des campagnes.
Les 29 et 30 septembre, nous vous invitons à vous mobiliser à NDDL pour accompagner, découvrir et soutenir les projets en participant aux initiatives proposés

Confédération paysanne
Le 25/09/2018 à 10:27:53

Oui, 150 fois oui à une agriculture respectueuse de la terre, des sols, de la biodiversité. Mais que ce soit dans la légalité et dans une démarche de concertation partagée. Trop ras le bol des mensonges, des passes dans le dos, des pressions frauduleuses en tous genres. NON au GLYPHOSATES, NON aux Néonicotinoïdes, NON à la culture intensive et chimico-industrielle !!!

Jonquille
Le 07/06/2018 à 00:01:14

Respect de la Terre. Bonne biodiversité et bonne route à vous toutes et tous. Et dans 25 ans n'oubliez pas ce que vous étes en train de faire aujourd'hui, et transmettez

mapiecouleur
Le 06/06/2018 à 19:04:41

Réappropriation de la Terre par tou-te-s ceux et celles qui partagent la volonté de respecter la diversité de la Vie qui y foisonne: c'est LA solution pour éviter notre disparition, intimement liée à celle des autres espèces, annoncée par les scientifiques les plus dignes de confiance.
Mais... ATTENTION à la volonté farouche des profiteurs-euses, exploiteurs-euses, de défendre leurs avoirs et leurs privilèges, aidé-e-s en cela par des politiques corrompues et leurs bras armés que sont les polices et les forces militaires.
Donc... NÉCESSITÉ d'UN MOUVEMEMENT PACIFISTE MONDIAL et CONCERTÉ afin que, TOU-TE-S ENSEMBLE, dans notre grande majorité, nous assurions la sauvegarde et le futur, l'existence même, des diverses générations à venir.
COURAGE et SUCCÈS à tou-te-s les sincères zadistes!

Michelle, Grd-mère bruxelloise
Le 06/06/2018 à 12:09:01

Je soutiens ce projet qui respecte le sol et la biodiversité en fait la VIE

fradin
Le 06/06/2018 à 10:35:10

C'est un des derniers territoires français encore vierges dont il faut impérativement protéger la biodiversité, au vu de la disparition rapide en quelques années d'espèces animales et végétales

Ne faudrait-il pas envisager de classer cette zone en espace protégé tel que ZNIEFF, Natura 2000 ou tout autre outil de protection ?

La Closeraie
Le 06/06/2018 à 09:59:15

Nous sommes convaincus du bien fondé des propositions nouvelles qui se mettent en place pour préserver la biodiversité du territoire de Notre-Dame des Landes , en dehors de toute agriculture intensive et polluante

Monique et Maurice cornet
Le 05/06/2018 à 19:10:24

une pensée pour ceux qui on été bléssés ou mutilés à vie.il fallait bien que l'état rende des comptes à Vinci, et à la droite réac. lamentable!! N.D.D.L VIVRA

geronimo
Le 05/06/2018 à 17:54:39

il est trés important pour la diversite
de protéger cer ecosysteme

jean paul thomas
Le 05/06/2018 à 17:25:50

Je partage le comentaire de Danièle Lorut. La préservation de nos derniers écosystèmes humides en France, est un enjeu de survie pour l'Humanité entière, qui ne peut "seule" lutter contre les conséquences catastrophiques du dérèglement climatique et de la 6ème extinction des espèces vivantes .
Le bocage de Notre Dame des Landes se doit d'être sanctuarise comme "Réserve naturelle' de Biodiversité.

soaze
Le 05/06/2018 à 17:08:31

La Vie face au profit : le juste l'emportera.

Christian VAN HOUCKE
Le 05/06/2018 à 13:07:32

La préservation de nos derniers écosystèmes humides en France, est un enjeu de survie pour l'Humanité entière, qui ne peut "seule" lutter contre les conséquences catastrophiques du dérèglement climatique et de la 6ème extinction des espèces vivantes .
Le bocage de Notre Dame des Landes se doit d'être sanctuarise comme "Réserve naturelle' de Biodiversité.

Danièle LORUT
Le 18/05/2018 à 15:10:27

Construire un aéroport ou donner le terrain à l'agriculture intensive FNSEA ça revient au même : stériliser la terre.
Laissons ces terrains à la bio-diversité.

Christian
Le 17/05/2018 à 18:28:10

Parmi les nombreuses expulsions et destructions effectuées depuis le 09 janvier sur la ZAD de Notre Dame des landes, un collectif porteur de projets agricoles a été expulsé brutalement avec ses troupeaux sans solution de replis. Les bâtiments destinés à recevoir les activités d'élévage et de transformation laitière ont été détruits sur ordre de l'état. Depuis, des solutions transitoires précaires ont été mises en œuvre pour pallier à la situation.
Ce collectif a décidé récemment de se poser dans un corps de ferme quitté par son propriétaire exploitant depuis 2016, dans le village du Liminbout.
Nous paysannes et paysans de Copain 44 soutenons que cela permet de résoudre dans l'immédiat la sécurisation de la gestion de ces troupeaux, tout en assurant le maintien de l'usage agricole des installations de ce corps de ferme.
Nous soutenons également que l'ex-propriétaire exploitant, qui a résisté jusqu'en 2016 contre le projet d'aéroport, doit pouvoir retrouver ses titres de propriétés s'il a le droit et s'il le réclame.
Nous réaffirmons que la pérennisation des activités qui existent depuis plusieurs années sur la ZAD, dans le respect du bocage et de la biodiversité, nécessite un vrai temps de dialogue et de négociation serein avec l'ensemble des acteurs concernés. Ils ne peuvent pas avoir lieu sous la menace du couperet d'ultimatums intenables, avec une présence policière qui, de fait, entretient une situation de conflit permanent.
Nous demandons expressément au gouvernement de renoncer à une nouvelle opération d'expulsions-destructions qui n'aurait pour effet que de bloquer toutes avancées constructives pour une résolution pacifiée de l'avenir de ce territoire.


Copain 44
Le 17/05/2018 à 09:06:35

Oups, apparemment, ma grammaire était partie se coucher avant moi. :-(
Donc je réécris sans oublier l'accord du pluriel cette fois :
La terre doit aller à ceux qui la respectent ! La terre doit aller à ceux qui la respectent !
(On ne l'écrira jamais assez).
Francine Praud
PS :Une pensée pour les Robin, Petit Jean, Frère Tuck, Marianne, etc... que l'illégitime Jean Sans Terre et l'horrible shérif de Nottingham tentent d'expulser aujourd'hui.

Frawald
Le 17/05/2018 à 08:52:19

Quand on voit comment certains agriculteurs sans vergogne déclarent des terrains à leur nom sur le Bulletin de Mutation des Terres en réalisant des faux en écriture et en imitant la signature du propriétaire des parcelles, tout en bénéficiant de la complaisance de la MSA et des Chambres d'Agriculture ; franchement, cela ne me pose aucun problème moral que les terres aillent aux zadistes, même "sans bourse délier".
La terre doit aller à ceux qui la respecte !
Enfin, il est urgent de se préoccuper de la sauvegarde de la biodiversité dans les milieux agricoles. Si nous continuons à favoriser l'agriculture intensive, très vite nous passerons de 30% d'oiseaux en moins à plus d'oiseaux du tout. Alors vive NDDL, territoire engagé pour la biodiversité !

Frawald
Le 16/05/2018 à 22:27:39

En réponse à Hamon :
Les occupants de NDDL, agriculteureuses historiques ou défenseuresses de la Nature appelé.e.s "zadistes", sont les seuls à avoir pris le temps de vivre sur ce territoire pour le comprendre et l'occuper tout en préservant la biodiversité et la richesse de ce territoire (notamment sa richesse en eau). La plupart proposent un modèle social novateur qui sort l'être humain des rapports marchants et économiques (rappelons nous que l'humanité telle que nous la connaissons a vécu des millénaires sans avoir inventé l'économie, même pas le troc, dont l'apparition est assez tardive dans notre histoire et débouche sur sa forme absolue, le libéralisme, qui rend tout monnayable). Cette expérimentation sociale est une chance pour notre pays et nous relie à notre histoire nationale dans ses heures les plus nobles (n'avons nous pas eu des ancêtres qui ont pensé qu'on pouvaient changer de système dans les années autour de 1789 ?)
Les terres occupées sont des biens communs et sont défendues comme tel.
Les exploitants agricoles (brrr, l'expression en dit long sur les pratiques) qui ont cédé leurs terres au profit du projet d'aéroport ont été déjà doublement dédommagés (en argent et en terre plus loin). Et hélas, la plupart des agriculteurs français pratiquent une agriculture intensive qui s'appuient sur des "intrants" (produits chimiques) qui stérilisent la terre (tuant flore bactérienne, vers, insectes...). Votre message montre la méconnaissance que vous avez et de la situation sur place et de l'agriculture en général...
Il est toujours temps de se renseigner et d'apprendre.
Bien à vous

Flip
Le 16/05/2018 à 21:28:52

Tout à fait d'accord avec vous.
Je pourrais vous fournir du petit matériel ménager et divers à prendre en région de Versailles
Décidez-vous au plus vite.
Je pourrais faire un petit stage de 8 jours dans NddL à mes frais. Conditions à débattre. je suis
classé dans la catégorie Seniors mais plutôt militant Activiste et lanceur d'alertes et d'idées depuis 1955.. .
Toute ma sympathie.
Bruno Vandome

Bruno Vandome
Le 16/05/2018 à 15:59:56

Je voua invite à sourire un peu en allant lire cette publication des Naturalistes en lutte, à défaut de pouvoir nous réjouir d'un véritable courageuse décision:

https://naturalistesenlutte.wordpress.com/2018/05/16/lutopie-naturaliste-contre-la-dystopie-etatique/  

Eric Lesaunier
Le 16/05/2018 à 15:18:59

ces terrains avaient bien des propriétaires, agriculteurs je suppose, de quels droits ne leur rend-on pas leurs terres ? Je ne vois pas pourquoi des gens peuvent s'installer sans bourse délier sur des terres qui ne leur appartiennent pas, je trouve cela scandaleux ; les agriculteurs propriétaires sont tout autant capables, sinon plus, de faire une agriculture compatible avec la biodiversité

hamon
Le 16/05/2018 à 14:15:01

Les agriculteurs membres de la FNSEA ou autres JA,surreprésentés dans le comité de pilotage, auraient vite fait de ramener ce superbe bocage à une zone agricole normalisée.
L'état exceptionnel de cette zone est le résultat de la tenue à l'écart des techniques productivistes d'agriculture, celles-là même que notre ministre de l'agriculture veut promouvoir, lui qui défend l'usage du glyphosate pour l'agro-écologie.
Les zadistes ont su trouver des façons d'habiter cette nature à même de la préserver tout en faisant une véritable zone de vie, pourquoi vouloir les expulser si ce n'est pour assouvir les besoins de vengeance de promoteurs frustrés?

Eric Lesaunier
Le 16/05/2018 à 09:23:11

Deux remarques sur cette cyberaction :
- A quel ministre s'adresse-t'on ? Agriculture ? Transition écologique ? A mon avis, les deux sont concernés.
- Le texte proposé ne reprend pas l'inquiétude du CNPN concernant la réappropriation par une agriculture intensive ; c'est pourtant de cela qu'il s'agit !

Le CoPil statuant sur les projets, noyauté par la Chambre d'Agriculture et la FNSEA, prône le retour d'exploitants ayant accepté l'expropriation.

Il est donc important de pétitionner massivement, en affirmant la priorité d'une agriculture respectueuse de l'environnement.

dominno
Le 16/05/2018 à 02:32:09

Avant que toute la biodiversité ait disparu en France sauvons cette superbe zone humide.

Geneviève BOISSON
Le 15/05/2018 à 18:42:56

Pour une fois qu'on a une occasion d'avoir une agriculture non intensive, prenons la!!

claude
Le 15/05/2018 à 18:30:57

Soyons coherants DU bIO SINON rien

toto
Le 15/05/2018 à 17:31:48

OUI pour une zone expérimentale libre
Pour un modèle Social Economique Culturel Agro-Ecologique Inovant Unique en France
Source d'espoir pour les générations futures

" la lutte n’est pas forcément contre un aéroport mais contre les menaces du glyphosate, de l’automatisation, de Mosanto qui contrôle tout, cette zone c’est le futur. »
Vandana Shiva militante écologique Prix Nobel Alternatif 1993 à la Zad 24 fév 2018

"Nous devons créer le monde que nous voulons défendre. Ces fissures où les gens se trouvent pour construire un bel avenir sont importants. C'est pour ça que la zad est un modèle. "
Naomi Klein journaliste, essayiste et réalisatrice canadienne.

"Ce qui se passe à Notre-Dame-des-Landes illustre un conflit qui concerne le monde entier."
Raoul Vaneigem écrivain, philosophe situationniste belge.
Médiéviste, spécialiste des hérésies. Auteur d'une trentaine d'ouvrages.

Douchinka
Le 15/05/2018 à 14:30:09

L'effet colibris doit jouer son rôle, petit "geste"-grand effet....

Une agriculture bio et même plus (permaculture, biodynamie, agro foresterie) doit être la règle, avec une grande variétés de productions..... C'est le moins qui doit être visé.

Colibris
Le 15/05/2018 à 13:12:35

bêtes et vindicatifs,ils s'attaquent à la liberté,la liberté d'exister,et ça,ça n'existe pas dans leur monde de capitalistes relayé par les politiques et les militaires

jacques lacombe
Le 15/05/2018 à 11:53:30

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