Cette cyberaction est maintenant terminée
Parce que l’usage des pesticides n’est pas une fatalité, nous avons décidé de prouver par l’exemple que l’on peut et que l’on doit se passer de ces toxiques !
6490 participants
En France et ailleurs, des collectivités, des entreprises, des associations et bien d’autres acteurs proposent des conférences, des projections de films, des débats, des expositions ou encore des spectacles, des sorties sur le terrain, des visites et portes ouvertes en jardins ou exploitations agricoles...
Toutes ces actions citoyennes démontrent que les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides sont désormais inacceptables et que les alternatives aux traitements chimiques existent et qu'elles sont viables.
Depuis son coup d’envoi en 2006, cette initiative originale apparaît comme l’événement fédérateur et novateur qui permet de maintenir la pression sur les décideurs et prouver que l’on peut et que l'on doit aujourd’hui se passer des pesticides.
Nous vous proposons de vous associer à cette semaine en envoyant des cartes postales à destination des grandes surfaces (non aux pesticides dans mon caddies), des villes (non aux pesticides dans la ville et non aux pesticides dans mon assiette) et du ministère de l'agriculture (non aux pesticides dans ma maison).
Nous vous proposons de vous les approprier et les envoyer à votre maire, aux grandes surfaces et au ministère.
Pour nos adhérents à jour de leurs cotisations, nous proposons contre une enveloppe timbrée à votre adresse de vous faire parvenir une planche d'étiquettes adresses avec les différents dessins de la campagne que vous pourrez coller sur les enveloppes que vous utiliserez pour écrire à votre maire, aux grandes surfaces et au ministère ou pour coller sur votre boite aux lettres.
Malissa Phitthayaphone
Chargée de mission "semaine pour les alternatives aux pesticides"
MDRGF
http://www.semaine-sans-pesticides.fr
Voir aussi super @ctions
http://www.cyberacteurs.org/superactions/
Pour vous permettre d'envoyer des courriers postaux aux différentes cibles de cette campagne, le MDRGF a réalisé 4 cartes postales.
- 4 exemplaires 4 euros + une enveloppe timbrée à votre adresse
- 12 exemplaires 8 euros
- 48 exemplaires 35 euros
- 96 exemplaires 60 euros
- 192 exemplaires 100 euros
- 480 exemplaires 200 euros
Si vous nous envoyez une enveloppe timbrée à votre adresse, nous pouvons vous envoyer un jeu d'étiquettes autocollantes ( à découper ) avec ces dessins.
sur le terrain
retrouvez les actions de la semaine dans votre région
http://www.semaine-sans-pesticides.fr/france.php
 
Courriel | |
Mot passe | |
Rester connecté-e
|
Christiane DEMONTÈS par AU
Le 04/06/2010 à 15:13:16
Valérie Fourneyron post&eacu
Le 12/05/2010 à 17:20:45
sbirro's
Le 19/04/2010 à 23:31:56
Par mail cité en objet, vous avez souhaité me faire part de votre vive opposition à l'utilisation de pesticides. C'est avec le plus grand intérêt que j'en ai pris connaissance et je vous en remercie vivement.
Comme vous le savez, avec une surface agricole de plus de 29 millions d’hectares (en métropole), la France est le premier producteur agricole européen. De fait, elle est aussi le premier pays européen consommateur de pesticides, et le quatrième au monde, après les Etats-Unis, le Brésil et le Japon.
Bien évidemment, cette situation n'est pas sans conséquence sur notre environnement et les produits que nous consommons.
De véritables interrogations se posent sur le mode d'utilisation de ces produits, sur leurs dissémination et rémanence dans l'environnement, sur leur présence résiduelle dans l'alimentation et bien évidemment, sur leurs effets sur la santé, tant pour les producteurs qui les manipulent que pour les consommateurs.
Face à ces nombreuses incertitudes, l’Union européenne s'est engagée en 2006, à développer une stratégie sur l’utilisation durable des pesticides dont l'ambition est de mettre en place un ensemble de mesures permettant d'en réduire les risques sur l’environnement et la santé.
Au niveau européen, c'est le «paquet pesticides» (adopté en 2009) qui a vocation à mettre en œuvre une partie de la stratégie européenne (règlement sur la mise sur le marché et l’évaluation des produits phytopharmaceutiques ; adoption d'une directive sur l’«utilisation durable» des pesticides).
En France c'est le plan Ecophyto 2018 qui décline les objectifs européens. Le texte précise que l’utilisation des pesticides dans l’Hexagone doit être, « si possible », divisée par deux d’ici à 2018.
Alors que l'examen du Projet de loi relatif au Grenelle de l'environnement aurait pu être l'occasion d'engager la production agricole de notre pays sur la voie d'une agriculture plus respectueuse de l'environnement, il est regrettable que le Gouvernement ait finalement renoncé face à la pression des lobbies de l’agrochimie.
Deux exemples en témoignent :
1) le refus du Gouvernement d'alléger les contrôles pesants sur les substances actives dites « peu préoccupantes » comme un certain nombre de pays l’ont déjà fait. En Allemagne, plus de 400 substances non-préoccupantes sont actuellement sur le marché ;
2) l'adoption par la majorité présidentielle, d'un amendement sur les conditions d'interdiction des pesticides visant à baser les mesures de restriction ou de retrait d'un pesticide sur l'évaluation des effets socio-économiques engendrés, et non plus seulement sur les impacts sanitaires ou environnementaux du produit.
Lors des débats à l'Assemblée nationale, nous n'avons cessé de dénoncer les multiples renoncements des parlementaires UMP qui illustrent finalement, l'état d'esprit qui prédomine désormais au sein de la majorité et qui s'est exprimé à travers les propos du Président de la République au dernier Salon de l'agriculture : « Toutes ces histoires d’environnement, ça commence à bien faire ».
Pourtant, une volonté politique réaffirmée pourrait influer de manière considérable sur les choix que nous faisons en matière de production agricole.
La France doit soutenir et accompagner les agriculteurs dans leur engagement en faveur d’une agriculture durable car les nouveaux facteurs de compétitivité de l’agriculture sont désormais l'environnement, la sécurité sanitaire et le développement de la qualité.
Il est donc indispensable de rompre avec l’utilisation systématique de pesticides, d’engrais, d'énergies fossiles et avec le gaspillage de l’eau afin de permettre la généralisation des systèmes d’agriculture durable, parmi lesquels l’agriculture biologique.
C'est pour ces raisons qu'au sein du Conseil régional d'Aquitaine que je préside, nous avons fait le choix d'axer notre soutien principalement en direction d'une agriculture organisée autour de filières de qualité et respectueuses de l’environnement (programme « Area » Agriculture Respectueuse de l’Environnement en Aquitaine).
C'est donc en ce sens que j'entends continuer à défendre, à l'Assemblée nationale, un modèle agricole qui puisse véritablement répondre aux enjeux du XXIe siècle et non plus aux sirènes des marchés financiers et d'une production à outrance et irréfléchie.
Restant à votre entière disposition, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée.
Alain ROUSSET
Député de la Gironde
Président du Conseil régional d'Aquitaine
esther33
Le 23/06/2010 à 12:30:49