Cette cyberaction est maintenant terminée
Salwa Fahmi Suleiman Gireis, une chrétienne soudanaise travaillant pour une organisation non gouvernementale (ONG), est détenue sans inculpation par les services de sécurité soudanais depuis qu'elle a été arrêtée à son domicile de Khartoum, il y a plus d'un mois. Ses conditions de détention s'apparentent à des mauvais traitements.
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L'amnistie du président du Soudan libère la femme chrétienneSalwa Fahmi Suleiman Gireis est une comptable de 64 ans qui travaille pour une organisation évangélique chrétienne. Le 12 février, elle était à son domicile lorsque quatre inconnus, qui se sont présentés comme des agents du Service national de la sûreté et du renseignement (NSS), sont entrés et l'ont arrêtée sans explication. Plus tard dans la journée, ils sont retournés chez elle et ont confisqué son passeport, ainsi que les appareils électroniques qui se trouvaient dans la maison, notamment des ordinateurs portables, un ordinateur de bureau, des tablettes et un routeur.
Après l'arrestation de Salwa Fahmi Suleiman Gireis, des hommes en civil se sont rendus dans la ferme appartenant à sa famille et ont placé sous scellés des placards contenant des exemplaires de la Bible. Ils auraient tué les cochons qui étaient élevés sur l'exploitation et volé une moto. Le NSS a convoqué un parent de Salwa Fahmi Suleiman Gireis pour interrogatoire.
Salwa Fahmi Suleiman Gireis est toujours en détention. Bien que sa famille ait été autorisée à lui rendre visite une fois et à lui apporter son traitement contre l'hypertension, elle n'a pas été inculpée et n'a pas pu consulter d'avocat. Elle risque de subir des mauvais traitements.
Amnesty International considère Salwa Fahmi Suleiman Gireis comme une prisonnière d'opinion, détenue uniquement pour avoir mené pacifiquement ses activités pour le compte d'une organisation religieuse.
COMPLÉMENT D'INFORMATION
Depuis début 2013, les autorités soudanaises prennent des mesures entravant les activités des organisations chrétiennes dans le pays. Après le placement en détention d'une personne récemment convertie au christianisme et de plusieurs représentants de l'Église copte en décembre 2012, elles auraient détruit des églises dans la région de Khartoum, expulsé des étrangers accusés de prosélytisme et effectué des descentes dans des institutions religieuses, où elles ont confisqué des livres.
En avril 2012, une foule a violemment mis à sac un complexe presbytérien de Khartoum : des exemplaires de la Bible ont été brûlés et les bâtiments, pillés. En juin 2012, des bulldozers envoyés par le ministère de la Planification et du Logement ont démoli deux églises appartenant à l'Église épiscopalienne de Saint-Jean, à Khartoum, soi-disant faute de permis d'occupation du terrain.
Ces événements se déroulent sur fond de différends fonciers et d'agitation orchestrée par les prédicateurs locaux contre les chrétiens, dont beaucoup sont originaires de ce qui est aujourd'hui le Soudan du Sud ou de zones de conflit situées dans le Kordofan du Sud et le Nil bleu.
 
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autret
Le 04/04/2013 à 17:12:53
Amnesty International
Le 04/04/2013 à 13:52:17
Roger
Le 04/04/2013 à 13:44:28
IP
Le 03/04/2013 à 22:29:53
GordonAlf
Le 03/04/2013 à 20:22:00
vanina27
Le 03/04/2013 à 19:38:53
vanina27
Le 03/04/2013 à 19:20:11
berrie
Le 03/04/2013 à 19:00:28
autret
Le 03/04/2013 à 18:03:19
une utopiste réaliste que je suis...
ajax
Le 10/06/2013 à 18:13:44