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Cette pétition est maintenant terminée

Bilan de la pétition : Stockages d’eau pour l’irrigation : deux décrets dangereux pour l’environnement

En juin 2011, en Charente, le Président de la République a annoncé la création de retenues d’eau pour l’irrigation, concrétisée en novembre 2011 par un plan d’un volume 40 millions de m3, d’un coût de 120 millions d’euros, financé à hauteur de 75% par des fonds publics. Non content de ce « cadeau » le gouvernement voudrait faire passer deux décrets affaiblissants la règlementation.
Prélever plus avec moins de contrôle et pas de recours possible : tout un programme…

Bilan de la pétition :

3422 participants

2472 participants à la consultation

Présentation de la pétition :

Communiqué de France Nature Environnement

Le jeudi 29 mars, à Montpellier, a l’occasion du congrès de la FNSEA, le candidat Président a annoncé la publication de deux décrets venant affaiblir les règles de construction et de gestion des retenues d’eau, alors que le Comité National de l’Eau (CNE) qui devait statuer, ne s’était pas encore réuni.
Le régime « d’autorisation » impose une étude d’impact, suivie par une enquête publique, qui garantissent la qualité des dossiers et la prise en compte de la contrainte environnementale, rien de tel avec le régime de «déclaration» qui ne nécessite qu’une étude d’incidence sans portée réelle.
Pour les retenues de substitution, sur 500 dossiers instruits par an, une cinquantaine relevait jusqu’alors du régime de l’autorisation. Le nouveau seuil passant de 3ha à 350.000 m3 (environ 7ha pour 5m de profondeur), le régime d’autorisation deviendra une exception, la majorité des grosses retenues pourra échapper à l’enquête publique, d’où une perte de contrôle par l’administration pour des retenues volumineuses …. comme pour les plus petites !
En ZRE (1), pour les prélèvements hivernaux devant remplir les retenues de substitution, le seuil d’autorisation passerait de 8 m3/h à 110 m3/h ou 5% du module (débit moyen inter annuel) du cours d’eau: un affaiblissement de plus de la réglementation.
Enfin..., la suppression du délai de recours post-mise en service, ne permettra plus de recours après le constat de dégradations du milieu par l’installation de retenues ou les prélèvements.

Que d’eau … en moins pour la nature !

Pour Bernard Rousseau, pilote du Réseau Eau de FNE et membre du Comité National de l’Eau, « ces dispositions sont catastrophiques pour la gestion de l’eau, elles le sont d’autant plus qu’elles s’inscrivent dans un contexte d’évolution climatique qui réclame plus de maîtrise et moins de laxisme. »
Et François Marie Pellerin, Président de la Coordination pour la Défense du Marais Poitevin de conclure « cette réforme de dernière minute risque de se faire au bénéfice des quelques agriculteurs seulement et au détriment des autres usages et de la préservation des milieux aquatiques.»

Pour Bruno Genty, président de France Nature Environnement : « Il faut que la consultation publique (2) aboutisse à retoquer ces décrets injustes, potentiellement préjudiciables à l’environnement, et qui vont couter très cher aux contribuables qui financent ce plan de retenues absurde»


Contacts :
Bernard Rousseau, Pilote pôle ressources en eau et milieux naturels aquatiques, 06 79 84 68 58
Jean-Claude Bevillard, Pilote du réseau Agriculture, 06 20 37 41 19
Benoit Hartmann, Porte parole,

(1) ZRE : Zone de Répartition des Eaux
(2) Consultation publique sur ce point jusqu’au 3 mai 2012 : http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-de-decret-relatif-a-la-prise-en-compte-des-retenues-de-substitution-pour-l-irrigation-et-modifiant-la-nomenclature-des-operations-soumises-au-regime-de-la-police-de-l-eau-annexee-a-l-article-r-214-1-du-code-de-l-environnement-1  

Pour participer à cette @ction, il faut manier le copier-coller copier le texte proposé ci-dessous ou un autre extrait du communique de FNE ou ses propres commentaires et le coller sur le site de la consultation.

Merci de votre participation

Alain Uguen
Association Cyber @cteurs

Allez sur la page

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-de-decret-relatif-a-la-prise-en-compte-des-retenues-de-substitution-pour-l-irrigation-et-modifiant-la-nomenclature-des-operations-soumises-au-regime-de-la-police-de-l-eau-annexee-a-l-article-r-214-1-du-code-de-l-environnement-1/survey/58404  

Collez-y cette proposition de rédaction ou une autre de votre composition

D'accord avec Bruno Genty, président de France Nature Environnement : « Il faut que la consultation publique aboutisse à retoquer ces décrets injustes, potentiellement préjudiciables à l’environnement, et qui vont couter très cher aux contribuables qui financent ce plan de retenues absurde»

Le fait de cliquer sur "signer la pétition" permet à Cyber @cteurs de savoir combien de personnes auront participé à cette action en se rendant sur le site de la consultation qui était à 84 participants ce lundi 23 avril 2012

Texte de la pétition :


 

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9 commentaires

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J'ai repris les lignes de l'info de FNE pour proposer un commentaire sur la page de consultation. Le voici :
Le régime « d’autorisation » impose une étude d’impact, suivie par une enquête publique, qui garantissent la qualité des dossiers et la prise en compte de la contrainte environnementale, rien de tel avec le régime de « déclaration » qui ne nécessite qu’une étude d’incidence sans portée réelle. Pour les retenues de substitution, sur 500 dossiers instruits par an, une cinquantaine relevait jusqu’alors du régime de l’autorisation. Le nouveau seuil passant de 3ha à 350.000 m3 (environ 7ha pour 5m de profondeur), le régime d’autorisation deviendra une exception, la majorité des grosses retenues pourra échapper à l’enquête publique, d’où une perte de contrôle par l’administration pour des retenues volumineuses …. comme pour les plus petites !
En Zone de Répartition des Eaux, pour les prélèvements hivernaux devant remplir les retenues de substitution, le seuil d’autorisation passerait de 8 m3/h à 110 m3/h ou 5% du module (débit moyen inter annuel) du cours d’eau: un affaiblissement de plus de la réglementation.
Enfin..., la suppression du délai de recours post-mise en service, ne permettra plus de recours après le constat de dégradations du milieu par l’installation de retenues ou les prélèvements.
Ce décret va coûter très cher au contribuable, pour le seul bénéfice de quelques agriculteurs et au détriment des autres usages et de la préservation des milieux aquatiques.

Pauline
Le 26/04/2012 à 14:11:29

D'accord avec Bruno Genty, président de France Nature Environnement : « Il faut que la consultation publique aboutisse à retoquer ces décrets injustes, potentiellement préjudiciables à l’environnement, et qui vont coûter très cher aux contribuables qui financent ce plan de retenues absurde»

pierbab
Le 24/04/2012 à 14:33:15

Les projets de décrets visent à faire taire les opposants. Dans le bassin de l'Adour, les projets vont soit consommer des bonnes terres, soit détruire des milieux naturels. L'irrigation, c'est le choix entre la peste ou le choléra !
Quant à l'argument de la dilution des pollutions à l'étiage, c'est une honte : il faut réduire les pollutions à leur origine.
A quand l'application du principe pollueur-payeur ?
Georges Cingal
Secrétaire Général Fédération SEPANSO
membre du Comité Economique et Social Européen

CINGAL
Le 23/04/2012 à 21:59:54

Je ne suis pas sûre que mon texte ait bien été enregistré dans le site des consultations publiques car je ne réussis pas à retrouver et donc relire ce que j'ai écrit. Comment faire ?

Michèle Roux
Le 23/04/2012 à 16:38:47

C'est toujours la même chose dans la même direction "l'écologie ça commence à bien faire".
Il faut bien faire du maïs pour l'ensilage pour le lait et l'engraissement des animaux, cochons volailles etc, tant pis si l'environnement en crève du moment que l'on paiera l'emprunt sur le tracteur de 150 CV et l'ensileuse dans le "paquet cadeau"...

Jean Claude
Le 23/04/2012 à 15:08:03

il est évident que c'était électoraliste ! (pour essayer de gagner qq voix auprès des agriculteurs .......)

bbmoto
Le 23/04/2012 à 13:28:28

Il existe (existait ?)un "débit réservé" légal pour que les rivières aient un minimum d'eau pendant les épisodes de sécheresse. C'est important pour les agriculteurs, mais surtout pour les pêcheurs (responsables): s'il n reste plus assez d'eau c'est la mort par asphyxie des poissons, et le champ libre laissé aux braconniers.
Bien sûr les technocrates s'en fichent des pêcheurs. Les politiciens veulent surtout gagner des voix. Arrêtons le massacre se la faune !

tumlatum
Le 23/04/2012 à 12:25:17

Il est peut-être nécessaire de faire des retenues pour ne pas manquer d'eau, mais il est évident qu'elles doivent tenir compte de l'environnement et de leurs effets sur cet environnement.
Une meilleur gestion de l'agriculture peut souvent suffire.

Déclais
Le 23/04/2012 à 11:43:50

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