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Cette cyberaction est maintenant terminée

Bilan de la cyberaction : Non aux usines à animaux !

Mise en ligne du 11/02/2013 au 07/04/2014

Le 1er février 2013, Monsieur le Préfet a donné à la SCEA COTE DE LA JUSTICE l'autorisation d'exploiter pour 500 vaches.

Bilan de la cyberaction :

6325 participants

Présentation de la cyberaction :

Le 02 février 2013, NOVISSEN a fait un communiqué de presse dont voici la teneur :

Novissen a appris comme vous la décision préfectorale d'autoriser une ferme de 500 vaches laitières avec un méthaniseur avec des conditions d'encadrement et de restriction sévères.

Notre réponse est vigilance et détermination.

Nous restons vigilants : Le projet des 1000 vaches contre lequel nous nous battons depuis 1 an et demi n'est certes pas autorisé, et certains de nos arguments sur le plan environnemental (air, eau, sol), paysager, sanitaire, concernant la circulation ont été pris en compte. Apparemment, des conditions de surveillance et de contrôle sévères sont imposées, pour lesquelles les élus, les associations sont parties prenantes. Tous ces points sont mis en avant, limitant sérieusement la mise en place et la rentabilité d'une telle exploitation. Mr Welter avait d'ailleurs déclaré : "500 vaches, j'abandonne le projet". Dont acte. Nous attendons que cette décision soit prise !

Nous restons déterminés: Une ferme de 500 vaches reste une ferme géante, l'extension à 1000 vaches reste toujours possible, seule la surface d'épandage insuffisante justifie actuellement, pour l'Etat, de réduire le projet. A cette dimension, il s'agit d'un élevage intensif qui va générer, même à une échelle moindre, les mêmes risques et nuisances : pollution, risque sanitaire, qualité de production médiocre, destruction d'emplois, condition animale, accroissement de circulation...
Et aucune indication précise concernant le méthaniseur : quelle est la puissance retenue ?
Monsieur WELTER (associé de Monsieur RAMERY, entrepreneur du BTP, à l'origine de ce projet).a déclaré hier qu'il pourrait débuter ce projet dans l'état et montrer ce qu'il sait faire ...
La taille du projet est réduite, mais nous continuons à dénoncer le modèle agricole qu'il illustre : ce type de ferme industrielle est à l'opposé de ce qu'il faut faire, tant sur le plan économique qu'écologique, sans compter le respect dû à la population locale et aux animaux !
Nous allons étudier dans le détail l'arrêté du Préfet et poursuivre notre action en analysant toutes les demandes en cours, et en agissant par tous les moyens, y compris juridiques, pour annuler ce projet contre lequel nous restons mobilisés et fermes, et contre lequel nos partenaires s'insurgent également.

Nous nous interrogeons enfin sur les raisons qui conduisent un gouvernement socialiste, en dépit de l'opposition populaire très forte et quasi unanime, et contre l'opposition déterminée de leurs alliés écologistes et du Front de Gauche, à soutenir un projet capitaliste dont la seule justification aux yeux de tous est de profiter à son exploitant en détruisant les producteurs laitiers déjà en difficulté.
Nos questions aux Services de l'Etat par notre lettre au Sous-préfet sont restées sans réponse ... et sans suites. D'autres seront posées...

Nous renouvelons donc plus que jamais notre appel à manifester contre l'élevage intensif à Paris, le dimanche 3 mars.

C'est une manifestation nationale organisée par Novissen, qui est déjà soutenue par une vingtaine d'associations.

Nous vous proposons de vous associer à cette manifestation en interpellant le Ministre de l'Agriculture

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le Ministre,

Le Préfet de la Région Picardie et de la Somme a autorisé, ce 1er février 2013, l'exploitation d'une ferme-usine de 500 vaches et plus de 400 veaux et génisses. Ce projet était initialement prévu pour 1000 vaches et 750 veaux et génisses avec un méthaniseur d'une puissance de 1.4 Mw. Même avec 500 vaches, il s'agit toujours d'un élevage intensif qui générera les mêmes risques et nuisances : pollution de l'air, de l'eau, du sol, risques sanitaires, destruction d'emplois, qualité de production médiocre, conditions de vies animales, accroissement de la circulation... D'autant plus, que cette autorisation conserve la même capacité du méthaniseur et la même taille de salle de traite ce qui revient à permettre au promoteur d'atteindre son objectif initial de 1000 vaches et 750 veaux et génisses.

Par-delà l'exemple de la ferme dite des "mille vaches", nous tenons à manifester notre opposition à l'exploitation de telles fermes-usines à lait et/ou à viande caricatures de la politique agricole menée depuis près d'un demi-siècle et qui débouche sur un désastre environnemental, social et sanitaire.

Dans l'attente d'une prise de position de votre part,

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, nos salutations distinguées.

 

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20 commentaires

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A la base, le problème c'est le lait. Il n'y a pas vraiment d'avantages ā consommer du lait ; il serait bon de s'en passer. Je m'en passe depuis bien des années. Si vous en doutez, lisez cet article, dont la conclusion est la suivante :
Pourquoi consommer des laitages alors ?

"Il n’y a aucun besoin de consommer des laitages, qui en revanche représentent un risque pour notre santé. Réduire leur consommation est ainsi une mesure préventive simple et efficace."

http://www.jeudi-veggie.fr/pourquoi-reduire-sa-consommation-de-laitages.html  

Lucas
Le 21/02/2014 à 19:23:16

On recommence comme en Bretagne !!! Et après, on fera les étonnés quand la région sera polluée - sans compter les désordres climatiques - comme en Bretagne, non ?

Respectmycow
Le 04/02/2014 à 12:14:51

Et si nous mangions moins de viande ? beaucoup moins...
C'est aussi comme cela que la production baissera.

antidote
Le 12/12/2013 à 11:21:30

Honte à Michel Welter ! Comment peut-on se dire agriculteur quand on ne respecte pas les animaux et qu'on les traite comme une marchandise.

dav
Le 29/09/2013 à 23:40:55

Mille vaches: les opposants sur le chantier
http://www.courrier-picard.fr/region/mille-vaches-les-opposants-sur-le-chantier-ia174b0n63243  

Alain Uguen
Le 23/04/2013 à 11:04:47

Courrier Picard > Mercredi 20 Mars 2013 > MILLE VACHES

Rencontre probable entre les deux camps

Un courrier en forme de main tendue a été envoyé par Michel Ramery au président de Novissen, Michel Kfoury. Le promoteur propose aux opposants d'entamer le dialogue.

Le ton sarcastique en plus, voilà qui ressemble à une proposition de pacte de non-agression : « Nous comprenons parfaitement que par votre méconnaissance de l'évolution de la production laitière ces trente dernières années, vous ne puissiez comprendre les améliorations globales apportées par notre projet pour l'ensemble des éleveurs, des consommateurs, pour l'environnement et aussi pour les animaux Nous vous proposons donc d'organiser une rencontre . » Ces quelques phrases sont extraites d'un courrier daté du 28 février dernier, signé par Michel Ramery et Michel Welter, promoteur et responsable technique du projet de ferme des Mille vaches, adressée à Novissen, une association locale opposée à leur projet. Cette ferme hors normes, à cheval sur Drucat et Buigny-Saint-Maclou, au nord d'Abbeville, suscite la polémique depuis 2011. Après une guerre des tranchées qui a abouti à l'autorisation préfectorale d'exploiter 500 vaches laitières contre 1 000 escomptées, la SCEA Côte de la Justice - la société qui regroupe la dizaine d'agriculteurs associés au projet - a décidé de parler à ses futurs voisins. « On veut leur expliquer notre démarche, montrer qu'on est des gens respectables et qu'on peut travailler proprement », explique Michel Welter.

À la clôture de l'enquête publique, une réunion publique avait été organisée, le 26 octobre 2011 à Drucat. Ulcérée par la dimension industrielle de la ferme, une partie du public - plus de 200 personnes - avait coupé court à l'exposé du clan Ramery, « si bien qu'on n'a jamais pu expliquer notre démarche précisément », estime encore Michel Welter. Cette nouvelle stratégie d'ouverture tranche avec le silence observé par Michel Ramery durant les deux années de procédure. Alors que les premières cabines de chantier sont arrivées sur le site, « on veut vivre et travailler en paix », justifie M.Welter. « Un type m'a quand même dit un jour : "Je vais vous laisser construire votre truc, me pointer avec cinq bouteilles de gaz et tout faire sauter". » Aussi excessif et dissociable de l'action de Novissen que soit ce point de vue, il exprime la crainte du clan Ramery. Novissen n'est d'ailleurs pas restée insensible à sa proposition. « Nous nous sommes réunis à ce sujet et aimerions, s'il doit y avoir une rencontre, associer la commune de Drucat et Picardie nature, qui nous soutient depuis le début », explique le vice-président, Philippe Sallé. Le président de Novissen, Michel Kfoury, est pour sa part plus direct : « On a toujours eu l'intention de répondre positivement . » Preuve de la bonne foi des uns et des autres, MM. Welter et Kfoury se sont appelés, hier en fin de journée. On parle désormais d'une rencontre en avril. À suivre comme le lait sur le feu.


THOMAS DIÉVART

un anonyme
Le 20/03/2013 à 17:30:41

La démocratie n'existe plus, ce gouvernement incompétent est sourd et aveugle aux revendications des citoyens...
A quoi servent tous ces politiques, economistes etc...donneurs de leçons qui s'écoutent parler, appauvrissent le peuple, et ruinent la France et l'EUROPE sous la houlette de BRUXELLES ET DE SES CHICAGOS BOYS !!Révoltons nous!!.. nous sommes plus nombreux , boycottons les multinationales et tous ces spéculateurs qui empoisonnent nos assiettes!sinon nous finirons dans des boites à conserves comme tous ces pauvres animaux !!!Pensons aux générations futures..

DAKALIJA
Le 15/03/2013 à 12:48:56

lundi 04 mars 2013 > SOMME

<b>À Paris contre la «ferme usine» des 1000 Vaches</b>

Les opposants à la ferme des mille vaches ont réussi à fédérer bien au-delà des frontières picardes. (Photo G. Clément)

Les opposants au projet de ferme laitière géante, près d'Abbeville, ont réussi à mobiliser des centaines de manifestants aux portes du Salon de l'agriculture, hier à Paris.

Il y a deux ans encore, les villageois de Drucat et Buigny-Saint-Maclou étaient des gens sans histoire. Quand la première de ces communes proches d'Abbeville faisait parler d'elle, c'était pour ses jacinthes et géraniums (elle a décroché sa deuxième fleur au concours régional) et son projet de lotissement.

«C'est sûr qu'aujourd'hui, avec cette histoire, on a du mal à vendre nos parcelles», commentait, hier, le maire de Drucat, Henri Gauret, écharpe tricolore en bandoulière, quelque part entre la gare Montparnasse et la porte de Versailles.

Cette «histoire», c'est la ferme des mille vaches, un projet hors norme conçu par un entrepreneur du bâtiment, Michel Ramery: mille vaches laitières, 750 génisses et un méthanisateur géant capable de transformer les excréments en électricité.

La résistance prend de l'ampleur

Face à ce projet pharaonique, la résistance de tous ceux qui craignent des nuisances géantes pour leur santé et leur tranquillité (ils citent pêle-mêle des risques de cancer, un trafic routier incessant, des odeurs nauséabondes et une invasion d'algues vertes en baie de Somme) n'en finit pas de prendre de l'ampleur.

Regroupés sous la bannière de Novissen (NOs VIllages Se Soucient de leur ENvironnement), ils ont réussi le pari d'attirer hier descentaines de personnes (2000 selon les organisateurs) jusqu'aux portes du Salon de l'agriculture.

Ils revendiquent avant tout la suspension de l'arrêté préfectoral qui, le 1er février, a autorisé une ferme de 500 vaches laitières dans l'attente d'une plus grande surface d'épandage.

«Il faut un moratoire, assène Michel Kfoury, président de Novissen. En fait, Ramery profite d'un vide juridique. Une exploitation moyenne, en France, compte 35bêtes. La loi n'avait pas prévu de telles dimensions! Elle ne distingue qu'un seuil de cent vaches: 101 ou 1000, pour le règlement, c'est pareil! Que les politiques légifèrent avant la fin de l'année et ensuite, car nous sommes républicains, il n'y aura qu'à respecterla loi».

Au-delà, c'est l'industrialisation de l'élevage qui est pointé du doigt, d'où la présence, à la manifestation parisienne, de nombreux défenseurs des animaux. «Les vaches vivront sur 6m² de béton sans jamais voir la lumière et encore moins aller au pâturage, dénonce Martial Mouqueron, de Loeuilly, délégué pour la Somme de l'association L214. L'animal est une machine à produire, comme un meuble ou un objet. Mépriser les animaux, c'est mépriser le vivant et contribuer à la déshumanisation».

Une cohorte improbable faite de communistes, d'écolos, de défenseurs des animaux (dont le médiatique Allain Bougrain-Dubourg), de Bretons, d'Alsaciens, de Bourguignons, de Parisiens et, quand même, de beaucoup de Picards, a démontré que la ferme des mille vaches était devenue un double symbole national: celui du puissant et influent patron face aux petits villageois; celui de la mainmise de la finance sur l'agriculture.

En pleine crise des lasagnes au cheval, le combat des irréductibles Picards ne pouvait pas mieux tomber. TONY POULAIN

Un projet sans précédent

À cheval sur deux communes de la périphérie d'Abbeville, Buigny-Saint-Maclou et Drucat-Le Plessiel, le projet de ferme des mille vaches, lancé en 2011, frappe par ses dimensions sans précédent en France. Il est financé pour plus de 11 millions d'euros par un homme qui a réussi dans le BTP, Michel Ramery, fondateur de l'entreprise du même nom qui a son siège dans le Nord. Ce fils cadet de paysans picards rêve, à 63 ans, de laisser sa marque dans l'agriculture. L'arrêté préfectoral accordé le 1er février au terme d'un an et demi d'enquête publique, autorise une exploitation de 500 vaches laitières, plus leurs génisses (800 bovins au total). Cette division par deux est due à un manque de surface d'épandage. Michel Ramery considère que cette première étape lui permettra de « démontrer que l'on sait travailler proprement ». La « ferme-usine » est assortie d'un méthaniseur agricole de 1,3 mégawatt suffisant pour traiter à terme les fumiers et déchets d'une exploitation deux fois plus importante, si les autorités en autorisent ensuite l'extension. À quoi s'ajoute la collecte complémentaire à des dizaines de kilomètres à la ronde d'autres types de déchets et de céréales, pour la bonne marche du méthaniseur. Le méthaniseur, outre du méthane, un gaz inflammable, produit de l'électricité utilisable par l'exploitation, le surplus étant racheté à des tarifs privilégiés par l'EDF.



Courrier Picard > Mardi 5 Mars 2013 > ABBEVILLE

Kfoury ne renie pas le contenu de la lettre au sous-préfet

Hier, le président de l'association opposée aux 1 000 vaches était entendu par la police, suite à une plainte pour outrage du sous-préfet d'Abbeville.

Les membres de Novissen accaparent la lumière depuis quelques mois et surtout ces derniers jours. Dimanche, après une manifestation aux portes du Salon de l'agriculture contre l'élevage intensif (le Courrierpicard du 4 mars), ils ont remis le couvert hier après-midi à Abbeville. Plus d'une centaine d'opposants au projet des 1 000 vaches, devenu 500, soutenaient en effet le président de Novissen, Michel Kfoury. Ce dernier était entendu au commissariat de police abbevillois suite à une plainte pour outrage, déposée par le sous-préfet d'Abbeville, Philippe Dieudonné. Cette plainte résultaitd'un courrier de Novissen adressé au représentant de l'État en novembre et paraphé par M. Kfoury. Dans cette missive, le président interpellait M. Dieudonné, estimant qu'il favorisait le projet de l'entrepreneur du BTP, Michel Ramery. Ce à quoi le sous-préfet avait rétorqué que le dossier était instruit au regard du droit et des textes de loi.

« Sous-préfet mutation ! »

Hier, à 14 heures, les soutiens de M. Kfoury étaient massés rue Boucher-de-Perthes, aux portes du commissariat d'Abbeville, bloquant lacirculation. Micro en main, sono à fond, ils ont lancé quelques slogans fleuris durant les 90 minutes d'interrogatoire de Michel Kfoury. Certains visaient le sous-préfet : « Retirez votre plainte », « sous-préfet mutation, démission » « et pendant ce temps-là, le sous-préfet rame et rit (lire Ramery, ndlr) ». D'autres étaient destinés aux policiers : « Rendez-nous Michel Kfoury », « libérez notre président », « libérez Kfoury, enfermez Ramery ». Sorti vers 16 heures, M. Kfoury avait le sourire aux lèvres, satisfait d'en avoir fini. « J'ai été entendu de façon très courtoise. J'étais libre de partir quand je voulais et de ne pas répondre. Par transparence, j'ai répondu à toutes les questions. J'ai précisé que nous n'avions aucune intention de diffamer ou d'outrager le sous-préfet, puisque nous avions fait relire la lettre à notre avocat. (...) Nous posions juste des questions », a-t-il précisé, en soulignant que le contenu de cette lettre était toujours assumé. Puis, le cortège a pris la direction de la sous-préfecture, à quelques mètres de la police nationale, dans l'espoir de rencontrer le sous-préfet, finalement annoncé absent. Dans un dernier élan, Michel Kfoury a rappelé la position de Novissen : « On attend la suite de la plainte qui remonte au procureur de la République. Le combat continue. »

un anonyme
Le 12/03/2013 à 10:04:34

«Sous le vent, les pieds sur terre» ne s'endort pas sur ses lauriers...

Pour mémoire, le Tribunal Administratif de Rennes a donné raison à l'association le 13 juillet 2012 en annulant l'arrêté préfectoral autorisant l'exploitation de la maternité porcine industrielle à Trébrivan pour le non respect des règles environnementales.

Toujours mobilisés, ses adhérents battaient le pavé de Paris, ce dimanche 3 mars 2013, pour dire NON aux élevages industriels et à «la mal-bouffe» avec plusieurs centaines de personnes venues de toute la France en soutien à l'association picarde NOVISSEN, organisatrice de cette manifestation nationale. «Sous le vent, les pieds sur terre» répondait ainsi à l'appel de cette association picarde qui lutte près d'Abbeville contre une ferme-usine de 1.000 vaches, 750 génisses, un méthaniseur géant et un plan d'épandage démesuré, projet emblèmatique de l'agriculture productiviste. En allant frapper aux portes du Salon de l'Agriculture, elle demande un moratoire sur tous les projets similaires en France et une législation pour les interdire.

C'est au son de Dans gwadek des «Ramoneurs de Menhirs» que la délégation bretonne – venue de Brest, Dournenez, Lannion, St-Brieuc, Fouesnant et Trébrivan et réunie sous le sigle C.V.B. de la «Coordination Verte et Bleue» – a rejoint le cortège à la gare Montparnasse pour témoigner de l' «Enfer Vert des bretons». Inutile de détailler les catastrophes sociales, économiques et écologiques générées par quarante années d'agriculture intensive en Bretagne, en effet, toute la France pointe du doigt cette région comme modèle à ne surtout pas suivre. Les manifestants venus de Picardie, du Pas-de-Calais, d'Alsace, de Bourgogne et du Sud-Ouest clamaient leur refus de vivre le «cauchemar breton».

A l'occasion de cette 50ème édition du Salon de l'Agriculture, les organisateurs peuvent se féliciter d'avoir réuni, pour la première fois, les défenseurs de l'environnement (une quarantaine d'associations dont F.N.E.), les protecteurs des animaux (dont le très médiatique Allain BOUGRAIN-DUBOURG de la LPO et l'association L214,) les agriculteurs (dont la Confédération Paysanne du Pas de Calais, des agriculteurs biologiques) et … les politiques. Ils étaient au moins deux mille unis et rassemblés pour dénoncer les dérives de l'agro-alimentaire et de l'emprise de la finance sur le secteur agricole.

Après quatre kilomètres, de marche c'est devant le temple du productivisme agricole que René LOUAIL, conseiller régional, rappelait que la société civile réclame un autre modèle d'agriculture, à l'heure où le budget de la PAC est en pleine réflexion. Au nom de C.V.B., Yves-Marie LE LAY, Président de «Saugarde du Trégor» de conclure ainsi : «Finissons-en avec l'agriculture industrielle avant qu'elle n'en finisse avec nous».

En fin de manifestation et avant de se séparer, les représentants d'associations et les autres responsables sont convenus de se retrouver pour continuer le combat tous ensemble.

Alain Uguen
Le 07/03/2013 à 09:04:42

Nous nous attaquons aux conséquences d'actes posés dans l'intérêt de multinationales. La majorité de la population est lobotomisée. 8 familles et environ 150 multinationales dirigent le monde et détiennent la vie de TOUS en main. Je suis évidemment contre la maltraitance animale et suis végétalienne. Mais nos actions auront un impact limité aussi longtemps que nous ne renverserons pas le système.. Ce pour quoi je milite ailleurs. Il faudra du temps et je ne verrai pas les résultats de ce que j'entreprends. M^me les gouvernements ne prennent pas les décisions que nous souhaitons.. vous êtes vous déjà demandés pourquoi??? Parce qu'il n'ont pas leur libre arbitre et si ils tiennent à leur qualité de vie (fric) ils doivent allés dans le sens des multinationales. C'est une honte. Non à la souffrance animale qui ne donne que de la mort empoisonnée aux viandards. Lesquels empoisonnent leurs gosses à la cuillère. Franchement, je n'attaque pas là... Je suis triste. Qu'a t'on fait aux humains pour qu'ils soient à ce point aveugles, inertes et résignés? Même nourrir leurs gosses, ils le font en aveugle.

gaelle
Le 23/02/2013 à 15:41:57

Il y a 68 ans, le camp de concentration d'Auschwitz était libéré. Le monde entier était horrifié par les pratiques barbares et inhumaines des uns et les conditions de vie effroyables des autres. Et le monde entier s'écriait:"Plus jamais ça!"
Certes, il n'y va plus aujourd'hui d'humains exterminant des humains déshumanisés, mais d'humains exploitant des animaux "désanimalisés". Laissons donc paître nos animaux dans de verts pâturages et respirer au grand air! Ils nous le rendrons bien par la qualité de leur lait et de leur viande, même si cela nous coûte un peu plus cher. Nous économiserons bien sur nos futilités consuméristes et le monde entier ne s'en portera que mieux!

Bertrand Meerschman
Le 15/02/2013 à 14:55:35

on marche sur la tête...perso je ne mange plus de viande depuis bien longtemps! et quand je pense aux carnivores je me fais du souci pour leur santé...quant aux animaux élevés dans ces conditions, c'est inadmissible. avant de penser à son ventre, l'homme se doit de regarder la réalité des élevages d'animaux.

lola63
Le 13/02/2013 à 17:33:19

@ iris : bravo pour vos études de véto. Cependant vous vérifierez rapidement que la théorie (si complète soit-elle), n'a de valeur et d'effet que soutenue (voire corrigée) par la pratique et l'expérience.
J'ai élevé des vaches laitières (de race jersiaise), une 20taine de mères pendant plus de 15 ans, après avoir élevé des chèvres et des brebis...
Le problème récurrent dans tout élevage reste la concentration des animaux ; si celle-ci est "forcée" ou exagérée donc loin de la vie naturelle des animaux (taille du troupeau, hiérarchie, cotoiement des faibles et des forts, isolement de quelques uns, etc.).
Cette concentration créé inévitablement des risques élevés au plan sanitaire (alimentation déséquilibrée, contagion, hygiène, etc.) et le coup de la "stabulation libre" n'est qu'une mauvaise excuse. Pour parer au mieux ces risques, l'éleveur va devoir préventivement vermifuger très souvent, balancer des antibio, forcer sur les rations complémentaires, etc. avec toutes les conséquences provoquées sur les bètes, l'homme et l'environnement.
Dans le cas présent, il s'agit bien d'une usine à lait (et à veaux) et jouer à l'apprenti sorcier est excessivement dangereux pour les animaux... et pour "l'homme" aussi. Bonne chance pour vos études dont je souhaite le succès. Cordialement.

Jeff
Le 13/02/2013 à 14:38:12

Nous mangeons trop de viande, nous consommons trop de produits laitiers....et en plus, nous savons maintenant qu'ils sont de qualité médiocres (antibios dans le lait et la viande, vaches ayant des cirrhoses à cause de la fermentation de la nourriture d'ensilage...). Alors pourquoi encore favoriser l'implantation de ce type d'élevage ???
Il en est de même pour les volailles....mais ça n'est pas ici le sujet.

nini
Le 13/02/2013 à 14:21:19

Le commentaire d'Iris a fini de me convaincre

joanluc
Le 13/02/2013 à 10:54:30

l'humanité disparaitra
"bon débarras"

letiti1963
Le 13/02/2013 à 09:06:59

Bon, dans le cadre de mes études (véto...), j'en ai vu des élevages de toutes tailles et de toutes sortes... de 15 à 2000 vaches (non, ce n'est malheureusement pas une blague, les 2000!), et je dois dire que les élevages industriels ne sont pas toujours les pires... Même si il n'y a plus de lien individuel à l'animal, les éleveurs peuvent avoir une bonne relation générale à l'animal et il existe des élevages géants où les vaches sont en stabulation libre (donc elles sont enfermées, mais elle peuvent se balader comme bon leur semble 24/24 dans le bâtiment, souvent éclairé majoritairement en éclairage naturel par de grandes fenêtres et porte ouvertes (mais des barreaux à la place...) par beau temps... Sachant que les vaches sont regroupées par 20 à 50 têtes par bâtiment... Et il existe des tout petits élevages repris plus ou moins contre leur gré par leur propriétaire actuel, où les vaches sont attachées 23h/24 sinon plus, battues au moindre faux pas etc... Bref, j'aimerais dire qu'il ne faut pas non plus diaboliser les "grands" et idéaliser les "petits"...
Toutefois, et là c'est tout aussi important je trouve, un élevage industriel ne pourra jamais, par définition, être VRAIMENT bon... il y aura toujours des problèmes pour acheminer les aliments, évacuer les déchets, les épidémies s'y répandront plus... et bien sûr il n'y a plus de relation individuelle à l'animal en temps qu'être vivant...
Et c'est pour ces raisons là que je signe cette pétition!
Bien à vous,

Iris
Le 12/02/2013 à 21:13:07

je signe cette pétition tout en proposant une correction au lieu de <<gouvernement socialiste>>il seraity plus juste d'écrire: <<gouvernement au service des plus riches>>

un anonyme
Le 12/02/2013 à 20:21:16

peut on croire que l'on puisse s'occuper d'un cheptel de 500 vaches sans ogm comment se proteger des maladies sinon en leur donnant systématiquement des antibiotiques et ainsi poluer les nappes fréatiques.quid des lisiers,du rechauffement climatique,de la maltraitance animale;veut on encore voir fleurir la vache folle,le monde politique est fou.

j.odiau
Le 12/02/2013 à 20:17:44

1000 vaches, 500 vaches; je suis né à la ferme, une grande partie (90%) de ma famille à ce moment là est agricultrice, évidemment cela se passe de commentaires. René.

alpin
Le 12/02/2013 à 19:39:25

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