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Bilan de la cyberaction : EQUATEUR : Noboa, répression syndicale et évasion fiscale, la saga continue !

Mise en ligne du 24/12/2012 au 30/09/2013

Son nom est peu connu du grand public mais ses bananes « Bonita » inondent nos marchés : Noboa est la cinquième plus grande multinationale de la banane, le fruit le plus vendu dans le monde. L’activité est effectivement lucrative pour son patron multimillionnaire Álvaro Noboa, l’homme le plus riche d’Equateur… mais elle profite beaucoup moins à celles et ceux qui s’échinent dans les plantations. Violations massives des droits, répression syndicale, salaires indécents durent depuis trop longtemps : dix ans après les événements de « Los Alamos », les organisations équatoriennes et latino-américaines en appellent à la solidarité internationale pour exiger un changement. Participez à la campagne en signant cet Appel Urgent !

Bilan de la cyberaction :

4739 participants

3/07/13
Noboa n'a toujours pas accepté de négocier avec le syndicat, malgré ses déclarations selon lesquelles ils considéreraient de telles négociations après les élections présidentielles de février. La direction continue de dissuader les employés de rejoindre le syndicat, bien que nous n'ayons pas eu d'échos de nouveaux licenciements.
> L'entreprise semble maintenant être au bord de la faillite. Le gouvernement a confisqué à Noboa des propriétés d'une valeur de 100 millions de dollars en raison des dettes que l'homme d'affaires aurait omis de payer depuis 2005 aux impôts et aux travailleurs (au titre du système de partage des profits en vigueur dans le pays). En mai, le gouvernement a confisqué l'Hacienda Clementita (qui emploie des milliers de travailleurs-ses de la banane) et la Fenacle est en train de travailler pour essayer d'affilier le Comité d'entreprise là-bas et former un nouveau syndicat pour remplacer le syndicat jaune existant qui a toujours servi Noboa.
> Alvaro Noboa a été battu à plates coutures aux présidentielles (57% des voix sont allées à Correa et seulement 3,7% à Noboa.) ce qui l'a plus ou moins tué politiquement. Son empire bananier en fait également les frais, puisque ces dernières semaines, les bananes Bonita ont été envoyées en Europe sans que les acheteurs n'aient été sécurisés. Aldi a cessé de s'approvisionner auprès de Bonita et à la fin 2012, Edeka a réduit ses achats de bananes Bonita de plus de moitié. Noboa n'a quasiment plus de clients en Europe."

Présentation de la cyberaction :

2002 – 2012 : une décennie de violations des droits

Puerta Inca, septembre 2012. Dans la gigantesque plantation de bananes de Los Alamos, sur la plaine littorale de l’Equateur, Lorena Burgos Anangono vient d’être licenciée. Elle venait de se plaindre d’être payée au-dessous du minimum légal.

Propriété du groupe Noboa, la plantation de Los Alamos est emblématique de la répression syndicale et de la violation systématique des droits syndicaux perpétrée par la multinationale.

Dix ans plus tôt, c’est en effet dans cette même plantation de Los Alamos que les gardes armés de Noboa s’en prenaient physiquement aux travailleurs-ses qui protestaient contre la répression syndicale. Bilan : 19 blessé-e-s dont plusieurs gravement : l’une des victimes perdra la jambe.

En plus de violer les droits des travailleurs-ses la compagnie s’illustre dans le domaine de l’évasion fiscale : le Service du Revenu Intérieur équatorien estime que l’entreprise doit 99 millions de dollars d’impôts impayés à l’Etat et au moins 30 millions de dollars de participation aux bénéfices à ses employé-e-s.

Les employé-e-s refusent de plier

Bien que leurs syndicats aient été démantelés en 2002 et malgré les humiliations continuelles auxquelles les soumet leur hiérarchie, les travailleurs-ses de Los Alamos ont poursuivi leurs efforts pour défendre leurs droits. En 2011, avec l’appui de la Fédération Nationale des travailleurs Agroindustriels paysans et indigènes libres en Equateur (FENACLE), ils-elles forment un nouveau syndicat et élisent Lester Freire, employé depuis plus de treize ans au sein de la plantation, à la tête de leur organisation. Mais celui-ci sera arbitrairement licencié quelques mois plus tard, sans justification.

La FENACLE initie alors un processus légal qui aboutira, en avril 2012, à l’enregistrement du syndicat des travailleurs-ses de la banane de Los Alamos (SITBA) par le Ministère du travail et à la reconnaissance de Lester Freire en tant que Secrétaire général légitime. En parallèle, les membres de la campagne « Le Juste Fruit ! » et leurs partenaires internationaux font pression sur Noboa pour exiger la réintégration de Lester Freire (cf. notre Appel Urgent : « Un multimillionnaire piétine le droit syndical »). Forte de cette mobilisation locale et internationale, la FENACLE obtient l’organisation d’une réunion avec Noboa, en marge de la 2ème conférence internationale du Forum Mondial de la Banane (février 2012), afin de traiter de la situation à Los Alamos. Le représentant de Noboa s’y engage à consulter la direction de la multinationale en vue de réintégrer Lester Freire et d’ouvrir un réel dialogue social avec la Fenacle. Mais quelques semaines plus tard, Noboa décide de maintenir sa décision d’exclure le Secrétaire général du SITBA, arguant d’une restructuration due aux problèmes financiers de l’entreprise. Elle ose même lui suggérer de chercher du travail auprès de ses sous-traitants où il pourrait « utiliser les compétences » qu’il a développées à Los Alamos durant 13 ans !

Au-delà de Los Alamos

Le cas de Los Alamos n’est malheureusement pas isolé : dans la province de Los Rios, dix travailleurs-ses de la plantation Bejucal, appartenant également au groupe Noboa, ont également été licencié-e-s en septembre dernier pour avoir formé un syndicat.

Si le cas de Lester Freire est particulièrement important, c’est parce qu’en excluant le Secrétaire général du SITBA, Noboa cherche à décapiter l’organisation pour l’empêcher de fonctionner. Derrière le cas de Lester Freire, c’est donc toute la question de la liberté syndicale qui est en jeu, et la possibilité de négocier de meilleures conditions de travail et de vie pour des milliers de familles d’Equateur, premier pays exportateur de bananes du monde.

Par conséquent, la Fenacle en appelle à la solidarité internationale afin de demander à Noboa et aux entreprises qui distribuent les bananes « Bonita » :

l’ouverture d’un réel dialogue avec le SITBA qui, avec la Fenacle, rassemble la majorité des salarié-e-s de Los Alamos ;

la réintégration de tou-te-s les travailleurs-ses licencié-e-s dans les plantations de Bejucal et de Los Alamos, y compris celle de Lester Freire à son poste de soudeur dans l’atelier de la plantation, avec paiement des salaires dus depuis leurs licenciements.

Toute l'équipe de Cyber @cteurs
Toute l'équipe de Peuples Solidaires.

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur Crisman,

J’ai été informé-e par la Fenacle, Colsiba et Peuples Solidaires (France) que le groupe Noboa, qui produit les bananes Bonita, continuait ses actions antisyndicales à l’encontre des travailleurs et des travailleuses qui veulent faire valoir leurs droits pour de meilleures conditions de travail en Equateur.

Je suis indigné-e par de telles pratiques et en particulier par la situation actuelle dans les plantations de Los Alamos et Bejucal où des travailleurs-euses ont été licencié-e-s pour tenter de défendre leurs droits.

Je vous demande donc d’appeler Noboa à :
Ouvrir un réel dialogue avec le SITBA, qui avec la Fenacle, regroupe la majorité de sa main d’œuvre parmi ses membres.
Réintégrer tou-te-s les travailleurs-euses licencié-e-s dans les plantations de Bejucal et Los Alamos, y compris celle de Lester Freire à son poste de soudeur dans l’atelier de la plantation, avec paiement des salaires dus depuis leurs licenciements.

Sincères salutations,

 

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2 commentaires

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Ce n'est pas une pétition en ligne mais une cyber action c'est à dire que chacun écrit aux destinataires directement contrairement aux pétitions dont rien ne prouve qu'elles toucheront leur but : surtout sur des sites de pétitions dont le but est de vendre de la pub.

La meilleure pression c'est encore celle des consommateurs. Avant notre souris notre première arme c'est notre porte-monnaie ;o)

Je ne sais pas si c'est mieux de demander le soutien des syndicats (le mieux est l'ennemi du bien ;o)) mais la question c'est qui le fait ? Celui qui propose ?

Alain Uguen
Le 28/12/2012 à 11:07:10

Une pétition en ligne c'est bien, mais n'est-ce pas mieux de demander le soutien des syndicats en France et ailleurs ?
cordialement
mj

michou
Le 28/12/2012 à 10:02:21

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