Cette cyberaction est maintenant terminée
Bilan de la cyberaction : 290 L'UNICEF ne doit pas cautionner le pillage de l'Afrique
L'association Survie vous invite à interpeller l'UNICEF sur son partenariat scandaleux avec la Compagnie Fruitière, multinationale d'importation de fruits tropicaux. Les conditions sociales et environnementales dans ses plantations ne doivent pas être cautionnées par l'UNICEF !
Bilan de la cyberaction :
5731 ont écrit à
contact@unicef.fr.
L'association Survie avait par ailleurs adressé un courrier au Président de l'Unicef début décembre 2008, au démarrage de l'action. Celui-ci a répondu le 19 décembre, principalement sur 3 points, sur lesquels l'association a répondu le 19 janvier :
- L'UNICEF reprochait d'exposer leur salariée responsable des partenariats "à la vindicte des militants" de l'association, puisqu'elle était alors mentionnée nommément dans le chapeau de la cyberaction. Survie a pris note de cette remarque et, se défendant néanmoins de mettre en danger cette personne puisque ses militants ne sont que de paisibles citoyens, a immédiatement fait retirer le nom de cette salariée.
- L'UNICEF niait que la Compagnie Fruitière pouvait utiliser son logo et son nom pour se faire une publicité à bon compte, puisque les modalités de ce partenariat étaient dûment encadrées par une convention écrite. Survie a expliqué en réponse que les conditions mêmes de ce partenariat consistaient en une publicité inacceptable, permettant à la multinationale française de masquer ses responsabilités et de désinformer ses clients.
- L'UNICEF annonçait que, bien qu'il soit de la responsabilité de la Compagnie Fruitière de répondre aux accusations portées à son encontre, elle lui avait demandé des explications et lancé des investigations complémentaires. Survie s'est réjouie de cette initiative et a proposé à l'UNICEF un rendez-vous afin de lui transmettre les informations en sa possession quant aux pratiques en cours dans les plantations gérées par les filiales du groupe... une proposition malheureusement restée sans réponse de la part de l'UNICEF.
Depuis fin avril, plus aucune trace de ce partenariat, mais sans que l'on sache si c'est suite à un salutaire retrait de l'UNICEF ou si l'opération, prévue pour une durée déterminée, était tout simplement arrivée à son terme.
Présentation de la cyberaction :
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) fait ces jours-ci la publicité de la Compagnie fruitière, qui commercialise, en Europe, 450 000 tonnes de fruits exotiques sous plusieurs marques comme Dole France ou SCB (rachetée à Bolloré). Cette multinationale française, basée à Marseille, a en effet signé un partenariat avec l’Unicef jusqu’en juillet 2009 «pour financer un programme de scolarisation de jeunes filles au Sénégal ».
En l’échange d’un don (a priori déductible de l’impôt sur les sociétés) de 0,02 euros par kilogramme de fruits vendus, la firme qui se présente volontiers comme une entreprise familiale peut ainsi communiquer autour du slogan : «1 kilo de fruit acheté = 1 sourire pour un enfant en Afrique» avec la caution de l’Unicef.
L'Unicef oublie seulement que bien des enfants du Sénégal, de Côte-d’Ivoire, du Cameroun et du Ghana ont perdu le sourire car leurs parents sont exploités dans les plantations néocoloniales de ce généreux donateur. Ouvriers agricoles sous-payés, conditions de travail inacceptables, discipline de fer, recours à l'appareil répressif local pour étouffer les revendications de la société civile, pratiques agricoles au mépris de l'environnement local et de la santé des travailleurs... sont autant de raisons qui nous poussent à demander à l'Unicef de renoncer publiquement à ce partenariat scandaleux.
Association Survie
http://survie.org
Alain Uguen Association Cyber @cteurs
Texte de la pétition :
A l'intention du Président de l'UNICEF-France, Monsieur Jacques
Hintzy,
Monsieur le Président de l'UNICEF-France,
J'ai appris que l'UNICEF-France a signé un partenariat avec la Compagnie Fruitière, autour du slogan «1 kilo de fruits acheté =
1 sourire pour un enfant en Afrique».
Je me joins à l'association Survie pour attirer votre attention sur
les conditions sociales et environnementales de production
, dans les plantations de la Compagnie Fruitière, société qui porte le plus souvent une lourde responsabilité dans le fait que des enfants africains aient «perdu le sourire».
Je vous demande donc de ne pas cautionner ce scandale, en empêchant cette société de continuer à instrumentaliser l'UNICEF à faible coût (grâce à la déductibilité fiscale de ses «dons», qui s'apparentent plutôt à l'achat de votre notoriété pour redorer son image).
je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l'expression de
mes sentiments respectueux 
Une erreur est survenue, le nom ou l'email ne sont pas corrects. Merci de recommencer.
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