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Bilan de la cyberaction : Polynésie soutien à Bruno Barrillot

Mise en ligne du 18/06/2013 au 28/03/2014

Le message de la CRIIRAD du 11 juin 2013 dénonce le licenciement de Bruno BARRILLOT et s’inquiète de voir refermer, une fois de plus, le dossier de l’impact sanitaire et environnemental des essais nucléaires de la France...

Bilan de la cyberaction :

2900 participants

Bruno Barrillot, né le 9 avril 1940 à Lyon, vient de nous quitter ce samedi 25 mars vers 23 heures (heures françaises) à Tahiti, entouré par ses amis polynésiens, des suites d’un cancer.
Plein d’images se bousculent, d’échanges, de partages tout au long de ces quarante ans où nos chemins se sont croisés… Du groupe « Objections en monde rural » né en 1973 sur la Loire et le Rhône, que tu accompagnais alors comme aumônier du MRJC (Mouvement rural de la jeunesse chrétienne) ; à ce renvoi collectif de papiers militaires auquel tu as participé en 1978 pour marquer ton engagement concret aux côtés des objecteurs en proie à la répression et qui te valut d’être à ton tour condamné par la Justice. De ces études que tu as suivies à l’Université sur les questions de défense au milieu des années 1980, alors que la lutte en Europe contre les euromissiles nucléaires faisait rage… De ce mémoire que tu as alors soutenu, pointant les incohérences, les peurs de se positionner de l’Église catholique face à la menace nucléaire, et qui a contribué à ton retrait de cette institution…

Et bien sûr remontent des souvenirs de ce projet fou imaginé au printemps 1984 de créer à trois personnes le CDRPC, le Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits, à Lyon, devenu « Observatoire des armements » en 2008, dont tu as assumé durant une quinzaine d’années la direction… La critique des essais nucléaires était un axe central de notre action avec le contrôle des armes et l’ouverture d’un débat en France pour renforcer le contrôle démocratique des activités militaires. Une action s’appuyant sur la publication de dossiers au contenu précis émanant d’un travail de recherche irréfutable et la mobilisation ensuite des médias, des parlementaires, des associations citoyennes pour faire progresser le droit et la justice au service de la paix.

Ainsi tu as contribué à la mise en place en 1991 du collectif « Stop essais ! » — qui aujourd’hui poursuit son activité sous le nom de « Abolition des armes nucléaires—Maison de Vigilance — et de son bulletin mensuel où dès le premier numéro en février 1991 tu évoquais les conséquences sanitaires et environnementales des tirs sur Moruroa. En juillet 2016, c’est encore toi qui signais l’édito à propos des 50 ans de la première bombe atomique en Polynésie. Ton séjour en 1990 en Polynésie française pour vérifier les témoignages recueillis par des médecins pour le compte de Greenpeace n’a pu que renforcer tes convictions : il fallait élargir notre action aux conséquences de ces essais pour les populations polynésiennes et algériennes à qui on n’avait rien demandé.

Le « choc » provoqué par ta visite à Mangareva, d’où alors tu m’avais téléphoné, a désormais servi de fil rouge à ton engagement : « En raison de ce que j’avais vu […] j’avais besoin de comprendre. »

« C’est ce “choc” qui m’a incité à aller au-delà des simples témoignages et à continuer. » Depuis lors tu n’as eu de cesse de dénoncer, d’interpeller, de tisser un réseau, pour que Vérité et Justice soient rendues aux victimes des essais nucléaires.

Un long travail d’investigation qui est à l’origine de la loi du 5 janvier 2010, dite loi Morin en faveur des victimes des essais nucléaires.

Le « Nuclear Free Futur Award », ou prix de l’avenir sans nucléaire qui t’a été décerné en 2010, viendra honorer cet engagement sans faille que tu as poursuivi jusqu’à ces dernières semaines.

Ton départ provoque un immense vide, mais les nombreuses investigations que tu as menées, les ouvrages et nombreux articles que tu as rédigés, les documentaires auxquels tu as contribué, continueront d’être le socle indispensable sur lequel pourront s’appuyer tous ceux qui agissent pour faire reconnaître les conséquences sanitaires, environnementales des essais nucléaires et poursuivre cette immense tâche d’un avenir sans menace atomique suspendues au-dessus de nos têtes.

Tes amis de Métropole et de Polynésie te remercient de ton travail, effectué avec beaucoup de modestie et une grande ténacité, qui a réussi à faire émerger la réalité des essais atomiques français.

Pars en paix, Bruno.

Présentation de la cyberaction :

Bruno Barrillot est un expert indépendant, spécialiste des armements et notamment des armes nucléaires, co-fondateur en 1984 du Centre de Documentation et de Recherche sur la Paix et les Conflits, devenu depuis l’Observatoire des armements. En 2005, il a été chargé par le gouvernement de Polynésie du suivi des conséquences des essais nucléaires français en Polynésie. Il avait pourtant obtenu des résultats concrets, en matière d’assainissement des sites et de reconnaissance des droits des victimes. Les autorités françaises ont longtemps soutenu que leurs explosions atomiques expérimentales étaient restées propres et n’avaient donc fait aucune victime. Bien que très insuffisante, la loi Morin de 2010 sur l’indemnisation des victimes des essais constituait un premier pas vers la vérité et la justice. Bruno BARRILLOT a joué un rôle important dans son élaboration. L’une des premières décisions du gouvernement de Gaston FLOSSE, redevenu président de la Polynésie française le 17 mai dernier, a été de mettre fin, sans explication, à sa mission de suivi, pourtant loin d’être achevée.

Nous vous proposons par cette cyber @ction de faire connaître votre soutien à Bruno Barrillot auprès du Président de la Polynésie française et du Président de la République française.
Alain Uguen Association Cyber @cteurs


En savoir plus

Voici un message de soutien à Bruno Barillot envoyé par Marie et Gilbert Nicolas
http://www.sortirdunucleairecornouaille.org/spip.php?article194  

Le message de la CRIIRAD
http://www.criirad.org/actualites/dossier2013/polynesie/CP-CRIIRAD-licenciement-Barrillot-11-06-2013.pdf  

Extraits du communiqué de presse du 4 juin 2013 de l’association « Moruroa e Tatou »
« Le 17 mai 2013, Gaston Flosse est redevenu Président de la Polynésie française. Fervent soutien des essais nucléaires au cours de sa longue carrière politique (il a 82 ans), moyennant l’argent de la France déversé à flots, il commence aujourd’hui à faire table rase de tous ceux qui, depuis des années, ont combattu les essais nucléaires et se sont engagés au service des victimes. ».../....
« En juillet 2005, Bruno Barrillot avait été appelé de France par le gouvernement Temaru pour animer la commission d’enquête de l’Assemblée de la Polynésie sur les essais nucléaires. Depuis près de 8 ans, avec le soutien de Moruroa e tatou et des gouvernements successifs, il a obligé la France à commencer la réhabilitation des anciens sites occupés du temps du CEP et laissés à l’état de ruines depuis la fin des essais en 1996. Avec les associations, il a dénoncé les conséquences des essais nucléaires sur la santé et l’environnement et il a forcé le gouvernement français à concéder une loi d’indemnisation des victimes des essais nucléaires, loi qui, hélas, reste encore à réformer.

Avec les gouvernements successifs de la Polynésie depuis 2005, et notamment avec le dernier gouvernement Temaru, Bruno Barrillot a engagé un programme sur la « Mémoire de la période des essais nucléaires » complètement occultée dans les programmes scolaires, et qui reste encore à consolider. Moruroa e tatou s’inquiète de voir les victimes polynésiennes des essais nucléaires disparaître les unes après les autres, sans le soutien officiel du gouvernement polynésien qui rejette un de leur plus fidèle défenseur depuis plus de deux décennies. Moruroa e tatou s’indigne de voir Bruno Barrillot ainsi « remercié » et poursuivi par une haine revancharde qui ne fait pas honneur à ce gouvernement. Le licenciement de Bruno Barrillot par le gouvernement Flosse est une mauvaise action contre toutes celles et tous ceux qui, en Polynésie et dans le monde, mènent un combat pour la vérité et la justice à l’égard des victimes des essais nucléaires ».

La lettre qui a été envoyée :


Monsieur le Président de la Polynésie française,,
Monsieur le Président de la République française

Avec Moruroa e tatou je m’indigne de voir Bruno Barrillot ainsi «remercié». Le licenciement de Bruno Barrillot par le gouvernement Flosse est une mauvaise action contre toutes celles et tous ceux qui, en Polynésie et dans le monde, mènent un combat pour la vérité et la justice à l’égard des victimes des essais nucléaires.

Je vous prie d’agréer l'expression de mes salutations courroucées par ce licenciement.

 

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7 commentaires

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je salue également Bruno; à côté de qui j'ai participé à plusieurs actions contre les essais nucléaires, contre le nucléaire militaire. je salue sa mémoire et j'adresse mes sincères condoléances à sa famille, ses amis et à tous ceux et celles qui le pleurent
Ginette

Ginette Hess Skandrani
Le 14/04/2017 à 17:34:41

J'ai eu l'occasion de rencontrer Bruno Barrillot lors d'une réunion de pacifistes en comité réduit. Je me souviens d'une discussion passionnante. Je déplore sa perte et salue son action en faveur de la reconnaissance de toutes les victimes des essais nucléaires français.

cacha
Le 28/03/2017 à 10:12:47

Que l'Etat Français reconnaisse et prenne en charge toutes les nocivités liées aux essais nucléaires en Polynésie !
Donc qu'il soigne à 100% tous les malades atteints de cancer, suites à ceux-ci.
Qu'il participe financièrement à 100%, la réhabilitation des écosystèmes de toute la région qui furent détruits par tous ces rayons nucléaires.

Gabriel Dufils
Le 28/03/2017 à 08:47:44

Que l'Etat Français reconnaisse et prenne en charge toutes les nocivités liées aux essais nucléaires en Polynésie !
Donc qu'il soigne à 100% tous les malades atteints de cancer, suites à ceux-ci.
Qu'il participe financièrement à 100%, la réhabilitation des écosystèmes de toute la région qui furent détruits par tous ces rayons nucléaires.

Bruno Plouzeau
Le 27/03/2017 à 17:36:42

Michel BARRILLOT a eu le mérite immense de se dévouer à trouver une "solution" aux déboires que connaît la Polynésie depuis le déclenche ment des tirs dans l'archipel par le gouvernement français dans sa recherche effrénée à se doter de l'arme nucléaire...plaçant le peuple polynésien face à des "retombées" sanitaires et environnementales incontestables...Il suffirait de rétrocéder ces installations au gouvernement polynésien et de financer une politique qui prenne en compte les risques qu'il rencontre à les laisser se "consumer" dans le temps sans en assumer ni l'ampleur,ni les solutions à mettre en place au niveau de la santé des populations de Polynésie...tant par le gouvernement français que le chef du gouvernement polynésien présidé par l'éternel et omnipotent
Gaston FLOSSE...

stoppeur
Le 19/06/2013 à 15:49:57

J'ai eu le plaisir de discuter il y a déjà quelques années avec Bruno Barrillot lors d'une réunion de pacifistes et je soutiens absolument son action malheureusement arrêtée de manière bien peu démocratique.

Catherine Chavichvily
Le 18/06/2013 à 18:51:16

Briser la loi du silence, reconnaître les victimes... Absolument pas la spécialité du nucléaire. Parce que le jour où la réalité du nucléaire émergera de façon pleine et entière, c'est un gouffre d'horreur qui s'ouvrira sous nos pieds.

isa
Le 18/06/2013 à 16:32:58

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