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Bilan de la cyberaction : 202 Chine - Disney: du rêve au cauchemar

Jouets, livres, vêtements, films, émissions de télé et parcs d'attractions, voilà avec quoi Disney a fait rêver des générations d'enfants depuis sa création en 1923.

Bilan de la cyberaction :

3154 ont écrit à mark.spears@disney.com.  

Présentation de la cyberaction :

Appel n° 301 (du 15 décembre 2006 au 15 février 2007) du Réseau Solidarité

Avec près de 32 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2005, cette multinationale est aujourd'hui l'un des plus grands groupes de divertissement du monde. Mais à en croire les conditions dans lesquelles travaillent les ouvriers chinois qui fabriquent ses produits, le "monde merveilleux " de Disney a viré au cauchemar... Dans un rapport qu‚elle vient de publier, la SACOM(1), une association d'étudiants et d'universitaires de Hong Kong qui se bat pour la défense des droits des travailleurs, révèle l'envers du décor chez plusieurs sous-traitants de Disney en Chine et dénonce la passivité de la compagnie face à la violation systématique des droits des travailleurs.

Une première enquête menée par la SACOM durant l'été 2005 auprès de quatre usines sous-traitantes de Disney situées dans des zones industrielles de la province du Guangdong(2), avait révélé de multiples violations des droits des travailleurs. Durant l'été 2006, une nouvelle investigation a été réalisée auprès de trois autres fournisseurs de Disney(3) et la SACOM a ainsi pu constater, avec dépit, que les problèmes dénoncés dans son premier rapport sont très loin d'être résolus.

Graves violations des droits des travailleurs

Les rapports de la SACOM font état des salaires de misère des ouvriers dans ces usines. Nettement inférieurs au minimum légal (4), ceux-ci varient en outre considérablement en fonction des mois. En morte-saison, lorsque les commandes se raréfient, faute de travail, les ouvriers sont contraints de prendre des jours de congé sans solde comme en témoignent des employés de la fabrique de jouets de Kam Long, obligés de prendre jusqu'à 16 jours de congé en un mois. Pendant ces périodes creuses, les salaires diminuent quasiment de moitié. Même pendant la saison pleine, quand les commandes affluent, les salaires restent trop bas pour assurer un niveau de vie convenable. Pourtant, les ouvriers travaillent alors entre 11 et 16 heures par jour et certains confient même avoir été contraints de travailler jusqu'à 30 heures d'affilée pour honorer les délais d'une commande. Mais les nombreuses heures supplémentaires imposées aux travailleurs ne sont pas rémunérées au taux légal(5), ni même parfois comptabilisées. Pendant ces périodes, les ouvriers travaillent six ou sept jours par semaine et ne sont pas autorisés à prendre un jour de repos, même en cas de maladie. S'ils refusent ces conditions, les ouvriers s'exposent à des retenues arbitraires sur leurs salaires, voire au licenciement. Afin de dissuader ceux qui voudraient quitter ou dénoncer l'entreprise, un à deux mois de salaire sont retenus par la direction en dépôt et les contrats de travail ne leur sont pas communiqués.

Doigts écrasés ou amputés, membres mutilés, de nombreux ouvriers sont aussi victimes de l'utilisation de machines non sécurisées à des rythmes effrénés. La manipulation de produits chimiques dangereux sans protection adéquate, le défaut d'information sur les différentes mesures de sécurité liées à la manipulation de ce type d'appareils et de produits, ainsi que la chaleur insoutenable qui règne parfois dans les ateliers, sans compter l'alimentation peu équilibrée servie aux travailleurs, sont autant de facteurs de dégradation des conditions d'hygiène et de sécurité sur le lieu de travail. Dans ces usines, les accidents du travail sont quasiment quotidiens et les travailleurs blessés ou malades ne peuvent généralement, faute de moyens, accéder aux soins, car la direction ne finance que très rarement l'assurance sociale comme le prévoit pourtant la loi.

l'inefficacité du Code de conduite et des audits de Disney

Les conditions de travail observées chez les sous-traitants de Disney sont contraires à la fois à la législation chinoise et au propre Code de conduite de Disney, dans lequel l'entreprise s'engage à adopter "une conduite responsable et éthique" et à "respecter les droits de tous les individus"(6) . Disney a beau se targuer d'avoir réalisé des dizaines de milliers d'audits, supposés permettre l'application effective des dispositions de son Code, les enquêtes révèlent que ces audits sont inefficaces. Dans la pratique, la direction des usines auditées est informée à l'avance de l'arrivée des inspecteurs et a donc le temps de fabriquer de faux contrats de travail et de fausses fiches de paye avant l'arrivée des inspecteurs. L'un des ouvriers de la manufacture de Qi Sheng témoigne de "formations" organisées pour permettre aux travailleurs de mémoriser des réponses toutes faites aux questions des inspecteurs. Les travailleurs sont incités, par le biais de primes et de menaces de licenciement, à donner ces " bonnes réponses ". Le jour de l'audit, certains sont congédiés pour la journée, d'autres sont affectés à une autre usine, et seul un petit nombre d'ouvriers, pré-selectionnés, restent sur leur lieu de travail.

A l'heure où nous nous apprêtons à fêter Noël, le Réseau-Solidarité fait appel à vous pour soutenir l'appel de la SACOM et exiger de Disney que les cadeaux de nos enfants ne soient plus fabriqués dans la douleur, avec " la sueur, le sang et les larmes des travailleurs chinois " (7).


(1) Students and Scholars Against Corporate Misbehaviour, Hong Kong.
(2 )Nord Race Paper International et Lam Sun à Dongguan, Hung Hing Printing à Shenzhen et Hung Hing Printing and Packaging à Zhonghan
(3) Les usines Huang Xing et Qi Sheng à Shenzhen, et Kam Long à Zhuhai.
(4) Les travailleurs sont payés entre 2,04 et 3,41 yuans par heure (entre 0,19 et 0,32 euros) selon les entreprises, tandis que le minimum légal est fixé à 4,02 ou 4,12 yuans par heure selon les endroits.
(5) Entre 500 et 1000 yuans par mois (entre 47,7 et 95,4 euros).
(6) Code de conduite de Disney, disponible en anglais sur :
http://corporate.disney.go.com/corporate/conduct_manufacturers.   <http://corporate.disney.go.com/corporate/conduct_manufacturers.html>   html
<http://corporate.disney.go.com/corporate/conduct_manufacturers.html>   (7) Lettre de la SACOM à Robert Iger, PDG de la Walt Disney Company.

Texte de la pétition :


M. Robert IGER
CEO The Walt Disney Company
500, South Buena Vista Street
Burbank, CA 91521USA

Dear Mr Iger,

I have been informed by Réseau-Solidarité of the reports published by SACOM and concerning the deep-rooted, systemic sweatshop conditions in Disney's suppliers' plants in China.

I am extremely preoccupied with the workers' situation in this country, and urge you to:
- publish the complete list of your suppliers in China;
- consult with SACOM and concerned labour groups to provide workers with training programs and to work out a detailed timetable for participatory training;
- support democratic elections run by workers for the establishment of Workers' Committees;
- collaborate with workers on factory monitoring for the long term.

Sincerely yours,

 

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