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Cette pétition est maintenant terminée

Bilan de la pétition : Notre Dame des Landes oui au débat non aux expulsions

Mise en ligne du 16/10/2012 au 26/08/2016

"La "transition écologique" promise par le président François Hollande a commencé mardi 16 octobre à l’aube : la police armée de pied en cap a commencé l’évacuation des habitants des terrains d’un éventuel aéroport à Notre Dame des Landes"

Bilan de la pétition :

7419 participants

05/12/2020 Notre-Dame-des-Landes a retrouvé sa quiétude
https://www.letelegramme.fr/bretagne/notre-dame-des-landes-a-retrouve-sa-quietude-05-12-2020-12667172.php  


Trois ans après l’annonce de l’abandon de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et deux ans et demi après l’évacuation de la Zad (zone d’aménagement différé), nous sommes retournés dans cette commune du nord de Nantes. Une trentaine de projets agricoles ont été lancés sur les terres qui étaient destinées à Vinci. Près de 150 anciens zadistes vivent désormais dans la commune.

Romain, producteur de viande de brebis dans l’ex-Zad de notre-Dame-des-Landes.
Romain, producteur de viande de brebis dans l’ex-Zad de notre-Dame-des-Landes. (Le Télégramme/Didier Déniel)
Il fait froid en ce matin de fin novembre. Près de l’école publique de Notre-Dame-des-Landes, deux pères de famille quadras discutent après avoir déposé leurs enfants. « Je pense que si les zadistes n’avaient pas été là, le projet serait allé jusqu’au bout. Et dans quelques mois, de nombreux avions nous passeraient au-dessus de la tête », souligne l’un d’eux. Son ami acquiesce. « Quand ils étaient là, on les voyait peu. lls sortaient rarement de la Zad. Aujourd’hui, je pense qu’on peut leur dire merci ».

L’aéroport avait fait chuter l’immobilier

À Notre-Dame-des-Landes, on semble avoir définitivement tourné la page de cette longue lutte qui, très souvent, a fait la Une de l’actualité nationale. « Les choses sont clairement apaisées, commente Jean-Paul Naud, le maire de la commune. On vit normalement maintenant. Et la commune attire pas mal de monde ». Pour preuve, ce nouveau lotissement qui va sortir de terre et les travaux qui vont être engagés à l’école publique, où quatre nouvelles classes vont ouvrir. « L’école privée a réalisé aussi une extension. Pas mal de jeunes couples viennent s’installer ici. Un pavillon qui valait 200 000 € avant en vaut 250 000 maintenant. Le projet d’aéroport avait fait chuter les prix de l’immobilier », poursuit l’élu, qui était farouchement opposé à ce projet.

Après l’évacuation de la Zad, en avril 2018, il a fallu élaguer les arbres, refaire les routes, curer les fossés et nettoyer les tonnes de matériaux qui avaient servi à ériger des barricades. Notamment sur la route des chicanes, ancien axe stratégique qui était sous contrôle des zadistes et qui traverse de part en part la commune. « L’État et le Département ont pris chacun 40 % de ces travaux à leur charge et nous, 20 % », détaille le maire.

Un plan de protection des terres

Les parcelles visées par l’aéroport ont été incluses dans un plan de protection des espaces naturels et agricoles (PEAN), solide outil de protection foncière qui ne peut être levé que sur avis de trois ministres. « Ce PEAN interdit, de fait, toute construction neuve dans le périmètre, poursuit Jean-Paul Naud. Les gens qui se sont installés dans la Zad peuvent toutefois envisager la reconstruction de bâtiments existants ou ayant existé. Plusieurs permis ont été déposés pour des bâtiments agricoles surtout ».

Car dans l’ex-Zad, les habitants continuent souvent à vivre dans des structures légères de type cabanes et fourgons. Romain est de ceux-là. Dans sa yourte bien chauffée au bois, au lieu-dit la Gaîté, il revient d’une journée de boulot. La Gaîté est un lieu hautement symbolique. Car c’est ici qu’avait eu lieu la première expulsion de l’opération César, en 2012. Après le passage des forces de l’ordre, l’ancienne longère de la ferme avait été rasée.

« Je suis producteur de viande et éleveur de brebis, précise-t-il. J’ai rejoint la Zad en 2013 ». Comme une trentaine d’autres zadistes, il a accepté le plan d’installation proposé par la préfecture. « J’ai signé un bail rural pour 45 hectares. Huit appartiennent à l’État, le reste au Département. J’ai un troupeau de 80 bêtes. J’espère arriver à 150 dans quelques mois ».

Des baux ruraux signés

Romain n’est pas arrivé à l’agriculture par des chemins détournés. « J’ai passé un bac agricole. J’ai longtemps travaillé en exploitation bovine. Pour m’installer ici et avoir accès au foncier, j’ai suivi une formation à la Chambre d’agriculture et j’ai signé une convention d’occupation précaire ».

La production de viande n’est pas des plus évidente à Notre-Dame-des-Landes. « J’ai le choix entre trois abattoirs, ils sont tous situés à près de 100 km, ce n’est pas évident », poursuit Romain. Pour le confort aussi, il faut savoir se débrouiller. EDF a refusé de tirer une ligne jusqu’à la ferme, trop éloignée. « Alors, j’ai monté une éolienne et des panneaux photovoltaïques. Comme je n’ai pas l’eau courante, je remplis, chaque semaine, une citerne que je tracte. Il faut s’accrocher quand on veut vivre ici ».

Romain fait partie de ces personnes qui fréquentent régulièrement le bourg et ses habitants. « Certains ont rejoint des associations et participent assez activement à la vie de la commune. Des familles aussi ont inscrit leurs enfants à l’école publique », souligne un habitant. « Mais rares sont ceux qui ont voté aux dernières élections dans la commune », tempère le maire. Romain, lui, reste optimiste. « Les choses se mettent en place. Humainement, il faut du temps et rester patient ».

Présentation de la pétition :

Reporterre : http://www.reporterre.net/spip.php?article3331  

Vous pouvez suivre le déroulement des opérations sur le site
http://www.facebook.com/pages/ACIPA/345153846717  


Projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes : démarrage de vigies citoyennes à Paris
Communiqué de presse des Citoyens Vigilants - 15 octobre 2012

Les Citoyens Vigilants de Notre-Dame-des-Landes seront à Paris devant le Ministère de l'Ecologie et des Transports ce mercredi 17 octobre 2012 à partir de 10 H pour une première vigie citoyenne parisienne.

Il s’agit de faire apparaître la résistance au projet de nouvel aéroport nantais devant les ministères concernés : écologie et transports, agriculture, finances.

C'est pourquoi les Citoyens Vigilants se déplaceront dorénavant à Paris certains mercredis, jour du Conseil des Ministres en complément des opérations à Nantes.
Lire la suite :
http://communiques-acipa.blogspot.fr/2012/10/projet-daeroport-de-notre-dame-des.html  

Texte de la pétition :


L’opposition populaire est de plus en plus large, et les prises de position de plus en plus nombreuses contre ce projet dont il a été prouvé qu’il était nuisible, inutile et gaspilleur de fonds publics, en pleine période de restriction budgétaire.
Nous vous demandons de faire arrêter toutes les opérations policières et les expulsions qui jetteraient environ 150 jeunes dans la rue, à quelques jours de la trêve hivernale !
Il est encore temps d’ouvrir un véritable débat avec une nouvelle étude complète du dossier, menée par des acteurs indépendants et fiables, avant que la situation ne devienne irréparable.

 

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12 commentaires

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MONTREUIL, LE 19 AVRIL 2013 - DE NOMBREUSES ASSOCIATIONS DONT ATTAC, GREENPEACE, AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT ET LE RÉSEAU ACTION CLIMAT UNISSENT LEURS VOIX POUR RAPPELER LEUR OPPOSITION À CE PROJET INUTILE.



Après la réponse, ce 15 avril, du gouvernement français aux questions formulées par les deux Directions Générales auprès de la Commission Européenne : celle de l’Environnement et celle de la Concurrence ;

Après la publication la semaine dernière de trois rapports sur le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes :

l’un rédigé par la commission dite de ’dialogue’, nommée par JM Ayrault pour apaiser les tensions après les violentes expulsions/destructions de octobre-novembre 2012,

le deuxième par le Comité d’experts scientifiques, censé expertiser les compensations de la destruction des zones humides et des espèces protégées, proposées par Vinci, compensations exigées par la loi sur l’eau),

et le troisième sur les impacts agricoles, les deux derniers demandés suite à l’enquête publique ’loi sur l’eau’ de l’été 2012.

Nous constatons qu’aucun des trois groupes n’avait comme ’feuille de route’ le réexamen ni la remise en cause globale du projet. Ils ne se sont donc pas prononcés ’pour’ le projet (ni ’contre’ d’ailleurs !), mais ils ne l’ont pas pour autant validé.
Le rapport de la commission de dialogue valide les arguments des anti-aéroports bien au-delà de ce qu’eux même pouvaient espérer. Le travail du Comité d’experts scientifiques porte le coup le plus rude au projet en refusant clairement la validation de la méthode de compensation proposée par Vinci. Les impacts sur l’agriculture sont également jugés sous-estimés et beaucoup trop importants.

Le coup de grâce est donné par le Comité Permanent du Conseil national de protection de la nature qui confirme la nécessité de mener des études sérieuses (d’une durée probable de 2 ans) et de remettre la méthodologie à plat.

La multitude de compléments d’études ou de modifications demandés devrait en bonne logique conclure à l’abandon du projet, ce que nos organisations attendent depuis longtemps. Jamais les réserves émises sur ce projet n’ont été aussi fortes et nombreuses et pourtant, ses porteurs, Jean-Marc Ayrault et des élus des collectivités territoriales en tête, s’y cramponnent, réaffirment leur foi dans le bien-fondé du projet et leur volonté de le faire aboutir au lieu de saisir l’opportunité d’un recul légitime et digne.

Mais ne nous y trompons pas : la bataille est loin d’être gagnée, les décisions juridiques déjà prises localement permettent les expulsions à tout moment. Montrons notre détermination contre ce projet, ne laissons pas les forces répressives reprendre du terrain.

Tous à la chaîne humaine du 11 mai autour de la Zone à Défendre de Notre Dame des Landes, puis au grand rassemblement de l’été les 3 et 4 août !

Alain Uguen
Le 22/04/2013 à 09:16:53

C'est une honte de voir les gendarmes réprimer
des citoyens qui ne font de mal à personne !!!
On se croirait dans un pays totalitaire !!!!

carmona
Le 28/11/2012 à 01:07:36

Au moment où la crise financière est en train de dévaler en France, nous nous demandons si nos politicards de droite ou de gauche ne sont pas en train d'être atteints de folie pharaonique pour cacher leurs erreurs. Avons-nous, Avez-vous ? besoin d'un nouvel aéroport alors que nous savons pertinemment que nous devons tous restreindre nos déplacement en avion, moyen de transport le plus cher et le plus polluant.
ginette

Ginette Hess Skandrani
Le 27/11/2012 à 15:16:37

Greenpeace France, Attac France, Agir pour l'Environnement, Reseau Action Climat France, Les Amis de la Terre, Confederation paysanne, Generations Futures, Solidaires, Paysages de France, Droit au Logement, Federation Nationale des Associations d’Usagers des Transports
Paris, le 25 octobre 2012 Projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes
DECLARATION SOLENNELLE
La brutalité employée par la force publique en vue d'expulser, à la veille de la trêve hivernale, les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes nous amène à protester officiellement, collectivement et vigoureusement. Alors que nous estimons que le dialogue et la concertation sont une nécessité pour dépasser les crises écologiques, sociales et économiques, le déploiement de force auquel nous assistons actuellement à Notre-Dame des Landes ne fait que renforcer notre détermination à contester ce projet d'infrastructure inutile, coûteux et clairement contradictoire avec nos objectifs en matière de lutte contre le dérèglement climatique. Sur la forme comme sur le fond, ce projet d'aéroport est contestable. Au scandale écologique de ce projet, le premier ministre semble vouloir ajouter un scandale démocratique et social. Il va de soi que cette façon de faire ne peut que créer de la défiance. Cinq ans durant, nous avons subi une politique reposant sur une duplicité quasi institutionnalisée. Nous ne saurions accepter plus longtemps une écologie des mots qui, à l'aide de discours enjoués, permet de justifier des actes profondément scandaleux. Nous appelons solennellement et avec la plus grande fermeté le gouvernement à cesser les expulsions des opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes. Nous appelons le premier ministre à remettre en cause ce projet d'aéroport qui aura une incidence significative sur le budget de l'Etat, un impact irréversible sur plus de 2000 hectares de zone humide et terre agricole et sur nos émissions de gaz à effet de serre. A l'heure des crises alimentaire, climatique et énergétique, à l'heure de l'effondrement des écosystèmes, nous ne cautionnerons pas un double-discours qui tend à devenir une seconde nature des responsables politiques. Par cette déclaration solennelle, nous tenons à exprimer notre solidarité et à apporter tout notre soutien à celles et ceux qui luttent pour un monde vivable. Nous appelons l'ensemble des citoyennes et citoyens à participer à des mobilisations locales et ainsi répondre démocratiquement à une violence qui, pour être institutionnelle, n'en est pas moins illégitime.

ONG
Le 26/10/2012 à 09:21:07

C
- Communiqué de presse -
22 octobre 2012

Pétition de soutien
Oui aux débats, Non aux expulsions
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/dame-landes-oui-debat-expulsions-522.html  

Notre Dame des Landes ; le gouvernement doit stopper ce projet : il a provoqué, par les expulsions, la destruction d’espèces naturelles protégées

Dans le cadre des expulsions menées manu-militari depuis le 16 octobre 2012 sur le site du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, les forces de l’ordre ont détruit de nombreuses espèces protégées. Les associations de protection de la nature dénoncent la gestion environnementale d’ores et déjà catastrophique de ce projet absurde et destructeur contre lequel elles restent mobilisées.

Expulsions, un recours à la force mal venu

Les associations de protection de la nature (1) estiment que le recours à la force pour expulser les dizaines de personnes occupant des logements de façon irrégulière est mal venu. A quinze jours de la trêve hivernale, dans un contexte déjà difficile et où les acteurs recherchent plutôt le dialogue et la construction d’un climat de respect mutuel, c’est un bien mauvais signe qui est envoyé. Les associations de protection de la nature déplorent que l’État ait décidé d’agir de la sorte.

Des espèces naturelles protégées détruites

D’importantes destructions d’espèces naturelles protégées se sont déroulées lors des opérations d’expulsion (piétinements par les forces de l’ordre et leurs véhicules, en plus pendant le déplacement de ces espèces). Il s’agit en l’occurrence d’amphibiens et en particulier de salamandres tachetées qui sont protégées par l’arrêté du 19 novembre 2007. Cette destruction souligne l’importance du site en termes de biodiversité : il s’agit d’un véritable réservoir de biodiversité, ce que nous ne cessons de répéter depuis de longues années. Nous rappelons que les dossiers, soumis aux enquêtes publiques « loi sur l’eau » et faisant l’objet d’une demande de dérogation pour destruction d’espèces, appréhendent mal cet enjeu en prévoyant des mesures compensatoires totalement déconnectées de la réalité écologique du territoire.

Les associations dénoncent

Bretagne-Vivante, FNE Pays de la Loire, la LPO Loire-Atlantique et SOS Loire-Vivante – ERN France dénoncent ces destructions d’espèces protégées et rappellent au gouvernement la règlementation en vigueur s’agissant du respect de la biodiversité. Il n’est pas acceptable que les comportements des pouvoirs publics aient des conséquences négatives sur les milieux dont l’importance a été soulignée lors de la conférence environnementale. Les opérations policières ne sont pas exclues du champ des règles de protection de la nature.

Arrêtons tout de suite ce projet anti-environnemental

Les associations doutent de plus en plus de la capacité du porteur de projet et des pouvoirs publics à prendre en compte la protection des espèces protégées dans le cadre du projet d’aéroport, dont elles contestent l’opportunité. Elles demandent de nouveau l’arrêt de toutes les opérations en cours et la recherche d’une alternative à ce projet anti-environnemental, coûteux et inutile.

Contacts presse :
Yves Lepage, Président de FNE Pays de la Loire – Tél : 06 88 81 16 27
Hervé Le Strat, Vice-président de Bretagne-Vivante – Tél : 06 82 83 27 97
Guy Bourlès, Vice-président de la LPO 44 – Tél : 06 20 70 11 37
Séverine Gibet- Gabillard, SOS Loire Vivante – Tél : 06 01 45 47 01

(1) Bretagne-Vivante, FNE Pays de la Loire, LPO 44, SOS Loire-Vivante




Fil d’infos de la journée du mardi 23 octobre 2012

Une journée de "sécurisation de la zone" de plus ...
En relisant le Presse Océan d’aujourd’hui on tombe sur les pleurnicheries d’un chef flic qui se plaint que la ZAD ait obligé depuis 2 ans à la mobilisation continue de 80 gendarmes supplémentaires qui auraient été plus utiles à d’autres choses, par exemple à lutter contre les cambriolages. Avis à tous les cambrioleurs de la région : maintenant à vous de nous manifester votre solidarité !
Entre
17h35 : les gens qui voulaient reconstruire à la Préfaillite n’ont pas pu le faire à cause des flics. Apparemment les copains sont repartis sans encombre.
16h10 : la destruction de la Gaité commence. Le toit est vite détruit et rapidement il ne reste plus que des ruines de cette maison. C’était la 1ère occupée après le Camp Action Climat de 2009 qui avait relancé la dynamique d’occupations. Une dizaine de personnes y vivaient et y accueillaient les copinEs de passage sur la ZAD. C’était un lieu vivant, chaleureux, loin d’être insalubre. La maison aurait fêté ses 100 ans en 2014. Quant à la grange attenante, également détruite, elle accueillait un freeshop bien rempli et parfois des concerts et des réunions. Mort aux vaches !!!

16h05 : concernant les trois personnes arrêtées hier midi vers les Fosses noires : elles ont accepté de passer en comparution immédiate et vont être relachées dans les minutes à venir, des gens vont les chercher. L’une a 400euros avec sursis pour refus d’ADN et d’empreinte ; on attend le rendu pour les deux autres.
15h55 : du côté de la Gaité, un paysan a vu les gendarmes mobiles couper les barbelés et pousser les génisses hors du champ.
15h45 : à la Préfaillite, une reconstruction est en cours. Les gendarmes ont autorisé deux personnes à récupérer des gravats mais ont interdit l’accès à d’autres. Les flics protègent actuellement le tas de gravats. Vous êtes les bienvenu-e-s pour rejoindre le lieu.
14h10 : des renforts de gendarmes arrivent à la Gaité. La moitié du hangar est "désamiantée". Bonne nouvelle : ils ont embourbé leur nacelle, et en essayant de la sortir ils ont embourbé leur manitou téléscopique... du coup ils sont bloqués !
14h : point légal : on a connaissance de 6 arrestations hier
1 personne qui auraient été arrêtée vers les Fosses Noires hier vers 10h aurait été relâchée vers 17h30 hier
1 personne arrêtée aux Fosses Noires hier a été relâchée hier vers 16h
3 personnes qui auraient été arrêtées aux Fosses Noires seraient toujours en garde à vue à la gendarmerie de Sautron.
1 personne arrêtée hier a passé la nuit à Sautron et passerait en comparution immédiate aujourd’hui.
13h55 : plusieurs charges et contre-charges ont eu lieu autour de la Gaité. Les camarades sont repoussés vers l’ouest mais sont toujours bien là. Les flics semblent vouloir faire des arrestations ciblées avec des unités mobiles. La presse est sur place.
13h30 : environ 80 personnes sont maintenant autour de la Gaité, et comptent bien faire durer la destruction du hangar le plus longtemps possible ! Ca charge du côté du champs de maïs, mais c’est plus calme de l’autre côté.

12h50 : les flics détruisent en fait le hangar près de la Gaité. Des camarades sont sur place avec notamment une battoukada et des motivé-e-s, n’hésitez pas à les rejoindre.
12h20 : il y a des camarades autour de la Gaité. Ils seraient encerclés par les flics, qui sembleraient gazer. Un troupeau de vaches est envoyé à plusieurs reprise vers les flics, qui déclenchent leur sirène pour les faire reculer, mais finalement les bovins bravent le bruit assourdissant et vont vers eux.
12h : Bel Air est toujours en cours de murage et la Gaité en cours de "traveaux" mais toujours debout, des gens sont sur place à la Gaité. Vous êtes les bienvenus pour les rejoindre.
Vinci affirme sur Facebook qu’ils ne font que leur travail de façon écolo et sympa en plus.
10h50 : des travaux semblent toujours en cours à Bel-Air (murage comme annoncé ce matin ?), et toujours à la Gaité (démolition). Il y a toujours des mouvements de flics sur la zone... et de notre côté, il y a toujours du monde et de la résistance !
Une petite info pour le plaisir : jusqu’a présent, l’opération César aurait coùté 500 000 € et mobilisé 1200 flics... d’après Presse Océan
9h20 : la démolition de la Gaité est en cours
8h40 : le carrefour des Ardillères est bloqué par les flics en direction des planchettes. Plusieurs camions de gendarmes sont postés sur la route entre les Ardillères et les Planchettes. Un convoi avec des engins de travaux a été vu en direction de Notre-Dame.
8h30 : un autre convoi comprenant 2 pelleteuses et un gros camion a été aperçu à l’est de la zone. Le maire de Notre-Dame aurait trouvé un acheteur pour la maison de Bel’Air.
8h20 : trois camions benne, une pelleteuse et un manitou escortés par des gendarmes vu à l’ouest se dirigent vers la zone
7h45 : C’est calme pour l’instant, quelques mouvements de flics.


Fil d’infos de la journée du mercredi 24 octobre

13h35 : Au Liminbout, c’est la pause du midi. Les travaux de désamiantage sont toujours en cours, bien entourés par des filcs, et quelques camarades sont sur place.
13h : On entend toujours les engins continuer la démolition de La Gaité
12h39 : renfort de keufs vers la Boissières
12h13 : confirmation : les travaux aux Liminbout ne sont pas tout a fait sécurisé, il n’y a pas des bâches entre la maison même et cela de voisin !! Qui devrais rendre les chantier illégal !! On appel l’inspection du travail pour signaler et leur demander s’ils sont au courant des opérations de désamiantage et s’ils ont prévu de passer sur place pour vérifier la conformité du chantier. Si sur place vous voyez des choses louches, prenez des photos. ....
APPEL aux gens vers Liminbout ou la Gaité : En gros, si vous êtes sur place et que vous voyez des ouvriers travailler sans protection (combinaisons et masques) et manipuler à l’air libre des matériaux amiantés, le chantier est illégal.De plus, un plan de retrait (document qui explique la façon dont va se dérouler le désamiantage) doit être déposé 5 semaines avant le chantier auprès de l’inspection du travail, de la CRAM (Caisse Régionale d’Assurance Maladie) et de l’OPPBTP (Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics). Précisions : pour un désamiantage, la zone à désamianter doit être confinée (installation de grandes bâches autour du bâtiment à désamianter pour que les fibres d’amiante ne se disséminent pas), les ouvriers doivent être entièrement protégés (combinaisons, masques, etc.), ils doivent de plus passer dans 3 (ou 5 suivant les cas) SAS avant de rentrer/sortir de la zone à désamianter où ils s’habillent/se déshabillent, jettent leur matériel de protection à usage unique, etc.).Si vous ne voyez pas tout cela, un inspecteur du travail est habilité à faire arrêter le chantier au nom du Code du Travail et de la protection des personnes (ouvriers notamment).
11h18 : barrage filtrante vers la Bossière
A SUIVRE aussi : EN DIRECT DU TRIBUNAL DE NANTES : audience expulsion NDDL
11 h : les travaux continuent au Liminbout et a Gaité, ca circule pas entre Boissières et l’Epine. Une camion benne était vu entre Paquelais et Ardillières
10h21 : il y a des manifestants au Liminbout. La maison n’est pas encore attaqué, ils sont en train d’enlever l’amiante.
10h18 : l’Hélico arrive, il
"On a réussi à interrompre une émission de France Info pour lire un communiqué : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4523627http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4523627   C’est passé en direct. Vous entendrez l’intervention aux alentours de 15mn30, dans l’émission L’invité des matins 2ème partie"
10h12 : Camions bennes avec des gendarmes vus entre la Boissière et L’Epines. Probablement pour nous prendre la reste de la Gaité, des bouts des murs avec nos messages dessus....
Entre temps on s’amuse aussi a lire la Presse, voila un petit extrait : "...Ce mardi, elle et ses amis avaient ainsi pour armes... les vaches du voisin, qu’ils ont fait courir, puis détourner, vers les gendarmes. Ces derniers les ont effrayées à coups de sirène et de gyrophare." Avoir vécu la situation, on peut plutôt constater que les seules vivantes effrayées dans cette scenario s’était les gendarmes. Un peut plus tard a l’absence de presse, c’était aussi les gendarmes qui ont coupé la clôture de champ de vache avec le résultat qu’il avais une bonne parti de cela sur la route. Bravo les gendarmes !!
9:56 : les maisons se font détruire, mais nous serons toujours la et sont en train de préparer plein des choses pour les journées qui viens !! Loin de renoncer notre résistance : chaque lieux de détruit va avoir une réponse fort et inattendu !
Les Pro Aeroports profitent de la répression à Notre dame des Landes, voir ICI APPEL aux cyberactivistes : vous savez quoi a faire !!
9h33 : Liminbout - confirmation, ils ont commencé de détruire ma maison ar arrière vers le cage de lapin. Gaité : on entends de bruite de machines qui travaille pour finir leur sale boulot de hier.
9h13 : il y a 3 camion beens de la Paquelais direction Ardillières.
8h58 : Liminbout : il semble la maison sera détruit, il y a le manitou, camion blanc et remorque comme hier a la Gaité. A la Gaité ou quoi en reste de cela, il y a aussi des activités, du coup les flics ont mise en place des barrages a l’Epines et la Boissière. Impossible de passer entre Notre dame des Landes - La Paquelais
8h39 : pas seulement 4 fourgons, aussi un voiture et un camion avec des chiens qui garde des gm, ou l’inverse, qui sais... Ils ont dit sur place de vouloir faire des travaux dans la maison
8h33 : Au Liminbout il y a 4 fourgons GM
8h12 : convoi de 18 fourgons accompagné d’un agent de démolition et camion benne direction Notre dame des Landes
8h06 : un convoi de 2 voitures de keufs, 1 petit et un grande cru sur la route entre La Paquelais et Ardillières, accompagné de trois camions de benne
8h12 : 18 fourgons de gendarmes, un agent de démolition et un camion benne se déplacent direction Notre dame des Landes
8h00 : ils se déplacent quelques patrouilles direction Pré Faillit
7h50 : bah non, ils sont la, il y a beaucoup des keufs au carrefour des Ardillières en direction Temple de Bretagne ( Pré Faillit )
7h30 : tout est calme pour l’instance, il est tôt le matin, il fait encore noir dehors. Sera aujourd’hui un jour de repose ? Nan, leur sale boulot n’est pas fini, loin de ça,....parce que ON EST ENCORE LA, ON VIE ICI, ON RESTE ICI :)

Bretagne-Vivante, FNE Pays de la Lo
Le 25/10/2012 à 08:11:12

@ bordeflume
- le trafic aérien intercontinental progresse de manière inéluctable, dites vous .
et , ne cessera qu'à l'extinction totale ? C'est dément, comme si il n'y avait pas déjà trop ou assez de tout ce trafic

Eric
Le 24/10/2012 à 12:22:56

Le lien du commentaire précédent est incomplet. C'est: http://mediateur.blog.lemonde.fr/2011/12/14/notre-dame-des-landes-quand-l’emblematique-cache-la-realite  

Bordeflume
Le 23/10/2012 à 21:38:58

On peut être écologiste, être donateur depuis longtemps de cyberacteurs... et être pour NDDL. Je partage cette opinion pour deux raisons principales:

- le trafic aérien intercontinental progresse de manière inéluctable, même si l'on parvient à ralentir la progression du transport aérien (à ce sujet les écologistes en France ont toujours oublié de préconiser des décisions simples allant dans ce sens, surtout pour contraindre le transport intérieur...mais tout à coup ils se déchaînent contre NDDL; as-t-on vu par exemple les écolos quimpérois dénoncer l'aberration de la cohabitation des aéroports déficitaires de Quimper...et de Brest tous deux ouverts - en principe- au trafic international !).
Ainsi, soit on commence à faire partir le trafic intercontinental de quelques grands aéroports de province, soit on accepte avec cynisme que ce surcroît passe par Paris, alors que le ciel parisien est déjà saturé et que les riverains n'en peuvent plus...

- ensuite il est facile de prouver que le mieux-disant écologique est cette solution de grands aéroports décentralisés évitant des rabattements sur Paris et donc souvent des doubles traversées inutiles du territoire. Aller au Canada en partant de Nantes est plus intelligent que de prendre un avion ou un TGV pour gagner Paris puis repasser au-dessus de la Bretagne quelques heures après...

Reste donc le seul débat justifié: l'aéroport actuel peut-il suffire et éviter de devenir de plus en plus dangereux pour la ville de Nantes?

Les experts montrent facilement que non. Toutes les prévisions successives (volume et type de trafic)des opposants ont été démenties par les faits. Leurs solutions alternatives sont des illusions ou du mauvais bricolage et la dernière étude qu'ils ont fait réaliser "ne tient pas la route", si on connaît un peu la question.

Le plus grave est sans doute que les opposants depuis le début racontent des fariboles sur les surfaces impliquées. Après 2000 ha bétonnés, ils en sont à 1650, alors que la vérité, c'est 200 ha bétonnés et 28O ha protégés pour des actions environnementales, dans une emprise de moins de 1000 ha. Et en janvier 2012 près des 3/4 des exploitants agricoles avaient déjà conclu un accord avec Vinci.

Le plus désolant est qu'ils ont entraîné des militants sincères qui n'avaient pas la possibilité de vérifier la pertinence des slogans.

Pour plus de détails voir par exemple cet article du Monde.fr:
http://mediateur.blog.lemonde....  

Finalement on a assisté à une vaste opération "d'enfumage" portée au début par l'ambition d'un candidat Vert, rendu aujourd'hui dans un parti EELV qui sera incapable d'honorer sa parole. Une histoire bien triste surtout lorsqu'elle se termine en donnant prétexte à une répression policière.

Faut-il aussi parler de Cécile Duflot, qui pressée de devenir ministre salua l'"arrêt des travaux" comme une avancée des socialistes alors qu'il s'agissait du gel des expropriations.

L'électoralisme a fini par pourrir un dossier déjà chancelant.

Alors réfléchissez un peu avant d'attaquer Monsieur Ayrault qui, je vous le concède, a pensé d'abord à une politique régionale au lieu de considérer la répartition nationale équilibrée du transport aérien intercontinental. Répartition qui suffit à justifier NDDL.

Bordeflume
Le 23/10/2012 à 21:29:44

Communiqué de presse du 17 octobre 2012 :
Pénurie de logements, crise écologique... : l'Etat détruit pourtant des maisons habitables dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes !

La Coordination des Opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (45 associations, partis politiques, syndicats et collectifs) est absolument révoltée et scandalisée par ce qui se passe actuellement sur le site prévu pour construire l'aéroport inutile dit "du grand Ouest" porté par l'ex-maire de Nantes aujourd'hui Premier Ministre.

Indignation légitime, devant le passage en force que constituent les expulsions des habitants de la ZAD qui maintenaient une vie riche en échanges et solidarité (à défaut de capitaux) sur ce secteur.

Rien ne peut justifier cette urgence à vider la zone : il n'y a pas de travaux prévu sur ces lieux avant des mois.

Rien ne peut justifier l'ignominie que constitue la destruction - à deux semaines de la trêve hivernale - de logements habitables (et habités).

Rien ne peut justifier de jeter à la rue des personnes qui ont choisi de contester un mode de vie à l’origine des crises économique et écologique que nous traversons actuellement, et d'agir en conformité avec leurs opinions.

Rien ne peut justifier la répression policière disproportionnée (plus de 500 gardes mobiles ou CRS, 2 hélicoptères...) pour un projet en partie privé au profit d'une multinationale (VINCI) qui fait des milliards de bénéfices.

Plus généralement, rien ne peut justifier le gaspillage de millions (voire de milliards) d'euros en plein crise économique pour un 146ème aéroport en France (quand l'Allemagne en dispose du tiers et le Royaume Uni du quart), ni le saccage de terres agricoles de proximité.

D'autant que des recours juridiques sont en cours et que d'autres seront lancés dans les semaines et les mois qui viennent pour arrêter cette machine infernale que constitue ce projet d'aéroport toujours plus nuisible, inutile, gaspilleur.

L'Etat et AGO/Vinci n'ayant toujours pas expliqué clairement comment ils allaient remplir correctement leurs obligations légales en terme de respect de la loi sur l'eau dans ce bocage à 98% humide, ces recours devraient purement et simplement conduire à l'abandon du projet.

Ce matin, la Coordination a demandé en urgence à rencontrer le Préfet des Pays de Loire M Christian de Lavernée pour un entretien sur la situation sur le terrain de Notre-Dame-des-Landes et la démolition des maisons.

L'opposition au projet de nouvel aéroport à Notre Dame des Landes ne faiblit pas bien au contraire et se montre plus déterminée que jamais à dénoncer la pression policière disproportionnée sur les militants et à demander l'arrêt de ce projet dévastateur.

Contact presse :
Michel Tarin : 02 40 94 61 54 / 06 06 48 91 84
Dominique Fresneau : 06 71 00 73 69

Alain UGUEN
Le 17/10/2012 à 16:43:08

Point de vue de Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement daté du 16/10/2012

Projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes :
veni, vidi, Vinci ?

Mardi 16 octobre, au petit matin, d’importantes forces de l’ordre ont été déployées en vue de déloger les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes. Ce passage en force est une véritable provocation à quelques semaines du lancement du débat sur la transition énergétique.

Alors que le gouvernement Ayrault ne perd aucune occasion de vanter les mérites de sa méthode de concertation, force est de constater que cette « bonne » gouvernance semble réserver aux questions sans enjeux et sans réalité locale. Faut-il en déduire que la concertation promue dans le cadre de la conférence environnementale serait avant tout une façon malhabile de faire passer la pilule de projets contestés, une sorte de concertation hors-sol, limitée aux seuls salons parisiens ?

La volonté d’imposer son AyraultPort contre le choix des riverains locaux met à mal la fameuse méthode de concertation voulue par le gouvernement reposant sur un dialogue respectueux. Force est de constater que cette méthode s’apparente désormais à un bien désagréable « cause toujours » !

Alors que le ministre des Transports vient de rouvrir (sans associer les ONG de protection de l’environnement !) le chantier du Schéma National des Infrastructures de Transport en vue d’étudier finement la pertinence des grands projets au regard de leurs impacts sociaux-écologiques, tout porte à croire que la volonté de dialogue voulue par le premier ministre est à géométrie variable et semble s’arrêter aux portes de son ancienne ville de Nantes.

Il serait grand temps que le premier ministre se rende compte qu’il n’est plus maire de Nantes et que le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes ne requiert pas un tel caractère d’urgence qu’il nécessiterait d’imposer la loi du Talion !

La transnationale du BTP, Vinci n’aura sans doute jamais aussi bien porté son nom : veni, vidi, Vinci ? Avec la morgue des multinationales à qui rien ne résiste, elle impose sa loi jusqu’au jour où ces nouveaux Jules César des temps modernes rencontrent un petit village gaulois situé aux confins de la Bretagne !

Agir pour l’Environnement tient à apporter tout son soutien aux militantes et militants mobilisés contre ce projet d’un autre temps. La transition énergétique ne peut reposer sur des projets conçus dans les années 1960 !

Alain UGUEN
Le 17/10/2012 à 08:16:22

Question de Mme Eva Sas (EELV) à M. le Ministre des transports à propos du projet d'aéroport de Notre Dame Des Landes

Monsieur le ministre,

Le débat budgétaire que nous abordons ici met en lumière l’irréalisme du schéma d'infrastructures de transport prévu par le gouvernement précédent, dont une grande partie du financement n'est absolument pas assuré.

À elle seule, cette réalité justifie la remise à plat du schéma national des infrastructures que le gouvernement s'apprête à engager.

Mais la logique qui va nous guider ne doit pas être - et ne peut pas être - purement budgétaire. La redéfinition de la politique des transports doit obéir à un impératif clair : favoriser les investissements sur les usages du quotidien, anticiper et enclencher une véritable transition écologique de nos modes de vie.

Les député-e-s écologistes souhaitent que cette révision des projets se fasse sur des critères de moindre impact environnemental, de meilleure efficacité des fonds publics, du droit à la mobilité du plus grand nombre, du renforcement des proximités et de la lutte contre l'étalement urbain.

Permettez-nous, aujourd´hui même, alors qu'un déploiement de forces policières à l'évidence excessif et disproportionné est en œuvre à Notre Dame des Landes, d'ajouter à ces critères, l’acceptabilité sociale des projets et l'avis des populations concernées.

Un certain nombre de projets locaux vont être demain remis en cause. Il serait tout de même paradoxal qu'un projet aussi contesté que celui de Notre Dame des Landes - qui engage tout de même les budgets publics à hauteur de 250 millions d'euros - échappe à l'évaluation des projets programmée.

Monsieur le ministre, pouvez nous nous préciser ici selon quel calendrier, avec quelles modalités, ce schéma national des infrastructures sera revu. Et si, en particulier, le projet de Notre Dame des Landes y sera examiné en toute objectivité, en prenant en compte son coût élevé, sa faible utilité, et l’avis des populations ?

Alain UGUEN
Le 16/10/2012 à 17:59:38

SUITE DES INFOS AU COURS DE LA JOURNEE DANS CE MEME ARTICLE FOLLOW THE INFORMATION OF THE DAY IN THIS ARTICLE
Si vous êtes dans le coin, possibilité d’écouter ces infos sur Radio Klaxon : 107.7 If you are close to the Zad, there is a possibility to listen to the Radio Klaxon : 107.7
La numero de Legal Team est : 0675309545 The number of the Legal Team is : 0675309545
6h30
15 fourgons de gendarmes mobiles ou CRS à la Boissière : venant vers la Zad depuis le sud-ouest
Suivi ICI : https://zad.nadir.org/spip.php?article353  

Alain UGUEN
Le 16/10/2012 à 11:51:10

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