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Cette cyberaction est maintenant terminée

Bilan de la cyberaction : moratoire sur la construction de centrale à gaz

Mise en ligne du 12/03/2013 au 01/11/2014

Projet de centrale : Le Collectif GASPARE – Garantir l’Avenir Solidaire Par l’Autonomie Régionale Énergétique – demande officiellement un moratoire au ministère de l’énergie

Bilan de la cyberaction :

4546 participants

Bruxelles ouvre une procédure contre la centrale à gaz de Landivisiau
PAR JADE LINDGAARD
ARTICLE PUBLIÉ LE MERCREDI 27 JANVIER 2016
La Commission met en doute les conditions de l’appel d’offres remporté par un consortium Poweo-Direct Energie et Siemens, au prix d’une subvention pouvant atteindre 40 millions d’euros par an pendant vingt ans.
La Commission européenne ouvre une procédure contre le projet de centrale à gaz de Landivisiau, en Bretagne. Elle met en doute les conditions de l’appel d’offres remporté par la Compagnie électrique de Bretagne (CEB), une société créée par Poweo-Direct Energie et Siemens, pour construire et exploiter un site de production d’électricité de type cycle combiné gaz à Landivisiau, dans le Finistère.
C’est une mesure préalable à une éventuelle procédure d’infraction. Décidée en novembre, cette procédure de contrôle d’une aide d’État, selon la terminologie bruxelloise, vient d’être publiée sur le site de la Commission, signal du lancement formel de la procédure. Elle devrait être publiée dans quelques jours au journal officiel de l’Union européenne.
L’État français aura alors un mois pour répondre aux questions de l’Union européenne.

Décidé sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, alors qu’Éric Besson était ministre de l’énergie, le projet de centrale à gaz de Landivisiau suscite beaucoup de critiques. Alors que le secteur du gaz est en pleine crise, la viabilité financière de la future unité repose sur le versement d’une subvention publique pouvant aller jusqu’à 40 millions d’euros par an pendant vingt ans, soit l’équivalent de 800 millions d’euros au total.
Cette aide promise par le gouvernement à la future centrale est au coeur du litige avec la Commission européenne, qui « ne peut pas exclure que la compensation retirée par le lauréat de l’appel d’offres n’excède pas ce qui est nécessaire pour couvrir tout ou partie des coûts occasionnés ».

Bruxelles pense également que l’octroi préalable d’une subvention sur vingt ans à ce projet de centrale à gaz est « discriminatoire » à l’égard d’autres technologies : turbines à combustion, effacement, interconnexion, stockage. Par ailleurs, la décision européenne considère que « les autorités françaises n’ont fourni aucun élément montrant qu’il y a eu un problème de sécurité d’approvisionnement en Bretagne dans le passé, même en cas de températures exceptionnellement basses ». Par conséquent, « la Commission a des doutes sur la nécessité d’installer en Bretagne un moyen de production d’environ 450 MW ». C’est l’un des arguments des opposants au projet d’installation, qui la jugent inutile et contraire à la nécessité de réduire l’offre et la demande d’électricité dans le contexte de la transition énergétique.
Dans ces conditions, pour la Commission, cette centrale risque d’aggraver le problème de l’alimentation électrique de la Bretagne, en fermant le marché aux investissements qui ne bénéficient pas du soutien de l’État. Initialement prévue entre 2015 et 2016, la mise en service de la centrale à gaz de Landivisiau n’est plus envisagée avant 2018.

* * * * * * *
Les enquêtes publiques sont à présent terminées.

Présentation de la cyberaction :

Le Collectif Gaspare a été reçu vendredi 8 mars au ministère de l’écologie, avant que le Débat national sur la transition énergétique ne soit décliné en régions.

A cette occasion, le ministère a reconnu que, dans le contexte économique actuel, les CCCG - Centrales à cycle combiné gaz - ne sont pas rentables. Pour preuve, les projets en cours au niveau national sont tous suspendus ou « mis sous cocon ». Seul le projet breton est maintenu, car il sera économiquement profitable pour l’opérateur qui bénéficiera d’une prime fixe annuelle d’État de 40 M€. De ce fait, l’arrêté ministériel a été signé le 10 janvier, essentiellement pour des raisons juridiques, et non techniques, d’après le ministère.

Par ailleurs, Gaspare a été informé que le Préfet de Région a demandé à RTE - Réseau de transport d’électricité - d’étudier le Scénario électrique alternatif breton du Collectif pour y répondre lors de la Conférence bretonne de l’énergie du 22 mars à laquelle Gaspare n’est, à ce jour, pas invité. Le Collectif a signalé au ministère qu’il avait sollicité un rendez-vous de travail sur ce Scénario auprès des services de l’État et de la région, et qu’il était toujours en attente de réponse.

> A l’issue de cette réunion d’échanges, Gaspare a officiellement demandé un moratoire sur le projet CCCG, le temps que le Débat national arrive à ses conclusions et que la prochaine PPI - Programmation pluriannuelle des investissements de production électrique - soit élaborée en 2014 à l’issue du Débat et de la Loi qui en découlera.

Le Collectif a été entendu dans ses demandes et attend les réponses du ministère en espérant qu’il ait été écouté.

Nous vous proposons de vous associer à cette demande complémentaire de celle de la cyber @ction sur la transition énergétique
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/transition-energetique-maintenant-580.html  

Alain Uguen
Association Cyber @cteurs


En savoir plus
http://www.nonalacentrale.fr  

GASPARE dévoile son « Scénario électrique alternatif breton »
http://www.nonalacentrale.fr/?p=4814  

Vérités / contre-vérités
http://www.nonalacentrale.fr/?cat=8  

La lettre qui a été envoyée :


Madame la Ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
Monsieur le Président du Conseil Régional
Monsieur le Préfet de Région

Je me joins au Collectif GASPARE pour demander un moratoire sur le projet de Centrale à cycle combiné gaz en Bretagne, le temps que le Débat national sur la transition énergétique arrive à ses conclusions et que la prochaine PPI - Programmation pluriannuelle des investissements de production électrique - soit élaborée en 2014 à l’issue du Débat et de la Loi qui en découlera.

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en ma vigilance citoyenne sur vos décisions.

 

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17 commentaires

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Ce projet de centrale électrique au gaz m'a toujours paru peu justifié . Les évènements en Ukraine et leurs conséquences renforcent très largement mon point de vue , dont les dirigeants français n'ont que faire , bien sûr . Le peu de votant aux élections est aussi le dernier de leurs soucis , bien sûr .
Un électeur

halais
Le 17/07/2014 à 22:44:36

GASPARE n’a pas eu de réponses mais reste confiant

Le Collectif citoyen GASPARE, qui s’oppose au projet de centrale à gaz en Bretagne, a été reçu mardi 8 juillet au ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie.

GASPARE a été déçu de cet entretien, tant sur le fond que sur la forme. En effet, malgré un report de date, imposé par le ministère, les conseillers pressentis n’étaient pas tous disponibles. De plus, ils n’avaient pas eu le temps d’étudier le dossier, en particulier les avis de l’Autorité environnementale publiés il y a quelques semaines. Ainsi, de nombreuses questions précises et techniques sont restées sans réponse. GASPARE n’a pas la certitude de les obtenir un jour !

Cependant, GASPARE reste confiant car, le ministère semble ne pas avoir arrêté de décision ferme sur ce dossier. La décision sera sans doute et fort malheureusement politique et non technique car, une nouvelle fois, le Scénario électrique alternatif breton de GASPARE n’a pas été remis en cause. GASPARE en déduit donc que le ministère attend la loi de programmation pour la transition énergétique prévue cet automne, pour trouver là l’opportunité de mettre un terme à ce projet.

GASPARE
Le 16/07/2014 à 15:29:43

GASPARE analyse l’avis de l’Autorité environnementale

L’Autorité environnementale, instance du Conseil général de l’environnement et du développement durable présidée par la ministre de l’environnement, a rendu son avis sur le projet de canalisation de gaz "Bretagne Sud" (*). Cette canalisation n’aurait de raison d’être que si la centrale à cycle combiné gaz – CCCG – de Landivisiau voyait le jour.

Ce projet de canalisation suscite les interrogations et les réserves de l’Autorité qui demande, à plusieurs reprises, que la justification du projet de CCCG soit mieux explicitée. Elle rejoint en cela le Collectif GASPARE qui dénonce, depuis près de quatre ans, l’opacité de la décision du projet de CCCG et les dysfonctionnements démocratiques constatés. GASPARE attend les avis que l’Autorité doit rendre dans quelques semaines sur les trois autres dossiers en lien avec le projet de Landivisiau : implantation, raccordements électrique et gazier. Il y a fort à parier qu’ils seront tout aussi critiques, voire plus !

Dans son Scénario alternatif électrique breton, GASPARE démontre l’inutilité de la CCCG, et donc de tous les travaux qui lui sont liés, et réclame la mise à jour du Pacte électrique breton. Plusieurs CCCG se trouvent dans l’obligation de fermer, comme celle de Toul (54), inaugurée en 2012, qui sert de vitrine à Direct Energie, opérateur retenu pour la CCCG de Landivisiau, auprès des élu-e-s. Il est inconcevable que ce projet, qui bénéficierait de subventions publiques, perdure pour, à terme, rester à l’arrêt parce qu’inutile !


(*) http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/140514_canalisation_bretagne_sud_-_avis_delibere_cle561ef6.pdf  

GASPARE
Le 24/05/2014 à 08:05:59

CENTRALE À GAZ: UN ENTRETIEN ENCOURAGEANT ENTRE LE COLLECTIF GASPARE ET LE MINISTÈRE
http://www.eco-bretons.info/ecomag/interview/centrale-gaz-un-entretien-encourageant-entre-collectif-gaspare-et-ministère  

Alain Uguen
Le 13/01/2014 à 11:30:41

En réponse aux propos du Préfet de Bretagne publiés le samedi 1er juin dans Le Télégramme (*)

GASPARE qui s’oppose depuis deux ans et demi à l’implantation d’une centrale à cycle combiné gaz en Bretagne - CCCG - prend note que Monsieur le Préfet de Bretagne considère légitime le Collectif et donc son Scénario électrique alternatif breton 2011-2025.

Cette légitimité nous autorise à rectifier les aspects techniques avancés par Monsieur le Préfet, et ce d’autant plus qu’en ce qui concerne l’énergie hydrolienne le scénario s’appuie sur des données d’État difficilement négligeables :

Non seulement, sachant que la Bretagne dispose du second gisement français et accueille les premiers projets préindustriels, le scénario GASPARE a pris en compte 150 MW d’énergie hydrolienne en 2020, et non en 2017, soit l’équivalent de la moitié du potentiel avancé comme hypothèse par RTE pour la France en 2020 (**).

De plus, ce calendrier vient d’être reconfirmé dans un rapport ministériel de mars 2013 (***) qui ne remet pas en cause l’échéance de 2020 et propose au gouvernement de baser ses projections sur un déploiement industriel de l’hydrolien dés 2017-2018 « voire (…) à partir de 2016 », éléments qui sont en contradiction avec les déclarations de Monsieur le Préfet.

Ses déclarations se basent sur les données du Pacte électrique qui datent de 2008. De ce fait, le Collectif GASPARE réitère, ici, officiellement, sa demande de moratoire concernant le projet de CCCG en Bretagne et de réactualisation du Pacte électrique d’après les dernières données institutionnelles.

D’autre part, GASPARE constate et déplore que Monsieur le Préfet ne réponde pas à la question sur le manque de concertation et de transparence sur ce dossier. Il ne pouvait y répondre car ce n’est toujours pas à l’ordre du jour. En effet, aucun débat public, ouvert aux citoyen-ne-s à des horaires acceptables, n’a été organisé sur l’implantation d’une CCCG en Bretagne dans le cadre du débat national sur la transition énergétique qui touche à sa fin dans quelques semaines. Ce débat national ressemble de plus en plus à une coquille vide !

(*) Gaspare se plaint d'un manque de concertation et de transparence. Que répondez-vous au collectif anti-centrale ?

J'estime que Gaspare a toute légitimité pour s'exprimer sur le sujet. Le 18 avril, nous avons rencontré les responsables du collectif à la sous-préfecture de Morlaix. Nous avons repris point par point leurs arguments et les nôtres. Sur bien des sujets, on se rejoint. En revanche, nous considérons que sur d'autres, comme l'hydrolien, ils sont bien trop optimistes. Gaspare pense qu'en 2017, les hydroliennes pourront produire 150 MW. C'est irréaliste. Car la technologie est loin d'être au point.

(*) Réseau de transport d’électricité (RTE), Bilan Prévisionnel de l’équilibre offre-demande d’électricité en France, 2012, p 127 https://clients.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/telecharge/bilan_complet_2012.pdf  

(**) Rapport de la mission d’étude sur les énergies marines renouvelables, Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie ainsi que le Ministère de l’économie et des finances, mars 2013, p. 7

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/RAPPORT_ENERGIES_MARINES_2013.pdf  

GASPARE
Le 04/06/2013 à 08:50:21

GASPARE s’est rendu à la « grand-messe » de la Conférence bretonne de l’énergie.

Le Collectif, officiellement invité samedi 11 mai, a pu former une délégation pour se rendre à la séance plénière extraordinaire à Rennes lundi 13 mai.


Il a posé deux requêtes à Madame la ministre Delphine Batho :

- possibilité d’organiser un débat public en Finistère portant sur le projet de la centrale à gaz ;

- demande de moratoire, déjà formulée le 8 mars au ministère.


Madame la ministre n’a même pas daigné répondre à ces sollicitations. Elle s’est contentée de balayer d’un revers de main le travail du Collectif citoyen qui démontre pourtant bien la nécessité de réactualiser le Pacte électrique breton. De la même manière, elle a balayé la prime d’État de 800 millions d’euros et les aspects environnementaux.


Madame la ministre, qui s’est déclarée "favorable aux grands projets industriels", aurait-elle oublié que dans son portefeuille ministériel, il y avait l’environnement ? Ou alors, se voit-elle déjà ministre de l’industrie et des grands projets inutiles ?


Si le pilotage du Débat national sur la transition énergétique est à l’image de cette absence de concertation, alors GASPARE exprime sa plus vive inquiétude.


GASPARE appelle tous ses sympathisant-e-s à venir manifester en nombre le 1er juin à Landivisiau.

GASPARE
Le 16/05/2013 à 08:40:06

Bonsoir,
Pour reprendre BOB,
Nous avons consommés en aout toute l'énergie renouvelable disponible pour 2012.
Nous vivons à crédit tout comme notre gouvernement avec son budget (lui l'a épuisé en juillet).
Les personnes des générations passées ne voient pas que les 30 glorieuses sont derrière nous, qu'il faut changer et aller vers une meilleure efficience energétique.

N'investissons pas collectivement dans un outils de production d'énergie en masse (toujours plus la tête dans le mur) travaillons ensemble et investissons chacun pour réduire notre propre consommation. Isolons nos maisons, dotons nous de moyens domestiques de production, limitons nos consommations inutiles.
Ce monde est fini, tout ce que nous prenons au delà de notre part un autre ne l'aura pas pour subsister.
Nos dépenses externes seront moindres, notre balance commerciale plus équilibrée etc etc...
Ca demande un peu de recul et une vue d'ensemble sur la complexité de ce monde.
C'est pas être nombriliste avoir le plus beau (gros) tracteur et pas d'argent pour le gazole ;-)

Bill
Le 14/03/2013 à 21:46:02

Bonjour je dispose d'une maison de 120 m2 habitable. Elle est très bien isolée, dispose d'apports solaires passifs pour le chauffage d'un cesi et d'un poële de 3KW en appoint.
Le poele comporte un bouilleur et chauffe mon eau chaude sanitaire. J'ai une éolienne PIGOTT de 1500w. Je suis quasi autonome excepté lorsque j'utilise ma plaque à induction. Mon la ve linge et mon lave vaisselle sont alimentés en eau chaude. J'ai tout le confort et la modernité possible.
C'est un choix à faire (j'ai aussi des bougies si besoins).
Seule l'energie non consommée est très economique.
Je planche actuellement sur les besoins de mon entreprise pour me déconnecter a terme du réseau. De nombreux loisirs vont passer dedans, mais je regarde mes enfants dans les yeux et je fais quelques choses. C'est aussi un choix. D'autres l'on fait avant moi.

BOB
Le 14/03/2013 à 21:27:11

Condensation et cogénération, pour une même puissance, le cout est multiplié par 4 environ. Voir plus, selon les filières, pour un procédé récent, et couvert d'appétit à bénéfice.


M. Tallent , vous écrivez [ ... // ... elles permettent une grande adaptabilité (elles sont réglables à la demande ...// ... ].

Il est nécessaire de distinguer le R% de la disponibilité (ou temps de fonctionnement). De plus, la variabilité de puissance injectée sur le réseau suivant une demande à la consommation, réduit d’autant plus le rendement de ces machines. En effet, dès lors que la puissance est faible, les échangeurs thermiques et condenseurs de la « 2éme turbine », sont en sous régime, et la conséquence, ce circuit combiné récupère donc moins de chaleur latente des produits de combustion, ou fumées.

Sur le temps de fonctionnement, ou temps d’arret, l’industriel DE SIEMENS sera rétribué par le contribuable consommateur à hauteur de 40 millions par an (800 millions sur 20 ans), dès lors que le seuil de fonctionnement de la rentabilité économique ( privé ou publique) , serait en deçà de 4500h/an.

M. Tallent, vous écrivez [ argument énergétique, mais financier], puis plus loin [ moins couteux en énergie ]. N’y a-t-il là une lecture en opposition, ou contradiction ?

M. Tallent , vous écrivez [ mais qui ne saurait remplacer le nucléaire si l'on veut s'en passer IMMEDIATEMENT et TOTALEMENT].

Dans ce programme CCCG Landivisiau, point 3 du pacte électrique Breton, rien n’est stipulé à ce sujet et ne comporte aucun chapitre mentionnant l’arrêt total ou partiel de la production d’électricité d’origine nucléaire. Combien même, le politique a annoncé la fermeture de Fessenheim (2 x 900MW), quand à la même date, l’EPR de Flamanville (1650 MW), EDF sera dans l’obligation de sa mise en service (même pour un essai et très courte durée). En effet, le décret qui a autorisé sa construction ayant une validité de 10 ans, prend fin en 2017 , ce qui oblige EDF à tenir ce délai. Et d'éviter une nouvelle procédure administrative, longue et couteuse (pas assez à mon gout.

A cette heure, il est prématuré et faux de penser que cette CCCG est destinée à se substituer au nucléaire. Comme déjà écrit plus bas.

M. Tallent, vous écrivez [.... je trouve normal que l'on invite la population à parler de ces sujets d'infrastructures énergétiques avant toute décision, mais ce pays ne semble pas fait pour ça ;((... ]

En effet, il est nécessaire de faire encore et encore de la pédagogie énergétique, pétition ou pas, et tous la talents et compétences, sont les bien venus.


Si l'hydrolien dans le Morvan, n'a aucune chance de produire de l'électricité, les raz bretons semblent tout indiqué pour y parvenir, ou alors c'est que j'y connais rien en géographie marine ;0 ).

Patrig k
Le 14/03/2013 à 19:45:25

Bonjour,

je ne signerai pas non plus cette pétition.
En effet, même si les CCCG, bien préférables aux centrales classiques (meilleur rendement, 55% contre 35%) sont moins intéressantes que les centrales en cogénération (jusqu'à 95% de rendement, plus petites, et, si elles sont bien implantées, mieux adaptées au chauffage de grands ensembles, et donc de remplacer avantageusement l'électricité), elles permettent une grande adaptabilité (elles sont réglables à la demande, contrairement au nucléaire et aux renouvelables), et constituent une transition intelligente vers un autre mode de production moins couteux en énergie, basé certes, sur le renouvelable, mais qui ne saurait remplacer le nucléaire si l'on veut s'en passer IMMEDIATEMENT et TOTALEMENT.

Les raisons avancées par le Ministère de "rentabilité" ne sont pas un argument énergétique, mais financier, et ce même Ministère trouve "rentable" le nucléaire, ses déchets, son démantèlement, ses travaux de sécurisation, et les répercussions dramatiques de l'accident majeur qui va nous tomber sur la cafetière.

Par ailleurs, je trouve normal que l'on invite la population à parler de ces sujets d'infrastructures énergétiques avant toute décision, mais ce pays ne semble pas fait pour ça ;((
et je ne crois pas qu'une pétition anti centrale gaz soit la bonne méthode.

Gilbert Tallent
Le 14/03/2013 à 16:23:26

Bonjour,

je ne signerai pas non plus cette pétition.
En effet, même si les CCCG, bien préférables aux centrales classiques (meilleur rendement, 55% contre 35%) sont moins intéressantes que les centrales en cogénération (jusqu'à 95% de rendement, plus petites, et, si elles sont bien implantées, mieux adaptées au chauffage de grands ensembles, et donc de remplacer avantageusement l'électricité), elles permettent une grande adaptabilité (elles sont réglables à la demande, contrairement au nucléaire et aux renouvelables), et constituent une transition intelligente vers un autre mode de production moins couteux en énergie, basé certes, sur le renouvelable, mais qui ne saurait remplacer le nucléaire si l'on veut s'en passer IMMEDIATEMENT et TOTALEMENT.

Les raisons avancées par le Ministère de "rentabilité" ne sont pas un argument énergétique, mais financier, et ce même Ministère trouve "rentable" le nucléaire, ses déchets, son démantèlement, ses travaux de sécurisation, et les répercussions dramatiques de l'accident majeur qui va nous tomber sur la cafetière.

Par ailleurs, je trouve normal que l'on invite la population à parler de ces sujets d'infrastructures énergétiques avant toute décision, mais ce pays ne semble pas fait pour ça ;((
et je ne crois pas qu'une pétition anti centrale gaz soit la bonne méthode.

Gilbert Tallent
Le 14/03/2013 à 16:05:32

Aube joyeuse ... Vous ne semblez pas connaitre ce dossier en l’occurrence, je vais tacher de faire court et bref, pour tenter de vous convaincre, vous et les hésitants. En limitant l'argument, sur l'efficacité et le rendement, notion technique qu'il est est nécessaire de comprendre, avant de se positionner

Un des arguments contre le n’importe quoi ! L’anti-gaspillage

Le pacte électrique breton impose au point N° 3, l’installation d’une CCCG de 450 MW pour sécuriser nous dit-on. Sur cette puissance prise en exemple démonstratif, il est évident quelle ne serait pas affectée et uniquement pour le chauffage, néanmoins, l’exemple vaut d’être démontré.

Petit précis et comparatif en bonne utilisation de l’énergie primaire, ici qui est le gaz (Les modèles de calcul sont volontairement simplifiés, il y a d’autre facteurs qui interviennent, et qui plombent encore plus la réalité)


Base du calcul simplifié : Cette CCCG 450 MW en puissance, exprimé en watt

1000 kw = 1 MW. 1 logt en collectif c’est environ 5 kw de déperdition à combattre donc chauffer. Sous RT 2005* (réglementation thermique)

Le Point 3 Une CCCG 450 MW

Procédé envisagé : Livraison du gaz (importé à 97%), pour alimenter une CCCG de 450 MW d’électricité, pour être distribué sur les lignes HT, MT, BT et ainsi chauffer les logements :


Énergie primaire nécessaire : 820 MW de gaz pour 450MW électrique produit

En effet le R% d’une CCCG est de 55% : 820 x 0.55 = 450 MW

Perte en ligne et divers : 450 MW x 0.9 = 406 MW livré à l’utilisation, équivalence de chauffage pour 81 180 logts.

Gaz primaire + chaudière à condensation

Les chaudières à condensation ont un rendement de 95%, sous réserve d’une bonne installation.

Énergie primaire : 820 MW à l’équivalent de ce que nécessiterait la CCCG 450MW

Perte en ligne et divers: 820 x 0.9= 738 MW, livré aux chaudières à condensation : 738 MW x 0.95 = 701.1 MW

Équivalence en logts : 140 220 logts, toujours sur une base de 5 Kw pour un logement en collectif.

81 180 logts/140 220 logts

Votre position de dire OUI à cette centrale, a donc pour conséquence, en cas de réalisation, d'accepter le gaspillage de l'équivalent en puissance utile pour environ 70 000 logements.

Par ces temps de précarités énergétiques, pensez vous être dans la bonne voie ?

Patrig k
Le 13/03/2013 à 19:13:13

Nous vous rappelons que Gaspare sera présent sur un stand à la foire bio de Landerneau s'il y a assez de volontaires (au moins deux personnes par créneau)
Merci de vous inscrire sur http://framadate.org/2d7zu45vx7thy2vl  

Et aussi conférence de présentation de notre "Scénario électrique alternatif breton" à 16h à la foire bio.

Le Collectif GASPARE

Verberie retoquée!
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-locale/Compiegne-Noyon-Creil/Avis-defavorable-pour-la-centrale-a-gaz  

Collectif GASPARE
Le 13/03/2013 à 15:30:13

Pour ceux qui comme aube joyeuse pensent que c'est du nimby et qu'une centrale à gaz peut remplacer une centrale nucléaire et donc qu'ils refusent de signer : ce n'est pas à la place d'une centrale nucléaire c'est en plus car du fait du chauffage électrique nucléaire, en période de pointe (aux moment les plus froids où les chauffages électriques sont poussés à fond) les centrales nucléaires ne peuvent fournir et donc cette centrale est destinée uniquement à ces heures de pointe. Nous pensons qu'il serait moins couteux d'aider les gens à remplacer leur chauffage électrique par autre chose car l'utilisation de l'électricité pour se chauffer a un très mauvais rendement.

Alain Uguen
Le 13/03/2013 à 15:24:35

Il y a 50 ans un chercheur de l'Université de Caen avait soutenu une thèse qui montrait que l'indépendance énergétique de la Bretagne pouvait être obtenue par l'éolien.50 ans!
Depuis, les promesses de l'hydrolien marin sont venues s'y ajouter, sans parler du solaire.
Au lieu d'investir dans une centrale à gaz et de subventionner l'opérateur (40 millions d'€ /an), il vaudrait mieux se concentrer sur l'èolien, l'hydolien, le solaire, et les économies d'énergie.
Une centrale à gaz alors que les cours s'envolent et que les émissions de CO2 continuent de progresser, c'est un projet du passé!

Roger
Le 13/03/2013 à 12:52:46

Oui il faut réduire la consommation d'électricité.. Mais nous avons tout de même besoin d e cette électricité pour faire tourner les machine à laver,les ordinateurs, s'éclairer, rouler les trains... et encore bien des choses.
Dire non au nucléaire, c'est déjà devoir réduire la consommation énergétique, et il faut assurer la transition. Donc oui à une centrale à gaz, bien moins polluante et dangereuse et que le nucléaire. Ce n'est pas renouvelable, sauf à faire un centrale à biogaz)maistout de même infiniment mieux que le nucléaire. L'autre question est: où la construire ? Et souvent les futurs riverains trouvent que "ailleurs" est mieux !...Alors, voulez vous proposer un site nucléaire en reconversion ? Comme cela les vieux déchets seront surveillés durant le stokage de 100000 ans ?

Donc je ne signe pas la pétition.

Bien cordialement

aubejoyeuse
Le 13/03/2013 à 10:26:48

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